Publié : 9 août 06, 01:20
Jack c'est un diminutif de John il me semble. Par exemple on appelait parfois John Kennedy "Jack". A vérifier, je ne suis pas sûr.
C'est tout à fait ça. Pareil pour Jack/John Ford.davidhofer a écrit :Jack c'est un diminutif de John il me semble. Par exemple on appelait parfois John Kennedy "Jack". A vérifier, je ne suis pas sûr.
J'ai eu l'occasion de l'emprunter, car cet avis m'intriguait, et c'est finalement une jolie surprise. Sans être un film indéniablement parfait il reste tout à fait réjouissant, par moments. Il y a une énergie déployée, un humour (pour une fois) assez malin qui vire dans le presque portnawak. Ca fait plaisir. C'est une sorte de variation sur l'argent/le pouvoir/la richesse qui n'a d'autre but ou conséquence que de nous amuser. Point de discours lourdingue ou de réflexion creuse: on joue ici des clichés et des situations pour mieux les retourner. C'est très plaisant, d'autant que le film offre, en plus, un spectacle très varié: de la comédie romantique à la comédie musicale. Beau casting également (ah Shirley McLaine!!!!!!!!!!!!!!!!!).Louisa May (Shirley MacLaine), quatre fois veuve de maris richissimes, affole son psychiatre et le centre des impôts en voulant donner sa fortune à l'Etat...
Un petit film sympathique qui vaut essentiellement pour sa pléiade de stars (Dean Martin, Paul Newman, Robert Mitchum et Gene Kelly). Le film est découpé en quatre épisodes qui tous racontent une des aventures matrimoniales de Louisa, avec à chaque fois en illustration un parallèle assez amusant avec un style de film, comme le muet ou la comédie musicale. C'est drôle et ça ne prête pas à conséquence, juste de quoi passer une soirée agréable, ce qui est amplement suffisant. 7/10
Qui a dit que Thompson n'était pas un bon réalisateur ?!
Gros gros ennuiRéalisateur de l'excellent Les canons de Navarone
Certainement ce que j'ai vu de mieux de sa part et pourtant je n'a pas pu m'empêcher de bailler de temps à autre.le sieur a livré de bons films au cours de sa carrière, comme avec Aux frontières des Indes.
Là par contre, il me faudrait le revoir car ça commence à dater mais j'avais tout simplement détesté, m'étais ennuyé comme rarement et avait trouvé sa mise en scène totalement plateBref, trêve de tergiversations... ce Les nerfs à vif est peut-être le meilleur film de Thompson.
Je n'y manquerais pasJulien Léonard a écrit :
Bref, je t'invite à le revoir d'urgence : le duo antagoniste Mitchum/Peck vaut largement le détour !
Pour Marnie, il risquait pas de nous la resservir vu qu'à l'époque il l'avait pas encore composé et je trouve la musique de La Mort aux Trousses très différente de celle de Cape Fear qui est beaucoup plus sombre. Peut-être plus dans la veine de On Dangerous Ground. La musique est très efficace dans le film; surtout le générique du début, avec ce thème inquiétant où l'on voit les plans de la ville avec Robert Mitchum. Ca donne tout de suite le ton du film. Et moi aussi je trouve ce thriller plutôt efficace. Bien plus réussit en tout cas que le remake poussif de Scorsese.Julien Léonard a écrit :dans sa musique (Bernard Herrmann himself, qui nous ressert ses partitions à peine changées de La mort aux trousses et Pas de printemps pour Marnie à satiété)
