Je vais essayer de me bouger pour y aller ce week-end aux Fauvettes Paris. Après j’irai boire une limonade.
La Maman et la putain (Jean Eustache - 1973)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- Supfiction
- Charles Foster Kane
- Messages : 22195
- Inscription : 2 août 06, 15:02
- Localisation : Have you seen the bridge?
- Contact :
La Maman et la putain (Jean Eustache - 1973)
Dernière modification par Supfiction le 10 juin 22, 15:22, modifié 1 fois.
- Supfiction
- Charles Foster Kane
- Messages : 22195
- Inscription : 2 août 06, 15:02
- Localisation : Have you seen the bridge?
- Contact :
- Karras
- Howard Hughes
- Messages : 15348
- Inscription : 15 avr. 03, 18:31
- Liste DVD
- Localisation : La cité du Ponant
Re: La maman et la putain (Jean Eustache - 1972)
Et réécouter Diabologum ...
- Alibabass
- Assistant opérateur
- Messages : 2664
- Inscription : 24 nov. 17, 19:50
Re: La maman et la putain (Jean Eustache - 1972)
Et après pleurer ...
J'ai peur de revoir ce film, 9 ans après le décès de Bernadette Lafont.
J'ai peur de revoir ce film, 9 ans après le décès de Bernadette Lafont.
-
- Accessoiriste
- Messages : 1724
- Inscription : 18 oct. 08, 20:19
Re: La maman et la putain (Jean Eustache - 1972)
...
Dernière modification par beb le 30 mars 23, 19:35, modifié 1 fois.
- Watkinssien
- Etanche
- Messages : 17111
- Inscription : 6 mai 06, 12:53
- Localisation : Xanadu
Re: La Maman et la putain (Jean Eustache - 1972)
Il m'énerve ce topic, parce que La Maman et la Putain est sortie en 1973 et pas en 1972... Cela m'irrite!
Mother, I miss you
- Supfiction
- Charles Foster Kane
- Messages : 22195
- Inscription : 2 août 06, 15:02
- Localisation : Have you seen the bridge?
- Contact :
Re: La Maman et la putain (Jean Eustache - 1973)
“La Maman et la Putain” : comment le film culte de Jean Eustache est revenu en salles https://www.telerama.fr/cinema/la-maman ... 010387.php
“La Maman et la Putain”, un succès inattendu qui illumine les salles obscures
https://www.telerama.fr/cinema/la-maman ... 010833.php
“La Maman et la Putain”, un succès inattendu qui illumine les salles obscures
https://www.telerama.fr/cinema/la-maman ... 010833.php
- Alibabass
- Assistant opérateur
- Messages : 2664
- Inscription : 24 nov. 17, 19:50
Re: La Maman et la putain (Jean Eustache - 1973)
Il est possible que sa diffusion au 3 Luxembourg était basé sur une bobine pirate en provenance des Etats-Unis, avec le même distributeur pour sa diffusion sur Canal+ et sur Arte.J’entends partout dire que le film a été retiré de la circulation après sa sortie et à part 3 passages à la tv.
Alors que j’ai vu le film en 1983 au cinema les 3 Luxembourg à Paris.
'tain vivement demain.
- Alibabass
- Assistant opérateur
- Messages : 2664
- Inscription : 24 nov. 17, 19:50
Re: La Maman et la putain (Jean Eustache - 1973)
Bon ... je viens de finir ma limonade : La maman et la putain est fatiguant franchement ... une fatigue et une énergie ou la mort, le dandysme réactionnaire et ou le faux de la vérité mange comme la vérité d'une vie. "Vous ne savez pas combien je vous aime" ... Je suis premier degré, La Maman et la Putain est un ... chef-d'oeuvre.
- Supfiction
- Charles Foster Kane
- Messages : 22195
- Inscription : 2 août 06, 15:02
- Localisation : Have you seen the bridge?
- Contact :
- Alibabass
- Assistant opérateur
- Messages : 2664
- Inscription : 24 nov. 17, 19:50
Re: La Maman et la putain (Jean Eustache - 1973)
Merci pour le lien .
