Howard Hawks (1896-1977)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Profondo Rosso
Howard Hughes
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par Profondo Rosso »

Chérie, je me sens rajeunir (1952)

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Barnaby Fulton, chimiste de talent, tente de mettre au point une eau de jouvence. La guenon qui lui sert de cobaye s'échappe et l'imitant, concocte sa propre mixture. Barnaby en boit et se conduit comme un gamin. Puis c'est sa femme qui en ingurgite..

Monkey Business est à ranger parmi les comédie les plus loufoque et extravagantes de Howard Hawks. Le principe comique simple et efficace (un chimiste et son entourage subisse les aléas des effets d'un élixir de jouvence qu'il a testé sur lui même) fonctionne sur le mode de l'exagération jusqu'au point de rupture de l'idée de départ. Le scénario est cependant plus profond qu'il n'y parait en questionnant à travers le couple Cary Grant/Ginger Rogers la question de la nostalgie pour sa folle jeunesse et l'acceptation de la voir s'éloigner, la relance du mariage enclavé dans la routine... Ben Hecht et I. A. L. Diamond mêlent ses interrogations profonde à un récit désopilant et mouvementé.

La scène d'ouverture où Cary Grant est rappelé à l'ordre plusieurs fois à l'ordre par Hawks car il intervient trop tôt avant le générique donne le ton de l'aspect décalé à venir. Howard Hawks prend un malin plaisir à donner des traits terne et presque quelconque à Cary Grant et Ginger Rogers, si actifs d'ordinaire. Cary Grant force ainsi génialement le trait en scientifique distrait et timoré ce qui ne rendra que plus forte sa mue en adolescent fougueux et intenable. Ginger Rogers est tout aussi "normale" en femme aimante avant que l'absorption de l'élixir ne la transforme en jeune mariée agitée. Pour amener à cette situation Hawks concocte nombre de moments savoureux notamment les séquences avec les chimpanzés incroyables dans leur expressivité et leur timing comique, il faut voir les mimiques de la primate Esther lorsqu'elle effectue le mélange des formules hilarants. Les personnages délirants accompagne les pérégrinations de nos héros comme Charles Coburn en patron envahissant et surtout une Marilyn Monroe dans un de ses premiers rôles important qui égrenait avec génie les atours de la blonde idiote et sexy qui lui collera un peu trop à la peau par la suite. Ici qu'elle présente une jambe parfaitement galbée à Cary Grant, qu'elle multiplie les oeillades ahuries où aligne les répliques bourrées d'auto dérision elle est également fabuleuse Hawks lui donnant la part belle durant la première partie du film.

Barnaby: All set. Is you motor running?
Lois Laurel: Is yours?
Barnaby: Takes while to warm up.
Lois Laurel: Does, me too.


Le film atteint des sommets dans sa dernière partie en poussant dans leur dernier retranchements délirants les situations (le couple régressant jusqu'à l'enfance) et y ajoutant des quiproquos et rebondissements inattendus à hurler (Cary Grant pris pour un bébé). Ginger Rogers et Cary Grant revenu au niveau mental du jardin d'enfants offrent un très grands moments en couple infantile chamailleur et Hawks une nouvelle fois n'hésite pas à pousser le bouchon cartoonesque le plus loin, tel cette séquence où l'envahissant ami avocat (et sous entendu rival amoureux) finit scalpé par Grant et ses petits copains, coupe d'iroquois à la clé. La science du rythme de Hawks fait merveille (toutes cette avalanches de péripéties n'aura pris que 1h30) et entouré par des acteurs dont la brillance comique n'est (ou ne sera plus) à prouver le résultat est extraordinaire. Tout cela au service d'une leçon à méditer, la jeunesse se doit d'abord d'être conservée dans l'esprit plutôt que d'avoir recours à de vain artifices. 5/6
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par someone1600 »

Tiens je l'ai jamais vu celui-la... faudrais bien que je le trouve quelque part. :?
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Roy Neary
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par Roy Neary »

