Howard Hawks (1896-1977)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Nestor Almendros
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Message par Nestor Almendros »

SCARFACE (1932)

Premier revisionnage depuis un cours de cinéma il y a une bonne douzaine d'années. Si je n'en avais pas gardé un très bon souvenir à l'époque, j'ai depuis exploré un peu le genre. Et si l'impression d'aujourd'hui est bien meilleure, le film me laisse finalement aussi froid que son remake, curieusement.
Au bout d'un moment, l'histoire me semble bien longue. Le traitement daté se fait sentir, mais moins que sur d'autres films de gangsters de l'époque. C'est peut-être à cause d'une certaine lassitude et d'un scénario qui m'a parfois paru un peu désorienté. Les cartons du début promettent un film politiquement engagé, au-delà du genre policier. Or, fiction oblige, les personnages bien que gardant une bestialité de circonstance n'en paraissent pas moins humanisés. Notamment en ce qui concerne le héros, attirant les femmes et arguant un charisme et une désinvolture attachantes, ou l'un de ses collègues abruti fini qui lui sert de secrétaire (et qui fournit l'excuse de quelques moments de comédie). Il y a la fin, également, qui m'a paru quelque peu bizarre avec les retrouvailles entre le héros et sa soeur, personnage "fil rouge" qui change soudain de comportement à la toute fin.

Je passe donc mon tour.
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
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Kevin95
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Message par Kevin95 »

Nestor Almendros a écrit :Je passe donc mon tour.
C'est peut être le genre "film de gangsters" qui te laisse froid ?
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
Nestor Almendros
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Message par Nestor Almendros »

Kevin95 a écrit :C'est peut être le genre "film de gangsters" qui te laisse froid ?
Je ne pense pas (j'aime beaucoup L'ENFER EST A LUI de Walsh par exemple), c'est juste que ces deux SCARFACE ne m'inspirent pas...
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Sybille
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par Sybille »

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The big sky / La captive aux yeux clairs
Howard Hawks (1952) :

Avec son rythme nonchalant et ses personnages dotés d'une paresse énergique, "La captive aux yeux clairs" se laisse apprécier avec une aisance elle-même paisible. Les quelques péripéties qui égaillent le film sont les bienvenues, mais s'effacent rapidement devant les relations de force ou d'amitié qui opposent ou unissent les différents personnages. Howard Hawks se laisse ainsi porter par cette thématique qui lui est chère, celle de l'amitié masculine soudainement troublée par l'arrivée d'une femme, inévitablement séduisante (ici l'Indienne prisonnière). Kirk Douglas et Dewey Martin forment un couple parfaitement réussi et crédible, les acteurs secondaires interprètent leur rôle avec bonheur, et l'on peut finalement laisser errer son regard devant les magnifiques paysages filmés avec une belle simplicité dans les montagnes du Missouri. 7/10

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The big sleep / Le grand sommeil
Howard Hawks (1946) :

Oeuvre majeure d'Howard Hawks, "The big sleep" est tout d'abord le second des films réunissant Humphrey Bogart et Lauren Bacall, leurs nombreux face-à-face constituant bien évidemment le premier intérêt du film. Le fait qu'ils forment un couple à la ville rend leurs répliques d'autant plus délectables, et l'on en oublierait presque que "The big sleep" dissimule aussi une excellente intrigue, un rien tortueuse mais passionnante (et bien moins incompréhensible que ne le veut la légende !). Si je n'ai pas retrouvé dans le film toute la noirceur humoristique des dialogues concoctés par Raymond Chandler dans son livre, et si la fin en particulier est un rien décevante, il n'en reste pas moins vrai qu'en préférant s'affranchir le plus possible des limites du roman, Howard Hawks réalise une adaptation de premier plan, un film qui pour plusieurs raisons demeure extrêmement jubilatoire et totalement réussi. 8/10

EDIT: posté en juin 2007

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Bringing-up baby / L'impossible monsieur bébé
Howard Hawks (1938) :

