Commentaires à propos de votre film du mois

[Kevin95]

Deux premiers candidats dans le polar japonais. D'abord Rusty Knife, un des premiers films de Masuda, plongée dans une société corrompue portée par Un Yujiro Ishihara très convainquant, une mise en scène inventive et une très belle photo. Ensuite Cruel Gun Story du cinéaste Takumi Furukawa, que je ne connaissais pas, un pur film de casse, bien noir, efficace et porté par l'inégalable Joe Shishido. Deux approches différentes, l'une plus sociale et la seconde plus liée au genre, mais deux réussites notables.

Films et réals complétement inconnus chez bibi, autant dire que je suis déjà en patrouille pour les choper. Merci de m'avoir réveillé en ce long dimanche.

[Watkinssien]

Déception du mois:
Rio Bravo

De même.
Si peu de voix dissidentes pour démystifier ce western de "papa" (pépère et sympathique certes mais aussi très long et empesé), ça me paraît vraiment étonnant !

Non ce qui est vraiment étonnant, ce sont plutôt vos fines bouches!

[LeRationaliste]

J'ai regardé Fandango juste avant qu'il ne soit plus disponible.

C'était sympathique mais sans plus. Flol avait parlé d'un esprit similaire à American Graffiti. Moi j'ajouterais bien Voyage au Bout de L'Enfer et Point Limite Zéro, ne serait-ce que pour la scène de l'aérodrome avec l'espèce de hippie et l'aviateur débile. La scène du train est assez marrante et celle du cimetière terrible, mais par moment, il y a une baisse de régime. La même année, Retour vers le Futur (dont j'ai rattrapé la trilogie le mois dernier) casait ses références au cinéma de manière plus subtile. Je pense que, retrait de Spielberg ou pas, le film aurait eu du mal à trouver son public, celui d'avant étant déjà passé à autre chose. Sans parler de Platoon et Full Metal Jacket l'année suivante.

Et puis ça reste compréhensible, de ne pas revenir en arrière. Rien que le morceau "Born to Be Wild" donne l'impression d'un film qui a quinze ans de retard. Bref, un point pour Zemeckis.

L.R

[Major Tom]

Qui ?...Léonard Keigel (1970) : 3/10

Ouais il est pas top.

Romy Schneider, Maurice Ronet et Claude Bolling. Effectivement ça fait trois points, mais j'en rajouterais un autre pour l'ambiance giallo camembert (avec le joli décor de la Samaritaine pour une partie de cache-cache pas très crédible) et les textes de Paul Gégauff (*). Et bon, allez, Romy Schneider vaut bien un deuxième point.

(*) Scénariste fétiche de la Nouvelle Vague qui, bien que marié, multipliait les conquêtes (ça donnera Une partie de plaisir de Chabrol, dans lequel il joue son propre rôle en fait). Il est mort comme ça (merci wikikeniee) :

Il meurt en Norvège en 1983 dans la nuit de Noël, poignardé de trois coups par sa dernière conquête, une norvégienne de vingt cinq ans, après lui avoir déclaré :

« Tue-moi si tu veux mais arrête de m’emmerder. »

Rock'n'roll!

[G.T.O]

Premier candidat sérieux avec

[Alexandre Angel]

Premier candidat sérieux avec

Oui, ça peut.

[Jack Carter]

Oui, ça doit

[El Dadal]

Un premier prétendant avec La rage au cœur de Charles Burnett


Une rare incursion nord-américaine dans le réalisme magique, jamais martelé, à peine en filigrane... Une œuvre touchante sur la dislocation progressive d'une famille afro-américaine en plein South Central suite à l'arrivée d'un vieil ami(?). Un film à la fois tendre et plein de compassion, cherchant à comprendre ses personnages, mais aussi débordant d'une tension permanente, tendu comme un arc. Quand la religion, les superstitions et le folklore prennent le pas à tour de rôle et qu'on ne sait plus sur quel pied danser : quand le vaudou et les croyances, jamais mentionnés, héritées d'un vieux Sud que la famille a quitté pour la modernité, provoquent une ambiguïté passionnante, qu'aucun agissement n'est explicité, ni aucun personnage jugé. Et il faut quelqu'un de la stature de Danny Glover en son centre pour porter tout ça sur ses épaules. Un monstre d'humanité, tour à tour effrayant et attendrissant. Quel dommage que cet immense acteur n'ait pas eu plus de rôles aussi consistants.
Également intéressant de replacer le film dans son contexte, contemporain des Colors et autres Boyz n' the Hood, dont il ne pourrait être plus éloigné.

[C2302t]

Premier prétendant du mois avec viva Zapata d'Elia Kazan, que je viens de voir pour la première fois, dans une très belle copie HD(sur arte)qui sublime la photo magnifique de Joseph Macdonald .

Je suis étonné car je n'ai pas connaissance d'un Blu Ray français.

[Jeremy Fox]

Premier prétendant du mois avec viva Zapata d'Elia Kazan, que je viens de voir pour la première fois, dans une très belle copie HD(sur arte)qui sublime la photo magnifique de Joseph Macdonald .

[Jeremy Fox]

Conrack (Martin Ritt, 1974) 7.5

Toi qui en plus n'est pas spécialement fan de Ritt, ça m'intrigue sacrément. Il passe sur quelle chaîne ?

[Jack Carter]

Conrack (Martin Ritt, 1974) 7.5

Toi qui en plus n'est pas spécialement fan de Ritt, ça m'intrigue sacrément. Il passe sur quelle chaîne ?

c'est tout ou rien, à part Hombre, tous ses Paul Newman m'emmerdent (Hud, Paris Blues, Feux de l'été, L'Outrage), L'insurgé bof, et faudrait que je revois son John Le Carré.
Dans ceux que j'aime, Hombre donc, Norma Rae, Le Prete nom et le genial Molly Maguires.
Conrack, il ne passe nulle part, trouvé chez l'oncle d'amerique, comme d'autres titres que je devrais voir prochainement (Sounder, Pete & Tillie).
Il existe en Bluray US mais sans st, il me semble (ou alors STA)

[feb]

Il est sorti aux US chez Twilight Time en VO seule (la copie dispo chez le tonton US est tirée de cette édition et je cherche les STA ).

[Jeremy Fox]

Dans ceux que j'aime,Norma Rae, Le Prete nom et le genial Molly Maguires.

Mon tiercé gagnant dans le désordre

[Flol]

Vous oubliez le très joli Stanley & Iris, les gars.
Même si ok, c'est le genre de films qu'on oublie facilement.