Vos découvertes naphtas 2022

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Profondo Rosso
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Re: Vos découvertes naphtas 2022

Message par Profondo Rosso »

Coup de coeur de l'année

Au bord du gouffre de Basil Dearden
The Intruder de Roger Corman
Le Destin se joue la nuit de Frank Borzage
Le Messie sauvage de Ken Russell
La Traque de Serge Leroy
La Marche sur Rome de Dino Risi
Cambio de sexo de Vicente Aranda

Grandes découvertes

Colorado de Sergio Sollima
Cannibal Man, la semaine d'un assassin de Eloy de la Iglesia
Un homme nommé cheval de Elliott Silverstein
Le Géant de la steppe de Alexandre Ptouchko
Blow up de Michelangelo Antonioni
Des filles pour l'armée de Valerio Zurlini
Bilbao de Bigas Luna
Les Damnés de Joseph Losey
The Music de Yasuzo Masumura
War at the age of sixteen years old de Toshio Matsumoto
Un petit coin dans les cieux de Vincente Minnelli
Ca s'est passé à Rome de Mauro Bolognini
La Forêt pétrifiée de Archie Mayo
Le Silence de la mer de Jean-Pierre Melville
Caniche de Bigas Luna
Le Voile des illusions de Richard Bleslawski

Belles découvertes

La Guerre est finie de Alan Rensais
Chère Louise de Philippe de Broca
Monsieur Ripois de René Clément
The Amazing Mr Blunden de Lionel Jeffries
Juarez de William Dieterle
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Flol
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Re: Vos découvertes naphtas 2022

Message par Flol »

Flol a écrit : 29 déc. 22, 18:54 Allez hop, c'est parti pour mon top 10 naphta :

