Arn a écrit : ↑18 oct. 21, 10:54
plutôt un bon moment (les 2h30 file)
Par contre, la lecture de ceci me refroidit un peu
tchi-tcha a écrit : ↑19 oct. 21, 03:28
Et une note sur la violence : beaucoup de spectateurs autour de moi dans la salle (et pas forcément les plus âgés) ont été choqués par la brutalité du duel final.
Mais c'est surtout l'idée de me cogner 3 fois la même scène de viol qui me rebute le plus.
D'où ma question : la scène de viol est-elle présente 3 fois ? Est-ce (3 fois) interminable ? (3fois) sordide ? (3 fois) insoutenable ?
Merci de me spoiler
Torrente a écrit : ↑29 mai 22, 22:08
Bon sinon, #pas_touche_à_Paroju!
Deux fois. Il y a pire mais ça reste long et difficile (heureusement j'ai envie de dire même si bien sûr c'est pas le meilleur moment du film...). Assez justifié pour montrer les différences.
Je ne trouve pas cette scène difficile. Et c’est quelqu’un qui n’a jamais eu le courage de voir Irréversible (et trouve mille fois plus insupportable celle de L’été meurtrier) qui te le dis. J’ai même été plus occupé durant cette scène à comparer les axes de la caméra (pour y trouver le fameux regard féminin) avec la première version qu’à souffrir pour elle..
OK merci. Pour mémoire le film est seulement interdit aux moins de 12 ans. Tout comme Elle d'ailleurs. Mais je vais arrêter de me fier à ces indications.
Ah non merci, jamais vu Irreversible. Mais là j'hésite même pas, c'est interdit aux moins de 16 ans
Torrente a écrit : ↑29 mai 22, 22:08
Bon sinon, #pas_touche_à_Paroju!
Paroju a écrit : ↑19 oct. 21, 18:39
OK merci. Pour mémoire le film est seulement interdit aux moins de 12 ans.
..avec avertissement.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Ben j'en sais rien dans ce cas.
Souvent j'ai constaté (je me mets à la place des "censureurs") que ça changeait souvent quelque chose en terme de brutalité, de dérangeant, de malsain, d'anxiogène, etc...
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Alexandre Angel a écrit : ↑19 oct. 21, 19:44
Ben j'en sais rien dans ce cas.
Souvent j'ai constaté (je me mets à la place des "censureurs") que ça changeait souvent quelque chose en terme de brutalité, de dérangeant, de malsain, d'anxiogène, etc...
Ah, OK pardon, je n'avais pas compris le sens de ta remarque.
Je parlais de la manière dont l'énoncé était compris.
Dans le même ordre d'idée, je me rappelle d'un prof à la fac qui avait mis un 10-------------- (sur toute la page) à un pote et un 9+ à un autre. Bien sûr, la première note a compté comme un 10 et la seconde comme un 9
Torrente a écrit : ↑29 mai 22, 22:08
Bon sinon, #pas_touche_à_Paroju!
Pour la brutalité, on est proche de celle de Gladiator. Pour le sexe, en revanche.. c’est pas Verhoeven on va dire (ça vaut pour le côté croustillant comme pour le côté dérangeant). Et pour revenir sur le viol, je repense pour l’occasion à celui de Heat de Mann qui était nettement plus difficile et dérangeant que celui-ci.
La BA, que j'ai d'abord vue sans reconnaître la patte de Scott, me vend une histoire dont je me fous complètement, avec a priori une multiplication de points de vue dommageables et un role féminin 2021's quoi. A un moment, faudrait voir à dissocier contexte d'énonciation et négationnisme (traduction concrète de cancel culture, hein).
A trop vouloir contenter tt le monde... apparemment le film ne marche pas super fort.
Cela étant, j'avais snobé Cartel et pris mon pied sur le DC du film en blu-ray... et je kiffe La princesse de Montpensier de Tavernier, qui doit avoir des points communs qq part.
Mmmm... circonspect je suis.
Supfiction a écrit : ↑19 oct. 21, 20:30Et pour revenir sur le viol, je repense pour l’occasion à celui de Heat de Mann qui était nettement plus difficile et dérangeant que celui-ci.
Supfiction a écrit : ↑19 oct. 21, 20:30Et pour revenir sur le viol, je repense pour l’occasion à celui de Heat de Mann qui était nettement plus difficile et dérangeant que celui-ci.
Oui ?
De mémoire on le voit à peine je crois, en fait, mais son effet était particulièrement dérangeant pour ma part. Bref, c’était juste pour donner une idée du niveau de violence de la scène en question à paroju. De toutes façons, cela dépend des sensibilités de chacun, et en outre l’oeil finit après des milliers d’heures de visionnage de films par s’habituer à presque tout.
Oui ?
De mémoire on le voit à peine je crois, en fait, mais son effet était particulièrement dérangeant pour ma part. Bref, c’était juste pour donner une idée du niveau de violence de la scène en question à paroju. De toutes façons, cela dépend des sensibilités de chacun, et en outre l’oeil finit après des milliers d’heures de visionnage de films par s’habituer à presque tout.
Oui ?
De mémoire on le voit à peine je crois, en fait, mais son effet était particulièrement dérangeant pour ma part. Bref, c’était juste pour donner une idée du niveau de violence de la scène en question à paroju. De toutes façons, cela dépend des sensibilités de chacun, et en outre l’oeil finit après des milliers d’heures de visionnage de films par s’habituer à presque tout.
Ah. Pas sûr que tout le monde soit d’accord avec ça. En tous cas pas moi. Peut-être qu’effectivement on ne voit rien ou presque mais l’effet, l’extrême violence ressentie, était bien là et supérieure au film de Scott. Comme quoi (s’il était nécessaire de le prouver), il ne s’agit pas seulement de montrer pour faire de l’effet. Certes, j’ai peut-être été insensibilisé par 26 ans de cinéphilie supplémentaire entre les deux films (et davantage encore avec L’été meurtrier), mais je ne crois pas. J’ajoute que le côté extrêmement malsain de la scène dans Heat était également inhérent au jeu de l’acteur (Kevin Gage) interprétant Waingro. Chose que l’on ne retrouve absolument pas chez « l’amoureux passionné » Adam Driver.