D'après une histoire vraie (Roman Polanski - 2017)

[mannhunter]

Le film est un navet, mais Eva Green manque de peu d'en faire un nanar. (La preuve ci-dessous.)

Major, il faudrait que tu nous remontes le film en 6 minutes, en fait!

Non, ce serait encore trop long...

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3 minutes suffisent largement...

J'avais oublié à quel point la lecture de la page Facebook par Eva Green était grandiose!
"Rhoo...éteins ce truc!!" "Tu as tort, c'est très sérieux! T'attaquer sur les réseaux sociaux, c'est autrement graaave!"...et la détresse d'Emmanuelle qui se prend la tête!

Il manque juste la scène des souris (j'y tiens!) les chutes (trois, au moins) d'Emmanuelle Seigner et la conversation kitsch dans le parc avec Vincent Perez pour arriver aux six minutes..

C'est marrant, avec l'histoire de gougler, j'ai pensé au bourgueur de Francis.

C'est vrai, d'autant qu'elle parle bizarrement, d'une voix caverneuse et avec beaucoup d'accents sur des mots ("Il faut que je dégaâââge", "c'est une choôôse"...)

c'est vrai! peut-être qu'elle se croyait encore dans un univers à la Tim Burton... c'est lui qui aurait dû tourner ce film en fait.

[Major Tom]

Il manque juste la scène des souris (j'y tiens!) les chutes (trois, au moins) d'Emmanuelle Seigner et la conversation kitsch dans le parc avec Vincent Perez pour arriver aux six minutes.

Ça deviendrait ta nouvelle vidéo préférée après le Best-of Christophe Lambert dans Resurrection.
Pour moi le pire c'est le moment de la crise de nerfs de Green à la porte (vers 2:20) avec la brosse à cheveux qu'elle tient comme une arme (WTF?) : "Qu'est-ce t'attends pour le faire ?? CE TRAVAIL DONT TU PARLES" J'ai dû faire ma deuxième pause à ce moment-là, impossible de rester sérieux.

Et le moment où elle pète le mixeur à coups de rouleau à pâtisserie, on en parle ?

En fait, c'est un peu un mélange improbable entre The Ghost Writer, Misery, Personal Shopper, Viens chez moi j'habite chez une copine et The Room. Avec un clin d'œil à Rosemary's Baby dans la scène clouée au lit.
C'est juste pas mal trop filmé (techniquement c'est correct quoi, à part l'énorme faux raccord qui a lieu lors de la "discussion Santa Barbara" par Skype avec Vincent Perez), mais c'est sans inspiration particulière.
Un massacre, une immense déception. Allez, je passe à autre chose.

[mannhunter]

c'est sans inspiration particulière.

on ne sait pas si c'est la panne d'inspiration, l'embarras ou l'ennui qui l'emporte dans le film mais c'est sûr que c'est pas glorieux encore plus pour un admirateur du cinéma de Polanski j'imagine. Au moins le Mulcahy avec Totof était plus tenu au niveau du rythme

Pour moi le pire c'est le moment de la crise de nerfs de Green à la porte (vers 2:20) avec la brosse à cheveux qu'elle tient comme une arme (WTF?) : "Qu'est-ce t'attends pour le faire ?? CE TRAVAIL DONT TU PARLES" J'ai dû faire ma deuxième pause à ce moment-là, impossible de rester sérieux.

Et le moment où elle pète le mixeur à coups de rouleau à pâtisserie, on en parle ?

ça y est ça me revient...j'avais surtout retenu du film des dialogues sonnant faux, les gros yeux et les intonations bizarres d'Eva, la nonchalance d'Emmanuelle. Et l'effroi devant les souris, donc.

Le film a quand même coûté 13 millions d'euros apparemment, pas sûr que l'affaire ait été rentable..:

http://jpbox-office.com/fichfilm.php?id=17380

Polanski lui doit tellement, même dans les films où il n'était pas crédité au générique).

