Les séries sur OCS

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hansolo
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Re: Les séries sur OCS

Message par hansolo »

Autant dire qu OCS risque de perdre beaucoup de ses 3 millions d'abonnés ...
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Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
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Spongebob
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Re: Les séries sur OCS

Message par Spongebob »

Quel bordel... Heureusement que je suis abonné à toutes les plateformes.
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jhudson
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Re: Les séries sur OCS

Message par jhudson »

Frank N Furter a écrit : 15 mars 23, 15:50 Les nouvelles saisons des séries déjà diffusées sur OCS ne seront pas sur OCS donc non, pas de Succession saison 4 sur OCS.

Ne restent en ligne que les programmes diffusés en 2021 et 2022 jusqu'à une date non communiquée.
Oui plus de Succession sur OCS, mais vu que HBO leur avait laissé la 2ᵉ saison de the White Lotus...
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shubby
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Re: Les séries sur OCS

Message par shubby »

Supfiction a écrit : 1 nov. 21, 22:42
Commencé Perry Mason
Gros moyens et réalisation aux petits oignons avec pour résultat une immersion totale dans le Los Angeles du tout début des années 30. La qualité de la reconstitution historique est pratiquement du niveau de Boardwalk empire même si l’ampleur est toute autre puisqu’on est dans une histoire d’enquête criminelle assez classique.
On retrouve dans le rôle de Perry Mason Matthew Rhys tout juste sorti de The Americans, ainsi que John Lightow (Clifhanger). La série était prévu pour être une histoire sous forme de mini série mais suite au succès, une seconde saison a été commandée.

La série se concentre sur l'histoire d'origine du célèbre avocat de la défense Perry Mason. En 1932, Los Angeles prospère tandis que le reste des États-Unis se remet de l'emprise de la Grande Dépression. L'enquêteur privé à bout portant, Perry Mason, est aux prises avec son traumatisme de la Grande Guerre et est en instance de divorce. Il est embauché pour un procès d'enlèvement d'enfant sensationnel et son enquête laisse présager des conséquences majeures pour Mason, son client et la ville elle-même.
Perry Mason, l'avocat détective, est le héros d'une série de romans policiers judiciaires, publiés par Erle Stanley Gardner entre 1933 et 1973, et qui a donné lieu à une célèbre série télévisée des années 1950 et 1960, suivie d'une deuxième dans les années 1980 et 1990, toutes deux mettant en vedette l'acteur canadien Raymond Burr ; et enfin d’une troisième dans les années 2020.
Saison 2 en cours. Ai vu 2 épisodes, la fin de ce dernier en accéléré.
Meilleur exemple du dégât woke so far pour ma part.
La norme du moment est intégrée au chausse-pied à un scénario peu passionnant, en découle un ennui pénible suivi d'une gêne manifeste. Un immonde gâchis.
Le héros, à force de vouloir - en 1933 - se mouler ds les convenances 2020's, n'existe tout simplement plus. Il s'efface, bégaye façon John Cage dans Ally McBeal, laisse entrouverte une porte côté homo, tandis que ses deux complices très mal écrits, une femme - évidemment lesbienne, elles le sont toutes désormais - et un copain noir - clichés à tous les étages, vous connaissez déjà ce personnage - l'écrasent bêtement, comme tentant de lui voler la vedette. Perry Mason se laisse faire. Abnégation, j'écris ton nom. Ses deux boulets d'accolytes ne sont pas écrits pour être complémentaires. Ils se comportent exactement comme lui le ferait dans ses enquêtes, ont peu en commun, semblent guidés par un scénario qu'on leur impose. C'est d'un absurde achevé. La saison 1 glissait progressivement par là, mais avait pour elle de sérieux arguments avec sa trame et ces personnages alors encore un peu en retrait, avec du potentiel. Le pire est arrivé. C'aurait pu être écrit par Chat j'ai pété.

Image

Même la bien-pensance semble se dérouler en pilotage automatique. Restent la reconstitution d'époque, les ambiances sonores et musicales, mais ce nouvel ordre moral est des plus hypocrites et étouffants. Preuve en est, aussi, qu'un film d'époque ne parle que de son contexte d'énonciation (voilà la gueule du contexte). Je m'arrêterai là je pense, existent tant de belles choses ailleurs. Dommage, vraiment.
Dernière modification par shubby le 5 mai 23, 15:44, modifié 1 fois.
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jhudson
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Re: Les séries sur OCS

Message par jhudson »

Je signal en passant que le woke vient de Martin Luther King qui veut dire éveiller les consciences.
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shubby
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Re: Les séries sur OCS

Message par shubby »

jhudson a écrit : 4 mai 23, 23:43 Je signal en passant que le woke vient de Martin Luther King qui veut dire éveiller les consciences.
Dévoyé. Wake, woke, woken. Je n'imputerais certainement pas cette bêtise contemporaine - du surlignage déséquilibrant - à ce grand homme.
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shubby
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Re: Les séries sur OCS

Message par shubby »

Bon. Après un e03 un peu lourd côté mélos annexes, l'e04 redresse singulièrement la barre et me donne tort sur à peu près tous les plans. Mea culpa ? Je grommelle et reporte mon avis à plus tard.
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shubby
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Re: Les séries sur OCS

Message par shubby »

Perry Mason s2 suite et fin. Emporte le morceau, ok, c'est sympa. Trait beaucoup trop lourd sur le surlignage d'idées progressistes, voilà, des longueurs, du diluage, mais l'histoire se tient et les personnages se construisent malgré tout. La noirceur de la s1 est derrière, le tv show lambda de tribunal devant. On a paumé un truc en cours, certes mais ça le fait encore à peu près. Vilain de la saison fascinant et très bien joué. Belle résolution. Dommage tt de même que les charges féministes, LGBT et antiracistes soient aussi envahissantes et maladroites. Elles produisent parfois l'effet inverse de celui escompté. En plus de réduire le héros à un simple faire valoir, ce qui est tt de même un comble.
Dernière modification par shubby le 22 mai 23, 10:31, modifié 3 fois.
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Supfiction
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Re: Les séries sur OCS

Message par Supfiction »

shubby a écrit : 21 mai 23, 22:57 Perry Mason s2 suite et fin. Emporte le morceau, ok, c'est sympa. Trait beaucoup trop lourd sur le surlignage d'idées progressistes, voilà, des longueurs, du diluage, mais l'histoire se tient et les personnages se construisent malgré tout. La noirceur de la s1 est derrière, le tv show lambda de tribunal devant. On a paumé un truc en cours, certes mais ça le fait encore à peu près. Vilain de la saison fascinant et très bien joué. Belle résolution. Dommage tt de même que les charges féministes, LGBT et antiracistes soient aussi envahissantes et maladroites. Elles produisent parfois l'effet inverse de celui escompté.
Et les scénaristes ne se privent pas de manipuler l’Histoire comme bon leur semble quitte à inventer par exemple un embargo sur la vente de pétrole aux japonais au début des années 30 où se situe l’intrigue de la série alors que cet embargo américain n’a eu lieu que dix ans plus tard, provoquant Pearl Harbor quelques mois après. Du simplisme historique (on a l’habitude) au mensonge total.
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