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Publié : 24 mars 04, 21:35
par George Bailey
1 Les 12 salopards
2 Vera cruz
3 En quatrième vitesse
4 Le vol du phoenix


Il m'en reste beaucoup à découvrir.

Robert Aldrich

Publié : 27 mars 04, 03:58
par francis moury
Il ne faut pas oublier dans la carrière d'Aldrich :
- SODOMA E GOMORRA [Sodome et Gomorrhe] (USA-Ital 1961 co-ré. avec Sergio Leone) un admirable péplum biblico-érotico-fantastique d'une nervosité, d'une splendeur plastique sompteuses tout du long et aux acteurs/actrices remarquables.
- HUSH...HUSH...SWEET CHARLOTTE [Chut...Chut...Chère Charlotte] (USA 1964) qui constitue un couple naturel avec WHAT EVEN HAPPENED TO BABY JANE
- ULZANA'S RAID [Fureur apache] (USA 1972) - son western le plus violent et crépusculaire, où tout n'est que mort et désolation
- THE LONGUEST YARD [Plein la gueule] (USA 1973) - vous en lirez bientôt le test revu et corrigé ici même
- HUSTLE [La cité des dangers] (USA 1974) policier avec Burt Reynolds, Catherine Deneuve, Eddie Albert, etc... rien que le casting !
- THE CHOIRBOYS [Bande de flics] (USA 1976) l'un des meilleurs rôles de Perry King accessoirement
- TWILIGHT'S LAST GLEAMING [L'ultimatum des trois mercenaires] (USA-R.F.A. 1977] célèbre pour les coupes opérées lors de sa sortie (près d'une heure en moins) et qu'on a pu revoir enfin en version intégrale restaurée à la Cinémathèque République il y a une dizaine d'années...

Et aussi son excellent western :

Publié : 27 mars 04, 04:02
par francis moury
- EL PERDIDO (USA 1961) très impressionnant dans mon souvenir.

Publié : 27 mars 04, 07:32
par Jeremy Fox
Nervosité et splendeur plastique grandiose :shock: Avons nous vu le même film Francis ?

Moi, je pense qu'il aurait fallu oublier Sodomme et Gomorre, péplum coréalisé par Leone et Aldrich, assez lamentable je trouve.

Et en plus, ce film me ridiculise : ils m'ont obligé à porter une espèce de Jupette : j'ai l'air de quoi là dedans :lol:

Publié : 27 mars 04, 08:58
par phylute
J'en profite pour mettre des petits textes écrits quand j'étais jeune et insouciant (l'année dernière je crois). Robert Aldrich c'est mon dada !
(je n'ai rien relu, c'est trop long.... ça présage mal du nombre de lecteurs potentiels !)

Venz plutôt voir ça sur Cinetudes.com !!! :D

Publié : 27 mars 04, 09:17
par Fatalitas
J'aime beaucoup Le Vol du Phenix, et je suis d'accord avec ta critique :wink:

le dvd zone 2 sort en juin :wink:

Publié : 27 mars 04, 09:43
par George Bailey
fatalitas a écrit :J'aime beaucoup Le Vol du Phenix, et je suis d'accord avec ta critique :wink:

le dvd zone 2 sort en juin :wink:
Effectivement, un film à rédécouvrir.

Re: Et aussi son excellent western :

Publié : 27 mars 04, 10:37
par O'Malley
francis moury a écrit :- EL PERDIDO (USA 1961) très impressionnant dans mon souvenir.

ah...ravi de le voir cité au moins une fois... en tout cas, mon Aldrich préféré même si je le trouve moins abouti que Vera Cruz artistiquement parlant (le film a des ruptures de rythme...)
Cependant, je n'en ai pas vu suffisamment pour faire un top 5 mais ma préférence va:

El perdido
Vera Cruz
Qu'est-il arrivé a Baby Jane?
Sodome et Gomohrre (un péplum trangressif qui annonce un peu Caligula de Brass)

Publié : 27 mars 04, 10:55
par Lord Henry
L'air de l'Europe n'avait effectivement pas trop réussi à Robert Aldrich.

Vu il y a des lustres, EL PERDIDO fut loin de me convaincre et me laisse le souvenir d'un Aldrich plutôt laborieux.

THE LONGEST YARD mérite vraiment d'être redécouvert (Eddie Albert particulièrement savoureux).

Publié : 27 mars 04, 11:14
par Simone Choule
Un film d'Aldrich souvent oublié et que je trouve pour ma part très beau : Autumn Leaves avec l'halucinée Joan Crawford dans le rôle d'un écrivain...
Ce mélo très sombre n'est pas sans rappeler le Naked Kiss de Fuller.
Comprenne qui a vu ou verra ! 8)

J'avais oublié ...

Publié : 27 mars 04, 21:27
par francis moury
- THE GRISSOM GANG [Pas d'orchidées pour Miss Blandish] - la notice de "Phylute" a correctement réparé cet oubli impardonnable. Le film est en effet à la hauteur du roman.