C'est-à-dire? Brach a participé à l'écriture d'autres Polanski sans être crédité à leur générique?

[Major Tom]

C'est-à-dire? Brach a participé à l'écriture d'autres Polanski sans être crédité à leur générique?

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"On" raconte que c'est Brach qui aurait fait connaître Samuel Beckett et tout particulièrement En attendant Godot à Polanski, pièce majeure de son cinéma qu'on retrouve citée (l'idée de deux personnages qui arrivent et repartent d'une intrigue) notamment dans Cul-de-sac, Le Bal des vampires, Frantic, Pirates, ou... Le Couteau dans l'eau (Brach n'a pas participé au scénario, n'est pas crédité, et pire encore, dans son autobiographie, Polanski situe leur première rencontre après le tournage de ce film, alors qu'ils s'étaient, "dit-on" , déjà rencontrés au festival de Tours ; va comprendre).
Brach avait peur de l'avion et du bateau et refusait d'aller en Amérique, il n'a donc pas suivi Polanski pour Rosemary's Baby ni Chinatown, mais je reste persuadé (même un peu plus) qu'au cours de leurs longues conversations téléphoniques, Brach devait sûrement le conseiller un peu. Surtout pour Rosemary's Baby (Polanski n'a jamais été claustrophobe ou agoraphobe et bien qu'il soit reconnu pour ça à travers ses films, la folie et les névroses étaient surtout la spécialité de Brach).

[Alexandre Angel]

il n'a donc pas suivi Polanski pour Rosemary's Baby ni Chinatown

Pour Chinatown, par contre, Gérard Brach a supervisé la version française, qui me faisait (je ne vois plus le film qu'en VO) l'effet d'être remarquable avec ce côté étouffé, presque "unitone"
("Madame Mulwray...pas à la maison").
Et aussi une espèce de distinction surannée dans la manière qu'on les gens de s'exprimer qui laisse à penser que Brach cherchait à restituer un "parlé" des années 30. Démarche beaucoup plus rare qu'on ne le pense , même pour les années 70 (aujourd'hui, je n'en parle même pas).

[Frank N Furter]

Petite question pour ceux qui auraient acheté le film en Blu-Ray : y a t'il une édition étrangère à privilégier en particulier ? Les éditions allemandes et italiennes se vendent dans les mêmes prix mais les sous-titres sont-ils imposés ou non ?

[Zelda Zonk]

Découvert hier soir sur France 2.
Le plus mauvais Polanski vu à ce jour, et de loin. J'irais même jusqu'à parler de navet : c'est comme si le talent de mise en scène et de direction d'acteur du cinéaste s'était complètement évaporé, du jour au lendemain.
Et Eva Green qui se prend pour Kathy Bates dans Misery... Au secours ! Je n'ai pas lu le bouquin de Delphine de Vigan, mais le fait est que je ne suis pas près de le lire (peut-être à tort) après ce massacre.
Totalement raté et embarrassant.

[Alexandre Angel]

Découvert hier soir sur France 2.
Le plus mauvais Polanski vu à ce jour, et de loin. J'irais même jusqu'à parler de navet : c'est comme si le talent de mise en scène et de direction d'acteur du cinéaste s'était complètement évaporé, du jour au lendemain.
Et Eva Green qui se prend pour Kathy Bates dans Misery... Au secours ! Je n'ai pas lu le bouquin de Delphine de Vigan, mais le fait est que je ne suis pas près de le lire (peut-être à tort) après ce massacre.
Totalement raté et embarrassant.

Comment expliquer ça ? (même si on sait que ça arrive) Alors que J'accuse est un beau retour aux affaires, qui, sous des dehors classiques (d'aucun diront académiques) est un boulot extrêmement minutieux où on retrouve le goût maniaque du réalisateur pour les accessoires, comme autant de "présences" matérielles, et la reconstitution d'un univers.