Ayant décidé de me replonger dans la découverte de comédies américaines des années 30-40, c'est tout naturellement que je me suis tournée vers "L'impossible Monsieur Bébé", dont je n'avais cessé d'entendre chanter les louanges depuis plusieurs années. Je n'ai pas été déçue. On passe en effet un très bon moment en compagnie de Katharine Hepburn et Cary Grant, tandis qu'Howard Hawks réussit à concocter une multitude de scènes bourrées d'humour, qui s'enchaînent de plus avec une facilité déconcertante. Le côté fantaisiste des personnages s'exprime dans des situations entièrement délectables, et les dialogues à double tranchant qui les accompagnent ne font qu'ajouter au plaisir pris à suivre cette histoire saugrenue d'os de dinosaure et de guépard apprivoisé errant en liberté. 7/10
Cadichon
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Re: Notez les films Naphtas- Janvier 2009

Message par Cadichon »

Julien Léonard a écrit :The big sleep (Le grand sommeil) - Réalisé par Howard Hawks (1946) :

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Je ne comprend toujours rien à certains moments du scénario, cette histoire de Geiger m'embrouille l'esprit encore aujourd'hui, et pourtant ce film je l'ai vu au moins 20 fois. Cela ne m'empêche pas de prendre un plaisir monstrueux à le regarder encore : atmosphère inégalable, personnages superbement croqués, Bogart grandiose aux côtés d'une Lauren Bacall presque aussi légendaire, réalisation de Hawks parfaite... Et la musique de Steiner me plait décidément toujours autant. Certains préfèreront Le port de l'angoisse, déjà extra aussi, mais pas moi. Ce Film Noir rentré dans la légende, parmi les 10 plus grands classiques du genre, demeure encore aujourd'hui l'un de mes films cultes. Malade, en bonne santé, en train de manger, avant de dormir, pour occuper une bonne soirée, en attendant Noël, pour fêter la nouvelle année, quand je suis triste, ou heureux... tous les instants de ma vie sont bons pour revoir ce très grand film. Bogart avait une de ces classes...

10/10
Personne ne comprend rien au scénario. Lors du tournage, certains techniciens demandèrent à Hawks "Mais qui est le coupable?" Hawks reconnut qu'il n'en savait rien, il appela les scénaristes qui lui dirent "Ben on ne sait pas." Néanmoins la mise en scène est grandiose et toutes les femmes y sont plus belles le unes que les autres.
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Re: Notez les films Naphtas- Janvier 2009

Message par Ballin Mundson »

Cadichon a écrit :
Julien Léonard a écrit :The big sleep (Le grand sommeil) - Réalisé par Howard Hawks (1946) :

Je ne comprend toujours rien à certains moments du scénario, cette histoire de Geiger m'embrouille l'esprit encore aujourd'hui, et pourtant ce film je l'ai vu au moins 20 fois.
Personne ne comprend rien au scénario. Lors du tournage, certains techniciens demandèrent à Hawks "Mais qui est le coupable?" Hawks reconnut qu'il n'en savait rien, il appela les scénaristes qui lui dirent "Ben on ne sait pas."
Ca tient plus de la légende que de la réalité (même si c'est hawks qui le raconte). Car en se concentrant un peut, on finit par comprendre.
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Sybille
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Re: Notez les films Naphtas- Janvier 2009

Message par Sybille »

Cadichon a écrit :
Julien Léonard a écrit :The big sleep (Le grand sommeil) - Réalisé par Howard Hawks (1946) :

Je ne comprend toujours rien à certains moments du scénario, cette histoire de Geiger m'embrouille l'esprit encore aujourd'hui, et pourtant ce film je l'ai vu au moins 20 fois.
Personne ne comprend rien au scénario. Lors du tournage, certains techniciens demandèrent à Hawks "Mais qui est le coupable?" Hawks reconnut qu'il n'en savait rien, il appela les scénaristes qui lui dirent "Ben on ne sait pas."
Je crois même me souvenir avoir lu qu'Hawks avait contacté Chandler lui-même afin de lui poser des questions (en particulier sur le coupable), et que l'écrivain avait fait une réponse de la même eau.
Ballin Mundson a écrit :Ca tient plus de la légende que de la réalité (même si c'est hawks qui le raconte). Car en se concentrant un peut, on finit par comprendre.
D'accord avec ça (d'ailleurs on sait bien qu'il ne faut pas croire tout ce qu'Hawks raconte. :mrgreen: Enfin cette anecdote c'est quand même marrant, ça fait partie de la légende comme tu dis.
J'ai vu le film deux fois, et je n'ai pas eu trop de mal à démêler les fils de l'intrigue. C'est en fin de compte assez limpide si on ne perd pas de vue tous les éléments (à titre de comparaison, je m'étais par contre complètement perdue dans celle de La griffe du passé de Tourneur).
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Re: Notez les films Naphtas- Janvier 2009