Aujourd'hui, DVDClassik met en ligne (avec beaucoup de retard... 6 ou 7 ans quoi...) la chronique du DVD des Editions Montparnasse consacrée à ce chef-d'œuvre intemporel qu'est ce super-hyper-méga exaltant Bringing Up Baby. :D
Merci à l'ami ed pour son analyse (moins pour ses bémols totalement injustifiés... :twisted: )

:arrow: L'Impossible M. Bébé
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someone1600
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par someone1600 »

Excellente chronique. :D
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Boubakar
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par Boubakar »

Roy Neary a écrit :Aujourd'hui, DVDClassik met en ligne (avec beaucoup de retard... 6 ou 7 ans quoi...)
Oh, quand on sait qu'un admin devait faire une critique sur King Kong il y a presque 5 ans de ça... :fiou: :mrgreen:
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par Julien Léonard »

Boubakar a écrit :
Roy Neary a écrit :Aujourd'hui, DVDClassik met en ligne (avec beaucoup de retard... 6 ou 7 ans quoi...)
Oh, quand on sait qu'un admin devait faire une critique sur King Kong il y a presque 5 ans de ça... :fiou: :mrgreen:
Avec le superbe blu-ray Warner, c'est le moment ! :wink:

Sinon, beau travail sur L'impossible monsieur bébé, même si je ne partage pas une partie de l'ensemble des opinions énoncées. Toutefois, j'ai toujours eu un rapport difficile avec ce film... Parfois il est superbement passé, parfois moins (la fatigue ?).
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ed
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par ed »

Julien Léonard a écrit :même si je ne partage pas une partie de l'ensemble des opinions énoncées.
Puis-je, par curiosité, demander lesquelles ?
Julien Léonard a écrit : Parfois il est superbement passé, parfois moins (la fatigue ?).
Bon, au moins, ce constat là, il est partagé...
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Julien Léonard
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par Julien Léonard »

ed a écrit :
Julien Léonard a écrit :même si je ne partage pas une partie de l'ensemble des opinions énoncées.
Puis-je, par curiosité, demander lesquelles ?
Oh, rien de bien important. Et je le répète, le texte est excellent. Mais disons que je n'irais pas jusqu'à penser cela du film :
Antoine Royer a écrit :Mais le véritable tour de force de L'Impossible Monsieur Bébé réside probablement dans son découpage (et donc son montage).
J'ai toujours trouvé le film bien réalisé, mais pas au-delà de la moyenne pour une comédie. Cela dit, je trouve intéressante cette idée sur le "jump cut"... Je ne connaissais pas du tout, et cela prouve que je n'ai peut-être pas su regarder le film à ce niveau là. Ayant revu le film pour la dernière fois il y a plus de deux ans, il serait peut-être souhaitable que je retente à nouveau, rien que pour observer la technique narrative du film.
Antoine Royer a écrit :car l'expérience personnelle nous invite à avouer que, d'une fois sur l'autre, et de manière éminemment subtile, le film parvient à nousemballer par son allant et sa maestria ou finit par nous agacer par son hystérie généralisée et son uniformité de ton...
S'il m'est arrivé de moins l'apprécier, il ne m'a en tout cas jamais agacé. La fatigue à pu produire chez moi un sentiment de légère lassitude, mais pas d'agacement. Par contre, effectivement, et je te rejoins tout à fait là-dessus, il s'agit d'avoir la pèche pour apprécier ce film, ce me semble de plus en plus indéniable. En revanche, celui qui tend à m'agacer, c'est La dame du vendredi. Pareil, c'est un film qu'il faut que je revoie encore, histoire de tenter une nouvelle approche. Ces deux films de Hawks ont toujours eu sur moi un effet un peu complexe. Par exemple, je me souviens avoir adoré La dame du vendredi la première fois (sur Arte, il me semble). Mais la dernière fois, il y a environ deux ans et demi (je pense), j'en avais été écœuré.

