Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
La Brune brûlante prouve une fois de plus que Newman est catastrophique dans la comédie comme pour Evasion sur commande ou lady L, s'en est même gênant, contrairement à son compère Steve Mac Queen étonnamment à l'aise dans La dernière bagarre.
Joanne Woodward y est assez agaçante, mais le film mérite d'être vu pour Joan Collins, elle y est non seulement très belle, pétillante, pleine de charme, mais aussi super drôle, à chaque apparition le film décolle.
Ca reste un Mc Carey très anodin de fin de carrière, après pourtant son très beau remake de Elle est lui.Avec un autre casting, le résultat aurait surement était bien différent.
C'est étonnant de voir un acteur aussi bon que Newman se vautrer dans le cabotinage le plus embarrassant dès que l'on est dans un registre plus léger.
Faudrait que je revoie Le grand saut, où il me semblait normal.
Souvenir horrible de "ce n'est pas un péché" que j'espérais apprécié.
Même en aimant a priori Mae West le film m'a semblé insipide et désolant.
Seul intérêt les chansons accompagnées par Duke Ellington, ça fait peu et pourtant c'est un film très court.
Addis-Abeba a écrit : ↑27 déc. 21, 13:35
La Brune brûlante prouve une fois de plus que Newman est catastrophique dans la comédie comme pour Evasion sur commande ou lady L, s'en est même gênant, contrairement à son compère Steve Mac Queen étonnamment à l'aise dans La dernière bagarre.
Joanne Woodward y est assez agaçante, mais le film mérite d'être vu pour Joan Collins, elle y est non seulement très belle, pétillante, pleine de charme, mais aussi super drôle, à chaque apparition le film décolle.
Ca reste un Mc Carey très anodin de fin de carrière, après pourtant son très beau remake de Elle est lui.Avec un autre casting, le résultat aurait surement était bien différent.
C'est étonnant de voir un acteur aussi bon que Newman se vautrer dans le cabotinage le plus embarrassant dès que l'on est dans un registre plus léger.
Faudrait que je revoie Le grand saut, où il me semblait normal.
Tuesday Weld y est très drôle mais en effet Newman est complètement à l'ouest.
Ok pour Newman, pas vraiment au mieux dans ce registre purement comique. Par contre, de mémoire, pas d’accord concernant Joanne Woodward qui était très bien dans cette comédie souvent laborieuse mais devant laquelle on prend tout de même du plaisir face à l’enthousiasme des acteurs.
Addis-Abeba a écrit : ↑27 déc. 21, 13:35
C'est étonnant de voir un acteur aussi bon que Newman se vautrer dans le cabotinage le plus embarrassant dès que l'on est dans un registre plus léger.
Butch Cassidy et le Kid et Luke la main froide sont quand même en partie des comédies. Tout comme Le Grand Saut.
Supfiction a écrit : ↑28 déc. 21, 14:22
Ok pour Newman, pas vraiment au mieux dans ce registre purement comique. Par contre, de mémoire, pas d’accord concernant Joanne Woodward qui était très bien dans cette comédie souvent laborieuse mais devant laquelle on prend tout de même du plaisir face à l’enthousiasme des acteurs.
Addis-Abeba a écrit : ↑27 déc. 21, 13:35
C'est étonnant de voir un acteur aussi bon que Newman se vautrer dans le cabotinage le plus embarrassant dès que l'on est dans un registre plus léger.
Butch Cassidy et le Kid et Luke la main froide sont quand même en partie des comédies. Tout comme Le Grand Saut.
Il ne joue pas à strictement parlé la comédie dans ces deux films,et je les placerai pas en comédie pure,il y a de l'humour dedans oui, mais ce n'est pas pareil.
Mais je vois ce que tu veux dire,il était d'ailleurs très bon dans ces deux films,dans Le juge et le hors- la-loi qui est quand même plus porté sur la dérision que B Cassidy il alterne dedans le bon et le catastrophique ( à l'image du film d'ailleurs).
Un échec intéressant, qui repose sur une prémisse scénaristique curieuse et qui bien entendu ne tient pas une fois confrontée à son exécution sur écran. La première heure aligne les scènes de comédie sympa puis vient le moment où le personnage de Gary Cooper (plutôt terne, une fois encore) voit les limites de son comportement avoir des conséquences, et c'est très très mal géré, et ça débouche sur une fin improbable... Le film maintient une sorte de suspense thématique et le déçoit complètement dans sa dernière demi-heure. Les personnages secondaires sont à peine esquissés, peinent à exister, pire, le script leur refuse un impact sur l'histoire... et Ann Sheridan fait ce qu'elle peut pour donner un peu de caractère à l'ensemble, mais Gary Cooper plombe tout avec son mutisme et par sa transparence. 1h55 laborieuses !
Je l'aime bien ce Good Sam, ton avis tranche avec le souvenir d'une œuvre accomplie, sereine, accessible à tous et un Gary Cooper que j'ai trouvé nickel.
Comme quoi, il faut que je le revoie et très vite pour voir si j'ai halluciné ou si Barry est sur la bonne voie.
Le dimanche matin se prêtait bien à enchaîner le visionnage de ces deux films assez sympathiques, surtout le premier, qui offre de très belles scènes avec les enfants qui se découvrent une passion pour le chant au contact du père Crosby et une belle émotion à la fin quand la mère du vieux curé le revoit pour la première fois en on ne sait combien de décennies. J'ai été moins convaincu par le second, peut-être que ce n'était pas une bonne idée de les regarder d'affilée, même si forcément c'est difficile de ne pas aimer Ingrid Bergman. En fait, je crois qu'elle prend trop de place dans le second volet, et que l'équilibre du premier film entre les deux curés ne peut pas être reproduit en introduisant une personnalité aussi solaire qu'Ingrid Bergman. Les sous-intrigues m'ont semblé moins intéressantes aussi (même si on est content quand on voit un gamin apprendre à boxer et mettre ses leçons en œuvre). Ce qui est vraiment magnifique dans ces films et qui est évident aujourd'hui qu'il a été perdu, c'est l'art de filmer les visages. La caméra les regarde longtemps, les admire en train de s'exprimer, de dire, de rire, de pleurer, de communiquer. Parfois, ça peut créer une forme de lassitude en créant une lacune dans le rythme, mais le plus souvent, c'est vraiment fascinant. Je disais à une connaissance que le sommet du cinéma c'était peut-être les années 1935-1950, quand les techniques enfin abouties du parlant se sont liées aux premiers effets spéciaux et à l'expressivité visuelle des derniers muets, et occasionnellement, à la couleur. Ma foi, peut-être bien que oui.