Ernst Lubitsch (1892-1947)
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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)
Mettre des copies écrans de superbes films en spolier (gâchis) c'est triste, ce fil devient comme un livre sur le cinéma sans photos; sec, aride, démoralisant
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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)
C'est le fait d'en mettre une ribambelle à la suite les une des autres qui perturbe une bonne lisibilité et une navigation limpide et qui nous fait te demander de les mettre entre balises spoilers. Si tu te contentes de une ou deux adaptées à tes avis, ça passerait encore à mon avis.
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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)
Extrait de ce livre, une anecdote assez drôle concernant ce cher Ernst
" Le producteur Sid Grauman ( l'un des rares homosexuels admis dans le cercle restreint des grands tycoons ) était fameux dans tout Hollywood pour ses farces minutieusement élaborées. Quand il apprit que le réalisateur Ernst Lubitsch , qui avait horreur des voyages aériens, était contraint de prendre un avion à Los Angeles pour se rendre à une avant-première à San Francisco, il engagea deux cascadeurs habillés en pilotes, qui rampèrent jusqu'au bout de l'aile et sautèrent en parachute pendant le vol. Lubitsch resta tellement sous le choc qu'il en fit une légère crise cardiaque. "
" Le producteur Sid Grauman ( l'un des rares homosexuels admis dans le cercle restreint des grands tycoons ) était fameux dans tout Hollywood pour ses farces minutieusement élaborées. Quand il apprit que le réalisateur Ernst Lubitsch , qui avait horreur des voyages aériens, était contraint de prendre un avion à Los Angeles pour se rendre à une avant-première à San Francisco, il engagea deux cascadeurs habillés en pilotes, qui rampèrent jusqu'au bout de l'aile et sautèrent en parachute pendant le vol. Lubitsch resta tellement sous le choc qu'il en fit une légère crise cardiaque. "
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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)
Sid Grauman n’était pas producteur, il était le fondateur et gérant du fameux "Chinese Theater" d’Hollywood, où se déroulaient les premières les plus prestigieuses. C’est dans la cour du Chinese Theater que les stars imprimaient leurs empreintes dans le ciment.moonfleet a écrit : ↑22 janv. 21, 21:04 Extrait de ce livre, une anecdote assez drôle concernant ce cher Ernst
" Le producteur Sid Grauman ( l'un des rares homosexuels admis dans le cercle restreint des grands tycoons ) était fameux dans tout Hollywood pour ses farces minutieusement élaborées. Quand il apprit que le réalisateur Ernst Lubitsch , qui avait horreur des voyages aériens, était contraint de prendre un avion à Los Angeles pour se rendre à une avant-première à San Francisco, il engagea deux cascadeurs habillés en pilotes, qui rampèrent jusqu'au bout de l'aile et sautèrent en parachute pendant le vol. Lubitsch resta tellement sous le choc qu'il en fit une légère crise cardiaque. "
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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)
Effectivement, j'ai hésité en remontant le fil du texte entre gérant de salles aux dimensions babyloniennes et producteur.
Merci pour ces précisions ....en béton.
C'est donc lui le fameux Sid, j'ai toujours cru que c'était un gangster (sans doute à cause de la dédicace de James Cagney )
Merci pour ces précisions ....en béton.
C'est donc lui le fameux Sid, j'ai toujours cru que c'était un gangster (sans doute à cause de la dédicace de James Cagney )
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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)
J’aime bien préciser les choses, sans la moindre prétention (je peux commettre des erreurs moi aussi) pour la simple vérité historique. Le livre m’intéresse beaucoup ceci-dit, je vais tâcher de me le procurer.moonfleet a écrit : ↑23 janv. 21, 10:50 Effectivement, j'ai hésité en remontant le fil du texte entre gérant de salles aux dimensions babyloniennes et producteur.
Merci pour ces précisions ....en béton.
C'est donc lui le fameux Sid, j'ai toujours cru que c'était un gangster (sans doute à cause de la dédicace de James Cagney )
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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)
Revu La Huitième Femme de Barbe Bleue et la folle ingénue.
Le premier m'a moins plu que dans mon souvenir : toute la première partie est exceptionnelle - jusqu'au mariage
Mon top Lubitsch :
1- To be or not to be
2- Trouble in Paradise (Haute Pègre)
3- Cluny Brown (La folle ingénue)
4- Design for living (Sérénade à trois)
5 ex aequo - Heaven can wait (Le ciel peut attendre) & Shop around the corner
Sachant que je n'ai vu presque aucun de ses muets (seulement eyes of the Mummy et l'éventail de Lady Windermere)
Une de mes répliques préférées de cinéma est l'échange entre
Le premier m'a moins plu que dans mon souvenir : toute la première partie est exceptionnelle - jusqu'au mariage
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« Better a life like a falling star, brief and bright across the dark, than the long, long waiting of the immortals, loveless and cheerlessly wise » - The Broken Sword - Poul Anderson
« Que sommes nous, tous autant que nous sommes, sinon des spectres disparaissant dans la nuit ?» - Le Crépuscule du Dieu Gris - R.E. Howard
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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)
C'est tout simplement parfaitLoup Solitaire a écrit : ↑14 avr. 21, 17:15Une de mes répliques préférées de cinéma est l'échange entre
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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)
Même Parade d'amour ?Lohmann a écrit : ↑26 août 21, 13:08Je viens de voir Le Lieutenant souriant et soudainement le niveau a brutalement augmenté (non pas qu'il n'y ait pas de très bons films avant, mais il y en a aussi des très moyen - ses films muets historiques par exemple...). A partir de maintenant je me dis que ça devrait être un pur régal
Il faudrait que je le revoit pour voir comment c’est amené mais en relisant l’intrigue, il est amusant de constater le machisme sous-jacent puisque dans le scénario, Maurice Chevalier refuse d’épouser la reine s’il devient prince consort et non pas roi.
