Vincente Minnelli (1903-1986)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Alexandre Angel
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Re: Vincente Minnelli (1903-1986)

Message par Alexandre Angel »

Merci pour cette piqure qui vient rappeler (j'ai toujours tendance à un peu l'oublier) que c'est un coup de maître méconnu. Minnelli commençait fort même si,, comme tu le dis, il allait aller plus loin encore.
Et tu viens me rappeler également qu'il manque cruellement à ma dvdthèque minnellienne :|
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
The Eye Of Doom
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Re: Vincente Minnelli (1903-1986)

Message par The Eye Of Doom »

Quinze jours ailleurs
Un ancien acteur se voit proposer un role par le metteur en scene qui a fait sa gloire (et sa perte). Il part pour Cinecitta pour quinze jours. Sans surprise, ses vieux demons l’y attendent.

Cela faisait une éternité que j’avais pas (re)vu de film de Minnelli. Et comme je gardais un bon souvenir tres tres lointain de Qunze jours ailleurs, je me suis laissé tenté par l’édition espagnol a vil prix lors du blackfriday.

J’ai bien aimé. Le film degage la force de conviction d’une production de prestige de l’hollywood de l’epoque. Avec Minnelli à la manoeuvre.
C’est comme un second chapitre, exotique, aux Ensorcelés, dont on assite d’ailleurs à la projection à l’equipe de tournage.
Mise en abîme donc de Minnelli reprenant Kirk Douglas, 10 ans apres les Ensorcelés, pour faire un film sur un acteur rappellé par son metteur en scene 7 ans apres leur dernier film et leur « divorce ».
Mais en fait, contrairement à son illustre prédécesseur, Quinze jours ailleurs est à peine un film sur le cinema et ses nevrosés.
Bien sur il est question de savoir ce qu’est un acteur, de questionner la vacuité des industriels du film, de rendre ridicule l’ego des metteur en scene, de critiquer la presse qu’on appellait pas encore « people »,de mettre a nu les jalousies du metier,…
Mais ce volet n’est pas central. C’est un film sur le respect, l’amitié, la trahison et l’emprisonnement ou l’asservissement volontaire

Toute d’intro est magnifique: on suit Kirk Douglas se promenant dans un parc magnifique, croissant des gens tranquilles jouant au criquet, d’autres aux echecs, sur la terrase d’une sorte de palace.
Spoiler (cliquez pour afficher)
Un doute fini par nous saisir, c’est quand curieux cet endroit, ca resemble pas à un hotel. Le premier plan du film avait pourtant déjà tout dit.
Minnelli enchaine des scenes fortement chargées en tention avec une grande habileté: l’aeroport, le tournage au bord du bassin, l’agression au couteau, le diner, la recherche de l’acteur dans la nuit romaine, …
Et bien sur l’incroyable scene de l’automobile, qui renvoie a celle du « petage de plombs » de Lara Turner dans Les Ensorcelés. Version encore plus « débridée ».

Face à cette mécanique huilée de scenes assez fortes, il y a le versant tout de même les côtés aujourd’hui presque kitch du film :
l’outrance des personnages : l’epouse de Kruger (j’aurais dit aussi Kruger lui même mais EG Robinson s’est etre sur le fil du rassoir du cabotinage), Carlotta (honnêtement j’ai pas trouvé Cyd Charisse tres bonne. Elle a le mérite d’avoir pris ce role assez different de son image mais elle est pas complètement convaincante),
Le côté carte postale de Rome avec beauté italienne en plus. Dahlia Lavi est charmante et s’en sort bien mais le role manque pas mal de profondeur).
La « trahison » finale.

C’est donc in fine un film qui impressionne par la maestria de Minnelli, sa science des couleurs, son implication, et un Kirk Douglas en grande forme, et d’un autre côté en fait trop dans le déroulement de la démonstration.

