François Truffaut (1932-1984)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

les premiers films de Truffaut : le meilleur ?

Les 400 coups
57
41%
Tirez sur le pianiste
5
4%
Jules et Jim
9
7%
La peau douce
32
23%
Baisers volés
19
14%
Fahrenheit 451
6
4%
La mariée était en noir
10
7%
 
Nombre total de votes : 138

Avatar de l’utilisateur
AtCloseRange
Mémé Lenchon
Messages : 25396
Inscription : 21 nov. 05, 00:41

Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par AtCloseRange »

odelay a écrit : 30 août 22, 11:24 Petit jeu.

J'ai regardé une nouvelle fois L'amour en fuite (j'adore Truffaut contrairement à QT et certains forumeurs, mais franchement là, il ne s'est pas foulé; de loin, le film que j'aime le moins dans sa filmo).
Effectivement un de ses plus mauvais. Une Belle Fille Comme Moi est dans la compétition aussi.
Avatar de l’utilisateur
Supfiction
Charles Foster Kane
Messages : 22130
Inscription : 2 août 06, 15:02
Localisation : Have you seen the bridge?
Contact :

Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par Supfiction »

Moi j'aime bien L'amour en fuite. Et ça m'a donné l'occasion de voir Dorothée avec un regard différent (presque incestueux :mrgreen: ).
Avatar de l’utilisateur
odelay
David O. Selznick
Messages : 13090
Inscription : 19 avr. 03, 09:21
Localisation : A Fraggle Rock

Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par odelay »

Elle est quand même très limitée Dorothée en tant qu’actrice… même Léaud n’est pas au niveau que dans les autres Truffaut où il est adulte. Seules Jade et Pisier sont vraiment bonnes dans le film. D’ailleurs la scène la plus réussie est celle où elles sont réunies toutes les deux. C’est l’une des rares qui ne soit pas artificielle.
Dernière modification par odelay le 30 août 22, 17:09, modifié 2 fois.
Avatar de l’utilisateur
odelay
David O. Selznick
Messages : 13090
Inscription : 19 avr. 03, 09:21
Localisation : A Fraggle Rock

Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par odelay »

Voilà ce que pensait Truffaut de L'amour en fuite quand il n'était plus dans la promo.

Image
Dernière modification par odelay le 30 août 22, 17:09, modifié 1 fois.
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99491
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par Jeremy Fox »

Elle est craquante Dorothée dans ce film je trouve.
Avatar de l’utilisateur
Spongebob
David O. Selznick
Messages : 12784
Inscription : 21 août 03, 22:20
Last.fm
Liste DVD
Localisation : Pathé Beaugrenelle

Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par Spongebob »

Jeremy Fox a écrit : 30 août 22, 17:05 Elle est craquante Dorothée dans ce film je trouve.
Pareil, j'ai pris beaucoup de plaisir à la retrouver dans ce film, certes le moins réussi de la saga Antoine Doisnel mais tout de même très plaisant à voir.
Avatar de l’utilisateur
odelay
David O. Selznick
Messages : 13090
Inscription : 19 avr. 03, 09:21
Localisation : A Fraggle Rock

Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par odelay »

C’était quand même une énorme baisse de qualité après La Chambre verte (qui est dans mon top trois des films de FT) et avant Le Dernier Métro.
Avatar de l’utilisateur
Flol
smells like pee spirit
Messages : 54619
Inscription : 14 avr. 03, 11:21
Contact :

Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par Flol »

Jeremy Fox a écrit : 30 août 22, 17:05 Elle est craquante Dorothée dans ce film je trouve.
Certes, mais moins que Chantal Goya dans Masculin féminin.
Avatar de l’utilisateur
odelay
David O. Selznick
Messages : 13090
Inscription : 19 avr. 03, 09:21
Localisation : A Fraggle Rock

Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par odelay »