1. In Cold Blood (Richard Brooks - 1967)
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La claquouze, brillantissime à tous les niveaux : photo, musique, montage, mise en scène, interprétations (même si Robert Blake ressemble un peu trop à un mix entre Daniel Balavoine et Philippe Manœuvre sans lunettes), ce film donne ce sentiment rare de plénitude et de perfection à tous les étages.
Chaque chose est parfaitement à sa place, tout s'imbrique de façon hyper fluide, presque évidente. Et j'ai beau y réfléchir, difficile d'y trouver le moindre défaut.
Du pur cinéma dans ce que ça a de plus beau et de plus fort, jusqu'à sa conclusion sur fond de battements de cœur, qui ne fait que confirmer l'immense gâchis que constitue ce triste fait divers. Toutes ces vies brisées, toutes ces morts inutiles. Pour à peine 40$...
On ne parle décidément pas assez de Richard Brooks.
2. Le Conformiste (Bernardo Bertolucci)
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Parfois, on se retrouve devant un film et on se rappelle pourquoi on aime le cinéma. Pourquoi le cinéma peut-être un art et un mode d'expression aussi puissant, lorsque sont à la barre des personnes talentueuses et impliquées.
Et Le Conformiste en est un parfait exemple, tant c'est un véritable festival d'idées formelles (environ une idée par plan, c'est complètement dingue), menées de main de maître par un Bertolucci alors âgé d'à peine 29 ans (le genre d'infos qui donne le tournis), entourées des plus grands artistes à tous les niveaux, avec notamment une photo incroyable de Storaro et une partition splendide de Delerue (c'est presque un pléonasme).
Le tout au service d'un récit intemporel sur la veulerie et la lâcheté des Hommes, avec un Trintignant absolument incroyable dans ce domaine, incarnant un petit fasciste aussi minable que lâche. Même dans sa démarche, il parvient à montrer à quel point ce Clerici est un salaud de la pire espèce, que même l'amour ne pourra sauver.
Du cinéma total, quasiment écrasant et intimidant, tellement il y a du génie qui s'étale dans tous les coins de l'écran. On a malheureusement un peu perdu l'habitude de voir ça en 2022...
3. Dites-lui que je l'aime (Claude Miller - 1977)
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Il paraît que Patricia Highsmith détestait cette adaptation. Elle devait probablement être un peu sénile la Patoche, parce que certes elle ne respecte pas totalement son roman d’origine (ce qui est un peu la condition sine qua non à toute bonne adaptation), mais alors quel film grand tragico-romantique c’est.
Depardieu est absolument fabuleux en amoureux obsédé maladif (malgré une coupe de douille un peu nulle, héritée du tournage du 1900 de Bertollucci), face à une Miou-Miou d’une mignonnitude fracassante, une Dominique Laffin extrêmement touchante et un Clavier totalement parfait en petit connard imbécile (rôle de composition ?).
Un casting de haut vol mis en valeur à la perfection par une réalisation de Claude Miller redoutable de précision et de trouvailles visuelles. Tout semble couler de source, pas un plan n’est de trop, chaque cadre paraît composé de la façon la plus parfaite qui soit.
Et c’est particulièrement visible lors de la dernière séquence dans la piscine, climax émotionnel dont les derniers instants constituent certainement ce que j’ai vu de plus ébouriffant en 2022.
4. Nuit et Brouillard (Alain Resnais - 1955)
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Bon ben comme prévu, c'était difficilement soutenable. La puissance du texte, alliée à la puissance (évidente) des images d'archives, m'ont atomisé émotionnellement à plusieurs reprises.
Et ce malgré un ton presque dégagé par moments, et une musique qui se fait presque guillerette.
Mais il est humainement impossible de ne pas être bouleversé par tant de cruauté extrême et d'horreur absolue, que l'on peine encore aujourd'hui, 80 ans après, à pleinement concevoir.
En fait non, c'est toujours et ça restera à tout jamais inconcevable. Ce que Resnais a réussi à retranscrire à la perfection.
5. La Grande pagaille (Luigi Comencini - 1960)
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Un film absolument génial. Je ne sais pas par quel miracle Comencini a réussi à mêler aussi bien le film d'aventures, le film de guerre et la comédie, sans qu'un genre en particulier ne prenne le dessus sur les autres, sans que l'un soit mis de côté ou mal intégré au reste. C'est totalement passionnant et donc constamment prenant.
Et c'est dû en grande partie grâce à Alberto Sordi, incroyable de bout en bout et ce dans tous les registres (l'évolution de sa relation avec Serge Reggiani est extrêmement touchante).
Il y a donc quelque chose d'à la fois drolatique de voir ces personnages ayant pour unique but de rentrer chez eux...mais aussi mélancolique, puisque pour certains, c'est un but qu'ils n'atteindront jamais.
On est quand même pas loin du chef-d'œuvre.
6. Husbands (John Cassavetes - 1970)
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Ça faisait des mois que j'avais le bluray de celui-là, et ça faisait des mois que je repoussais sa découverte, par peur de me retrouver face à un gros objet de cinoche épuisant de plus de 2h20.
J'ai finalement inséré la galette dans mon lecteur un soir de novembre, et qu'est-ce que j'ai eu ? Un gros objet de cinoche épuisant de plus de 2h20 !
Cassavetes a vraiment le don de créer immédiatement de l'empathie pour ces 3 quadras un peu perdus, limite insupportables par moments, mais que l'on est quand même bien content de suivre dans leurs conneries y compris lors d'une petite escapade sous la pluie londonienne.