En tout cas, le film, meme imparfait, est beaucoup plus intéressant que Les Ensorcelés, film qui avait suscité chez moi un ennui poli, comme certains « chef d’oeuvre » trop parfaits pour émouvoir (Le tueurs de Siodmack c’est pareil.)
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tchi-tcha
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Re: Vincente Minnelli (1903-1986)

Message par tchi-tcha »

The Eye Of Doom a écrit : 9 déc. 22, 23:25
En tout cas, le film, meme imparfait, est beaucoup plus intéressant que Les Ensorcelés, film qui avait suscité chez moi un ennui poli, comme certains « chef d’oeuvre » trop parfaits pour émouvoir (Le tueurs de Siodmack c’est pareil.)
Ah, merci :D

Je serai moins sévère ceci dit sur Les Ensorcelés et sur Les Tueurs (c'est pas bientôt fini d'en dire du mal ? :mrgreen: ), mais c'est effectivement un film qui mérite mieux que la comparaison rarement flatteuse avec son grand frère.
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AtCloseRange
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Re: Vincente Minnelli (1903-1986)

Message par AtCloseRange »

tchi-tcha a écrit : 9 déc. 22, 23:44
The Eye Of Doom a écrit : 9 déc. 22, 23:25
En tout cas, le film, meme imparfait, est beaucoup plus intéressant que Les Ensorcelés, film qui avait suscité chez moi un ennui poli, comme certains « chef d’oeuvre » trop parfaits pour émouvoir (Le tueurs de Siodmack c’est pareil.)
Ah, merci :D

Je serai moins sévère ceci dit sur Les Ensorcelés et sur Les Tueurs (c'est pas bientôt fini d'en dire du mal ? :mrgreen: ), mais c'est effectivement un film qui mérite mieux que la comparaison rarement flatteuse avec son grand frère.
Bof.
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Re: Vincente Minnelli (1903-1986)

Message par The Eye Of Doom »

AtCloseRange a écrit : 10 déc. 22, 09:39
tchi-tcha a écrit : 9 déc. 22, 23:44

Ah, merci :D

Je serai moins sévère ceci dit sur Les Ensorcelés et sur Les Tueurs (c'est pas bientôt fini d'en dire du mal ? :mrgreen: ), mais c'est effectivement un film qui mérite mieux que la comparaison rarement flatteuse avec son grand frère.
Bof.
N’hesite pas à nous en dire plus… je garde personnellement le souvenir d’un ennui profond devant Les ensorcelés. Apres c’etait il y a longtemps.
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AtCloseRange
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Re: Vincente Minnelli (1903-1986)

Message par AtCloseRange »

Ensuite les deux films même s'ils ont le même cadre pourraient difficilement être plus différents: le premier est flamboyant quand le deuxième est profondément dépressif (un peu aigri aussi) mais j'ai surtout beaucoup de mal avec l'interprétation over the top de 15 jours (Robinson) sans parler de la fadeur de Hamilton ou de Daliah Lavi.
Mais je n'aime guère les années 60 chez Minnelli (le film précédent, les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse est déjà assez raté).
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Re: Vincente Minnelli (1903-1986)

Message par The Eye Of Doom »

AtCloseRange a écrit : 10 déc. 22, 10:50 Ensuite les deux films même s'ils ont le même cadre pourraient difficilement être plus différents: le premier est flamboyant quand le deuxième est profondément dépressif (un peu aigri aussi) mais j'ai surtout beaucoup de mal avec l'interprétation over the top de 15 jours (Robinson) sans parler de la fadeur de Hamilton ou de Daliah Lavi.
Mais je n'aime guère les années 60 chez Minnelli (le film précédent, les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse est déjà assez raté).
Entre un Huston de 58 « les racines du ciel » et un Minnelli de 62 « quinze jours allieurs » , revus de suite, les mutations d’hollywood sont criantes. Aucun des deux films n’est vraiment reussi, mais ils traduisent deux tendances, l’une ancrée dans une forme classique, tentant via un déplacement exotique de redynamiser un schéma mélodramatique archetypale, l’autre via une immersion dans un quart monde en mutation (mais toujours colonial !) tentant de retrouver une prise avec le reel, qui me rappelle un peu les années 30.

On peut légitimement préférer le pas de coté d’Huston qui prefigure la modernité des années 70 à un Minnelli qui semble nostalgique de l’age d’or.
Mais ces oeuvres « mutantes », on peut bien sur y adjoindre La maison de Bamboux de Fuller et bien d’autres, sont vraiment intéressantes. Meme dans leurs limites.
Pour en revenir à Quinze jours, c’est clair que l’interprétation n’est pas le point fort, mais les acteurs et actrices font aussi ce qu’ils peuvent avec des personnages assez caricaturaux…
N’empêche j’ai pris plaisir à revoir ce film.
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Re: Vincente Minnelli (1903-1986)

Message par Courleciel »

