Robert Aldrich (1918-1983)
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Re: Robert Aldrich (1918-1983)
A propos de too late the heroe, j'ai moi aussi l'impression de passer un assez bon moment malgré l'évidence : aldrich fonctionne en automatique et fait un exercice de style sans nerf véritable. Qui plus est, j'avais l'impression que non seulement il refaisait dirty dozen (que j'aime bien sans pour autant en faire l'un de mes aldrich préférés) mais qu'il pompait bon nombre d'idées au génial film d'andré de toth play dirty: jeu sur la durée des temps morts, stratégie d'entrée de jeu minée par l'incompétence, opposition entre raideur militaire et réalisme (Caine qui joue dans les deux films pase d'un pôle à l'autre), réflexion sur la distance quasi voyeuriste face au spectacle de la guerre.
Par ailleurs, le travail sur l'espace de la jungle n'arrive pas à la cheville de objective burma, merill's marauders ou la 317ème section: on ne sent pas sa moiteur, l'inattendu de ses pièges (sauf peut-être, et encore c'est géré à la diable, lors du massacre de la colonne japonaise avec dégats collateraux ).
après, rien de purement déshonorant mais une simple déception.
Il est un aldrich dont je garde un souvenir fabuleux , c'est crimson gang qui date des 70' lui aussi je crois. Qu'en pensez vous?
Par ailleurs, le travail sur l'espace de la jungle n'arrive pas à la cheville de objective burma, merill's marauders ou la 317ème section: on ne sent pas sa moiteur, l'inattendu de ses pièges (sauf peut-être, et encore c'est géré à la diable, lors du massacre de la colonne japonaise avec dégats collateraux ).
après, rien de purement déshonorant mais une simple déception.
Il est un aldrich dont je garde un souvenir fabuleux , c'est crimson gang qui date des 70' lui aussi je crois. Qu'en pensez vous?
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Re: Robert Aldrich (1918-1983)
Certains te répondront certainement mais tu trouveras des avis passés en farfouillant ce topicballantrae a écrit :Il est un aldrich dont je garde un souvenir fabuleux , c'est crimson gang qui date des 70' lui aussi je crois. Qu'en pensez vous?
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
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Re: Robert Aldrich (1918-1983)
Grand mais trop ancien souvenir ; d'ailleurs, toujours pas acheté le DVDNestor Almendros a écrit :Certains te répondront certainement mais tu trouveras des avis passés en farfouillant ce topicballantrae a écrit :Il est un aldrich dont je garde un souvenir fabuleux , c'est crimson gang qui date des 70' lui aussi je crois. Qu'en pensez vous?
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Re: Robert Aldrich (1918-1983)
"Grissom gang" je l'avais justement acheté en même temps que "Too late ..." : ce sont deux zone 1 STF ...
Mais il est clair que cette adaptation de Chase est un des meilleurs "Aldrich" seconde période ...
Mais il est clair que cette adaptation de Chase est un des meilleurs "Aldrich" seconde période ...
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Re: Robert Aldrich (1918-1983)
Tu as bien fait, le DVD n'est pas catastrophique, loin de là. Si ce n'est le format vidéo 4/3 un peu emmerdant (mais pas trop préjudiciable), la copie reste assez soignée. Et pour le moment, il n'y a guère mieux...feb a écrit :Je suis rassuré et je te crois sur parole Le DVD est commandé, je verrai à la réception ce qu'il en est de la qualité....de toute façon le mini commentaire de Julien Léonard m'a convaincu et le test Classik n'est pas trop négatif sur la qualité donc ça me suffit.Père Jules a écrit :Bon, ça vaut ce que ça vaut comme avis, mais je me suis toujours laissé dire que j'étais quelqu'un de goût
Le film est une merveille. Comme le dit Federico, c'est un mo-nu-ment.
Jeremy, une petite revoyure peut-être ?
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Re: Robert Aldrich (1918-1983)
Désolé! Je n'avais pas lu assez attentivement tous les messages et effectivement des avis intéressants ont été émis concernant Grissom gang (désolé pour ma faute)plus connu sous son titre français Pas d'orchidée pour miss Blandish.Ces propos ravivent des souvenirs trop lointains...existe t-il en DVD et quelle en est la qualité?
Je suis assez dubitatif face aux avis enthousiastes concernant Too late the heroes (découvert très récemment sur cinéclassik) d'autant plus que le copiage de play dirty va plus loin que les simples prémisses mais s'insinue dans tout le film de manière plus ou moins visible mais bon , on pardonnera beaucoup au grand Bob!