Sinon Douchka, fille de Pascale Petit… anyone?
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99491
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par Jeremy Fox »

odelay a écrit : 30 août 22, 17:12 C’était quand même une énorme baisse de qualité après La Chambre verte (qui est dans mon top trois des films de FT) et avant Le Dernier Métro.
Ah non moi c'est la chambre verte avec lequel j'ai le plus de mal de tous les Truffaut.
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99491
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par Jeremy Fox »

Flol a écrit : 30 août 22, 17:15
Jeremy Fox a écrit : 30 août 22, 17:05 Elle est craquante Dorothée dans ce film je trouve.
Certes, mais moins que Chantal Goya dans Masculin féminin.
C'est vrai. Et très sérieusement en plus.
Avatar de l’utilisateur
Supfiction
Charles Foster Kane
Messages : 22130
Inscription : 2 août 06, 15:02
Localisation : Have you seen the bridge?
Contact :

Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par Supfiction »

odelay a écrit : 30 août 22, 17:27 Sinon Douchka, fille de Pascale Petit… anyone?
Oui, dans Elémentaire mon cher Baloo, son chef-d'œuvre évidemment.
Avatar de l’utilisateur
Flol
smells like pee spirit
Messages : 54619
Inscription : 14 avr. 03, 11:21
Contact :

Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par Flol »

Jeremy Fox a écrit : 30 août 22, 17:28
Flol a écrit : 30 août 22, 17:15 Certes, mais moins que Chantal Goya dans Masculin féminin.
C'est vrai. Et très sérieusement en plus.
J'étais très sérieux aussi. :o
bdcinerockophile
Assistant(e) machine à café
Messages : 155
Inscription : 28 févr. 18, 12:56

Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par bdcinerockophile »

Comme quelques Forumeurs et Tarantino, je ne suis pas fan de Truffaut en particulier et de la nouvelle vague en général. Aucun de mes réalisateurs français préférés ne fait partie de ce mouvement cinématographique. En plus, je trouve Jean-Pierre Léaud, mauvais acteur donc je n'aime aucun film avec lui.
Il y a quand même 4 films de Truffaut que j'aime beaucoup, que des films de genre :
La mariée était en noir (policier)
La nuit américaine (film sur le cinéma)
L'histoire d'Adèle H (mélo)
L'homme qui aimait les femmes (comédie)
Avatar de l’utilisateur
Supfiction
Charles Foster Kane
Messages : 22130
Inscription : 2 août 06, 15:02
Localisation : Have you seen the bridge?
Contact :

Re: François Truffaut (1932-1984)

Message par Supfiction »

Jack Carter a écrit : 29 avr. 23, 16:54 Image

L'editorial de ce premier numero hors-serie
Spoiler (cliquez pour afficher)
Le numéro que vous avez entre les mains, entièrement consacré à François Truffaut, est le premier d’une nouvelle collection de hors-séries, dédiée aux cinéastes du monde entier. À raison de deux publications par an, nous vous proposons, à partir d’aujourd’hui, l’exploration d’une œuvre qui continue à rayonner dans le vaste champ de la cinéphilie. Le principe de ces numéros est simple : il consiste à mélanger les archives des Cahiers avec des textes et entretiens spécialement écrits et réalisés pour l’occasion. Une manière de mêler présent et passé dans une perspective élargie, loin de tout embaumement et de toute nostalgie.