Pour Marnie, on va dire que je me comprend... Mettons que ce sont plutôt les prémices de ce futur score. Pour La mort aux trousses, je trouve que l'on retrouve certains accents de sa musique dans Cape fear, mais ce n'est pas incompatible avec la bande-originale de On dangerous ground qui, je trouve, ressemble assez à ce que donnera par la suite La mort aux trousses dans certains de ses morceaux. Ce sont des vases communiquant, en quelque sorte. Tout à fait d'accord sinon avec ton avis sur le film de Scorcese (vu il y a quelques années)... N'ayant pas accroché, je me suis dit qu'il était temps de voir l'original.julien a écrit :Pour Marnie, il risquait pas de nous la resservir vu qu'à l'époque il l'avait pas encore composé et je trouve la musique de La Mort aux Trousses très différente de celle de Cape Fear qui est beaucoup plus sombre. Peut-être plus dans la veine de On Dangerous Ground. La musique est très efficace dans le film; surtout le générique du début, avec ce thème inquiétant où l'on voit les plans de la ville avec Robert Mitchum. Ca donne tout de suite le ton du film. Et moi aussi je trouve ce thriller plutôt efficace. Bien plus réussit en tout cas que le remake poussif de Scorsese.Julien Léonard a écrit :dans sa musique (Bernard Herrmann himself, qui nous ressert ses partitions à peine changées de La mort aux trousses et Pas de printemps pour Marnie à satiété)
Très bon souvenir que ce Cape Fear original (passé à la télé il y a très longtemps) et qui m'avait vraiment bien plu également. Par contre petit plaisir coupable pour le remake avec son DeNiro qui en fait des tonnes (et même davantage) et son final à la Vendredi 13 boosté à la testostérone et à l'acide...Oui je sais mais j'aime bienjulien a écrit :
Et moi aussi je trouve ce thriller plutôt efficace. Bien plus réussit en tout cas que le remake poussif de Scorsese.
Je lui préfère de loin le remake de Scorsese, y compris dans ses excès: la version 1992 est plus subtile, plus ambigue, plus ambitieuse, formellement superbe et qui utilise le score de Bernard Herrmann, revisité par Elmer Bernstein, avec bcp plus de souffle.. Bref, que des +.julien a écrit : Bien plus réussit en tout cas que le remake poussif de Scorsese.
Je pensais la même chose et c'est vrai que du point de vue l'ambigüité le Scorsese est beaucoup plus intéressant (Cady a quelques bonnes raisons de lui en vouloir dans le remake) mais aujourd'hui, je le trouve difficile à regarder: les scènes de ménage me gonflent et la boursouflure de la fin, j'ai du mal.O'Malley a écrit :Je lui préfère de loin le remake de Scorsese, y compris dans ses excès: la version 1992 est plus subtile, plus ambigue, plus ambitieuse, formellement superbe et qui utilise le score de Bernard Herrmann, revisité par Elmer Bernstein, avec bcp plus de souffle.. Bref, que des +.julien a écrit : Bien plus réussit en tout cas que le remake poussif de Scorsese.
J'ai du mal avec la fin aussi; cependant, cette désagrégation du tissu familiale par Cady et la manière dont les auteurs sondent les petites lâchetés de Nick Nolte font de Cape Fear version Scorsese un film qui reste toujours passionnant; et puis tout l'univers de Scorsese est là: la description d'un personnage obsédé, la redemption, le poids du péché...Un film finalement assez personnel déguisé en thriller de série et en plus reprenant toute la virtuosité de son réalisateur, avec des clins à Hitchcock. J'adore!AtCloseRange a écrit :Je pensais la même chose et c'est vrai que du point de vue l'ambigüité le Scorsese est beaucoup plus intéressant (Cady a quelques bonnes raisons de lui en vouloir dans le remake) mais aujourd'hui, je le trouve difficile à regarder: les scènes de ménage me gonflent et la boursouflure de la fin, j'ai du mal.O'Malley a écrit :
Je lui préfère de loin le remake de Scorsese, y compris dans ses excès: la version 1992 est plus subtile, plus ambigue, plus ambitieuse, formellement superbe et qui utilise le score de Bernard Herrmann, revisité par Elmer Bernstein, avec bcp plus de souffle.. Bref, que des +.
Je continue à le trouver meilleur cependant que le Jack Lee thompson (il faut dire que j'ai découvert l'original après, ce qui change un peu la donne).