A la fin de la séance, j'ai demandé au 8 personnes dans la salle (bon, au début, nous étions 15 ... comme quoi le film divise encore) si elles avaient vu le film à l'époque et comment se passe sa réappropriation. Trois personnes se souviennent du soulèvement de honte pour ce film, du à sa transgression qui passait guère. Le reste l'on découvert maintenant, en restant poliment jusqu'à la fin, par respect, mais sans rien en dire ... J'ai entendu aussi une personne qui a fait son roupillon pendant 1h30 avant de partir.
Une personne, lycéenne en école option cinéma l'a découvert avec autant d'étrangeté que d'émotion, pour la deuxième fois. Le film avant sa reprise était comme un film fantôme, avec petit à petit une transmission que perso je m'attendais pas, entre copie pirate et diffusion secrète. L'entretien entre Françoise Lebrun et Nadia Tereszkiewicz (actrice pour Les Amandiers à sortir en novembre) dans le Libé de mercredi dernier est très bien d'ailleurs, ou la jeune actrice explique qu'elle est vraiment étonné qu'on se pose aujourd'hui les mêmes interrogations sur le couple alors qu'on ne vit plus du tout dans le même monde.
Comme quoi, au final, quoi qu'il en reste, le film demeure. Le film est une spirale d'étonnement et du tout au rien. Je pense que c'est assez unique au cinéma. Ryesuke Hamagushi est de mémoire le seul à comprendre la démarche d'un film comme La Maman Et La Putain pour le mettre dans ses mots et maux d'amour et de deuil comme Drive My Car ; de 'baiser les mots" comme Conte Du Hazard ou le double d'un amour qu'on a connu comme dans Asako I & II. Sans oublier la force des visages et des paroles de Senses.
A la fin de la séance, j'ai demandé au 8 personnes dans la salle (bon, au début, nous étions 15 ... comme quoi le film divise encore) si elles avaient vu le film à l'époque et comment se passe sa réappropriation. Trois personnes se souviennent du soulèvement de honte pour ce film, du à sa transgression qui passait guère. Le reste l'on découvert maintenant, en restant poliment jusqu'à la fin, par respect, mais sans rien en dire ... J'ai entendu aussi une personne qui a fait son roupillon pendant 1h30 avant de partir.
Une personne, lycéenne en école option cinéma l'a découvert avec autant d'étrangeté que d'émotion, pour la deuxième fois. Le film avant sa reprise était comme un film fantôme, avec petit à petit une transmission que perso je m'attendais pas, entre copie pirate et diffusion secrète. L'entretien entre Françoise Lebrun et Nadia Tereszkiewicz (actrice pour Les Amandiers à sortir en novembre) dans le Libé de mercredi dernier est très bien d'ailleurs, ou la jeune actrice explique qu'elle est vraiment étonné qu'on se pose aujourd'hui les mêmes interrogations sur le couple alors qu'on ne vit plus du tout dans le même monde.
Comme quoi, au final, quoi qu'il en reste, le film demeure. Le film est une spirale d'étonnement et du tout au rien. Je pense que c'est assez unique au cinéma. Ryesuke Hamagushi est de mémoire le seul à comprendre la démarche d'un film comme La Maman Et La Putain pour le mettre dans ses mots et maux d'amour et de deuil comme Drive My Car ; de 'baiser les mots" comme Conte Du Hazard ou le double d'un amour qu'on a connu comme dans Asako I & II. Sans oublier la force des visages et des paroles de Senses.
- Watkinssien
- Etanche
- Messages : 17111
- Inscription : 6 mai 06, 12:53
- Localisation : Xanadu
Re: La Maman et la putain (Jean Eustache - 1973)
Cette restauration sera l'occasion de revoir ce gros classique du cinéma français, que j'avais trouvé agaçant et fascinant à la fois, ce qui fait partie des volontés artistiques de Jean Eustache. Bref, ce fut une expérience difficile à digérer et à concevoir entièrement.
Mais je me souviendrais toujours que ce film a eu l'audace d'utiliser, entre autres pistes sonores, une partition musicale jouée par le très grand et talentueux groupe qu'était Deep Purple, (le premier concert qui mêlait musique classique et rock).
Mais je me souviendrais toujours que ce film a eu l'audace d'utiliser, entre autres pistes sonores, une partition musicale jouée par le très grand et talentueux groupe qu'était Deep Purple, (le premier concert qui mêlait musique classique et rock).
