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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé

Publié : 16 oct. 20, 15:32
par Supfiction
Flol a écrit : 16 oct. 20, 14:49
Yaplusdsaumon a écrit : 16 oct. 20, 08:02
Le féminisme 2.0 n'est pourtant pas le registre d'Anal Génocide (ce pseudonyme est d'un goût...), ça sent plus la petite chamaillerie avec Fatiha Boudjahlat.
Non non, il l'a vraiment lu (il en a même fait une critique sur Sens Critique).
Il voulait absolument pouvoir en parler en connaissance de cause.
Normal, il est merdologue (il a même vu tous les Twilight et les 50 nuances.. aussi il me semble) comme son nom l’indique.
Et il fait son boulot sérieusement.

Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé

Publié : 16 oct. 20, 15:36
par primus
Le prochain va cartonner: "Trois hommes et une coffin (huhu) - l'enfer du polyamour patriarcal."

Si le succès d'une oeuvre est le repère pour "tourner la page", il va y avoir beaucoup de pages à tourner. :mrgreen:

Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé

Publié : 16 oct. 20, 15:53
par cinephage
Le seul problème d'Alice Coffin, ce n'est pas son livre, mais c'est qu'étant élue, elle nous représente tous, et que son extrémisme fait que certains ne s'y retrouvent pas, mais alors pas du tout. Après, elle pense bien ce qu'elle veut, et son combat individuel est tout ce qu'il y a de plus légitime, je comprends qu'elle adopte une position extrême, de par son vécu et sa lutte.
En revanche, en tant qu'élue, elle se la joue encore individuel, son combat prime sur ceux qui l'ont élue, et elle ne représente que sa pomme. Ca peut déplaire...

Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé

Publié : 16 oct. 20, 16:09
par Supfiction
Je ne sais pas si c’est légal en tous cas, on verra. Ce qui est sûr en revanche c’est que si on remplaçait dans ses propos le mot « homme » par autre chose, elle pourrait avoir des problèmes.

Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé

Publié : 16 oct. 20, 17:57
par -Kaonashi-
Supfiction a écrit : 16 oct. 20, 12:17
-Kaonashi Yupa- a écrit : 16 oct. 20, 11:54 Pauvre chou.
Pour ce genre d’intervention, il y a Twitter.
Mais je t'en pris, vas-y.
Supfiction a écrit : 16 oct. 20, 15:32
Flol a écrit : 16 oct. 20, 14:49
Non non, il l'a vraiment lu (il en a même fait une critique sur Sens Critique).
Il voulait absolument pouvoir en parler en connaissance de cause.
Normal, il est merdologue (il a même vu tous les Twilight et les 50 nuances.. aussi il me semble) comme son nom l’indique.
Et il fait son boulot sérieusement.
Il a voulu parler en connaissance de cause, c'est si mal que ça ? Je veux dire, ne pas crier avec la meute de vieux mâles qui se sentent agressés par un bouquin et un discours minoritaire sans même avoir pris la peine de se pencher sur le propos réel et juste en lisant des titres d'articles racoleurs ?
Supfiction a écrit :Ce qui est sûr en revanche c’est que si on remplaçait dans ses propos le mot « homme » par autre chose, elle pourrait avoir des problèmes.
Ne faire aucun effort pour comprendre, excellent réflexe.

Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé

Publié : 16 oct. 20, 18:02
par Supfiction
Tu n’as rien compris. Je ne critiquais pas Anal genocide, au contraire, j’expliquais sa démarche. Donc oui, il a acheté son livre pour comprendre mais à mon avis non par empathie mais bien davantage pour détruire ses arguments un par un comme il le fait régulièrement avec des youtubeurs par exemple.

-Kaonashi Yupa- a écrit : 16 oct. 20, 17:57
Supfiction a écrit :Ce qui est sûr en revanche c’est que si on remplaçait dans ses propos le mot « homme » par autre chose, elle pourrait avoir des problèmes.
Ne faire aucun effort pour comprendre, excellent réflexe.
Cela n’est pas le sujet. Je parle de la légalité de tels propos. L’incitation à la haine, c’est puni par la loi.

Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé

Publié : 17 oct. 20, 11:12
par Alba
Supfiction a écrit : 16 oct. 20, 16:09 Je ne sais pas si c’est légal en tous cas, on verra. Ce qui est sûr en revanche c’est que si on remplaçait dans ses propos le mot « homme » par autre chose, elle pourrait avoir des problèmes.
C'est toujours pareil, tout dépend des rapports de domination dont toute personne un minimum lucide est capable de reconnaître l'existence.
La phrase "je ne lis plus les livres écrits par des hommes/blancs/heteros/cis" n'a quand même rien a voir avec "je ne lis plus les livres écrits par des femmes/noirs/homos/trans".
Si on est pas capable de voir la différence, c'est quand même très préoccupant.

Pour ma part, bien que cochant chaque case de la première phrase, je ne suis pas spécialement choqué par ce que dit Coffin. Elle fait bien ce qu'elle veut et elle est cohérente dans ses propos. Et pendant ce temps là, rien ne m'empêche de savourer mes privilèges en regardant des Polanski, du Louis CK, d'écouter du Cantat... Coffin et les autres ajoutent juste un autre point de vue, pas nouveau mais obligé de passer en force pour enfin être écouté. Que ça choque autant certains au point de parler d'incitation la gaine prouve bien qu'elles visent juste...

Mais je suppose que je suis juste un islamo-gauchiasse de plus...

PS : sinon on peut pas changer le titre du topic pour quelque chose d'un peu moins orienté ?

Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé

Publié : 17 oct. 20, 12:08
par Mosin-Nagant
Le but de Coffin est politique. Elle veut que le plus de monde possible partage sa vision. Enrôler des troupes pour gagner une guerre supposée faite aux femmes. C'est ça qui est gênant. Moi, en tant que mec, il est hors de question d'accepter de vivre dans un monde où les modèles intellectuels pour les jeunes femmes d'aujourd'hui seraient des féministes qui rejettent les hommes. Elle pense bien ce qu'elle veut, Alice, mais on est en droit de trouver qu'elle dit beaucoup de conneries en très peu de temps de parole. Louis CK, Roman Polanski et Bertrand Cantat sont des artistes. Quel rapport avec la politique?

P.S: Le titre du topic est on ne peut plus clair. J'aime bien.

Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé

Publié : 17 oct. 20, 14:43
par LeRationaliste
Alba a écrit : 17 oct. 20, 11:12
Supfiction a écrit : 16 oct. 20, 16:09 Je ne sais pas si c’est légal en tous cas, on verra. Ce qui est sûr en revanche c’est que si on remplaçait dans ses propos le mot « homme » par autre chose, elle pourrait avoir des problèmes.
C'est toujours pareil, tout dépend des rapports de domination dont toute personne un minimum lucide est capable de reconnaître l'existence.
La phrase "je ne lis plus les livres écrits par des hommes/blancs/heteros/cis" n'a quand même rien a voir avec "je ne lis plus les livres écrits par des femmes/noirs/homos/trans".
Si on est pas capable de voir la différence, c'est quand même très préoccupant.


PS : sinon on peut pas changer le titre du topic pour quelque chose d'un peu moins orienté ?
Disons qu'il y a une différence ET une ressemblance. Chacune ne vise pas les mêmes personnes, mais le principe est le même : "je ne lis plus les livres écrits par des catégories de populations qui ne me ressemblent pas".

Le titre du topic, à défaut de le changer, j'aimerais qu'on me l'explique et en particulier sa première partie.

