Raoul Walsh (1887-1980)
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NUTELLA a écrit :mouais,j'avoue qu'hormis deux ou trois films,le cinéma de Walsh m'ennui fortement.
sa mise en scéne ne m'a jamais convaincue,tout comme son style narratif,en fait tout chez lui me laisse froid
Tiens...vu c'est la Chandler aujourd'hui, j'vais m'faire une 'tite crèpe...AU NUTELLA!!!
Bon ben pour moi, Walsh est "juste" un trés grand réalisateur.
Artisan ou auteur, ce débat n'a pas lieu d'être pour moi...trop d'élément à prendre en compte pour pouvoir juger chaque film d'un réalisateur ( époque, temps de tournage, lieu, budget, acteur influent, producteur, studio, etc...)
- Geoffrey Firmin
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Les walsh que j'ai vu et que j'aime:
le voleur de Bagdad
La piste des géants
the bowery
they drive by night
high sierra
the strawberry blonde
la charge fantastique
sabotage a berlin
gentleman jim
aventures en birmanie
pursued
la fille du désert
l'enfer est à lui
le désert de la peur
a lion in the streets
l'esclave libre
les nus et les morts
Tous ne sont pas des chefs d'oeuvre, mais quand la qualité rejoint à ce point la quantité, on tient forcément la un tres grand cinéaste.Un auteur je ne sais pas, un grand cinéaste libéral certainement.
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La piste des géants
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Tous ne sont pas des chefs d'oeuvre, mais quand la qualité rejoint à ce point la quantité, on tient forcément la un tres grand cinéaste.Un auteur je ne sais pas, un grand cinéaste libéral certainement.
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Ouais, le papier sur les moissons du ciel.Tuck pendleton a écrit :je crois que c'était déjà fait pour PhilipAlex Blackwell a écrit :
Ah bon
Ceci dit j'aimerais bien connaître les tiennes un peu mieux: pourquoi n'écrirais-tu pas un papier pour Classik?
http://www.dvdclassik.com/Critiques/dvd_eraserhead.htm
Tu en a déjà écris un Alex?
Night of the hunter forever
Caramba, encore raté.
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- antépiphoromaniaque
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Oui bien sur mais je serais tenté de dire : comme tout le monde ! Et personne aujourd'hui n'oserait dire que Hawks ou Hitchcock ne sont que des simples faiseurs !Kurtz a écrit :ben quand même, la théorie des auteurs t'a vachement marqué non ?Simone Choule a écrit :
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Ceci dit je suis lucide ! Moi aussi j'aime beaucoup L'Auberge Rouge ou Robin des Bois... Et je me fais également chier devant Blow Up !!!
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- Doublure lumière
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"La fille du désert", c'est bien "Colorado territory" ?
Si c'est le cas, c'est mon Walsh préféré.
Juste devant "Aventures en Birmanie".
Sinon, à propos de la politique des auteurs, il me semble que 50 ans après sa création elle tient toujours pas mal la route mais qu'il faut pouvoir la prendre avec les précautions d'usage.
Comme tout système de pensée, la politique des auteurs présente des défauts, des limites, des excès, des choses qui rentrent pas bien et dont on force un peu le passage,...
Et puis, la politique des auteurs répondait à l'époque de sa création à une "nécessité" due à l'état de la pensée sur le cinéma de l'époque. Nécessité qui en a accentué les limites, les excès (que je mentionnais plus haut).
Il ne faut pas s'enfermer dans la politique des auteurs (même réactualisée en fonction de la situation contemporaine) mais je ne crois pas non plus qu'on puisse en négliger l'importance et les nombreux points où elle s'avère passionnante dans l'approche qu'on peut avoir des films et de leurs auteurs (oups, j'ai laché le mot).
Sinon, j'ai pas vu "L'auberge rouge" ni "Robin des bois" et j'aime "Blow up"...
Ca veut dire que je suis irrécupérable?
Si c'est le cas, c'est mon Walsh préféré.
Juste devant "Aventures en Birmanie".
Sinon, à propos de la politique des auteurs, il me semble que 50 ans après sa création elle tient toujours pas mal la route mais qu'il faut pouvoir la prendre avec les précautions d'usage.
Comme tout système de pensée, la politique des auteurs présente des défauts, des limites, des excès, des choses qui rentrent pas bien et dont on force un peu le passage,...
Et puis, la politique des auteurs répondait à l'époque de sa création à une "nécessité" due à l'état de la pensée sur le cinéma de l'époque. Nécessité qui en a accentué les limites, les excès (que je mentionnais plus haut).
Il ne faut pas s'enfermer dans la politique des auteurs (même réactualisée en fonction de la situation contemporaine) mais je ne crois pas non plus qu'on puisse en négliger l'importance et les nombreux points où elle s'avère passionnante dans l'approche qu'on peut avoir des films et de leurs auteurs (oups, j'ai laché le mot).
Sinon, j'ai pas vu "L'auberge rouge" ni "Robin des bois" et j'aime "Blow up"...
Ca veut dire que je suis irrécupérable?
