LE VICOMTE RÈGLE SES COMPTES - Maurice Cloche (1967) révision
Maurice Coche qui s'adonne aux europsy, ne vous emmerdez pas à faire le lit, j'y retourne dans pas longtemps. Le réalisateur, toujours dopé à la tisane sans sucres, filme un bouquin de Jean Bruce avec moins de budget qu'un OSS 117, des comédiens qui glandaient à la cantine et Jean Yanne qui avait des impôts en retard. Le vicomte règle ses comptes ne se raconte pas (puisqu'on y comprend que dalle), il se savoure comme un après-midi d'été. Un moment sans action mais agréable, idéal pour un corps fatigué qui ne demande qu'à gober les mouches pendant une heure et demi sans être bousculé par un récit violent, par une mise en scène impliquée et par de l'argent sur l'écran. Qu'on se rassure, le film de Cloche n'a rien de tout cela, mais propose à sa clientèle de magnifiques décors en carton, un agent spécial aussi charismatique qu'un napperon et de savoureuses vannes aussi drôle que celles de tonton Gaston. Que les fins gourmets quittent le navire au bout de dix minutes n'a aucune importance, cela laissera plus de places aux cancres et autres groupies des 60's (lesquels, et je sais de quoi je parle, boufferait n'importe quoi tant qu'on sente l'odeur de vintage). Creux mais confortable, doté d'une chanson entêtante de Dick Rivers (ahhh, je vois que je vous convaincs) et d'une musique top (comme souvent) de Georges Garvarentz. Merci Vicomte mais il n’est si bonne compagnie qui ne se quitte. Bonne nuit.
Mais, en fait, je n'en ai pas tant que ça :
