l'évolution de Bette Davis est vraiment angoissante, quelle déchéance!
Par contre les scènes avec le croque-mort ont un côté un peu too much d'après moi.
son rictus est sinistre ...
SPOILERS
la scène où bette Davis agonise sous les yeux terrifiés d'oliver Reed encore victime de ses "hallucinations" est vraiment impressionnante (avec le croque-mort qui pousse le cercueuil dans la pièce! )
la scène où Reed devient fou et essaie de noyer son fils dans la piscine est assez brutale aussi,de même que le suspens final tendu avec karen Black "métamorphosée"...brrr!
TRES GROS SPOILERS
D'accord pour le rictus, mais la mise en scène n'est pas géniale pour la scène où il pousse le cercueil dans le chambre. Un côté série B.
La brutalité de la scène de la piscine, oui, et que dire de la propre mort du père, la tête encastrée dans le pare-brise (plan gore d'autant plus efficace qu'il n'y en a presque pas ailleurs) avant que son fils ne soit écrasé par la maison, ses hurlements sont particulièrement déchirants. Tout cela est mis génialement en parallèle avec la conclusion où tout est à nouveau paisible, la maison à nouveau resplendissante. Démoniaque, tout simplement.
D'accord pour le rictus, mais la mise en scène n'est pas géniale pour la scène où il pousse le cercueil dans le chambre. Un côté série B.
SPOILERS
je trouve au contraire que cette scène joue habilement du hors champ,car tout se joue sur la bande-son (si mes souvenirs sont bons,on entend le croque-mort monter les escaliers,avec son encombrant "cadeau") et aussi sur le regard terrifié d'oliver Reed, totalement impuissant face à la tournure dramatique des évènements...on appréhende d'autant plus comme lui le contre champ qui confirmera l'arrivée fracassante du sinistre personnage...
mannhunter a écrit :je trouve au contraire que cette scène joue habilement du hors champ,car tout se joue sur la bande-son (si mes souvenirs sont bons,on entend le croque-mort monter les escaliers,avec son encombrant "cadeau") et aussi sur le regard terrifié d'oliver Reed, totalement impuissant face à la tournure dramatique des évènements...on appréhende d'autant plus comme lui le contre champ qui confirmera l'arrivée fracassante du sinistre personnage...
SPOILERS
En effet la bande son est très bien, mais je pense au "finale": la porte qui s'ouvre, le gros plan sur le visage souriant...un côté too much, mais le reproche est mineur.
Non, franchement non. Malgré le casting impérial, Burnt Offerings ne se remet pas de son scénario bourré de clichés : les deux seules idées intéressantes sont la scène de la tentative de noyade dans la piscine et la maison qui mue et encore cette dernière n'est pas exploitée comme elle aurait pu l'être. La mise en scène est celle d'un téléfilm anémié avec mêmes positionnement de camera en plongée ("la maison qui épie") et de zooms seventies. L'utilisation systématique du filtre donne l'impression que le tout a été filmé dans un bain turc. Reste les exceptionnels décors (Eugène Lourié quand même, il avait travaillé avec Eisenstein), l'influence sur Shining et autres films de maisons hantées et le plaisir toujours immense de revoir Oliver Reed, Karen Black (ah, ces yeux qui louchent!) et Bette Davis. Le genre de film qui doit impressionner quand on le voit à 10 ans mais qui ne résiste pas à une découverte un tant soit peu plus tardive.
DVD Z1 : l'image est bonne mais le son ne l'est pas (dialogues difficilement audibles surtout au début).
Le genre de film qui doit impressionner quand on le voit à 10 ans mais qui ne résiste pas à une découverte un tant soit peu plus tardive.
C'est clair que j'ai été traumatisé par ce film lors de mon enfance. J'y pensais souvent dans ma vie d'adulte, jusqu'à ce que je puisse mettre enfin un titre sur ce film.
Bon, je viens de me le regarder. Le film donne l'impression d'avoir été tourné dans la naphtaline (l'odeur vient avec), avec ses filtres à gogo. Oliver Reed est toujours aussi dingue. Une petite péloche sympathique mais en rien transcendante, une grande scène avec Bette Davis, et une fin qui réveille. On est clairement dans le fantastique ici, et non l'horreur ou le thriller. Autre époque définitivement.
Sinon, question à ceux qui l'ont vu: comment interprétez-vous le fait que
Karen Black prenne la place de la grand-mère? Qu'y comprenez-vous en termes symboliques, sur l'état du couple, sur la famille disloquée, le statut de femme au foyer? J'avoue que je ne vois pas très bien où Dan Curtis a voulu en venir.
El Dadal a écrit :Bon, je viens de me le regarder. Le film donne l'impression d'avoir été tourné dans la naphtaline (l'odeur vient avec), avec ses filtres à gogo. Oliver Reed est toujours aussi dingue. Une petite péloche sympathique mais en rien transcendante, une grande scène avec Bette Davis, et une fin qui réveille. On est clairement dans le fantastique ici, et non l'horreur ou le thriller. Autre époque définitivement.
Sinon, question à ceux qui l'ont vu: comment interprétez-vous le fait que
Karen Black prenne la place de la grand-mère? Qu'y comprenez-vous en termes symboliques, sur l'état du couple, sur la famille disloquée, le statut de femme au foyer? J'avoue que je ne vois pas très bien où Dan Curtis a voulu en venir.
Je ne le trouve pas exceptionnel non plus...un tit film sympa mais je n'ai jamais compris sa réputation, sauf quand j'avais 13 ans et que je le trouvais terrifiant...
Je me demande s'il faut y chercher quelque chose, pour moi c'est juste une de ses fins "cycliques" typique du fantastique des seventies (et d'avant) comme le final de La Sentinelle des Maudits où la victime prends au final la place de la sentinelle.
hellrick a écrit :Je ne le trouve pas exceptionnel non plus...un tit film sympa mais je n'ai jamais compris sa réputation, sauf quand j'avais 13 ans et que je le trouvais terrifiant...
Aujourd'hui...bof
le com audio nous renseigne à ce sujet, le film a vraiment fait peur à l'époque à beaucoup de monde
hellrick a écrit :Je ne le trouve pas exceptionnel non plus...un tit film sympa mais je n'ai jamais compris sa réputation, sauf quand j'avais 13 ans et que je le trouvais terrifiant...
Aujourd'hui...bof
le com audio nous renseigne à ce sujet, le film a vraiment fait peur à l'époque à beaucoup de monde
Beaucoup plus intéressant et réussi AMHA que tous les torture porns plus ou moins répugnants ou les slashers formatés sans surprises ...
Ici, on est dans le fantastique, le suggéré et l'innovant (au moins pour l'époque) : lorsque c'est réalisé avec savoir faire, c'est tellement mieux que le "gore" de base qui se contente de tripaille ...
Ce qui est le cas ici : je suis de ceux qui pensent que le film mérite son excellente réputation (comme pas mal de travaux de Dan Curtis, d'ailleurs ...)
Je me demande s'il faut y chercher quelque chose, pour moi c'est juste une de ses fins "cycliques" typique du fantastique des seventies (et d'avant) comme le final de La Sentinelle des Maudits où la victime prends au final la place de la sentinelle.
Si comme tu le dis il n'y a rien a gratter sous la surface, ça relève alors du simple gimmick, et ça doit faire mal à la revoyure si rien ne motive ce choix que la volonté de surprendre in extremis.
Je ne saurait dire si tout cela est traité dans le commentaire audio car mon édition (en triple pack avec Lifeforce et Leviathan ) ne propose que le film en VO sans ST, basta.