Dvdclassik : cinéma et DVD

Il n'y a pas de commission de censure en France.

Frank N Furter a écrit :Il n'y a pas de commission de censure en France.

Comme d'habitude Jhudson dit n'importe quoi ...

Green Room avait été volontairement très légèrement coupé par le distributeur pour sa sortie salles en France afin d'essayer d'éviter une classification -16 qui aurait restreint le public du film. Ça n'a pas marché, le film a quand même été classé -16, et ça explique pour l'édition vidéo est indiquée comme "non censurée" en France car on retrouve le montage intégral.

Ça n'a rien à voir avec une censure d'État ou un truc du genre, mais ressemble plutôt aux coupes volontaires effectuées en Angleterre pour limiter la classification.

Jetblack a écrit :

Frank N Furter a écrit :Il n'y a pas de commission de censure en France.

Comme d'habitude Jhudson dit n'importe quoi ...

Comme d'habitude il y a toujours des personnes qu'on voit peu participer ou alors Juste pour faire des attaques personnelles car la censure a été présente dans le passé !

tenia a écrit :Green Room avait été volontairement très légèrement coupé par le distributeur pour sa sortie salles en France afin d'essayer d'éviter une classification -16 qui aurait restreint le public du film. Ça n'a pas marché, le film a quand même été classé -16, et ça explique pour l'édition vidéo est indiquée comme "non censurée" en France car on retrouve le montage intégral.

Ça n'a rien à voir avec une censure d'État ou un truc du genre, mais ressemble plutôt aux coupes volontaires effectuées en Angleterre pour limiter la classification.

Je sais c'est juste pour éviter l'interdiction aux moins de 16 ans, mais quand je l'ai vu sur une chaine TV je n'avais aucune connaissance de cette coupe.

C'est en m'intéressant au Blu ray avec la soit disante "Director's Cut Non censurée "que j'ai fini par comprendre.

Frank N Furter a écrit :Il n'y a pas de commission de censure en France.

Ca se nomme la Commission de classification des œuvres cinématographiques , mais ça peux mener a une censure quand ils interdisent totalement un film .

Massacre à la tronçonneuse a été interdit jusqu' en 1982 .

Jetblack a écrit :

Frank N Furter a écrit :Il n'y a pas de commission de censure en France.

Comme d'habitude Jhudson dit n'importe quoi ...

Michel GUY, Secrétaire d’Etat à la Culture (1974-1976), politicien proche des arts et des artistes, restera dans l’histoire comme le responsable de la suppression de la censure cinématographique en France, en instaurant une taxe de 33 % pour les films violents ou pornographiques.

Mais cette suppression de la censure n'est que relative. MASSACRE A LA TRONCONNEUSE (1974) sera totalement interdit par la Commission de classement des films en France après une petite semaine d’exploitation en salle en 1974. Et ce titre n’est qu’un exemple.

two lovers a écrit :

Jetblack a écrit : Comme d'habitude Jhudson dit n'importe quoi ...

Michel GUY, Secrétaire d’Etat à la Culture (1974-1976), politicien proche des arts et des artistes, restera dans l’histoire comme le responsable de la suppression de la censure cinématographique en France, en instaurant une taxe de 33 % pour les films violents ou pornographiques.

Mais cette suppression de la censure n'est que relative. MASSACRE A LA TRONCONNEUSE (1974) sera totalement interdit par la Commission de classement des films en France après une petite semaine d’exploitation en salle en 1974. Et ce titre n’est qu’un exemple.

Sans parler des films qui ont été interdit pour raisons politiques.

- Les sentiers de la gloire
- La Bataille d'Alger

On est en 2020. De quand datent les censures dont tu parles ?

Les sentiers de la gloire n'a jamais été interdit. C'est une légende urbaine qui a la dent dure mais qui est toutefois fausse. Il n'y a tout simplement jamais eu de demande de visa d'exploitation car personne n'a voulu le distribuer en France.

Alors, on peut parler d'auto-censure, de frilosité à exploiter ce film en raison de son sujet mais il n'y a pas eu, stricto sensu, de censure. Aucune décision de justice n'a jamais interdit de projeter ce film en France.

Sinon, le sujet n'était pas de dire qu'il n'y a jamais eu de censure en France, uniquement qu'il n'existe plus, a ce jour et depuis des décennies, de commission de censure en France. Ou alors citez donc un film censuré en France depuis 1982. (Je parle de vrai censure, résultant d'une décision à valeur juridique, pas d'une décision commerciale).

Je ne trouve que des exemples de censures d'affiches, de retraits de films après quelques jours d'exploitation ou de classifications empêchant l'exploitation en salles.

Cela dit, c'est peut-être de la censure qui ne dit pas son nom. Et dans ce cas, je ne sais pas ce qui est mieux, censure commerciale/auto-censure ou censure "d'état"/officielle.

two lovers a écrit :

Jetblack a écrit : Comme d'habitude Jhudson dit n'importe quoi ...