Ici et là ont été signalés d'autres Aldrich hautement recommandables: Attaque qui rivalise avec le Fuller de Fixed bayonets ou le Mann de Men in war, le très complexe Ultimatum des trois mercenaires d'une portée politique intacte malgré son apparent charcutage, ...Lilah clare qui représente un condensé des audaces aldrichiennes tant plastiquement que scénaristiquement (l'outrance devient l'un des beaux arts, permettant des virages, ruptures de ton culottés... je pense qu'Aldrich ne ferait pas carrière aujourd'hui ou du moins il aurait quelques difficultés).
Tout a été dit sur Ulzana's raid, l'un (le ?) des plus beaux westerns des 70' à mon sens avec Jeremiah Johnson, Josey Wales, Missouri breaks (apparemment mal aimé, ce que j'ai du mal à comprendre) et le méconnu Man in the wilderness de D Sarafian bientôt en DVD chez Wild side.
Je suis assez dubitatif face aux avis enthousiastes concernant Too late the heroes (découvert très récemment sur cinéclassik) d'autant plus que le copiage de play dirty va plus loin que les simples prémisses mais s'insinue dans tout le film de manière plus ou moins visible mais bon , on pardonnera beaucoup au grand Bob!
Ici et là ont été signalés d'autres Aldrich hautement recommandables: Attaque qui rivalise avec le Fuller de Fixed bayonets ou le Mann de Men in war, le très complexe Ultimatum des trois mercenaires d'une portée politique intacte malgré son apparent charcutage, ...Lilah clare qui représente un condensé des audaces aldrichiennes tant plastiquement que scénaristiquement (l'outrance devient l'un des beaux arts, permettant des virages, ruptures de ton culottés... je pense qu'Aldrich ne ferait pas carrière aujourd'hui ou du moins il aurait quelques difficultés).
Tout a été dit sur Ulzana's raid, l'un (le ?) des plus beaux westerns des 70' à mon sens avec Jeremiah Johnson, Josey Wales, Missouri breaks (apparemment mal aimé, ce que j'ai du mal à comprendre) et le méconnu Man in the wilderness de D Sarafian bientôt en DVD chez Wild side.
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Re: Robert Aldrich (1918-1983)
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Re: Robert Aldrich (1918-1983)
Fureur Apache (1972)
Ulzana est un apache qui s'échappe d'une réserve indienne pour se livrer à la violence. Une escouade est lancée à sa poursuite, dirigée par un jeune lieutenant, un vieux guide et son éclaireur apache.
Avec son second film Bronco Apache (1954), Robert Aldrich avait réalisé un des premiers westerns pro indien où sans manichéisme il montrait le conflit entre un guerrier massai rebelle (et joué par Burt Lancaster) et l'homme blanc raciste. Cependant la fin radicale qu'il envisageait lui fut refusée par le studio, ce quoi le réalisateur novice qu'il était ne pu s'opposer. 18 ans plus tard, l'occasion lui était donnée de délivrer sa vision sans concession du sujet avec ce Fureur Apache (le titre français entretien encore plus fortement le lien avec le film de 1954) où il retrouvait justement Burt Lancaster.
Bronco Apache humanisait (notamment par la romance avec Jean Peters) mais montrait aussi l'attitude extrême de son héros indien, cette dernière justifiée par le mépris et la haine des blancs qui dans l'ensemble étaient nettement moins caractérisés. Aldrich prend ici le parti pris inverse pour exprimer une même idée, nous suivrons donc le parcours d'une escouade de l'armée lancée à la poursuites d'apaches évadés qui mené par un leader sanguinaire font un carnage sur leur passage. La vision du film est particulièrement pessimiste et à l'heure des westerns bien pensant de l'époque Aldrich démontre avec crudité une paix impossible entre les deux peuples. Pour l'obtenir, il faut en passer par le sang et les armes et faire plier l'autre. Sortant du cliché voyant les indiens faisant (pour simplifier) office de chair à canon indistincte ou de caution comique légère, Aldrich montre ses apaches comme des guerriers impitoyables sur le sentier de la guerre et ne reculant devant aucune exactions. Cette vision lui sera reprochée et il se verra accusé injustement accusé de racisme alors que c'est la nature de cette guerre en elle-même qui engendre ces comportements. Cette barbarie se propage d'ailleurs à l'homme blanc lors de cette séquence où les soldats mutilent le corps du fils de celui qu'ils pourchassent, preuve que cette violence s'inscrit dans la nature humaine et n'a pas de frontières.
