Cela marche à la base dans l'autre sens, hein, les fenêtres d'exploitation physique arrivant avant celles du streaming de type SVOD. Donc techniquement, personne ne peut "parfaitement savoir que", vu que l'ordre dont tu parles n'arrive de façon que minoritaire. A contrario, il arrive parfaitement que des films sortant en SVOD soient ensuite édités en vidéo physique, et on a maintenant (entre autres) le cas des plateformes de Carlotta et Gaumont qui cohabitent parfaitement avec leurs éditions vidéo. Donc sur quoi tu te bases, factuellement parlant, pour affirmer que ça se passe comme ça, et que c'est parfaitement connu publiquement ?Greenheart a écrit : ↑16 nov. 22, 11:16Vous savez parfaitement qu'un film qui se retrouve en streaming a encore moins de chance d'être édité en DVD ou en blu-ray
Certains indépendants (1), et pas la majorité (2).
Aucun chiffre ne montre que les problèmes de BD-Rot ont affecté notablement le marché physique (français, notamment). La chute du marché physique français est quasi linéaire depuis des années. Or, l'année qui a suivi la médiatisation de ces problèmes (2016, pour un problème médiatisé en 2015) est une des rares où le nombre de Blu-rays vendus a augmenté légèrement (+0.8%) (et ensuite, la baisse a repris).Greenheart a écrit : ↑16 nov. 22, 11:16et les acheteurs les plus nombreux, en particulier échaudés par le scandale des blu-rays pourris
Cela concerne absolument tous les formats alternatifs à la vidéo : si les gens ne sont pas intéressés, pour quelque raison que ce soit, pour dépenser plus que le strict minimum possible pour (re)voir un film ou une série, ils ne le feront pas et iront au moins cher, et si c'est la SVOD, ce sera la SVOD (ou si c'est rien du tout, ce sera rien du tout).Greenheart a écrit : ↑16 nov. 22, 11:16n'iront pas acheter juste pour (re) voir un film ou une série en streaming.
Ce qui est déjà ce qui se passe depuis des années, hein, vu l'évolution du marché physique depuis 10 ans.
Ce qui n'est pas la même chose que de discuter d'effets notables (1) et généralisés (2).
Je ne sais pas de quoi tu parles.Greenheart a écrit : ↑16 nov. 22, 11:16D'autant que la spéculation et la manipulation des marchés de l'énergie font artificiellement monter les prix de productions et de distribution au point d'empêcher les entreprises de vendre à un public large, pour réserver la culture à une clientèle toujours plus riche.
Je crois que tu ne sais pas de quoi tu parles.Greenheart a écrit : ↑16 nov. 22, 11:16Beaucoup de décisions de détenteurs de droits n'ont aucun sens du point de vue de l'intérêt des gens qui payent pour voir les programmes en question et encore moins du point de vue de l'intérêt des auteurs ou de la préservation du patrimoine, des droits de chaque citoyen sur l'accès aux œuvres du domaine public ou de la garantie que ces œuvres tomberont bien dans le domaine public dans un état préservé à une date raisonnable.
A ce rythme là, faut-il considérer un programme subventionné par l'argent public dès que l'éclairagiste a une réduction d'impôts pour sa garde d'enfants ?Greenheart a écrit : ↑16 nov. 22, 11:16pratiquement tous sont subventionnés par l'argent public, directement ou indirectement ne serait-ce que via le statut des intermittents du spectacle.
Mais qui a dit ça ici ?Greenheart a écrit : ↑16 nov. 22, 11:16L'argument selon lequel ce n'est pas grave que le spectateur ne puisse plus jamais (re)voir un programme parce qu'il aurait pu le voir une fois gratuitement pendant une durée très limitée est sans aucune valeur
Ah en fait tu remplis un Bingo, là, en fait, c'est ça non ?Greenheart a écrit : ↑16 nov. 22, 11:16Cette société progresse dans le sens de réduire votre liberté au maximum et vous faire miroiter le mensonge que vous regagnerez un peu de liberté en payant toujours plus : oui le blu-ray bien fabriqué c'est génial pour voir ou revoir un film, et hop, blu-ray effaçable et plus de blu-rays en vente à moins de 200 euros l'exemplaire (déjà effacé ?), mais ne vous inquiétez pas, il y a Salto (fermé l'année prochaine, ou vous payez et votre film vient d'être retiré, ou alors il vient d'être altéré pour servir de propagande, ou bien oups, on a accidentellement effacé tous les exemplaires électroniques ou bien oups, les USA ont décidé que vous n'avez plus le droit d'utiliser cette technologie, et plus de film).
Et pourtant.Greenheart a écrit : ↑16 nov. 22, 11:16Dans une telle société, il est parfaitement logique que les spectateurs se détournent des services payants qui tout en prétendant leur accorder plus de liberté et de pouvoir, leur en retirent toujours davantage. C'est valable pour Salto comme pour Netflix, et tous les autres streamers ou même studios ou n'importe quelle institution.
Autre pays, autre réglementation, autre gestion des productions, des co-productions, des financements, des ayant-droits, etc, et des niveaux de vie aussi.Greenheart a écrit : ↑16 nov. 22, 11:16Vous trouvez que Salto est un service convaincant et modique ? Maintenant allez donc jeter un coup d'oeil au site de TVES, la chaîne public espagnole où vous trouverez des milliers d'épisodes de toutes les séries de toutes les époques à visionner gratuitement sous-titré par le monde entier, et comparez avec le service Salto, du point de vue strictement de l'intérêt du client qui paye déjà son électricité, son forfait au pourvoyeur, et toute la technologie on ne peut plus physique nécessaire pour visionner quoi que ce soit, plus les taxes.
Oui, et donc ?
Ce qui ne laisse que 2 options : ne rien acheter de numérique (puisqu'aucun format physique ne tient "le temps d'une vie" et que le démat' a d'autres problèmes pour le même résultat), soit maintenir des backups persos d'absolument tout, ce qui implique des sommes délirantes. Cela marche d'ailleurs avec à peu près tout produit manufacturé, personne ne récupérant le temps de vie qu'il a travaillé pour payer un frigo qui a fini par tomber en rade.Greenheart a écrit : ↑16 nov. 22, 11:16Personnellement je pense que de l'argent gagné avec un travail qui prend du vrai temps doit seulement être investi dans des supports physiques de qualité, et qui ne s'effacent pas tout seul avant la fin de votre vie : personne ne récupère le temps de vie qu'il a travaillé pour payer un forfait de streaming dont il ne peut plus voir le programme effacé ou altéré, ou un blu-ray effaçable.
Tu imagineras sûrement que si cela est ton avis, c'est un argument tellement extrêmiste quand il le file jusqu'au bout qu'il relève au mieux du paralogisme, au pire du sophisme.