Publié : 27 mars 04, 23:32
par Dave Bannion
L?EMPEREUR DU NORD
Lors de la grande dépression de 1930, nombre de vagabonds, les « hobos », tentent de survivre le long des voies de chemin de fer, voyageant clandestinement dans les wagons de marchandise. Shack (Ernest Borgnine) a juré qu?aucun d?entre eux ne profiterait du train qu?il conduit, son sadisme assumé et sa violence aveugle tenant les hobos à l?écart. « A » Number One (Lee Marvin), véritable légende chez ces déshérites, parie qu?il gagnera Portland à bord de son train.
La filmographie de Robert Aldrich est ponctué de faces à faces, et il en fait dans ce film le thème central, l?enjeu scénaristique. A travers la confrontation sans merci de Shack et A-N1, ce sont des mythes qui se créent, les parias de cette Amérique en crise trouvant dans ce duel un échappatoire à leur vie de miséreux et transformant leurs protagonistes en véritables légendes modernes. Les icônes chez Aldrich trouvent toujours leur source dans la folie : mégalomanie chez les acteurs de ses ?uvres sur le spectacle (Baby Jane, Sister George?), violence intrinsèque des héros de ses films de guerre et de ses westerns (Les Douze salopards, Fureur Apache?). Ici, malgré le rythme trépidant du film et ses scènes d?action époustouflantes, on ne peut qu?être saisis par la vacuité de ce combat, choqués par sa violence incroyable, à l?image d?un final éblouissant mais d?une barbarie rarement surpassée.
A l?instar de nombre des films d?Aldrich, le scénario de Christopher Knopf et Robert Sherman (un habitué du cinéaste puisqu?il fut superviseur des dialogues de Quatre du Texas et du Vol du Phénix, et assistant à la production notamment sur Kiss me Deadly et Le Grand couteau, ainsi qu?acteur sur bon nombre de ses films) mélange les styles (aventure, drame social, road movie?) et ménage de grands moments d?humour. Cette construction narrative originale et l?énergie sidérante dégagée par la mise en scène font de l?Empereur du Nord un des sommets du film d?action des années 70. A redécouvrir absolument.[


totalement d'accord ; un grand Aldrich

Publié : 28 mars 04, 00:04
par bogart
Dave Bannion a écrit :L?EMPEREUR DU NORD
Lors de la grande dépression de 1930, nombre de vagabonds, les « hobos », tentent de survivre le long des voies de chemin de fer, voyageant clandestinement dans les wagons de marchandise. Shack (Ernest Borgnine) a juré qu?aucun d?entre eux ne profiterait du train qu?il conduit, son sadisme assumé et sa violence aveugle tenant les hobos à l?écart. « A » Number One (Lee Marvin), véritable légende chez ces déshérites, parie qu?il gagnera Portland à bord de son train.
La filmographie de Robert Aldrich est ponctué de faces à faces, et il en fait dans ce film le thème central, l?enjeu scénaristique. A travers la confrontation sans merci de Shack et A-N1, ce sont des mythes qui se créent, les parias de cette Amérique en crise trouvant dans ce duel un échappatoire à leur vie de miséreux et transformant leurs protagonistes en véritables légendes modernes. Les icônes chez Aldrich trouvent toujours leur source dans la folie : mégalomanie chez les acteurs de ses ?uvres sur le spectacle (Baby Jane, Sister George?), violence intrinsèque des héros de ses films de guerre et de ses westerns (Les Douze salopards, Fureur Apache?). Ici, malgré le rythme trépidant du film et ses scènes d?action époustouflantes, on ne peut qu?être saisis par la vacuité de ce combat, choqués par sa violence incroyable, à l?image d?un final éblouissant mais d?une barbarie rarement surpassée.
A l?instar de nombre des films d?Aldrich, le scénario de Christopher Knopf et Robert Sherman (un habitué du cinéaste puisqu?il fut superviseur des dialogues de Quatre du Texas et du Vol du Phénix, et assistant à la production notamment sur Kiss me Deadly et Le Grand couteau, ainsi qu?acteur sur bon nombre de ses films) mélange les styles (aventure, drame social, road movie?) et ménage de grands moments d?humour. Cette construction narrative originale et l?énergie sidérante dégagée par la mise en scène font de l?Empereur du Nord un des sommets du film d?action des années 70. A redécouvrir absolument.[


totalement d'accord ; un grand Aldrich
Effectivement un grand Aldrich que j'ai découvert lors d'une diffusion télévisuelle.
La confrontation entre les deux héros est un grand moment de cinéma.

un chef-d'oeuve oublié d'Aldrich

Publié : 28 mars 04, 03:48
par francis moury
- TOO LATE THE HEROES [Trop tard pour les héros] (USA 1970) avec Michael Caine, Cliff Robertson, Denholm Elliot, et de nombreux acteurs britanniques (celui qui interprète par exemple le commandant de THE HILL [La colline des hommes perdus] de Sidney Lumet mais son nom m'échappe régulièrement en dépit de son physique très reconnaissable) que vous reconnaîtrez immédiatement sans oublier Takakura Ken.
C'est la vision du sondage Michael Caine qui me l'a remémoré car il y tient peut-être son meilleur rôle et Dieu sait s'il en a tenu de bons : c'est au surplus l'un des meilleurs films de guerre du XXe siècle en dépit de ses ruptures de ton et de rythme, avec HELL IS FOR HEROES [L'enfer est pour les héros] de Siegel, et quelques autres... certaines séquences sont parmi les plus violentes et les plus insupportables jamais réalisées au cinéma. Dans les années 1970-1980, le film diffusé à la télé était assorti d'un rectangle blanc infâmant et la critique de Télé 7 jours le réservait aux adultes "avec réserve" en raison de son brutal réalisme.

Re: J'avais oublié ...

Publié : 28 mars 04, 08:14
par Jeremy Fox
francis moury a écrit :- THE GRISSOM GANG [Pas d'orchidées pour Miss Blandish] - la notice de "Phylute" a correctement réparé cet oubli impardonnable. Le film est en effet à la hauteur du roman.
Chef d'oeuvre :!: