Dérapages 2020 Arte
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Re:
Je viens de le découvrir ce soir. Je l'ai emprunté en pensant d'abord que c'était LA FIN DU JOUR que j'avais loupé (à m'en mordre les doigts) au Cinéma de Minuit en 2007 je crois.Cathy a écrit :Dans les plus grands Jouvet, il y a ENTREE DES ARTISTES, la scène dans la blanchisserie "jeune première, soubrette, sans emploi" est une scène d'anthologie.
Au bout de quelques minutes je me suis rendu compte que je m'étais trompé de film, ce qui m'a beaucoup démotivé j'avoue, mais je suis resté jusqu'au bout. Contrairement à Cathy, je n'ai pas vraiment accroché au film: cela commence comme une illustration empreinte de réflexions sur le théatre, avec de nombreuses répliques et pensées à ce sujet. Puis, nonchalamment, le film se recentre sur un triangle amoureux beaucoup moins passionnant, plus classique, et presque hors sujet. Il y a bien quelques paraboles symboliques sur le théatre, la manipulation des acteurs (comme l'est Claude Dauphin avec ses conquêtes), la foi en son art, la fantaisie de cette vie recrée, etc. Mais je n'ai pas du tout été inspiré par cette partie.
En revanche, et comme Cathy, j'ai goûté avec délice aux quelques scènes où apparait Louis Jouvet dont la fameuse visite à la blanchisserie. Je n'avais jamais entendu parler de cette scène mais le moment est vraiment savoureux: il faut voir comment Jouvet se comporte avec ces parents d'élève, on écoute ses répliques assassines sur ces petits commerçants dédaigneux, ou sur le détail de la Légion d'Honneur. Je ne suis pas forcément spécialiste des moments d'anthologie mais cette scène m'a vraiment marqué sur le coup, et c'est probablement le meilleur moment du film (en tout cas celui que je garderai en mémoire: "Silence, la boutique!"). De toutes façons, quelques-unes des meilleures répliques du film sont déclamées par Jouvet, on ne peut pas les louper (d'autant que l'acteur n'apparait pas tellement). Grand plaisir, aussi, de retrouver Carette dans un petit rôle.
Je ne connaissais Odette Joyeux que de nom, mais c'est surtout Janine Darcey qui m'a bien émoustillé (fort tempérament et joli minois...).
J'en profite pour replacer ici (tant qu'à faire ) le commentaire de Cathy:
Cathy (août 2008) a écrit :Entrée des Artistes - Marc Allegret (1938)
Deux élèves du Conservatoire, François Polti (Claude Dauphin) et Isabelle (Janine Darcey) tombent amoureux. Coecilia (Odette Joyeux) ancienne petite amie de François sème la zizanie.
Que dire de plus, si ce n'est que c'est un classique du cinéma français, dialogues exquis de Jeanson dits par Louis Jouvet qui campe ici quelque part son propre rôle de professeur au Conservatoire. Certes on ne déclame plus ainsi le théâtre (même à la Comédie Française), mais le film distille son charme avec toujours autant de bonheur. Les scènes de théâtre sont jubilatoires avec notamment Bernard Blier, tout comme la scène de la blanchisserie avec l'inventaire de Louis Jouvet "jeune première, ingénue, sans emploi". Odette Joyeux est parfaite en garce sans amour, Claude Dauphin prête sa nonchalance au héros tout comme Janine Darcey est une jeune première ingénue. Naturellement les plus belles scènes sont sans aucun doute celles de Louis Jouvet, moments mythiques de ce cinéma français si glorieux, sans oublier Carette, cette gueule du cinéma français habitué des seconds rôles.
La copie proposée par René Château est correcte, un panneau avertit quil y a des problèmes, ceci étant, ce qui me semble curieux, c'est que l'ancienne VHS ne semblait pas avoir ces "merdes" notamment au tout début avec une bande noire à droite.
