Réalisateur : Benny Safdie, Josh Safdie
Acteurs : Adam Sandler, Julia Fox, The Weeknd
Genre : Drame
Durée : 2h15
Date de sortie : 31 janvier 2020 sur Netflix
Année de production : 2019
Titre Original : Uncut Gems
Supfiction a écrit :Uncut Gems : 5/10
Fatiguant mais palpitant aussi. Et ça louche beaucoup sur L’impasse. En beaucoup moins bien évidemment.
Karras a écrit :Uncut Gems (7/10) : Adam Sandler fait un peu trop son Pacino, mais l'épilogue du film est d'une efficacité redoutable.
Flol a écrit :Uncut Gems : 8/10
Haletant et étouffant, un thriller méga intense qui m'a laissé littéralement le souffle coupé. Sandler est incroyable, la musique est incroyable, la photo est incroyable.
Et le cinéma des Safdie n'en finit plus de monter en puissance.
Demi-Lune a écrit : UNCUT GEMS (Joshua et Ben Safdie) : 3/10Disons que les effets tapageurs qui se trouvaient déjà dans Good time (lequel offrait tout de même quelques portraits en creux de la marginalité saisissants, et un ride mieux négocié dans son impitoyable loi de Murphy) ont, ici, été démultipliés sans retenue pour constituer un film "rail de coke" où tout est surexcité, fatigant et donc horripilant. Dès le générique avec cette caméra qui rentre littéralement dans la pierre précieuse pour slalomer entre des p'tits reflets en 3D, et finir dans un même mouvement continu dans le colon d'Adam Sandler, je me suis dit que l'expérience, au forceps, allait être très pénible... et rien n'est malheureusement venu faire mentir ce pressentiment, ni l'abattage insupportable du comédien (que je n'ai jamais apprécié, ceci dit), ni les vociférations gavantes de toute la galerie de personnages qui se la pètent ou s'agitent en permanence comme s'ils avaient bu cinquante Red Bull, ni la bande originale mi-Vangelis mi-grandiloquente avec ses chœurs ridicules, ni le bouc et les dents blanches ultra chelous d'Adam Sandler (oui je sais, déso mais j'ai bloqué dessus tout du long), ni l'intrigue, incompréhensiblement outrancière avec son enchaînement de péripéties que je conçois être mécaniquement prenantes (par effet de rythme endiablé) mais qui m'ont paru d'une bêtise confondante (ex : j'ai absolument besoin de fric et je reçois une pierre qui va être mise aux enchères pour 1 million et qui va me permettre de me remettre à flots, mais t'inquiète, je te la prête mec, c'est cool).Watkinssien a écrit : Voilà, on stoppe l'enthousiasme général les gars!
Bref, gros mal de crâne au sortir de ce film certes échevelé, mais mal écrit et au final peu consistant, de mon point de vue.
Sur la mécanique infernale de la dette, des paris sportifs et de l'addiction autodestructrice, narcissique (et quasi jouissive) de s'enfoncer toujours plus dans la mouise et espérer la délivrance d'un miracle, The Gambler de Karel Reisz avait tout dit et boxe dans une toute autre catégorie (mais je m'attends à ce qu'on me dise que ce n'est pas comparable).