Le dispositif est original et intéressant pour sortir des sentiers battus du genre, même si je pense qu'il n'est pas exploité à son maximum dans la montée de la tension, l'horreur et le jeu sur les sons. Quelques invraisemblances également
(tout ce qui tourne autour de l'accouchement, puis du bébé silencieux, ben voyons...)
mais ça se regarde assez bien et ça a l'avantage d'être concis et efficace. Du coup, je me laisserai peut-être tenté par la suite, en espérant, pourquoi pas, une plus-value.
C'est inédit pour moi, je met une note positive pour un film qui m'a pas vraiment plus, voir déplu, je ne me l'explique pas, c'est l'effet Lars Von Trier.
Je n'ai jamais cru en cette histoire , la voix off m'a saoulé et le réalisateur aurait du utiliser son ancien dogme, le film aurait était bien plus réaliste, mais ce n'était surement pas son but.
Les dialogues horriblement pompeux n'aidant pas, ce fut souvent un rejet , mais avec le magnétisme de Matt Dillon et son interprétation parfois décalée je me souviens de pas mal de scènes.
Pour autant trop de défauts pour avoir envie de le revoir .
Un amour impossible (Catherine Corsini - 2018) : 5,5/10
Une note qui doit beaucoup à l'interprétation solaire de Virginie Efira. Pour le reste, un mélodrame social bien trop long (deux heures et quart), qui manque de souffle et de rythme par rapport à La belle saison, par exemple, de la même réalisatrice, qui m'avait bien plus séduit. Par ailleurs, quelques soucis de direction artistique (les personnages vieillissent mal, problème classique des films qui se déroulent sur plusieurs décennies), et la voix-off "à la Christine Angot" ne passe pas forcément bien le passage de la littérature à la lecture cinématographique.
Comme prévu esthétiquement somptueux, mais on ne croit jamais vraiment à cette histoire d'amour, pour autant impossible de dire que ce n'est pas un beau film.
Robin en bois ...
Pire version haut la main, et dire qu'en début de film, on nous dit pompeusement d'oublier toutes les anciennes histoires, c'est à dire toutes les anciennes versions, c'est beau, très beau.
L'idée de revenir sur le milieu des productions pornographiques des années 80 est bonne, la réalisation est maîtrisée et le casting convaincant (mentions spéciales à Xavier Beauvois en réalisateur X et à Michel Fau en producteur véreux), mais le film pêche par son scénario décousu et parfois flottant, et par une tonalité qu'il est difficile de cerner : Comédie ? Étude de mœurs ? Policier ? Par exemple, le fait que les personnages campés par Canet et Lellouche soient infiltrés dans le milieu pour enquêter sur les pratiques illégales et piéger les producteurs pourris n'a quasiment aucune incidence sur le déroulé de l'histoire. Bref, comme souvent, le problème vient en amont, de l'écriture du script.
Zelda Zonk a écrit : ↑27 sept. 22, 09:47Un amour impossible (Catherine Corsini - 2018) : 5,5/10
Une note qui doit beaucoup à l'interprétation solaire de Virginie Efira. Pour le reste, un mélodrame social bien trop long (deux heures et quart), qui manque de souffle et de rythme par rapport à La belle saison, par exemple, de la même réalisatrice, qui m'avait bien plus séduit. Par ailleurs, quelques soucis de direction artistique (les personnages vieillissent mal, problème classique des films qui se déroulent sur plusieurs décennies), et la voix-off "à la Christine Angot" ne passe pas forcément bien le passage de la littérature à la lecture cinématographique.
Je rejoins cet avis notamment sur la voix off et la DA qui a bien du mal à nous faire ressentir les époques et le passage du temps (j'ai été plus conquis par l'interprétation de Niels Schneider et celle lumineuse de la jeune Estelle Lescure que par celle d'Efira qui m'a semblé parfois mal à l'aise - difficile de faire exister son personnage de secrétaire ayant la vingtaine au début du film).
J'allais mettre 6 quand même jusqu'à cette dernière scène épouvantable.
5,5/10 donc.
C'est louable d'être dans le documentaire, dans le minimalisme plus que dans le sensationnalisme, mais au bout d'un moment le manque d'émotion général que ce soit dans le jeu de Ryan Gosling ou du traitement du sujet, fait que l'on s'emmerde sec...