Publié : 14 déc. 03, 10:34
Conquis également
En gros, Dante délivre la même énergie qu'un court DA made in "Chuck jones" avec une incessante inventivité, une richesse des gags et des personnages. Le temps passe très vite. On pourra rétorquer que c'est de l'hystérie sans queue ni tête (ni intrigue solide) mais prolonger un tel plaisir sur 1 h30 relève de l'exploit. Tout ce qui pouvait créer des réticences au vu de la BA trouve sa place ici. Oui, Steve Martin cabotine en "Dr Evil", les autres acteurs n'offrent pas une perfomance exceptionnel mais il ne gènent en rien la marche du film et au contraire se plie à sa logique. Les Sfx ne m'ont pas géné.
Il y a un certain plaisir à retrouver, en 2003, le ton Dante au milieur de certains "produit" consensuel, non pas que celui ci soit une bombe de l'ampleur de Gremlins 2 mais le plaisir du pur divertissment s'y retrouve sans barrière. Comme le dit Martin, il y a un facteur sympathie immédiatement appréciable.
Au contraire de Roger Rabbit, Looney toons ne se préoccupe que de l'univers Looney toons et ne tente pas d'opposer le monde de l'animation aux monde humain. Ce n'est pas précisemment un anti-roger rabbit, mais le film prend le pari de se passer intégralemnt dans un Toon-ville. Ces reférences strictes à l'esprit Chuck Jones risque de laisser sur place les enfants qui ne goute pas à ces cartoons ou à "ça cartoon" mais sans abandonner son ironie, Dante livre un film drôle et divertissant alors que je craignais un suicide qui finisse mal. Il ne volerait pas un petit succes à Noel car son film peut plaire au plus grand nombre.
Bien sûr, le film ne fait pas de fleurs aux studios (les frêres warner sont montré comme deux abrutis qui ne se fient qu'aux statistiques) et les premières minutes sonnent bizarrement quand on est au courant du bide aux EU. Dante=Daffy? Une identification amusante à faire si on veut bien croire que le metteur en scène s'exprime à travers ce personnage. Pour autant cet aspect satirique ne prend pas une place predominante et le film ne s'impose pas intégralement comme une demonstration. ouf...
L'esprit est toujours là mais 5 ans d'attente c'est long (encore 5 ans?)
En gros, Dante délivre la même énergie qu'un court DA made in "Chuck jones" avec une incessante inventivité, une richesse des gags et des personnages. Le temps passe très vite. On pourra rétorquer que c'est de l'hystérie sans queue ni tête (ni intrigue solide) mais prolonger un tel plaisir sur 1 h30 relève de l'exploit. Tout ce qui pouvait créer des réticences au vu de la BA trouve sa place ici. Oui, Steve Martin cabotine en "Dr Evil", les autres acteurs n'offrent pas une perfomance exceptionnel mais il ne gènent en rien la marche du film et au contraire se plie à sa logique. Les Sfx ne m'ont pas géné.
Il y a un certain plaisir à retrouver, en 2003, le ton Dante au milieur de certains "produit" consensuel, non pas que celui ci soit une bombe de l'ampleur de Gremlins 2 mais le plaisir du pur divertissment s'y retrouve sans barrière. Comme le dit Martin, il y a un facteur sympathie immédiatement appréciable.
Au contraire de Roger Rabbit, Looney toons ne se préoccupe que de l'univers Looney toons et ne tente pas d'opposer le monde de l'animation aux monde humain. Ce n'est pas précisemment un anti-roger rabbit, mais le film prend le pari de se passer intégralemnt dans un Toon-ville. Ces reférences strictes à l'esprit Chuck Jones risque de laisser sur place les enfants qui ne goute pas à ces cartoons ou à "ça cartoon" mais sans abandonner son ironie, Dante livre un film drôle et divertissant alors que je craignais un suicide qui finisse mal. Il ne volerait pas un petit succes à Noel car son film peut plaire au plus grand nombre.
Bien sûr, le film ne fait pas de fleurs aux studios (les frêres warner sont montré comme deux abrutis qui ne se fient qu'aux statistiques) et les premières minutes sonnent bizarrement quand on est au courant du bide aux EU. Dante=Daffy? Une identification amusante à faire si on veut bien croire que le metteur en scène s'exprime à travers ce personnage. Pour autant cet aspect satirique ne prend pas une place predominante et le film ne s'impose pas intégralement comme une demonstration. ouf...
L'esprit est toujours là mais 5 ans d'attente c'est long (encore 5 ans?)