Message par Julien Léonard »

Sybille a écrit :
Ballin Mundson a écrit :Ca tient plus de la légende que de la réalité (même si c'est hawks qui le raconte). Car en se concentrant un peut, on finit par comprendre.
D'accord avec ça (d'ailleurs on sait bien qu'il ne faut pas croire tout ce qu'Hawks raconte. :mrgreen: Enfin cette anecdote c'est quand même marrant, ça fait partie de la légende comme tu dis.
J'ai vu le film deux fois, et je n'ai pas eu trop de mal à démêler les fils de l'intrigue. C'est en fin de compte assez limpide si on ne perd pas de vue tous les éléments (à titre de comparaison, je m'étais par contre complètement perdue dans celle de La griffe du passé de Tourneur).
Et bien vous avez de la chance. Je ne suis pourtant pas en reste quand il s'agit de comprendre des films diégétiquement complexes dès la première fois, mais là... Le grand sommeil restera encore longtemps une certaine énigme de ce côté là, pour ma part. :)
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Cadichon
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Re: Notez les films Naphtas- Janvier 2009

Message par Cadichon »

Sybille a écrit :
Cadichon a écrit : Je crois même me souvenir avoir lu qu'Hawks avait contacté Chandler lui-même afin de lui poser des questions (en particulier sur le coupable), et que l'écrivain avait fait une réponse de la même eau.
Le roman est de Chandler mais le scénario est de Faulkner (ça se sent dans l'atmosphère). Maintenant Julien lénonard je suis comme toi, je suis loin de tout comprendre (alors que "Le faucon maltais" devient de plus en plus clair à chaque vision).
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Re: Notez les films Naphtas- Janvier 2009

Message par Julien Léonard »

Cadichon a écrit :
Sybille a écrit :
Le roman est de Chandler mais le scénario est de Faulkner (ça se sent dans l'atmosphère). Maintenant Julien lénonard je suis comme toi, je suis loin de tout comprendre (alors que "Le faucon maltais" devient de plus en plus clair à chaque vision).
Le faucon maltais de John Huston, un bijou aussi celui-là, est tout de même plus clair, il n'y a pas photo. J'avoue par contre préférer l'œuvre de Hawks.
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Julien Léonard
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Re: Notez les films Naphtas-Mars 2009

Message par Julien Léonard »

Vu, hier soir :

Chérie, je me sens rajeunir (Monkey business), réalisé par Howard Hawks - 1952 :

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Hawks avait vraiment le talent pour tous les genres, ou presque... Notamment, la comédie, qu'il porte au pinacle, que ce soit dans le génial Bringing' up Baby en 1938 ou dans l'inoubliable Hatari ! en 1962, sans oublier d'autres films moins connus, comme Allez coucher ailleurs (soit disant un petit film de Hawks... ben, il m'a bien fait rire quand même !). Si l'on excepte un His girl friday qui me tape sur le système à tous les niveaux, c'est en ce qui me concerne un sans faute. Car Monkey Business ne déroge pas à la règle : drôle, caustique, osé, sympathique, parfaitement maîtrisé par un Hawks qui utilise brillamment le potentiel de ses deux stars, Cary Grant (au sommet de sa forme) et Ginger Rogers (commençant doucement à vieillir, ce qui la rend plus crédible encore par la suite, et énergique comme jamais). Il n'y a pas à dire, Hawks dirigeait Wayne et Grant (ses deux acteurs fétiches) comme personne, leur offrant des rôles finalement assez inédits, quoique servant à fond leur image. Ici, tout le monde s'en donne à coeur joie dans des séquences hilarantes (la première cure de jouvence de Cary Grant), un peu cruelles (dans le premier rajeunissement de Ginger Rogers, vis à vis de Grant), quand ce n'est pas carrément désinvoltes (le jeu des indiens, le calme des singes en train de poser un regard quasi-scientifique sur les hommes en train de jouer avec de l'eau...). De plus, grâce à son look (lunettes à triple foyer, travail de scientifique passionné mais blasé, relativement coincé avec les femmes...), Cary Grant offre une jolie variation de son personnage dans Bringing' up Baby (dans lequel il arborait les même détails physiques et psychologiques), avec juste 15 ans de plus ! Monkey business m'est parfois apparu comme une suite non avouée de ce chef-d'œuvre que Hawks signa lui-même dans les années 30. Bref... Enlevé et franchement bon, le tout dans un noir et blanc délicieux.