Cette chronique fait en fin de compte ressortir une nouvelle fois ce petit problème d'approche que j'ai avec la comédie hawksienne. Je ne sais qu'en penser. En tout cas, ton texte met bien en évidence cette question, c'est un recul critique nécessaire, à mon sens. :wink:
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ed
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par ed »

Julien Léonard a écrit :
Antoine Royer a écrit :Mais le véritable tour de force de L'Impossible Monsieur Bébé réside probablement dans son découpage (et donc son montage).
J'ai toujours trouvé le film bien réalisé, mais pas au-delà de la moyenne pour une comédie. Cela dit, je trouve intéressante cette idée sur le "jump cut"... Je ne connaissais pas du tout, et cela prouve que je n'ai peut-être pas su regarder le film à ce niveau là. Ayant revu le film pour la dernière fois il y a plus de deux ans, il serait peut-être souhaitable que je retente à nouveau, rien que pour observer la technique narrative du film.
Je ne trouve pas la réalisation si fameuse non plus - j'y ai accordé un regard plus attentif cette fois là, et tant au niveau des cadrages, de la photo ou des mouvements de caméra, je trouve que cela reste extrêmement sommaire - efficace, certes, mais sommaire. Par contre, si le film parvient à donner une telle impression de vitesse, le montage y est clairement pour quelque chose. Pour faire un peu de provoc' (je sais que Roy va aimer ça), je trouve que la grande réussite du film tient plus à George Hively qu'à Howard Hawks :mrgreen:
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Cathy
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par Cathy »

Chérie, je me sens rajeunir, Monkey Business (1952)

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Un savant cherche à mettre au point une formule permettant de rajeunir. Dans son labo, alors qu'il a le dos tourné, une jeune chimpanzé s'échappe de sa cage et se met à jouer avec les produits. Elle met au point cette fameuse formule que le savant teste sur lui, puis son épouse.

Howard Hawks retrouve un de ses acteurs fétiches à savoir Cary Grant, et il signe une nouvelle fois une comédie modèle du genre. Nous ne sommes plus dans la screwball comedy avec ces personnages que tout oppose mais qui finissent par se retrouver mais au contraire, ici nous avons un couple on ne peut plus embourgeoisé, qui se retrouve confronté à une situation anormale. Le thème permet donc de délirer autour de cette seconde jeunesse retrouvée, avec le mari qui s'offre une nouvelle coupe de cheveux, une veste démodée, une voiture de sport, se permet de "draguer" la secrétaire bimbo blonde un peu stupide. Quant à la femme, elle va se retrouver pudique, capricieuse, chipie. Les sous-entendus sont nombreux et les situations comiques souvent hilarantes, comme la scène totalement surréaliste où Cary Grant retombe en enfance et se met à enseigner un chant indien pour scalper un ancien prétendant de son épouse, ou la transformation de l'épouse en jeune fille à la fois délurée et timide. Le film vaut aussi par ses interprètes, déjà le couple formé par un Cary Grant au meilleur de sa forme et Ginger Rogers qui une fois encore se rajeunit pour les besoins d'un rôle. Il faut la voir se mettre à swinguer sur la piste de danse ou devenir une "vierge" effarouchée devant son mari. Il y a aussi Charles Coburn bonhomme comme d'habitude et qui ne rêve que d'une chose retrouver sa jeunesse. Il ne faut pas oublier aussi Marylin Monroe qui certes est dans un rôle de bimbo stupide mais crève l'écran par sa plastique de rêve ! Certes on pourra reprocher à Hawks de reprendre quelques idées comiques qu'il a déjà utilisées dans ses précédentes comédies, comme la robe variante de Bringing up baby ou la voiture qui démarre avec un Cary Grant pas encore installé là encore citation du même film. Le film est mené sur un rythme endiablé et permet de rire de bon coeur devant les prestations de ces acteurs ! Une fois encore une comédie américaine typique, sympathique et qui vaut le détour !
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par Federico »

Une comédie très sympa sur un scénario marrant mais je n'arriverai jamais à la faire rentrer dans mon top 10 de Hawks, malgré sa brillante distribution. Bon, là encore un film à rajouter à la longue liste de classiques qu'il me faudrait revoir mais je me souviens avec davantage de plaisir du jeu mutin de Ginger Rodgers et de Charles Coburn que des gamineries (limite pitreries) de Grant et du sex-appeal de Marilyn (actrice qui m'a toujours plus touché que fait du gringue). :?
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par Cathy »

Après nous le déluge, Today We live (1933)

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Un américain achète la propriété d'une jeune anglaise dont le père est ruiné et tué à la guerre. Celle-ci est fiancée à un jeune ami de son frère, les trois hommes se retrouvent durant la fin de la guerre, les uns dans la marine, l'autre dans l'aviation.