Pour les cheucheu parisien :uhuh: , une rétrospective Minelli à la cinémathèque Française du 28 juin au 29 juillet 2023
"- Il y avait un noir a Orly, un grand noir avec un loden vert. J'ai préféré un grand blond avec une chaussure noire a un grand noir avec un loden vert
- Dites-moi, mon petit vieux, pour faire de la littérature, attendez la retraite. Bonne appétit."
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Re: Vincente Minnelli (1903-1986)

Message par tchi-tcha »

Courleciel a écrit : 9 mai 23, 19:26 Pour les cheucheu parisien :uhuh: , une rétrospective Minelli à la cinémathèque Française du 28 juin au 29 juillet 2023
Bof, aucun regret, y'a que des vieux films :
https://www.cinematheque.fr/cycle/vince ... -1093.html


(alors que pendant ce temps, Kinder teste ses nouveaux chocolats Chocotab en exclusivité sur Angers, prendez ça dans les dents les parigots :fiou: )
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Profondo Rosso
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Re: Vincente Minnelli (1903-1986)

Message par Profondo Rosso »

La Roulotte du plaisir (1953)

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Tacy et Nicky vont se marier. Le travail de Nicky, ingénieur civil, nécessitant des déplacements fréquents à travers le pays, Tacy décide d’acheter une caravane au lieu d'une maison afin de n'être pas séparée de son futur mari. Cette idée n’enchante guère Nicky, mais il cède au désir de sa fiancée. La caravane que le couple choisit, bien qu'entièrement équipée, est très longue et gigantesque.

The Long, Long Trailer est un des plus gros succès commerciaux de Vincente Minnelli en ce début des années 50, et ce dans un registre assez inattendu pour lui. Le film témoigne de l'essor d'un média fortement concurrent au cinéma, la télévision, à travers son couple vedette Lucille Ball/Desi Arnaz. Marié en 1940, le couple a posé les bases de la sitcom moderne avec I Love Lucy véritable phénomène de la télévision américaine, révolutionnaire dans sa facture technique (tournage en 35 mm, présence d'un véritable public plutôt que des rires enregistrés) mais aussi dans son fond féministe avec le personnage de Lucille Ball s'extirpant de son rôle de femme au foyer. La vie du pays s'arrête lors de la diffusion hebdomadaire de l'épisode de I Love Lucy qui réalise des audiences colossales et va enrichir le couple qui en est également producteur via leur société Desilu Productions, cette dernière étant à l'origine d'autres institutions de la télévision américaine comme Star Trek, Mannix ou encore Mission:Impossible. The Long, Long Trailer est donc significatif de l'immense popularité du duo dans cette tentative de passage au grand écran, mais aussi un risque, la MGM craignant que le public hésite à se déplacer et payer pour voir ce dont il a accès gratuitement à la télévision.

Le scénario use habilement de la connivence du public avec le couple pour, passé une introduction en flashback, aller dans le vif de son très original sujet. Tacy (Lucille Ball) inquiète des séparations fréquentes que causeront les déplacements professionnels de son fiancé Nicky (Desi Arnaz) durant leur mariage, insiste fortement auprès de celui-ci pour investir dans une caravane équipée qui permettra d'entretenir le foyer conjugal ensemble quel que soit le lieu où ils se trouvent. Nicky réticent se laisse malgré tout convaincre et une fois marié, le couple entame un périlleux périple à travers le pays vers le Colorado, l'encombrante caravane constituant un handicap de taille. Vincente Minnelli va faire montre d'un brio peu commun sur un terrain où l'on ne soupçonnait pas forcément ses aptitudes, le pur gag physique et le splapstick. Absolument toutes les possibilités comiques seront exploitées avec un sens du timing et de l'espace directement hérités de son passif dans la comédie musicale. Il y a tout d'abord l'étirement et la répétitivité du gag jouant de la véritable angoisse de Nicky à maîtriser la conduite de la caravane dans les différents environnements traversés. Cela commence dès le départ du mariage où il peine à faire démarrer la voiture, puis ce seront ensuite le moindre tournant ou créneau à effectuer qui feront office de véritable supplice pour l'intéressé, Desi Arnaz excellent à traduire la gêne et l'anxiété ressentis. La science du contrepoint est tout aussi géniale, avec une tension naissant des réactions entre fureur, consternation et moquerie des interlocuteurs voyant notre héros peiner dans ses manœuvres.

