Sacha Guitry (1885-1957)
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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
Antoine poursuit son cycle chronologique avec Remontons les Champs-Elysées.
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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
Antoine poursuit son cycle avec Ils étaient neuf célibataires.
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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
Suite du cycle Guitry : Le Fabuleux destin de Désiré Clary, toujours par Antoine Royer.
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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
Un cycle passionnant de bout en bout pour qui aime le cinéma si particulier de Guitry. Merci beaucoup.
Je rajoute simplement pour la dernière chronique que Guitry refusait obstinément de faire jouer ses pièces en Allemagne depuis la fin de la première guerre. Je pense que dans le fond il était très anti allemand mais qu’il s’est laissé prendre au jeu de son personnage et de sa vanité en sentant qu’il pouvait en user pour faire libérer des prisonniers. Mais du coup il « parlait « avec l’occipant et donc « collaborait » à la libération des prisonniers...
Je rajoute simplement pour la dernière chronique que Guitry refusait obstinément de faire jouer ses pièces en Allemagne depuis la fin de la première guerre. Je pense que dans le fond il était très anti allemand mais qu’il s’est laissé prendre au jeu de son personnage et de sa vanité en sentant qu’il pouvait en user pour faire libérer des prisonniers. Mais du coup il « parlait « avec l’occipant et donc « collaborait » à la libération des prisonniers...
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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
Merci
Pour "Guitry et l'occupant ", on en parle dans les deux prochains textes
Pour "Guitry et l'occupant ", on en parle dans les deux prochains textes
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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
On termine l'année avec Antoine Royer et Sacha Guitry avec la chronique de Donne-moi tes yeux.
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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
Antoine Royer nous parle aujourd'hui de La Malibran et le cycle se mettra en stand-by quelques semaines.
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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
Sardou - Guitry, passé la surprise, finalement une évidence.
Interview sur RTL :
https://www.rtl.fr/culture/arts-spectac ... 7798264251
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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
Les dernieres vacances familiales en Ecosse m’ont permis de ramener le coffret Arrow acheté en soldes.
Faisons un reve
Constitué de 3 actes et un prologue, le film est a la fois brillant et jouissif mais aussi un peu inegal.
Le prologue est surtout l’occasion de voir Guitry metteur en scene. Il y a d’abord cet orchestre tsigane qui joue la musique du long générique, en live, si je puis dire. Le texte défile à l’ecran. Curieux debut mais des la fin du générique, la camera s’éloigne et on découvre que l’orchestre en fait joue en fait durant une soiree mondaine. Suit de beau travellings pour aller de groupes en couples ecouter les bons mots du maitre sur le mariage, la femme et les cocus. On croisse tout de meme Michel Simon, Arletty ou Claude Dauphin.
Cet agreable sans etre extraordinaire car comme le dit tres bien Antoine Royer dabs sa chronique, Guitry n’est pas au sommet quand il filme ce type de courtes passes d’armes entre personnages. Les traits d’esprits sont brillants mais c’est un peu artificiel. On voit bien par contre que Guitry aurait aimé un long plan sequence unique pour l’ensemble de ce prologue. Il tente des plans raccord mais n’a pas la maitrise d’un Hitchcock ou d’un De Palma sur La corde ou Snake Eye.
Le premier acte entre le mari (Raimu) et l’épouse (Delubac) souffre,je trouve, de l’interpretation et de champs/contre champs pas assez raccord. J’ai du mal avec Raimu en general et trouve Delubac pietre actrice.
Heureusement, apparait enfin Guitry et le film démarre vraiment. Il est excellent. Torrent de paroles, tout en changement de rythme, de ton, d’emotion,... le bonheur complet. Suspendu aux premiers mots de l’épouse apres sa declaration, redoutant le refus voire la moquerie, espérant la beatitude, il l’empêche de parler pour faire durer l’incertidude. Il a a la fois peur et en meme temps il jouis de ce moment.
Le second act est le clou du film et peu etre de l’oeuvre de Guitry avec cet incroyable monologue. Le celebre passage où il imagine, en temps reel, le trajet de l’épouse pour venir le rejoindre est ce que j’ai préfère.
Toute la suite est du pur bonheur jusqu’a la tirade finale qui resume la philosophie de Guitry : jouissant de l’instant!
Pour ce troisieme acte , on est souvent proche de Lubitsch.
Belle copie et a l´exception d’un court passage, le son restitue a merveille le ton de voix si particulier de l’auteur.
La question a ete posée quelquepart : les sst anglais sont optionnels.
Faisons un reve
Constitué de 3 actes et un prologue, le film est a la fois brillant et jouissif mais aussi un peu inegal.