Mais Cassavetes a aussi le défaut de faire durer certaines séquences plus que de raison, et là je pense très fort au segment avec les nanas à Londres, et notamment cette longue scène où Cassavetes joue avec sa conquête (même si on ne sait pas trop à quel point leurs gestes violents l'un envers l'autre sont de l'ordre du jeu). C'est long, très long, trop long.
Pour le reste, c'était vraiment une chouette expérience que de passer un peu de temps avec Gus (Cassavetes a un rire hyper communicatif, il m'a fait marrer à plusieurs reprises cet idiot), Harry et Archie.
7. Folie meurtrière (Tonino Valerii - 1972)
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Quel magnifique giallo que celui-là. Score envoûtant de Morricone, mise en scène hyper élégante (gros boulot sur la composition des cadres), scénario bien écrit, personnages bien croqués...vraiment, il y a tout là-dedans pour en faire un plaisir de tous les instants.
Dès la séquence d'intro, je savais que ça partait bien : on y voit un pauvre bougre au bord d'un lac se faire soulever par une excavatrice de chantier, avant tout bonnement de se faire décapiter. Et là PAF GENERIQUE !
Le reste du film est totalement à l'image de cette ouverture, avec notamment des séquences de meurtres particulièrement graphiques et violentes (celui à la scie circulaire m'a limite mis mal à l'aise), jusqu'à une résolution étirée sur une excellente scène finale impliquant un bien mystérieux miroir, jusqu'à la révélation du plan final qui n'a fait que confirmer l'excellence de ce film.
Chaudement recommandé à tous les amateurs de gialli qui ont la classe.
8. Girlfriends (Claudia Weill - 1978)
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Petite pépite évoquant le Woody Allen de l'époque, tout en étant précurseur du mouvement mumblecore à venir. On pense également à ce que feront Lena Dunham, Nicole Holofcener et Lynn Shelton (qui ont forcément vu ce film).
Tout le monde est un peu moche mais c'est tout de même absolument charmant. À l'image de Melanie Mayron, particulièrement émouvante et rigolote en nana un peu paumée qui se retrouve toute seule, pense aimer ça, avant de réaliser qu'en fait pas tellement. Et son histoire avec un rabbin de 30 ans son aîné (Eli Wallach !) est particulièrement touchante (alors qu'elle serait considérée aujourd'hui comme "problématique" par certains...mais fuck them all).
En bonus, on y retrouve aussi Christopher Guest et ce bon vieux Bob Balaban, présence toujours aussi rassurante partout où il apparaît.
9. La mort a souri à l'assassin (Joe D'Amato - 1972)
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Alors là, si je m'attendais à ça de la part de Joe D'Amato...
Ce que j'ai vu de lui jusqu'à présent était au mieux gentiment gore, mais surtout un peu mou du genou.
Quelle belle surprise donc, que ce Death Smiles on a Murderer (en anglais), qui a pour principal défaut d'avoir une intrigue assez confuse, mais finalement en accord total avec l'atmosphère vaporeuse proche du cauchemar éveillé qui s'en dégage tout du long.
À la fois conte gothique, récit vengeur, film d'horreur, avec en plus des petits bouts de giallo, D'Amato s'est sorti les doigts pour ce qui constituait alors sa première incursion dans le genre. Et on peut dire qu'il s'est lâché, parce que c'est visuellement une splendeur : plein de cuts agressifs, de jeux audacieux sur les cadres et porté par une partition sublime de Berto Pisano (jamais entendu parler), c'est un véritable régal.
Et je ne m'attendais pas à dire ça d'un film venant du monsieur.
Fun fact : c'est obligé que Stuart Gordon ait eu connaissance de ce film avant de s'atteler à l'écriture de Re-Animator. Ce mystérieux scientifique (ici Klaus Kinski, un peu survendu sur l'affiche puisqu'on le voit environ 12 minutes) qui ramène des morts à la vie grâce à un étrange sérum verdâtre...ça ne peut pas être qu'une simple coïncidence.
10. Beyond the Door (Ovidio G. Assonitis - 1974)
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Sont quand même forts, ces Italiens. 1 an à peine après le carton atomique de The Exorcist, voilà le ripoff un peu bis et un peu nanar signé entre autres par Ovidio G. Assonitis, sacré margoulin du bis ayant beaucoup oeuvré dans les 70’s et les 80’s.
Sauf que ce Beyond the Door est un cas à part, capable de passer en l’espace de 12 secondes d’une séquence ridicule (le mec qui marche dans la rue mais se fait emmerder sans la moindre raison par des troubadours qui jouent de la flûte) à une autre séquence authentiquement creepy (quelques apparitions de Juliet Mills en possédée font réellement froid dans le dos).
Une atmosphère pesante soulignée par une mise en scène presque abstraite par moments, usant de nombreux ralentis à des moments où ça n’a aucun sens et de plein d’arrêt sur images inopinés mais donnant une impression d’inquiétante étrangeté à laquelle je ne m’attendais certainement pas.
Donc nanar ? Eh bien en fait non, pas trop. Mais un vrai bon film car totalement imprévisible et bourré d’idées très chelous, qui en font un objet assez fascinant venant compléter la vision de Friedkin au lieu de simplement la piller.
Mise à jour de top !
(comment ai-je pu oublier le Bertolucci ?...)
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Roilo Pintu
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Re: Vos découvertes naphtas 2022