Tiens si j'avais su, j'aurais bien jeté un œil hier soir pour en avoir le cœur net (ne serait-ce que pour me moquer).

[Zelda Zonk]

Découvert hier soir sur France 2.
Le plus mauvais Polanski vu à ce jour, et de loin. J'irais même jusqu'à parler de navet : c'est comme si le talent de mise en scène et de direction d'acteur du cinéaste s'était complètement évaporé, du jour au lendemain.
Et Eva Green qui se prend pour Kathy Bates dans Misery... Au secours ! Je n'ai pas lu le bouquin de Delphine de Vigan, mais le fait est que je ne suis pas près de le lire (peut-être à tort) après ce massacre.
Totalement raté et embarrassant.

Comment expliquer ça ? (même si on sait que ça arrive) Alors que J'accuse est un beau retour aux affaires, qui, sous des dehors classiques (d'aucun diront académiques) est un boulot extrêmement minutieux où on retrouve le goût maniaque du réalisateur pour les accessoires, comme autant de "présences" matérielles, et la reconstitution d'un univers.

Tiens si j'avais su, j'aurais bien jeté un œil hier soir pour en avoir le cœur net (ne serait-ce que pour me moquer).

Je ne saurais l'expliquer.
Ma première réaction a été de trouver des circonstances atténuantes à Polanski, en me disant qu'il avait peut-être eu le tort d'avoir voulu adapter un mauvais best-seller, avec un matériau déjà faible à la base. Mais ça ne marche pas. De nombreux films de qualité, voire parfois des chefs-d'œuvre du 7e art, sont adaptés de mauvais romans.
Je n'ai pas d'explication rationnelle. Ca arrive, comme tu dis, un peu comme on parle d'un "jour sans" pour un grand sportif.
Penser que c'est le même cinéaste qui a pondu cette chose et qui a réalisé The Ghost Writer, ça laisse songeur...

[Flol]

Il ne l'a pas fait pour faire plaisir à sa femme, celui-là ?

EDIT : ah ben si, visiblement :

Pour l'anecdote et sans vouloir (totalement) dédouaner le cinéaste, Polanski aurait répondu au vœu de sa femme d'adapter ce livre trop chanmé qu'elle a adoré (parmi les 10 qu'elle a dû lire dans sa vie).

[Alexandre Angel]

C'est pas compliqué : c'est le seul long-métrage de RP que je n'ai pas vu (je ne dois pas être le seul chez les cinéphiles).

Je vais finir par le découvrir un beau jour, sans rien en attendre, décontracté du gland et y prendre peut-être plaisir.
Qui sait?

on me souffle que j'ai le droit d'y croire

[Major Tom]

Il ne l'a pas fait pour faire plaisir à sa femme, celui-là ?

EDIT : ah ben si, visiblement :

Pour l'anecdote et sans vouloir (totalement) dédouaner le cinéaste, Polanski aurait répondu au vœu de sa femme d'adapter ce livre trop chanmé qu'elle a adoré (parmi les 10 qu'elle a dû lire dans sa vie).

Oh dis-donc il était vachement méchant le mec de ta citation.

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En tout cas ça fait deux fois que tu as ta réponse avec le même message.

Pour l'anecdote et sans vouloir (totalement) dédouaner le cinéaste, Polanski aurait répondu au vœu de sa femme d'adapter ce livre trop chanmé qu'elle a adoré (parmi les 10 qu'elle a dû lire dans sa vie).

Justement, je me demandais ce qui avait bien pu pousser Popol à vouloir adapter à ce machin.

[Flol]

C'est pas compliqué : c'est le seul long-métrage de RP que je n'ai pas vu (je ne dois pas être le seul chez les cinéphiles).

Je vais finir par le découvrir un beau jour, sans rien en attendre, décontracté du gland et y prendre peut-être plaisir.
Qui sait?

on me souffle que j'ai le droit d'y croire

Non.