Re: The Green Knight (David Lowery - 2021)
Publié : 17 août 21, 16:00
Serait-ce lié à l’embouteillage des sorties des films français (et les autres) qui auraient la priorité en France ?
Vu en Belgique aussi ?Coxwell a écrit : ↑17 août 21, 10:45 Malgré quelques réserves sur la durée et la gestion du temps, le film n’en est pas moins fascinant. Une proposition de cinéma qui a assurément beaucoup de qualités esthétiques, l’ensemble étant d’une très belle facture. La mise en scène est à la fois claire et cryptique, fluide et pesante. Il y a quelque chose du film de Matteo G. « A Tale of Tales » hybridé d’un zeste de plastique
façon Tarsem Singh. L’expérience crypto médiévale est toujours très habitée et assez meta et postmoderne : le spectateur et le héros savent d’où ils viennent et surmontent - ensemble - l’irréversibilité et le désenchantement.
C'est notamment discuté dans ce récent mémoire d'un étudiant de la FEMIS. Y est notamment discuté le cas de First Cow et le fait que Condor a voulu se positionner dessus sauf que le prix demandé a rendu cela irréalisable : il aurait fallu faire 5 fois plus d'entrées que le potentiel estimé du film en France pour atteindre le point d'équilibre.
A24, cette bande de hipsters trop gourmands... J'aurais voulu voir ça en salle, bordel !Si certains vendeurs refusent actuellement de baisser les prix de leur film (A24 avec First Cow), c’est parce qu’ils savent pertinemment qu’ils trouveront un acheteur quoiqu’il advienne, distributeur classique ou plateforme.(...)Les Américains demandent le prix fort car ils savent que le potentiel exploitable dans les cinémas est grand. Les acteurs français doivent leur faire face en faisant valoir les possibilités qu’ils peuvent offrir, et non par les moyens avec lesquels elle peut acheter. Pour cela, un modèle rentable et viable doit être d’autant plus réfléchi lorsque sont concernés des films indépendants américains.
Merci pour la référence !tenia a écrit : ↑17 août 21, 19:11C'est notamment discuté dans ce récent mémoire d'un étudiant de la FEMIS. Y est notamment discuté le cas de First Cow et le fait que Condor a voulu se positionner dessus sauf que le prix demandé a rendu cela irréalisable : il aurait fallu faire 5 fois plus d'entrées que le potentiel estimé du film en France pour atteindre le point d'équilibre.
Ce qui est d'autant plus fou (et c'est ce qu'explique le mémoire) qu'en vérité, le potentiel de ces films en France est extrêmement faible, et leurs prix sont donc complètement déconnectés avec cette réalité. Il y a donc une appétence chez les distributeurs français, semble-t'il, mais sans réel débouché viable derrière. C'est un peu ce qui s'était passé avec des films comme Green Room par ex : des sommes folles finissent par être déboursées, pour des retours sur investissement faibles alors que c'était plutôt prévisible.Mosin-Nagant a écrit : ↑17 août 21, 19:24A24, cette bande de hipsters trop gourmands... J'aurais voulu voir ça en salle, bordel !
Le syndrome des nouveaux riches