Message par Roilo Pintu »

Mes 10 découvertes naphtas préférées de l’année :

L'Etrangleur de Boston - Richard Fleischer (1968)
Marie-Octobre - Julien Duvivier (1958)
Un homme de trop - Costa-Gavras (1967)
Le Trou - Jacques Becker (1950)
Pandora - Albert Lewin (1951)
Le Conformiste - Bernardo Bertolucci (1970)
Les Grands espaces - William Wyler (1968)
Le Convoi des braves – John Ford (1950)
La Colline des hommes perdus - Sidney Lumet (1965)
Qui a peur de Virginia Woolf - Mike Nichols (1966)

Suivi de près et sans ordre particulier :

Les plus belles années de notre vie - William Wyler (1946)
Casque d'or - Jacques Becker (1952)
Parade de printemps - Charles Walters (1948)
Compartiment tueurs - Costa-Gavras (1965)
Calmos - Bertrand Blier (1976)
Billy Budd - Peter Ustinov (1962)
Klute - Alan J. Pakula (1971)
L'Homme qui venait d'ailleurs - Nicolas Roeg (1971)
Quai des Orfèvres - Henri-Georges Clouzot (1947)
Violette Nozière - Claude Chabrol (1978)
Belles de nuit - René Clair (1952)
Les Disparus de Saint-Agil - Christian-Jaque (1938)
Pot-Bouille - Julien Duvivier (1957)
Traître sur commande - Martin Ritt (1970)
La Bataille d'Alger - Gillo Pontecorvo (1966)
Mon oncle Benjamin - Édouard Molinaro (1969)
Le Milliardaire - George Cukor (1960)
Peau de banane - Marcel Ophüls (1963)
La Ronde - Max Ophüls (1950)
La Bandera -Julien Duvivier (1935)
Nous avons gagné ce soir - Robert Wise (1949)
Voyage au centre de la Terre - Henry Levin (1959)
Le diable par la queue - Philippe de Broca (1969)
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Zelda Zonk
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Re: Vos découvertes naphtas 2022

Message par Zelda Zonk »

CHEFS-D'OEUVRE / GRANDS FILMS :

Les innocents (Jack Clayton - 1961) : 9/10

Macadam Cowboy (John Schlesinger - 1969) : 8,5/10
Le conformiste (Bernardo Bertolucci - 1970) : 8,5/10
La grande pagaille (Luigi Comencini - 1960) : 8,5/10

EXCELLENT :

Los tallos amargos (Fernando Ayala - 1956) : 8/10
L'invasion des profanateurs (Philip Kaufman - 1978) : 8/10

TRÈS BIEN :

Jeune et innocent (Alfred Hitchcock - 1937) : 7,5/10
La dernière corvée (Hal Ashby - 1974) : 7,5/10
La rose et la flèche (Richard Lester - 1976) : 7,5/10
L'éclipse (Michelangelo Antonioni - 1962) : 7,5/10
The Intruder (Roger Corman - 1962) : 7,5/10
The Servant (Joseph Losey - 1963) : 7,5/10
Traître sur commande (Martin Ritt - 1970) : 7,5/10
M (Joseph Losey - 1951) : 7,5/10
Les Grandes espérances (David Lean - 1946) : 7,5/10

BIEN :

L'invasion des profanateurs de sépultures (Don Siegel - 1956) : 7/10
Quatre mouches de velours gris (Dario Argento - 1971) : 7/10
Les félins (René Clément - 1964) : 7/10
American Graffiti (George Lucas - 1973) : 7/10
Ce plaisir qu'on dit charnel (Mike Nichols - 1971) : 7/10
Flic Story (Jacques Deray - 1975) : 7/10
Lenny (Bob Fosse - 1974) : 7/10
Nuits blanches (Luchino Visconti - 1957) : 7/10
Mado (Claude Sautet - 1976) : 7/10
Du côté d'Orouët (Jacques Rozier - 1973) : 7/10
Adieu Philippine (Jacques Rozier - 1962) : 7/10
L'Histoire d'Adèle H. (François Truffaut - 1975) : 7/10
Section spéciale (Costa-Gavras - 1975) : 7/10

MA DÉCOUVERTE NAPHTA DE L'ANNÉE :

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cinephage
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Re: Vos découvertes naphtas 2022

Message par cinephage »

Un peu moins de grandes découvertes naphta cette année que les années précédentes, mais on va essayer de faire mieux l'année prochaine. Je note tout de même 48 découvertes mémorables que je ne saurais trop recommander. J'essaierai de repasser pour étoffer un peu cette liste de commentaires un tant soit peu argumentés.

1 Angèle, de Marcel Pagnol (1934) 10/10

2 Dablova Past, de Vlacil Frantisek (1962) 9/10
3 Deux sous d'espoir / Due soldi di speranza, de Renato Castellani (1952) 9/10
4 Le quarante et unième, de Grigoriy Chukhray (1956) 9/10
5 I Remember Mama, de George Stevens (1948) 9/10
6 Krzyzacy / Les chevaliers teutoniques, d'Alexander Ford (1960) 9/10
7 Dark City, de William Dieterle (1950) 9/10

8 Den-en ni shisu / Cache-cache pastoral, de Shûji Terayama (1974) 8,5/10
9 Great day in the morning, de Jacques Tourneur (1956) 8,5/10
10 Fixed Bayonets! de Samuel Fuller (1951) 8,5/10
11 Quatre pas dans les nuages, d'Alessandro Blasetti (1942) 8,5/10
12 L'agonie de Jerusalem, de Julien Duvivier (1927) 8,5/10
13 Assault! Jack the Ripper / Bôkô Kirisaki Jakku, de Yasuharu Hasebe (1976) 8,5/10
14 Houseboat / la péniche du bonheur, de Melville Shavelson (1958) 8,5/10
15 Murders in the zoo, de A. Edward Sutherland (1933) 8,5/10
16 Le crapaud et le maitre d'école / The Adventures of Ichabod and Mr. Toad, de James Algar, Clyde Geronimi & Jack Kinney (1949) 8,5/10
17 San Babila, un crime inutile, de Carlo Lizzani (1976) 8,5/10
18 Lucia, d'Humberto Solas (1968) 8,5/10
19 Primary, de Robert Drew (1960) 8,5/10