L.R

Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé

Publié : 17 oct. 20, 15:03
par Karras
LeRationaliste a écrit : 17 oct. 20, 14:43 Le titre du topic, à défaut de le changer, j'aimerais qu'on me l'explique et en particulier sa première partie.
En ce qui concerne, le déni de fantasme, Il faut revenir au premier post qui était une réponse à mon commentaire concernant les films de James Bond (il y a déjà 3 ans ).

Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé

Publié : 17 oct. 20, 15:10
par Supfiction
LeRationaliste a écrit : 17 oct. 20, 14:43 Le titre du topic, à défaut de le changer, j'aimerais qu'on me l'explique et en particulier sa première partie.

L.R
Once upon a time.. in La cinémathèque française, lorsque la rétrospective Brisseau devait suivre la rétrospective Polanski s’en sont suivi des débats autour de la culture du viol avec le procès des films de James Bond, Indiana Jones, Blade Runner, Marnie, Le Dernier Tango à Paris, Le bal des vampires....

Édit : devancé par Karras

Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé

Publié : 17 oct. 20, 17:16
par Coxwell
Alba a écrit : 17 oct. 20, 11:12
Supfiction a écrit : 16 oct. 20, 16:09 Je ne sais pas si c’est légal en tous cas, on verra. Ce qui est sûr en revanche c’est que si on remplaçait dans ses propos le mot « homme » par autre chose, elle pourrait avoir des problèmes.
C'est toujours pareil, tout dépend des rapports de domination dont toute personne un minimum lucide est capable de reconnaître l'existence.
La phrase "je ne lis plus les livres écrits par des hommes/blancs/heteros/cis" n'a quand même rien a voir avec "je ne lis plus les livres écrits par des femmes/noirs/homos/trans".
Si on est pas capable de voir la différence, c'est quand même très préoccupant.

Pour ma part, bien que cochant chaque case de la première phrase, je ne suis pas spécialement choqué par ce que dit Coffin. Elle fait bien ce qu'elle veut et elle est cohérente dans ses propos. Et pendant ce temps là, rien ne m'empêche de savourer mes privilèges en regardant des Polanski, du Louis CK, d'écouter du Cantat... Coffin et les autres ajoutent juste un autre point de vue, pas nouveau mais obligé de passer en force pour enfin être écouté. Que ça choque autant certains au point de parler d'incitation la gaine prouve bien qu'elles visent juste...

Mais je suppose que je suis juste un islamo-gauchiasse de plus...

PS : sinon on peut pas changer le titre du topic pour quelque chose d'un peu moins orienté ?
Les staliniens ont encouragé le nihilisme des oeuvres architecturales "pré-révolutionnaires". Considérant les réactions tant du côté des intellectuels que des petites gens orthodoxes des campagnes, ils avaient vu juste. :idea:

Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé

Publié : 18 oct. 20, 19:06
par -Kaonashi-
Supfiction a écrit : 16 oct. 20, 18:02 Tu n’as rien compris. Je ne critiquais pas Anal genocide, au contraire, j’expliquais sa démarche. Donc oui, il a acheté son livre pour comprendre mais à mon avis non par empathie mais bien davantage pour détruire ses arguments un par un comme il le fait régulièrement avec des youtubeurs par exemple.
OK je reconnais avoir lu trop vite et/ou de travers, toutes mes excuses.
Supfiction a écrit : 16 oct. 20, 18:02Cela n’est pas le sujet. Je parle de la légalité de tels propos. L’incitation à la haine, c’est puni par la loi.
"légalité", "incitation à la haine", n'en jetez plus... :lol: :roll:

Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé

Publié : 23 oct. 20, 10:56
par Jean-Pierre Festina
Le point de vue de Maiwenn : https://www.huffingtonpost.fr/entry/mai ... eaaa0eedec

Hihihi !

Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé

Publié : 23 oct. 20, 12:07
par Flol
Et comme elle ne va pas dans le sens dans du vent et ose exprimer une pensée contraire, elle s'en prend plein la tête depuis hier. C'est beau la tolérance.
Me voilà obligé de défendre Maïwenn, put***... :x