Le prologue est surtout l’occasion de voir Guitry metteur en scene. Il y a d’abord cet orchestre tsigane qui joue la musique du long générique, en live, si je puis dire. Le texte défile à l’ecran. Curieux debut mais des la fin du générique, la camera s’éloigne et on découvre que l’orchestre en fait joue en fait durant une soiree mondaine. Suit de beau travellings pour aller de groupes en couples ecouter les bons mots du maitre sur le mariage, la femme et les cocus. On croisse tout de meme Michel Simon, Arletty ou Claude Dauphin.
Cet agreable sans etre extraordinaire car comme le dit tres bien Antoine Royer dabs sa chronique, Guitry n’est pas au sommet quand il filme ce type de courtes passes d’armes entre personnages. Les traits d’esprits sont brillants mais c’est un peu artificiel. On voit bien par contre que Guitry aurait aimé un long plan sequence unique pour l’ensemble de ce prologue. Il tente des plans raccord mais n’a pas la maitrise d’un Hitchcock ou d’un De Palma sur La corde ou Snake Eye.
Le premier acte entre le mari (Raimu) et l’épouse (Delubac) souffre,je trouve, de l’interpretation et de champs/contre champs pas assez raccord. J’ai du mal avec Raimu en general et trouve Delubac pietre actrice.
Heureusement, apparait enfin Guitry et le film démarre vraiment. Il est excellent. Torrent de paroles, tout en changement de rythme, de ton, d’emotion,... le bonheur complet. Suspendu aux premiers mots de l’épouse apres sa declaration, redoutant le refus voire la moquerie, espérant la beatitude, il l’empêche de parler pour faire durer l’incertidude. Il a a la fois peur et en meme temps il jouis de ce moment.
Le second act est le clou du film et peu etre de l’oeuvre de Guitry avec cet incroyable monologue. Le celebre passage où il imagine, en temps reel, le trajet de l’épouse pour venir le rejoindre est ce que j’ai préfère.
Toute la suite est du pur bonheur jusqu’a la tirade finale qui resume la philosophie de Guitry : jouissant de l’instant!
Pour ce troisieme acte , on est souvent proche de Lubitsch.
Belle copie et a l´exception d’un court passage, le son restitue a merveille le ton de voix si particulier de l’auteur.
La question a ete posée quelquepart : les sst anglais sont optionnels.
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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
Deux films du coffret : Le nouveau testament
Les bons mots fusent le long du film mais c’est loin d’etre passionnant. On a droit a un piece de boulevard, assez platement filmée. Le morceau le plus savoureux est la visite surprise de la maitresse de jeunesse du docteur quinquagénaire. Il y a une complicité et un joie communicative dans cet echange. Pour le reste ca se laisse voir mais c’est un peu vain.´
Les bons mots fusent le long du film mais c’est loin d’etre passionnant. On a droit a un piece de boulevard, assez platement filmée. Le morceau le plus savoureux est la visite surprise de la maitresse de jeunesse du docteur quinquagénaire. Il y a une complicité et un joie communicative dans cet echange. Pour le reste ca se laisse voir mais c’est un peu vain.´
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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
Les perles de la couronne, film de 1937 de sacha Guitry et Christian-Jaque.
L'exemple même des films historiques de Guitry qui sont trop subtils, légers, amusants, virevoltants et qui, malheureusement, lassent.
Ce film aurait peut-être fait un excellent livre mais le film brasse trop de personnages, trop d'époques, trop de guest stars, trop de langues (3) pour vraiment intéresser.
Pour être franc, aussitôt vu, aussitôt oublié...
A noter Napoléon 1er joué par Jean-Louis Barrault et Napoléon 3 joué par Guitry.
L'exemple même des films historiques de Guitry qui sont trop subtils, légers, amusants, virevoltants et qui, malheureusement, lassent.
Ce film aurait peut-être fait un excellent livre mais le film brasse trop de personnages, trop d'époques, trop de guest stars, trop de langues (3) pour vraiment intéresser.
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A noter Napoléon 1er joué par Jean-Louis Barrault et Napoléon 3 joué par Guitry.
Dernière modification par Ikebukuro le 22 mai 20, 22:46, modifié 1 fois.
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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
Ikebukuro a écrit :Les bijoux de la couronne, film de 1937 de sacha Guitry et Christian-Jaque.
- Spoiler (cliquez pour afficher)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
Ah oui, c'était une perle de ma part
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Re: Sacha Guitry (1885-1957)
Désiré, 1937.
Film pétillant, comme toujours avec Guitry, pour ses dialogues éblouissants de malice et d'impertinence.
A noter une Arletty peu connue mais au sourire fixe, Pauline Carton (bien évidemment car film de Guitry), Jacqueline Delubac etc etc.
Un bon film mais, disons-le, c'est du théâtre filmé en vrai.
Film pétillant, comme toujours avec Guitry, pour ses dialogues éblouissants de malice et d'impertinence.
A noter une Arletty peu connue mais au sourire fixe, Pauline Carton (bien évidemment car film de Guitry), Jacqueline Delubac etc etc.
Un bon film mais, disons-le, c'est du théâtre filmé en vrai.
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