Jack Lee Thompson (1914-2002)

[Jeremy Fox]

C'est corrigé : merci pour ta vigilance.

[manuma]

MURPHY'S LAW (1986)



L'un des mes Bronson préférés de la période 80 (derrière Death wish II et The Evil that men do), et cette petite révision ne change pas la donne. Certes, il y a à boire et à manger côté script. Avec, d'un côté, de la grosse et discutable artillerie scénaristique bien dans l'esprit Cannon, mais aussi, de l'autre, quelques bonnes surprises, via un Bronson un peu moins "machine à flinguer" que d'habitude et surtout ces 2 personnages féminins forts - chose peu courante, il me semble, dans les bronsonneries de cette période - bien interprétés par Kathleen Wilhoite (qui pousse également la chansonnette au générique de fin) et Carrie Snodgress, assez flippante en tueuse psycho. Et puis l'on sent le métier de Thompson dans la façon d'emballer tout ça, sans génie aucun mais avec un certain flair pour les atmosphères noires / nocturnes. La confrontation finale, dans l'iconique Bradbury Building, est à ce titre pas mal du tout.

[Jeremy Fox]

Les films anglais du vendredi : aujourd'hui Justin a chroniqué Peine capitale

[innaperfekt_]

CABOBLANCO (1980)

Un tenant de bar intrépide aide une jeune et belle femme à retrouver son ancien amant et sa fortune disparue.

Découverte tardive de cette Bronsonnerie en mood Casablanca, troisième association du moustachu grisonnant avec le réalisateur J. Lee Thompson. Censé se dérouler au Pérou, en 1948, mais tourné sur la côte mexicaine, le film donne dans le vite fait, pas compliqué, voire légèrement bâclé. Dilettantisme qui pénalise évidemment sérieusement cette histoire de chasse au trésor nazi englouti, dans laquelle la drague à l’ancienne et les menaces ouatées, un verre de pisco à la main, prennent rapidement le pas sur tout autre forme d’action. Plan-plan donc, mais avec tout de même quelques atouts poussant à l’indulgence, comme son improbable couple Bronson / Sanda, ses quelques jolis cadres venant nous rappeler le Lee Thompson de l’époque Cape Fear, et son score pétaradant signé Goldsmith. Au final, un Bronson pas comme les autres, à défaut d'une réussite.

Je viens de le mater, voyant que la Cinémathèque de Paris le suggérait en tant que « néo-noir décadent et étrange ». Je sais pas trop ce qu'ils ont fumé. J'appuie pour la BO de Goldsmith incroyable (et l'affiche très cool aussi) mais le reste est d'un ennui abyssal, surplombé par ce jeu si indolent de Dominique Sanda et le manque d'implication de Bronson. Un film drôlement insignifiant et très peu distrayant. Mauvais moment.

[Telmo]

À éviter donc pour les fans de Casablanca curieux de voir un remake déguisé, fût-il bien sûr bien en-dessous de l'original ?