Bourvil (1917-1970)

[bogart]

Ah tiens ! Moi, j'ai bien aimé le revoir...


Bon sinon : je signale la sortie chez LCJ des Hussards d'Alex Joffé (1955), avec Bourvil, Blier, Georges Wilson, et même De Funès...

Très beau noir & blanc ! Vu l'éditeur, je suis bluffé (et sur mon lecteur HD, en upscalé, c'est chouette de chez chouette).

Là, je l'ai mis sur mon Trinitron : c'est toujours aussi bien. Vu le programme TV de chiot*** ce soir, je m'en vais visionner ce "chef d'oeuvre" immédiatement . Je vous tiendrai au courant pour les défauts "rédhibitoires".

Je vais certainement me le prendre.

[Commissaire Juve]

Je n'en ai vu que 35 minutes environ... j'avais pris un lexomil et je me suis endormi (j'ai quand même éteint avant de tomber dans le coma). Suite ce soir...

Cela dit : c'est quand même un "film à papa" plutôt nanaresque...

[Tommy Udo]

Le 05 juin sur France 3 :

- Le Passe-Muraille (15h00)
- Le Mur de l'Atlantique (20h50)

[O'Malley]

Je n'en ai vu que 35 minutes environ... j'avais pris un lexomil et je me suis endormi (j'ai quand même éteint avant de tomber dans le coma). Suite ce soir...

Cela dit : c'est quand même un "film à papa" plutôt nanaresque...

Le film souffre d'une réalisation mou du genoux (Joffe a montré pourtant qu'il pouvait être un réalisateur inspiré avec Fortunat) malgré une intrigue assez intéressante qui offrait un beau dilemne moral aux protagonistes.
Le film est une véritable curiosité pour les aficionados de Louis de Funès qui interprète un bedeau italien qui ne parle qu'italien... Engager de Funès plutôt qu'un second rôle comique italien pour ce rôle m'a toujours laissé perplexe...

[bogart]

Le 05 juin sur France 3 :

- Le Mur de l'Atlantique (20h50)

Rappel :

Surfant sur le succès de <La grande vadrouille> Bourvil retrouve le climat de la seconde guerre mondiale dans cette comédie de Marcel Camus "Le mur de l'Atlantique*" Il incarne une fois de plus un français moyen confronté à des situations qui en fait un héros de la résistance. Bien que déjà très malade Bourvil est égal à lui-même apportant joie et dynamisme dans ce film qui s'avère moins drôle que le film de Oury. Néanmoins, les seconds rôles sont attachants (Poiret, Desmarets, Thomas), ce qui rend cette comédie plaisante.

[Major Dundee]

Surfant sur le succès de <La grande vadrouille> Bourvil retrouve le climat de la seconde guerre mondiale dans cette comédie de Marcel Camus "Le mur de l'Atlantique*" Il incarne une fois de plus un français moyen confronté à des situations qui en fait un héros de la résistance. Bien que déjà très malade Bourvil est égal à lui-même apportant joie et dynamisme dans ce film qui s'avère moins drôle que le film de Oury. Néanmoins, les seconds rôles sont attachants (Poiret, Desmarets, Thomas), ce qui rend cette comédie plaisante.

Désolé, j'avais trouvé cela mauvais au cinéma et j'ai décidé de le revoir à cause de ton post pour lui donner une nouvelle chance.
Hélas j'ai trouvé cela affligeant. C'est mal foutu, mal interprété (Peter McEnery, mon dieu ). Je trouve que tous les gags tombent à plat. Un vrai naufrage, rien à sauver, à peine ce pauvre Bourvil que j'adore et qui essaie un tant soi peu de refaire son numéro puisque personne n'a l'air d'être là pour le diriger.

[Sabsena]

bourvil c'était la simplicité et la bonté, un acteur comme on ne fait plus, mes preferés : Le cercle rouge, Les grandes gueules, Un drole de paroissien, L'étalon et La grande vadrouille!

[bogart]

Le roi Pandore de André Berthomieu (1949) diffusion 02.02.09 france 3


Bien avant de tourner avec des réalisateurs comme Autant-Lara, Oury, Mocky; Bourvil composa un personnage de brave homme, parfois un peu benêt dans nombres de films qui fit beaucoup pour la popularité du comédien auprès des français.

Le roi Pandore est une comédie gentillette... mais à la saveur un peu fanée. Dans le même registre le comédien fera mieux dans, entre autres, Le Rosier de Madame... Le passe-muraille ou encore Les trois mousquetaires, Le Bossu.

[bogart]

Le Rosier de Madame Husson de Jean Boyer (1950) DVD



Visionné hier soir cette comédie pagnolesque avec Bourvil en grande forme. Bien que la mise en scène soit signée Jean Boyer, l'univers de Pagnol reste bien présent tout du long du film.

Effectivement l'image se montre terne et, le master aurait eu besoin d'un nettoyage un peu plus poussé (régulièrement des défauts de pellicule sont présents à l'image)

[EddieBartlett]

Revu hier "Fortunat". Sans doute l'un des trois ou quatre meilleurs rôles de Bourvil de toute sa carrière. (Idem pour Michèle Morgan d'ailleurs. Elle a rarement été aussi bien).
Ce somptueux mélodrame sur fond d'Occupation tient remarquablement la route. Je défie quiconque de ne pas être ému par Bourvil ni d'avoir le coeur serré à la fin.
Alex Joffé est un cinéaste plus qu'intéressant dans le paysage du cinéma populaire français des années 60.
Quelques séquences révèlent même un grand metteur en scène selon moi.
La scène d'arrestation des voisins juifs par exemple d'une intensité surprenante.

[Alligator]

http://alligatographe.blogspot.com/2011 ... aille.html

Le Passe-muraille (Jean Boyer, 1951)

C'est le deuxième film de Jean Boyer que je vois à la suite après "C'est pas moi c'est l'autre". Pur hasard! Juré! Je me demande bien comment on pourrait avoir l'idée de se faire une série de films de Jean Boyer. Voilà un réalisateur au style totalement impersonnel, si tant est qu'il ait réellement un style. Le vocable me parait bien trop large pour ce cinéaste. Cela a un avantage certain pour les comédiens. La réalisation s'efface pour laisser libre cours au talent d'acteur de Bourvil. Ça, pour s'effacer, elle s'efface! Reprenant en partie le rôle qu'il a incarné si souvent auparavant et qui a fait son succès auprès du public, à savoir celui d'un brave type, honnête, fleur bleue, un peu naïf, il le bouscule quelque peu en y ajoutant ici le côté farceur qui plait tant à Marcel Aymé.

Joan Greenwood est handicapée par son français approximatif mais elle a dans le visage, dans le mouvement de ses mains toutes menues une grâce, une fragilité émouvantes. Il y a un acteur qui ressemble à Pierre Brasseur dans "Quai des brumes", un peu trop d'ailleurs et qui a une tête qu'on voit dans pas mal de films des années 40 et 50 jusqu'à ce qu'il embrasse définitivement la mise en scène et Michèle Morgan, c'est Gérard Oury. Hé oui!

Mais non, les vraies vedettes du film sont Bourvil et la fantaisie poétique de Marcel Aymé, une de mes auteurs préférés, un rêveur impénitent, plein de songes facétieux.

Et finalement, le film force l'attrait grâce à cette démonstration totalement jubilatoire du personnage qui traverse les murs. Souffle le fantasme de la liberté absolue, avec cette fascination qui déborde un peu le sale gosse qui est en chacun de nous.

[manuma]

Je me demande bien comment on pourrait avoir l'idée de se faire une série de films de Jean Boyer.

Tiens, c'est marrant que tu dises ça, parce que c'est justement une expérience que j'ai tenté l'an dernier !

[Alligator]

Pas de séquelles à déplorer?

[manuma]

Pas de séquelles à déplorer?

Non, ça va, ce fut sans douleur dans l'ensemble ... mais je ne me suis fait que 6 films, on est loin d'une intégrale ...

Plus sérieusement, je crois que j'ai toujours été instinctivement attiré par ce type de cinéastes populaires, qui tournent beaucoup mais dont on ne parle quasiment jamais, ou alors avec un relatif mépris. Quel que soit leur talent, je leur accorde généralement assez facilement ma sympathie.

Pour ce qui est du cas Boyer, il me semble assez évident que le bonhomme se contente de "faire le job" et rien de plus. Aucune coquetterie, aucune audace, c'est du 110% plan-plan niveau réalisation. En revanche, les acteurs sont toujours bien servis, bien mis en avant avec lui. Et je n'ai jamais ressenti de longueurs dans ses films non plus. Cela reste à mon goût du cinoche de pro ... certes d'un autre âge, mais on ne peut pas le lui reprocher ça, non ?

Bref, moi je le défends haut et fort, ce Jean Boyer

[Major Dundee]

Bref, moi je le défends haut et fort, ce Jean Boyer

+ 1 (C'est vrai que c'est souvent plus plaisant, qu'emmerdant).