Max Pécas (1925-2003)
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Max Pécas (1925-2003)
AtCloseRange va jubiler, je m'auto-flagelle en ouvrant un topic sur le mythique réalisateur de Deux enfoirés à Saint-Tropez.
DOUCE VIOLENCE (Max Pécas, 1962) découverte
Après deux films noirs pour samedi soir, Max Pécas s'adonne et s'abandonne aux charmes du drame psychologique à tendance Nouvelle Vague mais pas trop. Les Tricheurs à Saint-Tropez, il y avait de quoi rêver mais le genre est vieillot et l'ambition intellectuelle pouet-pouet est à Pécas ce qu'un bob Ricard est à une tête humaine, inapproprié. Des gamins pétés aux as, s'ennuient sur la cote et vont se faire des crasses de gamin de sixième tout en prenant l'air sérieux parce qu'il serait salaud de se marrer quand des mômes se font péter en Algérie. Le contexte est évacuer car il faut remplir les salles, on le devine ou on le cherche en regardant l'année de production. Le gamin à l'air sérieux et au pull sur les épaules est à la tête du groupe, cynique et capable de sortir après l'amour "moi je prends ou je laisse mais je ne me laisse pas prendre" tandis que la blondasse un peu beaucoup cruche lui rétorque "mais te laisses-tu surprendre ?", classe, on dirait du Verlaine. Musique jazzy, quelques morceaux chantés par Johnny période yéyé et fichtre qu'on s'emmerde. Tout mou, tout con, le film aligne ses poncifs pour post-ados aux poches trop pleines d'argent de poche. Pécas va jusqu'à refaire la séquence de danse de Et Dieu… créa la femme avec beaucoup moins de budget (et autant de ringardise). Finalement, le réalisateur a respecté son contrat, être au niveau d'un Roger Vadim, tout aussi tarte, tout aussi chiant vu d'aujourd'hui (même en 61, ce dut être un calvaire à regarder au ciné). Allez Max, arrête tes conneries et reviens vers les rives du crétin, au moins là-bas on ne regardait pas notre montre.
DOUCE VIOLENCE (Max Pécas, 1962) découverte
Après deux films noirs pour samedi soir, Max Pécas s'adonne et s'abandonne aux charmes du drame psychologique à tendance Nouvelle Vague mais pas trop. Les Tricheurs à Saint-Tropez, il y avait de quoi rêver mais le genre est vieillot et l'ambition intellectuelle pouet-pouet est à Pécas ce qu'un bob Ricard est à une tête humaine, inapproprié. Des gamins pétés aux as, s'ennuient sur la cote et vont se faire des crasses de gamin de sixième tout en prenant l'air sérieux parce qu'il serait salaud de se marrer quand des mômes se font péter en Algérie. Le contexte est évacuer car il faut remplir les salles, on le devine ou on le cherche en regardant l'année de production. Le gamin à l'air sérieux et au pull sur les épaules est à la tête du groupe, cynique et capable de sortir après l'amour "moi je prends ou je laisse mais je ne me laisse pas prendre" tandis que la blondasse un peu beaucoup cruche lui rétorque "mais te laisses-tu surprendre ?", classe, on dirait du Verlaine. Musique jazzy, quelques morceaux chantés par Johnny période yéyé et fichtre qu'on s'emmerde. Tout mou, tout con, le film aligne ses poncifs pour post-ados aux poches trop pleines d'argent de poche. Pécas va jusqu'à refaire la séquence de danse de Et Dieu… créa la femme avec beaucoup moins de budget (et autant de ringardise). Finalement, le réalisateur a respecté son contrat, être au niveau d'un Roger Vadim, tout aussi tarte, tout aussi chiant vu d'aujourd'hui (même en 61, ce dut être un calvaire à regarder au ciné). Allez Max, arrête tes conneries et reviens vers les rives du crétin, au moins là-bas on ne regardait pas notre montre.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Max Pécas (1925-2003)
J'ai toujours un bon souvenir de son bien déviant Brigade des moeurs qui mélangeait polar bis ultra violent et érotisme à tous les étages.
Mieux vaut peut-être ne pas le revoir mais à l'époque (il y a 30 ans donc) ça m'avait fait forte impression, je crois même que Starfix lui vouait un semblant de culte et l'avait inclus dans un de leur "top 100" (a vérifier).
Mieux vaut peut-être ne pas le revoir mais à l'époque (il y a 30 ans donc) ça m'avait fait forte impression, je crois même que Starfix lui vouait un semblant de culte et l'avait inclus dans un de leur "top 100" (a vérifier).
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Re: Max Pécas (1925-2003)
Le créer, c'est une chose. L'alimenter en est une autre.Kevin95 a écrit :AtCloseRange va jubiler, je m'auto-flagelle en ouvrant un topic sur le mythique réalisateur de Deux enfoirés à Saint-Tropez.
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Re: Max Pécas (1925-2003)
C'est mieux en images.Kevin95 a écrit :Douce violence (1962)
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Re: Max Pécas (1925-2003)
Je pense que ses polars 60's sont plus fréquentables.
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Re: Max Pécas (1925-2003)
Mais que font les modérateurs ?
Je m'absente un tant soi peu et vlà tis pas que vous me pondez un topic sur Max Pécas
Afin d'alimenter le bouzin, j'ai vu ado On n'est pas sorti de l'auberge, un soir d'été sur M6 en deuxième partie de soirée... Je m'en souviens bien tellement j'ai trouvé ça nul... Pour amateurs de plans-nichons seulement, et encore...
Je m'absente un tant soi peu et vlà tis pas que vous me pondez un topic sur Max Pécas
Afin d'alimenter le bouzin, j'ai vu ado On n'est pas sorti de l'auberge, un soir d'été sur M6 en deuxième partie de soirée... Je m'en souviens bien tellement j'ai trouvé ça nul... Pour amateurs de plans-nichons seulement, et encore...
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Re: Max Pécas (1925-2003)
J'ai vu aussi mais je ne m'en souviens pas...J'ai vu aussi je suis une nymphomane mais je ne m'en souviens pas davantage, quelque chose m'avait attiré dans ce film mais je ne sais pas quoiEdouard a écrit : j'ai vu ado On n'est pas sorti de l'auberge,
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Re: Max Pécas (1925-2003)
Ça devait pas être la direction artistique..
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Re: Max Pécas (1925-2003)
Découvert hier, et ça fonctionne encore très bien. A la fois putassier et implicant, on y croit. A mi-chemin entre un L627 et du Ferrara craspec, du moins j'ai eu cette impression bizarre, mais pas désagréable du tout. Je ne cherche pas à provoquer en écrivant cela, je le pense. Et le final reste encore bien violent. Le bad guy impressionne en psycho de service. C'est du très bon polar extrême à la française de l'époque, bourrin et cul (Muriel Montossé ), avec ce côté beauf assumé d'alors, qu'on retrouve ds un Mesrine. Pecas s'est impliqué, ça se sent sur pas mal de scènes où sa mise en scène est très inspirée (si, si !!). On a encensé du polar rital ou HK pour moins que ça. Je n'ai pas encore vu le film éponyme de Gary Sherman, paraît-il excellent.hellrick a écrit :J'ai toujours un bon souvenir de son bien déviant Brigade des moeurs qui mélangeait polar bis ultra violent et érotisme à tous les étages.
Mieux vaut peut-être ne pas le revoir mais à l'époque (il y a 30 ans donc) ça m'avait fait forte impression, je crois même que Starfix lui vouait un semblant de culte et l'avait inclus dans un de leur "top 100" (a vérifier).
Tjrs ds le genre hard boiled borderline, Starfix encensait aussi le Mike Hammer "J'aurai ta peau". Je l'ai également découvert récemment et adoré.
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Re: Max Pécas (1925-2003)
C’est étrange parce que pour moi Max Pecas rime avec été alors que je n’ai jamais vu un seul de ses films ou alors j’ai oublié.
C’est en quelque sorte une madeleine de Proust virtuel car quand j’étais gamin ses films avec titres à rallonge (On se calme et on boit frais à Saint-Tropez) étaient rediffusés sur M6 chaque été.
C’est en quelque sorte une madeleine de Proust virtuel car quand j’étais gamin ses films avec titres à rallonge (On se calme et on boit frais à Saint-Tropez) étaient rediffusés sur M6 chaque été.