Mother, I miss you
- Supfiction
- Charles Foster Kane
- Messages : 22195
- Inscription : 2 août 06, 15:02
- Localisation : Have you seen the bridge?
- Contact :
Re: La Maman et la putain (Jean Eustache - 1973)
J’ai rassemblé dans une liste les morceaux entendus sur le tourne-disques de JP (+ une chantée par Françoise) durant le film :Watkinssien a écrit : ↑12 juin 22, 00:01
Mais je me souviendrais toujours que ce film a eu l'audace d'utiliser, entre autres pistes sonores, une partition musicale jouée par le très grand et talentueux groupe qu'était Deep Purple, (le premier concert qui mêlait musique classique et rock).
https://open.spotify.com/playlist/6fvri ... 5Nsjo-PJbw
Le voir en salle renforce beaucoup le comique du film, des dialogues principalement de Léaud mais également de quelques fulgurances de Bernadette Lafont irrésistible. Quand à Françoise Lebrun, il faudrait compter le nombre de fois où elle dit « baisée » et de clopes qu’elle s’enfile, c’est impressionnant.Watkinssien a écrit : ↑12 juin 22, 00:01 Cette restauration sera l'occasion de revoir ce gros classique du cinéma français, que j'avais trouvé agaçant et fascinant à la fois, ce qui fait partie des volontés artistiques de Jean Eustache. Bref, ce fut une expérience difficile à digérer et à concevoir entièrement.
Et puis c’est l’occasion unique de voir le film d’une traite, chose presque impossible chez soi.
Cela fait plusieurs fois déjà que je vois le film mais il reste encore une énigme.
- Supfiction
- Charles Foster Kane
- Messages : 22195
- Inscription : 2 août 06, 15:02
- Localisation : Have you seen the bridge?
- Contact :
Re: La Maman et la putain (Jean Eustache - 1973)
Au fait, il y a dans cette restauration une nouvelle scène, anecdotique, se passant dans un cinema où l’on voit Les Idoles (1968) de Marc’O.
- Mosin-Nagant
- Producteur
- Messages : 9609
- Inscription : 12 juin 14, 19:36
- Localisation : "Made in America"
Re: La Maman et la putain (Jean Eustache - 1973)
Découvert sur grand écran aujourd'hui.
Très grand film. Intemporel dans le sujet traité et, dans le même temps, comme un instantané d'une certaine époque complètement révolue. J'ai ri très souvent et parfois été ému comme jamais devant la beauté de ces deux actrices principales : dans ce film, elles possèdent une telle cinégénie... Il faut toujours un temps d'adaptation pour se caler sur la rythmique du film mais, ensuite, une fois passé l'étrangeté du jeu des personnages (coucou Jean-Pierre), on ne décroche pas une seule seconde son attention.
La restauration est de qualité, concernant l'image. Pour un film aux conditions de tournage sûrement plus que rudimentaires, l'œuvre nous offre de très beaux plans. Niveau son, c'est plus compliqué mais impossible de se plaindre tant il faut saisir la chance de pouvoir admirer tout ça au cinéma en 2022. J'ai déjà envie d'y retourner !
Très grand film. Intemporel dans le sujet traité et, dans le même temps, comme un instantané d'une certaine époque complètement révolue. J'ai ri très souvent et parfois été ému comme jamais devant la beauté de ces deux actrices principales : dans ce film, elles possèdent une telle cinégénie... Il faut toujours un temps d'adaptation pour se caler sur la rythmique du film mais, ensuite, une fois passé l'étrangeté du jeu des personnages (coucou Jean-Pierre), on ne décroche pas une seule seconde son attention.
La restauration est de qualité, concernant l'image. Pour un film aux conditions de tournage sûrement plus que rudimentaires, l'œuvre nous offre de très beaux plans. Niveau son, c'est plus compliqué mais impossible de se plaindre tant il faut saisir la chance de pouvoir admirer tout ça au cinéma en 2022. J'ai déjà envie d'y retourner !
You know my feelings: Every day is a gift. It's just, does it have to be a pair of socks?
- Spoiler (cliquez pour afficher)