20 Beyond the Valley of the Dolls, de Russ Meyer (1970) 8/10
21 Le joli mai, de Chris Marker & Pierre Lhomme (1962) 8/10
22 Night Tide, de Curtis Harrington (1961) 8/10
23 Sterne, de Konrad Wolf (1959) 8/10
24 Kingdom of the spiders / L'horrible invasion, de John 'Bud' Cardos (1977) 8/10
25 Le procès, de G.W.Pabst (1948) 8/10
26 Alouettes, le fil à la patte, de Jiri Menzel (1969) 8/10
27 My brilliant career, de Gillian Armstrong (1979) 8/10
28 Les travailleurs de la mer, de André Antoine (1918) 8/10
29 Patterns, de Fielder Cook (1956) 8/10
30 Last Hurrah for Chivalry / Hao xia, de John Woo (1979) 8/10
31 The Chase / Harikomo, de Yoshitarô Nomura (1958) 8/10
32 Season of the witch, de George Romero (1972) 8/10
33 Duel sauvage, de Chang Cheh (1971) 8/10
34 Mon oncle Antoine, de Claude Jutra (1971) 8/10
35 A Swedish Love Story / En kärlekshistoria, de Roy Andersson (1970) 8/10
36 Poil de carotte, de Julien Duvivier (1932) 8/10
37 Les âmes nues / Dial 1119, de Gerald Mayer (1950) 8/10
38 Une étoile est née, de Frank Pierson (1976) 8/10
39 True Heart Susie, de D.W. Griffith (1919) 8/10
40 Hearts and mind, de Peter Davis (1974) 8/10
41 La ligne générale / Staroye i novoye, de Serguei Eisenstein (1929) 8/10
42 Trans-Europ-Express, d'Alain Robbe-Grillet (1966) 8/10
43 Man
of Aran, de Robert Flaherty (1934) 8/10
44 La momie / al-mummia, de Shadi Abdessalam (1969) 8/10
45 Show People, de King Vidor (1928) 8/10
46 Born reckless, de John Ford (1930) 8/10
47 Corridors of blood, de Robert Day (1958) 8/10
48 Turksib, de Victor Turin (1929) 8/10
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Père Jules
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Re: Vos découvertes naphtas 2022

Message par Père Jules »

Ouh la belle liste avec plein d'idées dedans !
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manuma
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Re: Vos découvertes naphtas 2022

Message par manuma »

MR. KLEIN - Joseph Losey (1976)
PAYDAY - Daryl Duke (1973)
THE WHITE DAWN - Philip Kaufman (1974)
HARRY AND TONTO - Paul Mazursky (1974)
LA CUCCAGNA - Luciano Salce (1962)

TWO PEOPLE - Robert Wise (1973)
L'ARGENT DES AUTRES - Christian de Chalonge (1978)
CASEY'S SHADOW - Martin Ritt (1978)
RACHEL, RACHEL - Paul Newman (1968)
LA PARMIGIANA - Antonio Pietrangeli (1963)
VITA DA CANI - Mario Monicelli, Steno (1950)
MADE IN ITALY - Nanni Loy (1965)
GUENDALINA - Alberto Lattuada (1957)
AMICI PER LA PELLE - Franco Rossi (1955)
AMORE MIO AIUTAMI - Alberto Sordi (1969)
THE GROUP - Sidney Lumet (1967)
IL CONSIGLIORI - Alberto De Martino (1973)
THE OUTSIDER - Tony Luraschi (1979)
LA NONNA SABELLA - Dino Risi (1957)

TV :

VISION... - Lee H. Katzin (TV)(1972)
LA MAISON DES BOIS - Maurice Pialat (TV)(1971)
ODISSEA - Franco Rossi (TV)(1968)
Dernière modification par manuma le 4 janv. 23, 18:18, modifié 1 fois.
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Jeremy Fox
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Re: Vos découvertes naphtas 2022

Message par Jeremy Fox »

manuma a écrit : 4 janv. 23, 17:36
GUENDALINA - Alberto Lattuada (1957)

Déjà envie de le revoir celui-là
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John Holden
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Re: Vos découvertes naphtas 2022

Message par John Holden »

Pense-bête :
Père Jules a écrit : 31 déc. 22, 18:08 Image Image Image

JE M'BALADE DANS MOSCOU (Gueorgui Danielia, 1964) 9
MENILMONTANT (Dimitri Kirsanoff, 1926) 8,5
LE PROFIL DE LA VILLE (Hiroshi Shimizu, 1953) 8
UN JUGE EN DANGER (Damiano Damiani, 1977) 8
LES MOUCHOIRS JAUNES DU BONHEUR (Yoji Yamada, 1977) 8
Vic Vega a écrit : 1 janv. 23, 11:53 Très grands films:
Meshes of the Afternoon (Maya Deren et Alexander Hammid)

