Dvdclassik : cinéma et DVD

Alexandre Angel a écrit :

tenia a écrit :Le film est bien ? Visiblement, le film est particulièrement rare en DVD, et moi qui aime beaucoup Sirk, je pourrais me laisser tenter.

C'est pas l'immense réputation à ma connaissance. On donne dans le mineur , je crois, mais Sirk fait partie des réalisateurs dont on peut légitimement avoir envie de tout avoir. Alors...

Le seul autre western de Sirk que j'ai vu - dans un tout autre registre- c'est Taza et pour le coup c'est quand même raté dans les grandes largeurs. Je n'en attends pas grand chose, Sirk n'est pas de ces réalisateurs qui savent tout faire. Mais je suis curieux quand même, donc je l'ai pris.

Rick Blaine a écrit :Le seul autre western de Sirk que j'ai vu - dans un tout autre registre- c'est Taza et pour le coup c'est quand même raté dans les grandes largeurs.

On en avait déjà parlé toi et moi, il me semble, mais Taza, j'aime bien et je trouve qu'il se débrouille pas si mal.
C'était un réalisateur extrêmement intelligent et il n'a rien fait de nul de ce que j'ai vu. Simplement, il y a des films nettement moins excitants que d'autres (Battle Hymn, par exemple).
Mais il m'en reste beaucoup à découvrir!

tenia a écrit :Le film est bien ? Visiblement, le film est particulièrement rare en DVD, et moi qui aime beaucoup Sirk, je pourrais me laisser tenter.

Apparemment, Sirk lui-meme aimait beaucoup le film.
c'est plus une chronique Americana (à la Stars in my crown) qu'un western, non ?

Jack Carter a écrit :c'est plus une chronique Americana (à la Stars in my crown) qu'un western, non ?

Oui, il me semble. Et c'est vrai que c'est pas pareil mais il y a des partisans de l'inclusion de certaines americana dans le genre westernien.

Jack Carter a écrit : c'est plus une chronique Americana (à la Stars in my crown) qu'un western, non ?

A voir. Le pitch semble quand même situer l'action dans une nouvelle ville, on peut imaginer que la question de la frontier soit dans le film. Disons qu'on est entre les deux.

Merci pour les détails. Je note en attendant, et à l'occasion, je compléterai.

Alexandre Angel a écrit :mais Sirk fait partie des réalisateurs dont on peut légitimement avoir envie de tout avoir. Alors...

Il y a un peu de ça (même si perso, j'ai aussi trouvé Taza totalement raté).

Rick Blaine a écrit :

Alexandre Angel a écrit : C'est pas l'immense réputation à ma connaissance. On donne dans le mineur , je crois, mais Sirk fait partie des réalisateurs dont on peut légitimement avoir envie de tout avoir. Alors...

Le seul autre western de Sirk que j'ai vu - dans un tout autre registre- c'est Taza et pour le coup c'est quand même raté dans les grandes largeurs. Je n'en attends pas grand chose, Sirk n'est pas de ces réalisateurs qui savent tout faire. Mais je suis curieux quand même, donc je l'ai pris.

Je te trouve un peu sévère car même s'il n'a pas fourni, à l'égal d'un Fleischer, d'authentiques chefs d'oeuvre dans chaque genre majeur, il n'en reste pas moins, à mes yeux, l'auteur de belles réussites dans bon nombre de genres : Has anybody seen my gal pour la comédie (Week end with father ?, je ne l'ai pas vu), Sleep my love, Lured ou Thunder on the Hill pour le film noir, Hitler's madman voire A Time to Love and a Time to Die pour le film de guerre, A Scandal in Paris pour le film historique, Captain Lightfoot pour le film d'aventures, et, comme Alexandre Angel, je fais partie de ceux qui ne trouvent pas que des défauts à Taza, Son of Cochise .
Sans oublier évidemment sa contribution prolifique au mélodrame, de ses années allemandes jusqu'à Hollywood.
Au total pour moi, un réalisateur très éclectique, malgré peut être une carence dans le musical, idem, je n'ai pas vu Meet Me at The Fair qui semble avoir ses défenseurs.

Oui mais hormis A Time to Love and a Time to Die, qui est d'ailleurs pour moi un mélodrame sur fond de guerre, mais pas un film de guerre, tu cites au mieux des films plaisants. Pour prendre la comparaison que tu fais, Fleischer, hormis le noir que l'on considérera comme son genre fétiche, c'est Duel dans la boue pour le western, Le temps la colère pour le film de guerre, Le voyage fantastique pour la SF, etc... Que du grand film. A l'inverse, Fleischer n'a pas marqué formellement le noir au même point que Sirk le mélo, dont il est presque la définition. Dans les autres genre par contre, Sirk, au mieux, fait le boulot, saura filmer un bon scénario, mais pour moi ça ne se distingue pas.
Quand à Taza, sérieux, comparez àAu mépris des loi, qui contient des scènes similaires, c'est édifiant. Sherman, moins talentueux dans l'absolu que Sirk, maîtrise la mise en scène de ce genre de film, pour Sirk c'est dur.

C'était juste histoire de modérer ton propos quand tu disais qu'il faisait partie de la catégorie de "ceux qui ne savent pas tout faire". Même s'il n'a pas révolutionné de fond en comble les genres qu'il a visité, il n'en reste pas moins un des réalisateurs les plus éclectiques.

J'ai vu ce soir Take me to Town. C'est sympathique et d'une sûreté de goût indéniable mais parfaitement anecdotique. Pour les "complétistes" (dans mon genre).

John Holden a écrit :C'était juste histoire de modérer ton propos quand tu disais qu'il faisait partie de la catégorie de "ceux qui ne savent pas tout faire". Même s'il n'a pas révolutionné de fond en comble les genres qu'il a visité, il n'en reste pas moins un des réalisateurs les plus éclectiques.

Disons pour modérer moi-même mon propos que la singularité de son style dans son genre de prédilection affadit peut-être ce qu'il fait dans d'autres registres.

Alexandre Angel a écrit :J'ai vu ce soir Take me to Town. C'est sympathique et d'une sûreté de goût indéniable mais parfaitement anecdotique. Pour les "complétistes" (dans mon genre).

Et le DVD ?

Jeremy Fox a écrit :Et le DVD ?

Ça va...correct comme tu disais avec des défauts mais rien de comparable avec le précédent.
En bonus, l'intervenant Denis Rossano, auteur d'un roman-essai centré sur le traumatisme matriciel de Sirk lié à la perte de son fils de manière totalement tragique et romanesque en même temps, tient le crachoir pendant une heure et il y a pas mal de choses à prendre.

Alexandre Angel a écrit :

Jeremy Fox a écrit :Et le DVD ?

Ça va...correct comme tu disais avec des défauts mais rien de comparable avec le précédent.
En bonus, l'intervenant Denis Rossano, auteur d'un roman-essai centré sur le traumatisme matriciel de Sirk lié à la perte de son fils de manière totalement tragique et romanesque en même temps, tient le crachoir pendant une heure et il y a pas mal de choses à prendre.

J'ai commandé son bouquin après l'avoir entendu sur France culture, hâte de le lire, le type, un peu à la manière d'un Philippe Garnier, est basé en Californie et est passionnant à propos du réalisateur. Il est d'ailleurs actuellement et pour 3 semaines, en pleine tournée des librairies françaises.

Alexandre Angel a écrit :

Jeremy Fox a écrit :Et le DVD ?

Ça va...correct comme tu disais avec des défauts mais rien de comparable avec le précédent.
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Merci ; ça confirme ma première impression Et tu le considères comme un western juste par curiosité ?