Jeremy Fox a écrit :
Tiens je vais pouvoir en profiter : quelle version doit-on acheter ?
Le zone 2 français ?
Le zone 2 anglais ?
Le zone 1 ?
Il paraît que le zone 2 français a subi des coupes importantes.
Idem pour le Zone 2 anglais qui en plus n'a pas une image tres soignee, manque de clarte et bande son un peu sourde...helas achete chez Play alors que je pensais faire une affaire...
Ceci dit est ce que le Z1 possede des STF ?
"SEA DEVILS" ou "La Belle Espionne" de Raoul Walsh
Magnifique film d'aventures realise en 1953 par celui auquel l'on doit deja les brillants "CAPTAIN HORATIO HORNBLOWER" et " THE WORLD IN HIS ARMS".
Au dela de la truculence et de la temerite attaches d'ordinaire au film de Pirates, Walsh y ajoute le lyrisme exalte par cette passion entre un contrebandier (Rock Hudson) et une espionne anglaise (YVONNE de CARLO est assurement l'une des plus belles creatures jamais vue sur un ecran) dont la mission est d'infiltrer les autorites francaises afin de trouver les plans de l'attaque des cotes anglaises par la flotte Napoleonienne( Napoleon interprete par ...Gerard Oury!!!)
Autre originalite notable de ce film c'est cette lumiere crepusculaire sur la mer qui confine au Merveilleux.
Seul bemol, le score de Richard Addinsel(je crois) est assez terne et ne trouve que tres rarement le rythme syncope de cette magnifique fresque.
Philip Marlowe a écrit :J'ai très envie de voir L'Enfer est à lui/White Heat (j'adore les 2 titres). On peut le trouver en Dividi? Qualité des éditions?
Philip Marlowe a écrit :J'ai très envie de voir L'Enfer est à lui/White Heat (j'adore les 2 titres). On peut le trouver en Dividi? Qualité des éditions?
PS: Je devrais bientôt me faire dézonner
Je peux me tromper mais à ma connaissance ce film n'est pas dispo en DVD. Par contre, on le trouve en VHS.
the Strawberry blonde 8/10
Une comédie américaine agréable avec une sublime Rita Hayworth en Strawberry blonde NB et une Olivia de Havilland à la fois dans un registre drôle au départ et plus traditionnel après. James Cagney est parfait tout comme Jack Carson. Quelques thèmes modernes évoqués et un Karaoké final sont les marques de ce film de Raoul Walsh
Cathy a écrit :the Strawberry blonde 8/10
Une comédie américaine agréable avec une sublime Rita Hayworth en Strawberry blonde NB et une Olivia de Havilland à la fois dans un registre drôle au départ et plus traditionnel après. James Cagney est parfait tout comme Jack Carson. Quelques thèmes modernes évoqués et un Karaoké final sont les marques de ce film de Raoul Walsh
Excellente surprise que ce Walsh, dont je n'attendais pas grand-chose. On sent pointer le museau de l'inégalable Gentleman Jim, tourné l'année suivante - même si cela reste encore à l'état d'ébauche ou de promesse.
Cathy a écrit :the Strawberry blonde 8/10
Une comédie américaine agréable avec une sublime Rita Hayworth en Strawberry blonde NB et une Olivia de Havilland à la fois dans un registre drôle au départ et plus traditionnel après. James Cagney est parfait tout comme Jack Carson. Quelques thèmes modernes évoqués et un Karaoké final sont les marques de ce film de Raoul Walsh
Excellente surprise que ce Walsh, dont je n'attendais pas grand-chose. On sent pointer le museau de l'inégalable Gentleman Jim, tourné l'année suivante - même si cela reste encore à l'état d'ébauche ou de promesse.
Content de revoir Solal
Ca faisait un moment que tu n'avais pas posté non ?
Revu cette captivante fresque de l'Amérique de la seconde moitié du XIXème siècle :
L'ESCLAVE LIBRE
Ce film de Raoul Walsh réalisé en 1957 est l'une des plus singulière, poignante histoire d'amour qu'il m'ait été donné de voir.
En 1850, l'Amérique s'apprête a vivre l'une de ses plus douloureuses mutation et le Nord favorable à l'abolition de l'esclavage sera bientôt à l'origine de la guerre de Sécession...
Amantha Starr(Yvonne De Carlo), fille d'un riche planteur du Kentucky, grandit dans cette atmosphère instable et va bientôt perdre tous ses privilèges à la mort de son père après avoir appris que sa mère était une ancienne esclave noire de celui ci.
A la Nouvelle Orléans où un esclavagiste souhaite la vendre, elle devient la propriété d' Hamish Bond(Clark Gable), très important planteur également, se distinguant de ses semblables par sa bonté et son attention à l'égard de ses esclaves( comme autrefois le père d'Amantha).
Mais le passé d'Hamish Bond resurgit vite et Amantha , qui découvre ses sentiments pour lui ne peut s'empécher de repousser une première fois cet ancien esclavagiste violent ayant sévi en Afrique.
Le temps passe, les nordistes gagnent du terrain et Hamish se voit confisquer ses terres et condamné à la pendaison pour avoir brulé ses champs de coton.
Son ancien contremaître noir, qu'Hamish avait élevé comme son fils,qui souhaitait tuer son ancien maître pour avoir selon lui, été trop bon avec lui, va finalement lui sauver la vie et l'aider à s'enfuir avec Amantha après avoir appris qu'Hamish l'avait sauvé des griffes d'un esclavagiste lorsqu'il était bébé...
125 minutes fascinantes parviennent à nous rappeler que le cinéma est certainement l'art le plus complet qui soit lorsqu'il atteint à une telle emprise et sur le corps et sur l'esprit!
Bob Harris a écrit :Je viens de voir They died with their boots on.
Question à laquelle tout le monde s'attend : Pourquoi un tel révisionnisme? Quel était le but de Raoul Walsh?
Mais sinon, c'est un sommet de narration et de mise en scène.
Et bien voilà, c'est ça qu'il faut en retenir. Révisionisme, peut-être pas : Hollywood a bien souvent violé l'histoire pour faire de certains de ses personnages historiques des héros élévés au rang de mythes (ce qui n'est certes pas excusable). Je mettais bien en garde lors de mes conseils TV. Il suffit de faire fi de l'histoire pour voir un chef d'oeuvre de cinéma. A noter quand même que les indiens ne sont pas vu comme étant foncièrement 'méchants' et que Custer possède encore bien des défauts dans cette vision walshienne.
Enfin, pour la réponse à ta question, il faudrait peut-être que je me replonge dans sa passionnante autobiographie mais à mon avis, Walsh était loin d'être un 'démocrate'