Après avoir joué de ce schéma attente/réaction entre le couple et l'extérieur, Minnelli le travaille aussi dans les dysfonctionnements qu'amène la caravane dans le foyer conjugal. Des éléments triviaux dans une maison normale deviennent problématiques avec la caravane comme le rapport aux voisins, l'entraide en camping avec d'autres voyageurs caravaniers devenant vite intrusive le temps d'une séquence hilarante. La nature est une ennemie redoutable aussi quand on cherche à s'y isoler, le fameux travail de répétitivité, d'étirement et de grossissement progressif des gags offrant une véritable horlogerie comique dans les meilleurs moments, les lois de la gravité étant par exemple défiées de la cuisson laborieuse d'un oeuf à la chute de Tacy dans la boue. Ainsi mis en condition, Minnelli peut dès lors oser la vraie destruction massive où il va malmener un fameux décor de Le Chant du Missouri (1944) le temps d'une visite familiale. Si Minnelli s'extirpe grandement des environnements imaginaires et/ou passéiste que l'on retrouve dans nombre de ces films, The Long, Long Trailer sous l'humour n'en offre pas moins un pendant moderne des grands récits de voyage des pionniers de la conquête de l'ouest - l'occasion d'offrir quelques pures vignettes américana dans les grands espaces. L'ascension périlleuse de rocheuse dans la dernière partie se déleste de tout gags outrancier (si ce n'est l'inquiétude coupable de Lucille Ball qui n'a pas délesté la caravane comme le souhaitait son mari) pour créer un véritable suspense où une centaine d'année plus tôt, un charriot trop chargé aurait pris la place de la caravane. L'équilibre entre décor studio, maquette et extérieurs véritable est d'un équilibre parfait, porté par des cadrages habiles renforçant la tension. D'un seul coup toute la construction qui avait servi des effets comiques est reproduite au premier degré, mais nous n'attendons plus la chute (au propre comme au figuré) hilare, mais nous la craignons.

La complicité naturelle de Lucile Ball et Desi Arnaz fait merveille, et nourrit une caractérisation qui ne semble pas juste reproduire au cinéma leurs personnages de télévision - même si l'argument féministe demeure, telle la scène où Tacy humilie son époux par sa conduite plus hardie et que ce dernier s'avère incapable de lire une carte. Les origines étrangères de Nicky sont plusieurs fois soulignées par son nom "Collini", et le fait qu'en joie ou en colère il se mette à chanter ou jurer en italien. On peut imaginer que cette nature de migrant (renforcée par son métier) explique en partie l'attrait qu'il ressent pour Tacy, pur produit WASP synonyme de stabilité et d'intégration. A l'inverse, Tacy voit dans cet "étranger" une forme d'exotisme la sortant de son cadre familial plus conformiste (dont on aura un aperçu amusant), un homme différent dont elle pourra s'occuper selon une logique plus anticonformiste tout en étant une épouse "traditionnelle" - tout comme le souligne le récit de leur première rencontre où elle évoque la chemise sans bouton de Nicky. Tout cela contribue à donner une matérialité émotionnelle au récit, qui fonctionne parfaitement dans tous ces niveaux de lecture sans forcément être familier de I Love Lucy comme les spectateurs américains de l'époque. 4,5/6
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Jeremy Fox
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Re: Vincente Minnelli (1903-1986)

Message par Jeremy Fox »

Dernière publication de l'année avec la chronique de Un américain à Paris. Rendez-vous le 1er janvier avec une nouvelle rubrique qui devrait vous plaire. :wink:
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Thaddeus
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Re: Vincente Minnelli (1903-1986)

Message par Thaddeus »

Je pensais qu'il s'agissait d'un de tes films favoris mais il n'est pas dans ton Top 100 (je crois avoir confondu avec Brigadoon).

Jeremy Fox a écrit : 29 déc. 23, 08:03Rendez-vous le 1er janvier avec une nouvelle rubrique qui devrait vous plaire. :wink:

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Jeremy Fox
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Re: Vincente Minnelli (1903-1986)

Message par Jeremy Fox »

Thaddeus a écrit : 29 déc. 23, 19:36 Je pensais qu'il s'agissait d'un de tes films favoris mais il n'est pas dans ton Top 100 (je crois avoir confondu avec Brigadoon).
Il n'est pas loin de mon top 100 en tout cas.
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