Excellents:
Monte Cristo (Henri Fescourt)
Tuer un enfant (Gösta Werner)

Très bien:
Du Rouge pour un Truand (Lewis Teague)
cinephage a écrit : 4 janv. 23, 11:24
11 Quatre pas dans les nuages, d'Alessandro Blasetti (1942) 8,5/10
12 L'agonie de Jerusalem, de Julien Duvivier (1927) 8,5/10
18 Lucia, d'Humberto Solas (1968) 8,5/10
34 Mon oncle Antoine, de Claude Jutra (1971) 8/10
manuma a écrit : 4 janv. 23, 17:36 PAYDAY - Daryl Duke (1973)
THE WHITE DAWN - Philip Kaufman (1974)
LA CUCCAGNA - Luciano Salce (1962)

TWO PEOPLE - Robert Wise (1973)
LA PARMIGIANA - Antonio Pietrangeli (1963)
AMICI PER LA PELLE - Franco Rossi (1955)
Jack Carter a écrit : 12 déc. 22, 11:07 Mes (re)decouvertes naphtalinées de l'année 2022 (par notes et ordre chronologique)


Le Top

8/10
Contes cruels du Bushido...Bushidô zankoku monogatari (Tadashi Imai,1963) Japon
Un Eté sans eau...Susuz yaz(Metin Erksan, 1963) Turquie
Jamais plus toujours (Yannick Bellon, 1976) France

7,5/10

Variétés...Varieté (Ewald André Dupont, 1925) Royaume-Uni
La Belle de nuit (Louis Valray, 1934) France
Jeudi on chantera comme dimanche (Luc de Heusch, 1967) Belgique
Le Dilemme...Duvidha (Mani Kaul, 1973) Inde
Ankur (Shyam Benegal, 1974) Inde
L'Enfant de l'autre...Muna Moto (Jean-Pierre Dikongue-Pipa, 1975) Cameroun
Lúcio Flávio, l'ennemi public n°1...Lúcio Flávio o passageiro da agonia (Hector Babenco, 1977) Bresil



Mention tres bien egalement à :

7/10
The Long Night (Anatole Litvak, 1947) USA
After the curfew...Lewat Djam Malam (Usmar Ismail, 1954) Indonesie
Intimidation...Aru kyôhaku (Koreyoshi Kurahara, 1960) Japon
Des Filles pour l'armée...Le Soldatesse (Valerio Zurlini, 1965) Italie
La Reconstitution...Reconstituirea (Lucian Pintilie, 1968) Roumanie
Cambio de sexo (Vicente Arranda, 1977) Espagne
Les Guepes sont là...Bambaru Avith (Darmasena Pathiraja, 1978) Sri Lanka
Flol a écrit : 29 déc. 22, 18:54 Allez hop, c'est parti pour mon top 10 naphta :

8. Girlfriends (Claudia Weill - 1978)
Spoiler (cliquez pour afficher)
Petite pépite évoquant le Woody Allen de l'époque, tout en étant précurseur du mouvement mumblecore à venir. On pense également à ce que feront Lena Dunham, Nicole Holofcener et Lynn Shelton (qui ont forcément vu ce film).
Tout le monde est un peu moche mais c'est tout de même absolument charmant. À l'image de Melanie Mayron, particulièrement émouvante et rigolote en nana un peu paumée qui se retrouve toute seule, pense aimer ça, avant de réaliser qu'en fait pas tellement. Et son histoire avec un rabbin de 30 ans son aîné (Eli Wallach !) est particulièrement touchante (alors qu'elle serait considérée aujourd'hui comme "problématique" par certains...mais fuck them all).
En bonus, on y retrouve aussi Christopher Guest et ce bon vieux Bob Balaban, présence toujours aussi rassurante partout où il apparaît.
bruce randylan a écrit : 6 janv. 23, 14:55
Camouflage (Krzysztof Zanussi - 1977)
Scum (Alan Clarke - 1979)
Happiness (King Vidor - 1924)
Eroica (Andrzej Munk - 1958)
Linda (Dorothy Daventport - 1929)
Come live with me (Clarence Brown – 1941)
Am-stram-gram / Who saw him die (Jan Troell - 1968)
Les feux de la vie (Jan Troell – 1966)