Michel GUY, Secrétaire d’Etat à la Culture (1974-1976), politicien proche des arts et des artistes, restera dans l’histoire comme le responsable de la suppression de la censure cinématographique en France, en instaurant une taxe de 33 % pour les films violents ou pornographiques.

Mais cette suppression de la censure n'est que relative. MASSACRE A LA TRONCONNEUSE (1974) sera totalement interdit par la Commission de classement des films en France après une petite semaine d’exploitation en salle en 1974. Et ce titre n’est qu’un exemple.

Sauf que Jhudson parle ici de Green Room datant de 2015. Et dit

Green room pour passer la commission de censure

2015, ce n'est ni le Gaullisme, ni le Giscardisme que je sache. Donc oui, il dit n'importe quoi.

tenia a écrit :On est en 2020. De quand datent les censures dont tu parles ?

Tu sais très bien que le classement X, qui interdit la diffusion télévisuelle et restreint la projection salle à un réseau qui n'existe plus, équivaut à une censure. Plusieurs œuvres ont été frappées de ce classement par le passé, de Baise-moi à Hustler White, à chaque fois repêché par le ministère qui a dû déclassifier ces œuvres.
C'est donc l'action d'un ministre CONTRE la commission de classification des oeuvres qui a permis à ces films d'être vus.

Depuis, l'action d'une association militante est parvenue à faire annuler les visas d'exploitation d'un certain nombre de films (de Saw 3D à la vie d'Adèle), jusqu'à ce qu'une réforme de la classification des œuvres, en 2017, annule le recours à des éléments objectifs pour motiver les visas d'exploitation. Depuis, on n'a plus eu de problème de ce type, mais c'est assez récent, et ça reste susceptible de remises en question.

En pratique, il ne s'agit pas de censure, mais cela y revient dès lors que les films ne peuvent plus être projetés à un public.

tenia a écrit :On est en 2020. De quand datent les censures dont tu parles ?

D'autres exemples de censure pour diverses raisons :

• MADE IN FRANCE (2016) de Nicolas BOUKHRIEF
Ecarté d’une sortie en salle en raison de l’actualité du moment.

• BLACK (2015) de Bilall FALLAH et Adil EL ARBI
Ecarté d’une sortie en salle en raison de l’actualité du moment.

• LES BALLETS ECARLATES (2004) de Jean-Pierre MOCKY
Interdit par le Ministre de la Culture de l’époque (Renaud Donnedieu de Vabres) en raison de son caractère choquant (sujet traité la pédophilie), avant d'être finalement autorisé mais sans jamais sortir en salle.
Uniquement sorti en DVD en 2007.

• 1974, UNE PARTIE DE CAMPAGNE (1974) de Raymond DEPARDON
Longtemps censuré par les pouvoirs politiques.
Diffusé pour la première fois dans les salles françaises, en Avril 2002.

• MAD MAX (1979) de George MILLER
Jugé trop violent et influent pour les jeunes.
Initialement classé "X-Violence" en 1979, MAD MAX (1979) a dû attendre 1982, soit trois ans après sa sortie en Australie, pour être distribué en France dans des salles traditionnelles, obtenant une interdiction aux moins de 18 ans lors de son examen par la Commission de classification des œuvres cinématographiques26, mais est amputé de six minutes.

• LES GUERRIERS DE LA NUIT (1979) de Walter HILL
Film interdit de sortie pendant quelques mois en France, puis aux moins de 18 ans (classé X) lors de sa sortie en salles, et réévalué en interdiction aux moins de 13 ans après avoir été amputé d'une dizaine de minutes.

• L’ESSAYEUSE (1976) de Serge KORBER
Film qui sera d'abord autorisé, classé X, puis censuré. Le réalisateur et les acteurs sont alors condamnés à des amendes de 400 à 10 000 francs pour outrages aux bonnes mœurs. La condamnation sera confirmée et amplifiée en appel le 10 Juin 1977, les amendes allant alors de 3 000 à 18 000 francs, et la cour d'appel ordonnant « la saisie et la destruction du négatif et de toutes les copies du film ayant servi à commettre le délit ».

Ces cas sont avérés et le résultat en partie le même, mais ce n'est pas le fait d'une censure d'état, dont le comité de classification serait l'outil, ce que semble précisément imaginer jhudson.

Dans le cas de Black et Made In France, c'est de mémoire un choix des distributeurs, là aussi donc une cause totalement différente. Des films US ont été repoussés après le 11 septembre, d'autres après des fusillades de masse. Ce n'était pas de la censure pour autant.

Et dans le cas des retraits de visas a posteriori à cause des abrutis réac de Promouvoir, les films concernés sont toujours restés largement visibles.