8/10


Par contre, que dire du DVD français qui, en plus de mettre Marilyn Monroe en méga-vedette (elle seule figure sur la jaquette, à part sur le fourreau cartonné), offre carrément un résumé, au dos, qui parle du couple constitué de Cary Grant et Marilyn (sachant qu'elle n'est que la petite secrétaire)... Et Ginger Rogers alors ?! Elle fait quoi là-dedans ?! Des claquettes ?! N'importe quoi, c'est à se demander s'ils regardent les films avant de les vendre.
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par Alligator »

Land of the Pharaohs (La terre des pharaons) (Howard Hawks, 1955) :

Foule de captures
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Je ne sais plus où ni quand j'ai vu ce film pour la première fois. Il y a loin. C'était au temps où "La dernière séance" présentait ses premières parties de soirée en version française. Le plaisir que j'ai eu à le revoir est pour partie dans ce voyage vers le passé et ses voix qui n'existent plus. En entendant Jack Hawkins parler avec la voix de John Wayne, je n'ai pas résisté à laisser le film en vf. C'est peu dire que le lien avec ma cinéphilie enfantine joue encore un rôle considérable dans le plaisir qui est aujourd'hui le mien. Mais il ne s'agit pas uniquement de voix françaises venues du fin fond de mon enfance. Nenni, que des nenni partout, évidemment!

Avec Howard Hawks aux commandes, il est quand même peu probable que le film devienne un objet infâme, vous en conviendrez. La réalisation doit beaucoup d'autre part à la direction artisitque d'Alexandre Trauner et aux moyens mis à la disposition de l'équipe. Certaines séquences sont encore aujourd'hui très impressionnantes, en nombre de figurants, en moyens techniques afin de reconstituer une Egypte antique crédible et puis tout simplement belles, d'une joliesse plus exotique qu'érotique (encoire que d'aucuns apprécieront l'entrée en matière de la relation entre Hawkins et Collins : il lui inflige une séance de fouet pendant qu'il se met dans le pif les phéromones de la belle). D'avoir tourné en Egypte a certainement participé justement de cette forme de réalisme historique. Le cinémascope prend toute la mesure de la démesure pharaonique d'Hollywood sur Nil. Dommage que la copie du dvd soit un peu médiocre, les couleurs semblant délavées.

Les acteurs sont un peu statiques malheureusement et leurs jeux tout juste corrects. Le film souffre un peu du manque de talent de son casting.
Reste un grand spectacle, au didactisme vieillot mais toujours agréable et lisible, efficace.
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par George Kaplan »

Alligator a écrit :Land of the Pharaohs (La terre des pharaons) (Howard Hawks, 1955) :

Je ne sais plus où ni quand j'ai vu ce film pour la première fois. Il y a loin. C'était au temps où "La dernière séance" présentait ses premières parties de soirée en version française.
C'était en février 82 : LA TERRE DES PHARAONS + LE JOUR OU LA TERRE S’ARRETA

Sinon, je rejoins ton avis sur ce Hawks (la séquence finale reste impressionnante).
Alligator
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par Alligator »

George Kaplan a écrit :
Alligator a écrit :Land of the Pharaohs (La terre des pharaons) (Howard Hawks, 1955) :

Je ne sais plus où ni quand j'ai vu ce film pour la première fois. Il y a loin. C'était au temps où "La dernière séance" présentait ses premières parties de soirée en version française.
C'était en février 82 : LA TERRE DES PHARAONS + LE JOUR OU LA TERRE S’ARRETA

Sinon, je rejoins ton avis sur ce Hawks (la séquence finale reste impressionnante).
Foutre! J'avais 9 ans! :shock:
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par AtCloseRange »

C'était aussi un film qui passait souvent l'après-midi sur France 3 et j'ai toujours une grande tendresse pour ce film (ah, cette fin!)
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