Ce constat se fait à travers le regard d'un jeune lieutenant inexpérimenté et idéaliste dont les convictions vont être sérieusement ébranlées. Bruce Davison exprime parfaitement cette innocence brisée par son agitation qui se complète parfaitement avec la force tranquille du pragmatique vieux guide superbement joué par Burt Lancaster. L'apprentissage et le sens des responsabilité sera durement acquis par le jeune officier tout au long d'un récit chargé en tueries parfois insoutenables, Aldrich menant son film sur un rythme soutenu et fort bien documenté dans sa description du pistage (l'épisode du crottin de cheval...). Les morceaux de bravoures sont rares et quand ils surviennent volontairement secs et sans éclats (le carnage final) tandis que la tension et le malaise sont eux constant. Le personnage le plus héroïque sera donc aussi le plus détaché avec l'éclaireur apache Ke-Ni-Tay, qui comprenant où est son intérêt use de sa culture pour traquer les siens. Seule figure lucide du film (avec Lancaster) il ne se laisse pas guider par ses émotions mais applique simplement les directives du plus puissant, tout en respectant ceux qui sont désormais ses ennemis avec un superbe face à face final. Un des très grands et plus audacieux western des années 70 et un des meilleurs Aldrich. 5/6
Ulzana est un apache qui s'échappe d'une réserve indienne pour se livrer à la violence. Une escouade est lancée à sa poursuite, dirigée par un jeune lieutenant, un vieux guide et son éclaireur apache.
Avec son second film Bronco Apache (1954), Robert Aldrich avait réalisé un des premiers westerns pro indien où sans manichéisme il montrait le conflit entre un guerrier massai rebelle (et joué par Burt Lancaster) et l'homme blanc raciste. Cependant la fin radicale qu'il envisageait lui fut refusée par le studio, ce quoi le réalisateur novice qu'il était ne pu s'opposer. 18 ans plus tard, l'occasion lui était donnée de délivrer sa vision sans concession du sujet avec ce Fureur Apache (le titre français entretien encore plus fortement le lien avec le film de 1954) où il retrouvait justement Burt Lancaster.
Bronco Apache humanisait (notamment par la romance avec Jean Peters) mais montrait aussi l'attitude extrême de son héros indien, cette dernière justifiée par le mépris et la haine des blancs qui dans l'ensemble étaient nettement moins caractérisés. Aldrich prend ici le parti pris inverse pour exprimer une même idée, nous suivrons donc le parcours d'une escouade de l'armée lancée à la poursuites d'apaches évadés qui mené par un leader sanguinaire font un carnage sur leur passage. La vision du film est particulièrement pessimiste et à l'heure des westerns bien pensant de l'époque Aldrich démontre avec crudité une paix impossible entre les deux peuples. Pour l'obtenir, il faut en passer par le sang et les armes et faire plier l'autre. Sortant du cliché voyant les indiens faisant (pour simplifier) office de chair à canon indistincte ou de caution comique légère, Aldrich montre ses apaches comme des guerriers impitoyables sur le sentier de la guerre et ne reculant devant aucune exactions. Cette vision lui sera reprochée et il se verra accusé injustement accusé de racisme alors que c'est la nature de cette guerre en elle-même qui engendre ces comportements. Cette barbarie se propage d'ailleurs à l'homme blanc lors de cette séquence où les soldats mutilent le corps du fils de celui qu'ils pourchassent, preuve que cette violence s'inscrit dans la nature humaine et n'a pas de frontières.
Ce constat se fait à travers le regard d'un jeune lieutenant inexpérimenté et idéaliste dont les convictions vont être sérieusement ébranlées. Bruce Davison exprime parfaitement cette innocence brisée par son agitation qui se complète parfaitement avec la force tranquille du pragmatique vieux guide superbement joué par Burt Lancaster. L'apprentissage et le sens des responsabilité sera durement acquis par le jeune officier tout au long d'un récit chargé en tueries parfois insoutenables, Aldrich menant son film sur un rythme soutenu et fort bien documenté dans sa description du pistage (l'épisode du crottin de cheval...). Les morceaux de bravoures sont rares et quand ils surviennent volontairement secs et sans éclats (le carnage final) tandis que la tension et le malaise sont eux constant. Le personnage le plus héroïque sera donc aussi le plus détaché avec l'éclaireur apache Ke-Ni-Tay, qui comprenant où est son intérêt use de sa culture pour traquer les siens. Seule figure lucide du film (avec Lancaster) il ne se laisse pas guider par ses émotions mais applique simplement les directives du plus puissant, tout en respectant ceux qui sont désormais ses ennemis avec un superbe face à face final. Un des très grands et plus audacieux western des années 70 et un des meilleurs Aldrich. 5/6
Dernière modification par Profondo Rosso le 27 juil. 11, 16:06, modifié 1 fois.
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Re: Robert Aldrich (1918-1983)
Merci. Wishlisté depuis un moment, j'attends d'avoir fait descendre la pile des films "à voir" pour le prendre. Je n'en lis que du bien !