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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)
Je ne sais pas d'où tu sors ce pitch, mais il ne fait jamais un tel chantage, il est au contraire très heureux de ce mariage et se contrefiche d'être Prince consort... jusqu'à ce qu'il se rende compte que c'est une position terriblement ennuyeuse. J'aime beaucoup Parade d'amour, mais Le Lieutenant souriant c'est nettement au-dessus, c'est d'une précision implacable à tous les niveaux. Et Parade d'amour souffre d'être le premier film parlant de Lubitsch, on le sent un peu emprunté, c'est statique et le découpage est surtout là pour apporter un peu de dynamisme plutôt que du sens.Supfiction a écrit : ↑26 août 21, 16:58Même Parade d'amour ?Lohmann a écrit : ↑26 août 21, 13:08
Je viens de voir Le Lieutenant souriant et soudainement le niveau a brutalement augmenté (non pas qu'il n'y ait pas de très bons films avant, mais il y en a aussi des très moyen - ses films muets historiques par exemple...). A partir de maintenant je me dis que ça devrait être un pur régal
Il faudrait que je le revoit pour voir comment c’est amené mais en relisant l’intrigue, il est amusant de constater le machisme sous-jacent puisque dans le scénario, Maurice Chevalier refuse d’épouser la reine s’il devient prince consort et non pas roi.
Pour l'instant (mais il me reste tous les films à partir de 1932 à voir...)
1. Le Lieutenant souriant
2. La Chatte des montagnes
3. La Princesse aux huîtres
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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)
D'ailleurs, le vieux coffret Eclipse/Criterion de 4 de ses opérettes, j'imagine qu'il est zoné?
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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)
Oui, tu as raison, il ne refuse pas de l’épouser mais refuse de rester.
Je ne me rappelle plus du tout du film mais voilà ce que j’ai lu. :
Je ne me rappelle plus du tout du film mais voilà ce que j’ai lu. :
Alfred n'est que le prince consort et cette situation qu'il juge humiliante pour un homme lui devient insupportable. Alfred décide alors de repartir à Paris et d'y divorcer.
Au cours de la nuit, la reine le rejoint dans ses appartements pour la première fois et lui demande de rester. Il refuse jusqu'à ce qu'elle lui ait promis qu'il sera le roi et non plus seulement le prince consort. Il accepte de rester en Sylvanie auprès de celle qui sera alors véritablement sa femme.
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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)
Non plusSupfiction a écrit : ↑26 août 21, 17:14 Oui, tu as raison, il ne refuse pas de l’épouser mais refuse de rester.
Je ne me rappelle plus du tout du film mais voilà ce que j’ai lu. :
Alfred n'est que le prince consort et cette situation qu'il juge humiliante pour un homme lui devient insupportable. Alfred décide alors de repartir à Paris et d'y divorcer.
Au cours de la nuit, la reine le rejoint dans ses appartements pour la première fois et lui demande de rester. Il refuse jusqu'à ce qu'elle lui ait promis qu'il sera le roi et non plus seulement le prince consort. Il accepte de rester en Sylvanie auprès de celle qui sera alors véritablement sa femme.
Chevalier ne cède pas lorsque la reine vient le voir dans ses appartements, mais il décide tout de même de venir à l'opéra (leur première sortie officielle) pour sauver les apparences (et que la reine puisse contracter un prêt auprès de l'ambassadeur d'Afghanistan). S'ensuit durant le ballet une petite séance de chantage, mais pour que la reine soit plus proche de lui et que le couple trouve une certaine harmonie. A aucun moment Chevalier ne souhaite avoir le pouvoir d'un roi, il veut juste une compagne qui n'attend pas seulement de lui qu'il lui donne un héritier. A l'inverse du machisme il y a beaucoup de féminisme dans le film, en inversant les positions habituelles Lubitsch mais en exergue la position souvent peu avantageuse de la femme.
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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)
Ok, je te crois. Donc le ciné-club de Caen raconte n’importe quoi.
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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)
Il ne lui met qu’une étoile quand j’en mettrai trois, tu peux d’autant plus me faire confiance (sans compter que j’ai également vécu 10 ans à Caen).Supfiction a écrit : ↑26 août 21, 17:39 Ok, je te crois. Donc le ciné-club de Caen raconte n’importe quoi.