Jack Uzi a écrit :"La fille du désert", c'est bien "Colorado territory" ?
Si c'est le cas, c'est mon Walsh préféré.
Juste devant "Aventures en Birmanie".
Sinon, à propos de la politique des auteurs, il me semble que 50 ans après sa création elle tient toujours pas mal la route mais qu'il faut pouvoir la prendre avec les précautions d'usage.
Comme tout système de pensée, la politique des auteurs présente des défauts, des limites, des excès, des choses qui rentrent pas bien et dont on force un peu le passage,...
Et puis, la politique des auteurs répondait à l'époque de sa création à une "nécessité" due à l'état de la pensée sur le cinéma de l'époque. Nécessité qui en a accentué les limites, les excès (que je mentionnais plus haut).
Il ne faut pas s'enfermer dans la politique des auteurs (même réactualisée en fonction de la situation contemporaine) mais je ne crois pas non plus qu'on puisse en négliger l'importance et les nombreux points où elle s'avère passionnante dans l'approche qu'on peut avoir des films et de leurs auteurs (oups, j'ai laché le mot).
je suis entièrement d'accord
- Jeremy Fox
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Mais je n'ai jamais dit le contraire non plusKurtz a écrit :Jack Uzi a écrit :"La fille du désert", c'est bien "Colorado territory" ?
Si c'est le cas, c'est mon Walsh préféré.
Juste devant "Aventures en Birmanie".
Sinon, à propos de la politique des auteurs, il me semble que 50 ans après sa création elle tient toujours pas mal la route mais qu'il faut pouvoir la prendre avec les précautions d'usage.
Comme tout système de pensée, la politique des auteurs présente des défauts, des limites, des excès, des choses qui rentrent pas bien et dont on force un peu le passage,...
Et puis, la politique des auteurs répondait à l'époque de sa création à une "nécessité" due à l'état de la pensée sur le cinéma de l'époque. Nécessité qui en a accentué les limites, les excès (que je mentionnais plus haut).
Il ne faut pas s'enfermer dans la politique des auteurs (même réactualisée en fonction de la situation contemporaine) mais je ne crois pas non plus qu'on puisse en négliger l'importance et les nombreux points où elle s'avère passionnante dans l'approche qu'on peut avoir des films et de leurs auteurs (oups, j'ai laché le mot).
je suis entièrement d'accord
Bon résumé en effet
Oui pour moi, Raoul Walsh est un auteur au sens stricto sensu de la "politique des auteurs" selon les Cahiers du Cinéma des années 50. Comme Jack Uzi l'a rappelé, il faut également se méfier des généralisations à outrance et savoir ne pas s'enfermer dans cette optique (qui était nécessaire à une époque où le cinéma n'était généralement pas considéré comme une forme d'expression artistique équivalent aux autres).
Je suis d'accord avec ce qu'a dit O'Malley concernant Walsh :
Je suis d'accord avec ce qu'a dit O'Malley concernant Walsh :
O'Malley a écrit :selon moi, Walsh est un auteur dans le sens qu'il a s apropre philosophie de sa mise en scène: la rapidité, un plan = une idée, et q'un film de Walsh se reconnaît ainsi par sa densité. de même, il a une certaine manière d'appréhender les relations humaines: virils et chalereux, rigolard, au déla de toute moralité, au-delà du Bien et du Mal... certes, c'est bcp plus difficile à appréhender que pour les réals ci-dessus mentionnés mais s'il s'agit de regarder queqlues films phares de sa filmo dans un temps d'intervalle très court, c'est frappant (ex: Gentleman Jim, Le monde lui appartient, Le roi et quatre reines)... mais attention, certains de ses films sont totalement anodins... Lire si tu le peux le Raoul Walsh édité chez Edilig dans les 8o's (peut le trouver encore dans certaines boutiques de cinéma parisiennes)... trés interessant pour appréhender son oeuvre après 1940
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- Charles Foster Kane
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High Sierra
Attention très grand film !!
Un superbe film de gangsters, mais contrairement à un Scarface, ici le héros est fatigué, tente de raccrocher, mais est poursuivi par ses vieux démons et ne peut contrôler ses pulsions. Tour à tour, tendre et attentif puis menacant, Bogart est formidable dans le rôle de Mad Dog Earle.
Visuellement le film est splendide, la photo est parfois poètique (la scène ou Bogart regarde les étoiles avec la jeune fille) et la fin dans les montagnes, tournée en décors réels est très impressionnante.
Grand film.
Attention très grand film !!
Un superbe film de gangsters, mais contrairement à un Scarface, ici le héros est fatigué, tente de raccrocher, mais est poursuivi par ses vieux démons et ne peut contrôler ses pulsions. Tour à tour, tendre et attentif puis menacant, Bogart est formidable dans le rôle de Mad Dog Earle.
Visuellement le film est splendide, la photo est parfois poètique (la scène ou Bogart regarde les étoiles avec la jeune fille) et la fin dans les montagnes, tournée en décors réels est très impressionnante.
Grand film.
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