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Re: Robert Aldrich (1918-1983)
En même temps, faudrait vraiment avoir des peaux de saucisson devant les yeux pour dire du mal de "Fureur Apache", un des tous meilleurs Aldrich ...
Ce qui n'est pas peu dire ...
Sinon, j'attends toujours (désespérément) une édition avec VF ou au moins VOSTF de "All the marbles" (Deux filles au tapis): un excellent Aldrich méconnu, et dans une veine très différente ...
Peut être à l'occasion (triste occasion en l'occurrence) du décès de Peter Falk ...
Ce qui n'est pas peu dire ...
Sinon, j'attends toujours (désespérément) une édition avec VF ou au moins VOSTF de "All the marbles" (Deux filles au tapis): un excellent Aldrich méconnu, et dans une veine très différente ...
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Re: Robert Aldrich (1918-1983)
jacques 2 a écrit :Sinon, j'attends toujours (désespérément) une édition avec VF ou au moins VOSTF de "All the marbles" (Deux filles au tapis): un excellent Aldrich méconnu, et dans une veine très différente ...
Grâce au FRCD, je suis vacciné pour quelques temps de toute envie de voir ce film.
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Re: Robert Aldrich (1918-1983)
Je dois avoir des peaux de saucisson devant les yeux parce qu'il ne m'a pas vraiment convaincu. Je trouve ce que dit le film très intéressant, mais je le trouve terne, tant visuellement que dans l'action décrite et ce au point de m'ennuyer un brin.jacques 2 a écrit :En même temps, faudrait vraiment avoir des peaux de saucisson devant les yeux pour dire du mal de "Fureur Apache", un des tous meilleurs Aldrich ...
Ce qui n'est pas peu dire ...
Pour moi loin derrière Bronco Apache et Vera Cruz dans les western d'Aldrich, et loin derrière beaucoup de ses films dans d'autres genres.
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Re: Robert Aldrich (1918-1983)
C'était du second degré, les peaux de saucisson ...
Ceci dit, tu ne dis pas du mal, tu n'es pas convaincu ...
Et j'avoue ne pas te comprendre : les westerns d'Aldrich sont finalement très différents (c'est aussi ce qui en fait le prix) Mais je les aime (presque) tous : "fureur apache", "vera cruz" " bronco apache" et "el perdido" (malgré Rock Hudson, toujours aussi insipide, qui plombe quand même un peu le film même si Douglas s'est taillé la part du lion) ...
Le cinquième, je ne m'en souviens même pas ce qui est révélateur ...
Maintenant, que tu le trouves terne surtout au regard des autres : c'est normal, c'est un film désenchanté au héros revenu de tout et sans illusions ...
Je trouve donc la forme bien adaptée au fond ...
"De gustibus colorisque" ...
Ceci dit, tu ne dis pas du mal, tu n'es pas convaincu ...
Et j'avoue ne pas te comprendre : les westerns d'Aldrich sont finalement très différents (c'est aussi ce qui en fait le prix) Mais je les aime (presque) tous : "fureur apache", "vera cruz" " bronco apache" et "el perdido" (malgré Rock Hudson, toujours aussi insipide, qui plombe quand même un peu le film même si Douglas s'est taillé la part du lion) ...
Le cinquième, je ne m'en souviens même pas ce qui est révélateur ...
Maintenant, que tu le trouves terne surtout au regard des autres : c'est normal, c'est un film désenchanté au héros revenu de tout et sans illusions ...
Je trouve donc la forme bien adaptée au fond ...
"De gustibus colorisque" ...
Dernière modification par jacques 2 le 27 juil. 11, 18:46, modifié 2 fois.
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Re: Robert Aldrich (1918-1983)
Tu as tout à fait raison sur ce point, mais je suis resté sur un film qui ne m'a pas emballé. En y repensant je le trouve intéressant, mais la sensation, c'est un ennui que l’esthétique du film n'a pas plus cassé que son histoire.jacques 2 a écrit : Maintenant, que tu le trouves terne surtout au regard des autres : c'est normal, c'est un film désenchanté au héros revenu de tout et sans illusions ...
Je trouve donc la forme bien adaptée au fond ...
Comme tu le dis, je n'en dis pas de mal, ça peut tout à fait être un film dont je dirais beaucoup de bien lorsque je le reverrais.
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Re: Robert Aldrich (1918-1983)
Tout à fait. Un excellent film, trop méconnu.jacques 2 a écrit :
Sinon, j'attends toujours (désespérément) une édition avec VF ou au moins VOSTF de "All the marbles" (Deux filles au tapis): un excellent Aldrich méconnu, et dans une veine très différente ...
Peut être à l'occasion (triste occasion en l'occurrence) du décès de Peter Falk ...