Pour ce premier numéro, le nom de Truffaut s’est très vite imposé. D’abord, parce que le cinéaste exerça, à ses débuts, ses dons de critique aux Cahiers et qu’il fut, de près ou de loin, lié à l’histoire de cette revue. Mais aussi, et peut-être surtout, parce que ses films continuent à nous toucher et nous stimuler, encore aujourd’hui, presque quarante ans après sa disparition précoce. Imparfaite, multiple, ludique et parfois tragique, son œuvre n’a rien d’un monument. Au contraire, quand on revoit ses films, on est presque toujours frappé par leur impureté, leur invention et leur côté paradoxal. Il s’agit d’une œuvre vivante dont l’interprétation a d’ailleurs varié selon les époques. Au début des années 1980, alors qu’il est au faîte de sa reconnaissance, après le succès du Dernier Métro, François Truffaut est considéré comme un cinéaste populaire, le seul peut-être, parmi les membres de la Nouvelle Vague, qui ait su concilier sa propre exigence avec le goût d’un large public. Cette position centrale dans le cinéma français éloigne d’ailleurs certains cinéphiles qui considèrent, à l’époque, que l’auteur de Jules et Jim est rentré dans le rang, qu’il a rejoint le camp de la fameuse « qualité française » qu’il combattait jadis – rien n’est plus faux, et nous espérons que cet ensemble de textes et d’entretiens en apporte la preuve. Puis, après sa mort, à l’automne 1984, les Cahiers et d’autres ont, au contraire contribué à réhabiliter sa face cachée, celle des Deux Anglaises, de La Chambre verte ou de La Femme d’à côté. Un Truffaut sombre, secret, passionnel, traversé par des courants souterrains, apparaît alors. Aujourd’hui, un visage de Truffaut plus solaire, plus charmeur, plus léger se redessine peu à peu. Et c’est l’auteur, plus joueur, de Tirez sur le pianiste, Baisers volés, La Nuit améri­caine ou L’Argent de poche qui bénéficie ainsi d’une forme de réhabilitation.

Il n’y a donc pas un Truffaut, ni même deux (son côté Jekyll et Hyde, comme l’écrivait Serge Daney), mais une multitude de Truffaut que nous tentons d’appréhender dans ce numéro. L’œuvre est d’ailleurs unique dans sa multipli­cité, au sens où elle englobe, à côté des films, les textes et les lettres du cinéaste qui s’intègrent naturellement dans un tout à la fois cohérent et foisonnant. Cette multiplicité traverse ce nu­méro où vous pourrez retrouver à la fois des textes importants publiés dans cette revue, à l’époque où sa couverture était jaune, par un « jeune Turc » au goût très sûr, de larges extraits d’un entretien historique donné par Truffaut aux Cahiers, à l’automne 1980, au moment de la sortie du Dernier Métro, des fragments iné­dits de sa correspondance ou les témoignages de Catherine Deneuve, Gérard Depardieu et Nestor Almendros, publiés initialement dans le « Roman de François Truffaut », le très beau numéro spécial que les Cahiers ont fa­briqué juste après la mort du cinéaste. À côté de ces documents précieux, qui n’étaient plus disponibles, nous avons tenu à rencontrer de très proches collaborateurs de Truffaut, tels Claude de Givray et Martine Barraqué, sa dernière monteuse, qui nous éclairent sur sa méthode de travail. D’autres rencontres, avec des personnalités d’aujourd’hui comme les ci­néastes Rebecca Zlotowski et Nicolas Pariser, ou le touche-à-tout Philippe Katerine donnent à voir un Truffaut éclairé par de nouvelles in­terprétations. Enfin, ce numéro se clôt par une approche film par film, dans laquelle se mêlent textes anciens, publiés au fil du temps dans cette revue, et textes nouveaux écrits par des rédacteurs d’aujourd’hui, auxquels s’ajoute une magnifique relecture de La Sirène du Mississipi par Arnaud Desplechin.

L’ensemble forme un puzzle coloré qui donne la possibilité d’entrer dans le cinéma de François Truffaut par différentes portes et qui redonne à son œuvre une fraîcheur, une actualité, un éclat tout à fait contemporains. Truffaut vivant, Truffaut ici et maintenant, telle est la boussole qui nous a finalement guidés pour vous redonner à voir et à entendre les multiples facettes d’un cinéaste avec lequel nous n’en aurons jamais fini.


Thierry Jousse et Marcos Uzal
Même pas eu le temps de vraiment lire le François Truffaut, film par film de Laurent Delmas acheté l’année dernière ..
Sinon, j’ai proposé à Thierry Jousse d’en envoyer un exemplaire à Tarantino pour l’éduquer.
Répondre