La restauration est de qualité, concernant l'image. Pour un film aux conditions de tournage sûrement plus que rudimentaires, l'œuvre nous offre de très beaux plans.
Par exemple le moment dans le restaurant en haut de la gare du Nord : un plan pour la campagne (les trains) et un plan pour la ville (les immeubles).
J'ai déjà envie d'y retourner !
Avec la grosse chaleur qui arrive, c'est vrai que c'est une bonne idée.
Ingrid Bergman, la présidente du jury, le déteste. La presse dénonce un film agaçant où tout sonne faux. Gilles Jacob, pas encore président du festival mais déjà critique de cinéma, dira même :
"Je trouve que c’est un film merdique […]. Je trouve que c’est un non-film, non filmé par un non-cinéaste et joué par un non-acteur."
Sinon, quelqu’un a compté le nombre de fois où le mot « baisé » est prononcé, c’est 128 fois. Mais comme le dit Françoise Lebrun dans le film, il n’y a pas de putain.
Ingrid Bergman, la présidente du jury, le déteste. La presse dénonce un film agaçant où tout sonne faux. Gilles Jacob, pas encore président du festival mais déjà critique de cinéma, dira même :
"Je trouve que c’est un film merdique […]. Je trouve que c’est un non-film, non filmé par un non-cinéaste et joué par un non-acteur."
Sinon, quelqu’un a compté le nombre de fois où le mot « baisé » est prononcé, c’est 128 fois. Mais comme le dit Françoise Lebrun dans le film, il n’y a pas de putain.
une scène a été ajoutée (une séance de ciné) et dans la version diffusée à la télé que j'avais pu voir et conserver, elle n'y figure pas.
Sur le site de la version restaurée, ils n'évoquent encore toujours pas de sortie blu-ray (pourtant il serait dans la liste des futurs Criterion) - je crois que l'histoire des sorties et annulations seraient plus longue que ce fil de discussion.
Ils ne comptent pas juste le diffuser à la télé en HD et vente en streaming sur leur site (une version WEB quoi ?)
question subsidiaire : le morceau de Deep Purple qui passe en double est sorti en DVD, mais jamais en CD ?
merci. question existentielle : vous avez identifiez les pochettes de disques "pop" que l'on voit dans la chambre (sans les entendre) : ma copie du film est mauvaise : je reconnais aisément King Crimson "In The Court Of The Crimson King". Et les autres disques ? (à titre anecdotique, Eric Rohmer était il fan de Frank Zappa ? : on trouve en effet la pochette de "Bongo Fury" avec Captain Cœur de Rosbif dans Pauline à la plage)
émilie a écrit : ↑21 oct. 22, 07:16
une scène a été ajoutée (une séance de ciné)
où passe Les Idoles, de Marc'O, avec Jean-Pierre Kalfon et Pierre Clémenti, et monté par... Jean Eustache.
ok ça fait un lien avec le film de J-L Godard (le personnage campé par Léaud est proche; un romantique qui ne se trouve pas à la bonne époque) avec "Masculin Féminin" (la fameuse scene avec le mauvais ratio de projection)
Je me demande si initialement quand le film a été monté et projeté en salles cette scène y figurait déjà, où alors vient elle d'être rajoutée à l'occasion de cette restauration ?
émilie a écrit : ↑21 oct. 22, 08:54
à titre anecdotique, Eric Rohmer était il fan de Frank Zappa ?
J'émets des doutes mais bon..
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Après, blague à part, Frank Zappa, c'est pas impossible vu les accointances de l'artiste avec la musique savante, le côté prog rock qui ne devait peut-être pas déplaire à un cinéaste soucieux, par endroit, d'expérimentation (Perceval Le Gallois, fallait le faire).
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain