Dvdclassik : cinéma et DVD

Le couvre-feu commence à 00h00 la nuit de vendredi à samedi. Du coup, en théorie, personne n'est censé être dehors samedi matin à 00h10...

tenia a écrit : ↑15 oct. 20, 23:15 Le couvre-feu commence à 00h00 la nuit de vendredi à samedi. Du coup, en théorie, personne n'est censé être dehors samedi matin à 00h10...

J'avais compris, merci
ce smiley pour moi, c'est l'illumination, pas "j'ai pas compris"

Ah, autant pour moi, j'ai cru que tu demandais plus de détails !

Ma seance du Romero annulée samedi, je me suis rabattu sur Les Enfants terribles à Confluence à 17h30.

Sinon, pour parler des films projetés plutôt que ceux annulés, vu Jamais le dimanche cette après midi, dans le cadre d'une séance-hommage à Melina Mercouri. Nana Mouskouri n'a finalement pas pu venir, mais Frémaux a tenu l'heure introductive quand même (ce qui explique que les billets étaient quand même vendus à 10€ juste avant la séance). On a eu droit à 20-25 min de présentation de Frémaux, un montage vidéo du festival sur l'actrice, un message vidéo de Mouskouri enregistré probablement hier ou avant-hier, quelques photos qu'elle a fourni au festival avec ses commentaires (lus par Frémaux) et enfin 10-15 min de présentation de l'actrice par Jack Lang, qui était présent et a connu Mercouri (et Jules Dassin aussi) comme elle a été ministre de la culture en Grèce (de 81 à 89 puis de 93 à 94).

Le film a ensuite été projeté à partir d'une copie 35mm retrouvée pour le festival (mais je ne suis pas sûre qu'elle ait été directement projetée ou numérisée puis le DCP a été projeté). Hormis les rayures verticales fréquentes, pas mal de poussières et des bobines pas du tout identiques niveau luminosité, la copie était de bonne qualité.

Le film est assez étrange, une comédie très légère au postulat de départ assez fantaisiste et que le jeu franchement pas terrible de Jules Dassin rend encore plus ridiculement improbable. Il n'empêche que c'est plutôt rigolo, même si le trait est particulièrement épais, et l'aspect "feel good" de l'ensemble finit légèrement par l'emporter.

Tournage du remake de la sortie d'usines planqué derrière des barrières bachées pour éviter les attroupements.
Dans le même genre mais sur un autre thème, la place Bellecour est bunkerisée et la station de métro n'est plus desservie pour cause de manif de gilets jaunes à venir.

La "dernière séance" du festival, In the Mood for Love à 19h30, est remplacée par une AP de The Human Voice, le nouveau court métrage d'Almodovar, avec Tilda Swinton (30 min, via Pathé).

Eh bé bon dieu, la restauration de La femme et le pantin est incroyable. Sur la plupart des muets restaurés que j'ai vu, il reste souvent quelques petites rayures, poussières, images manquantes, cadre un peu instable et surtout une instabilité de la luminosité ou du contraste, mais là, c'est propre et stable de chez stable. Elle est annoncée comme effectuée à partir du négatif nitrate, et à vu de nez, à l'exception peut-être d'une court plan, ça semble intégralement tiré du négatif donc pas de changement de qualité non plus.

tenia a écrit : ↑14 oct. 20, 22:18 Pas trop aimé La chair et le diable pour ma part, en tout cas. J'ai trouvé l'intrigue assez caricaturale et globalement assez vide pour un film de 2h. Ça décolle un peu vers la fin mais j'ai eu l'impression d'un gros ventre mou.

C'est clair que ce n'est pas le haut du panier des muets MGM / Garbo, le film vaut surtout le coup pour la romance Garbo-Gilbert qui apparait pour la première fois à l'écran et qui atteint son apogée dans Love.
Est-ce que tu sais si la copie était tirée d'une nouvelle restauration et est-ce que tu as des infos sur l'accompagnement musical de cette projection ? Merci tenia

tenia a écrit : ↑18 oct. 20, 13:38 Eh bé bon dieu, la restauration de La femme et le pantin est incroyable. Sur la plupart des muets restaurés que j'ai vu, il reste souvent quelques petites rayures, poussières, images manquantes, cadre un peu instable et surtout une instabilité de la luminosité ou du contraste, mais là, c'est propre et stable de chez stable. Elle est annoncée comme effectuée à partir du négatif nitrate, et à vu de nez, à l'exception peut-être d'une court plan, ça semble intégralement tiré du négatif donc pas de changement de qualité non plus.

Oui la restauration est

feb a écrit : Est-ce que tu sais si la copie était tirée d'une nouvelle restauration et est-ce que tu as des infos sur l'accompagnement musical de cette projection ? Merci tenia

Je doute que ce soit une nouvelle restauration vu l'aspect général que ça avait et la pléthore de poussières et rayures en tout genre.
L'accompagnement était de Carl Lewis, interprété par l'Orchestre National de Lyon dirigé par Timothy Brock. C'est tout ce que j'en sais (en espérant que ça te suffise).

Ca me suffit amplement, merci pour ces infos

Terminé pour moi

On n'en a pas reparlé mais vous confirmez qu'il n'y a eu aucune intervention de Bertrand Tavernier,veux toute la durée du Festival ?

John Holden a écrit : ↑19 oct. 20, 11:02 On n'en a pas reparlé mais vous confirmez qu'il n'y a eu aucune intervention de Bertrand Tavernier,veux toute la durée du Festival ?

Oui, bel et bien absent.