Howard Hawks n'a pas réalisé que des chefs d'oeuvre et dire qu'Après nous le déluge n'en est pas un est le cas. Nous sommes presque dans le pensum. Entre l'ambiance comédie précode et les dialogues osés (la jeune femme fera comprendre qu'elle a eu des relations avec son fiancé) , mélodramatique avec cette jeune femme ruinée qui est fiancée à un jeune homme qui boit et qui s'amuse à faire des combats de cafard, le supposé décès de l'aviateur américain dont elle est tombée amoureuse et toute la suite de galères qu'ils vont tous traverser, le spectateur est servi. Alors certes on retrouve l'esprit Hawksiens dans certaines scènes de pubs avec cette espèce d'ambiance d'homme qu'il exploitera totalement dans "Seuls les anges ont des ailes", et il y a aussi la maîtrise des scènes de combats aériens ou maritimes qui permettent d'alléger l'ensemble, car il n'y a pas a dire, Après nous le déluge est un film long, ennuyeux, comme dirait Louis Jourdan dans Gigi "It's a bore" ! Joan Crawford est dans son rôle de prédilection de l'époque à savoir la pauvre jeune femme que tout accable, mais qui a du courage, on se demande d'ailleurs ce qu'elle fait là, son rôle étant assez anecdotique, même si les trois hommes lui sont liés, elle est entourée d'un trio de charme avec Gary Cooper dans son rôle de timide courageux habituel, Franchot Tone en frère prêt à se sacrifier, un peu pince sans rire et impeccable comme à son habitude, tout comme Robert Young en jeune homme fêtard ! Par ailleurs, on aurait sans doute du intervertir les rôles de Franchot Tone et de Gary Cooper, tant le premier semble épris de celle qui est sa soeur dans le film et deviendra sa femme dans la vie. Leurs scènes sont sans doute les plus intenses du film.
On aura donc connu Hawks bien plus inspiré que dans ce film qui ne sait jamais dans quel registre aller, comédie dramatique ou film de guerre. Sans doute aurait-il du choisir la seconde voie ! Bref une énorme déception !
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hansolo
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par hansolo »

Federico a écrit :Une comédie très sympa sur un scénario marrant mais je n'arriverai jamais à la faire rentrer dans mon top 10 de Hawks, malgré sa brillante distribution. Bon, là encore un film à rajouter à la longue liste de classiques qu'il me faudrait revoir mais je me souviens avec davantage de plaisir du jeu mutin de Ginger Rodgers et de Charles Coburn que des gamineries (limite pitreries) de Grant et du sex-appeal de Marilyn (actrice qui m'a toujours plus touché que fait du gringue). :?
idem!
mais il faut dire que dans ce film, le rôle de Marilyn est réduit à la portion congrue ... et elle ne serait pas présente qu'on s'en serait a peine aperçu ...
en revanche j'aime bcp les "gamineries" de Cary Grant :!:
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Jeremy Fox
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par Jeremy Fox »

Cathy a écrit :Après nous le déluge, Today We live (1933)

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On aura donc connu Hawks bien plus inspiré que dans ce film qui ne sait jamais dans quel registre aller, comédie dramatique ou film de guerre. Sans doute aurait-il du choisir la seconde voie ! Bref une énorme déception !
J'ai au contraire le souvenir d'un formidable mélo mais vu il y a très longtemps. Curieux de le revoir du coup car à l'époque, Hawks était mon Dieu et j'en avais peut-être eu une vision faussée.
feb
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par feb »

Curieux de le revoir du coup car à l'époque, Hawks était mon Dieu et j'en avais peut-être eu une vision faussée.
Il est disponible pour la modique somme de 19,99€ sur la boutique Trésors Warner :fiou: :mrgreen: La critique de Cathy m'a cependant un peu refroidi car j'ai peur de tomber sur un film bien lent, bien mou surtout qu'il y a 3 acteurs face à la Miss Crawford et donc chacun doit avoir son mot à dire.
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