Re: Howard Hawks (1896-1977)
Publié : 23 nov. 09, 11:21
La captive aux yeux clairs (The Big Sky, 1952)
Jolie découverte que ce film de Howard Hawks, plein de rebondissements, de personnages sympathiques et pittoresques, et de vilains méchants à la mèche digne de Cruella d’Enfer, le tout parsemé d’un humour du meilleur effet. J’avoue cependant être resté pantois devant tant d’audace dans la relation entre Kirk Douglas et Dewey Martin, qui est une vraie histoire d’amour. Mais que faisait la censure pour avoir laisser passer tant de moments hot hot hot entre les deux hommes ?! La scène se déroulant dans le bar au début du film est un monument de franche gayté, tant dans les gestes que dans les regards, sans compter les dialogues à double sens. On ne parlera même pas du costume porté tout au long du film par Martin qui n’aurait pas dépareillé dans Cruising ! Ces deux acteurs sont vraiment formidables du début à la fin, jouant avec beaucoup de naturel et de chaleur. On n’oubliera pas de mentionner non plus Arthur Hunnicutt, très attachant tout en ne cherchant jamais à tirer la couverture à lui. Sa nomination aux Oscars n’était pas usurpée. Et Hank Worden… A-t-il été abonné à des rôles autres que ceux de grands simplets ? Il le fait en tout cas avec beaucoup de bonheur et de conviction.
Le point noir à mes yeux reste la mise en scène de Hawks. Etait-il sous Valium ? C’est lui que j’aurais voulu voir fouetté plutôt que le marin devant une telle léthargie. Et les paysages ? On mentionne dans le générique la beauté du parc national du Grand Téton mais on n’en voit finalement pas grand chose, si ce n’est lors des scènes de halage du bateau. Il n’avait visiblement pas la même sensibilité pour ce genre de choses qu’un Ford, un Daves ou un Mann. On peut le regretter car le film aurait pu être davantage lyrique, voire élégiaque, l’histoire s’y prêtant assez bien. La thématique de cette œuvre m’a parue riche et du coup difficile à analyser après une première vision. Un film qu’il me faudra donc revoir, et avec plaisir.
Jolie découverte que ce film de Howard Hawks, plein de rebondissements, de personnages sympathiques et pittoresques, et de vilains méchants à la mèche digne de Cruella d’Enfer, le tout parsemé d’un humour du meilleur effet. J’avoue cependant être resté pantois devant tant d’audace dans la relation entre Kirk Douglas et Dewey Martin, qui est une vraie histoire d’amour. Mais que faisait la censure pour avoir laisser passer tant de moments hot hot hot entre les deux hommes ?! La scène se déroulant dans le bar au début du film est un monument de franche gayté, tant dans les gestes que dans les regards, sans compter les dialogues à double sens. On ne parlera même pas du costume porté tout au long du film par Martin qui n’aurait pas dépareillé dans Cruising ! Ces deux acteurs sont vraiment formidables du début à la fin, jouant avec beaucoup de naturel et de chaleur. On n’oubliera pas de mentionner non plus Arthur Hunnicutt, très attachant tout en ne cherchant jamais à tirer la couverture à lui. Sa nomination aux Oscars n’était pas usurpée. Et Hank Worden… A-t-il été abonné à des rôles autres que ceux de grands simplets ? Il le fait en tout cas avec beaucoup de bonheur et de conviction.
Le point noir à mes yeux reste la mise en scène de Hawks. Etait-il sous Valium ? C’est lui que j’aurais voulu voir fouetté plutôt que le marin devant une telle léthargie. Et les paysages ? On mentionne dans le générique la beauté du parc national du Grand Téton mais on n’en voit finalement pas grand chose, si ce n’est lors des scènes de halage du bateau. Il n’avait visiblement pas la même sensibilité pour ce genre de choses qu’un Ford, un Daves ou un Mann. On peut le regretter car le film aurait pu être davantage lyrique, voire élégiaque, l’histoire s’y prêtant assez bien. La thématique de cette œuvre m’a parue riche et du coup difficile à analyser après une première vision. Un film qu’il me faudra donc revoir, et avec plaisir.