Tomorow I'll wake up and scald myself with tea (Jindrich Polák - 1977)
Dernière modification par John Holden le 6 janv. 23, 15:21, modifié 3 fois.
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Jack Carter
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Re: Vos découvertes naphtas 2022

Message par Jack Carter »

Et moi, non ? :mrgreen:

Tuer un enfant est sur Netflix
Menilmontant, tu abuses, c'est resté un moment sur Arte.tv courant 2022.... :fiou:
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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John Holden
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Re: Vos découvertes naphtas 2022

Message par John Holden »

Jack Carter a écrit : 4 janv. 23, 23:00 Et moi, non ? :mrgreen:

Tuer un enfant est sur Netflix
Menilmontant, tu abuses, c'est resté un moment sur Arte.tv courant 2022.... :fiou:
Je n'ai plus Netflix et manifestement j'ai raté Ménilmontant à l'époque. :oops:
Je viens quand même de vérifier mes listes de films du mois depuis le début d'année parce que je suis coutumier du fait... :mrgreen:
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Re: Vos découvertes naphtas 2022

Message par Flol »

Jack Carter a écrit : 4 janv. 23, 23:00 Et moi, non ? :mrgreen:
Et moi non plus ? (ou alors il m'a remis en ignoré :x)
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Re: Vos découvertes naphtas 2022

Message par John Holden »

Flol a écrit : 5 janv. 23, 11:15
Jack Carter a écrit : 4 janv. 23, 23:00 Et moi, non ? :mrgreen:
Et moi non plus ? (ou alors il m'a remis en ignoré :x)
:mrgreen:
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Re: Vos découvertes naphtas 2022

Message par -magik- »

Ma modeste liste de découvertes naphta de 2022 :

Barry Lyndon Stanley Kubrick
Les Chaussons rouges Michael Powell & Emeric Pressburger
Le Conformiste Bernardo Bertolucci
L'Homme au pousse-pousse (1958) Hiroshi Inagaki
La Marque du vampire Tod Browning
Les Casseurs de gangs Peter Hyams
L'Enfer des armes - Director's Cut Tsui Hark
L'Important c'est d'aimer Andrzej Żuławski
L’Échiquier du vent Mohammad Reza Aslani
Les Guêpes sont là Dharmasena Pathiraja
Plein soleil René Clément
Qui l'a vue mourir ? Aldo Lado
Le Mandat Ousmane Sembène
La Tour infernale John Guillermin
Enquête dans l'impossible Frank Perry
La Lune s'est levée Kinuyo Tanaka
Fedora Billy Wilder
The servant Joseph Losey
Le Choix du destin (Soldier of Orange) Paul Verhoeven
Les Duellistes Ridley Scott
Le Juge et l'assassin Bertrand Tavernier
Age of Consent Michael Powell
Bienvenue, mister Chance Hal Ashby
Le Vieil homme et l'enfant Claude Berri
Adieu poulet Pierre Granier-Deferre
Dementia John Parker
Banco à Las Vegas (Silver bears) Ivan Passer
Le Voyeur Michael Powell
La Dernière séance Peter Bogdanovich
Le Renne blanc Erik Blomberg
La Servante Kim Ki-young
Le Gang Anderson Sidney Lumet
Le Jour du dauphin Mike Nichols
Lettre d'amour Kinuyo Tanaka
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Rockatansky
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Re: Vos découvertes naphtas 2022

Message par Rockatansky »

Rien que les trois premiers ne sont pas de modestes découvertes ;)
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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