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
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Re: Cinéma Français - le Patrimoine
Les amoureux sont seuls au monde (1948) de Henri Decoin avec Louis Jouvet, Renée Devillers, Dany Robin
Gérard Favier (L. Jouvet) est un compositeur célèbre et heureux en ménage. Il flirte avec son épouse Sylvia (R. Devillers) comme au premier jour. Puis, il rencontre une jeune pianiste très douée, Monelle (D. Robin) qui va peu à peu bouleverser sa vie bien rangée...
Voici un film de Jouvet tout à fait atypique: il semble être lui-même dans le rôle de cet homme mûr qui perd la tête pour sa jeune élève. La première scène du film est absolument superbe: il rencontre une femme dans une auberge et commence à flirter avec elle. Nous découvrons qq minutes plus tard qu'il s'agit de son épouse. Ils sont retournés sur le lieu de leur première rencontre. Jouvet est très décontracté, léger et plus sentimental que dans ces rôles de flic ou de voyou. Le film est baigné dans une musique délicieuse de Henri Sauguet et elle est importante car il est censé être compositeur! Peu à peu, la romance vire au noir. Un très bon Decoin mélancolique qui offre à Jouvet l'un de ses meilleurs rôles.
Gérard Favier (L. Jouvet) est un compositeur célèbre et heureux en ménage. Il flirte avec son épouse Sylvia (R. Devillers) comme au premier jour. Puis, il rencontre une jeune pianiste très douée, Monelle (D. Robin) qui va peu à peu bouleverser sa vie bien rangée...
Voici un film de Jouvet tout à fait atypique: il semble être lui-même dans le rôle de cet homme mûr qui perd la tête pour sa jeune élève. La première scène du film est absolument superbe: il rencontre une femme dans une auberge et commence à flirter avec elle. Nous découvrons qq minutes plus tard qu'il s'agit de son épouse. Ils sont retournés sur le lieu de leur première rencontre. Jouvet est très décontracté, léger et plus sentimental que dans ces rôles de flic ou de voyou. Le film est baigné dans une musique délicieuse de Henri Sauguet et elle est importante car il est censé être compositeur! Peu à peu, la romance vire au noir. Un très bon Decoin mélancolique qui offre à Jouvet l'un de ses meilleurs rôles.
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Re: Michel Simon & Louis Jouvet
LES AMOUREUX SONT SEULS AU MONDE d'Henri Decoin (TV5)
Une assez jolie découverte pour un film pas complètement réussi mais aux très nombreuses qualités. Je pense avoir été destabilisé par un scénario inégal qui démarre sur les chapeaux de roue avec une première séquence absolument formidable (autour du troquet et de la noce). Il y a notamment une scène délicieuse où Jouvet semble flirter avec une inconnue mais où l'on finit par apprendre qu'il sont en fait mariés depuis 18 ans (j'ai récemment revu le même procédé dans CONVERSATION AVEC UNE FEMME d'Hans Canosa). Dans cette même scène le texte de Jouvet fait à un moment une judicieuse et ludique mise en abyme entre ce spectacle de cinéma et celui des spectateurs en train de regarder le film. J'ai du mal à l'expliquer succintement mais le résultat est fort amusant. Toute cette première séquence est très inspirée, respire la bonne humeur, le jeu, développe une énergie certaine (le personnage de Renée Devillers).
Dès ces premières minutes, j'ai été happé par ce charme évident à la fois nostalgique (car c'est un cinéma qu'on en refait plus) et de grande qualité: on ne peut qu'être admiratrif devant de tels dialogues qui manient l'humour et l'esprit avec une telle désinvolture et une telle efficacité. Quand on me le permet (notamment chez Audiard) je peux être très sensible aux textes des acteurs. Et j'ai retrouvé ici ce plaisir rare, ce talent perdu d'une époque où l'on savait alors écrire des dialogues qui pouvaient enrichir une histoire. Car, si le film se révèle finalement assez inégal avec un scénario qui se cherche parfois (malgré une thématique très intéressante: l'amour ignoré, notamment), les dialogues sont toujours au diapason, souvent très inspirés, à tel point qu'on aimerait en citer quelques extraits.
Pour ce plaisir furtif mais mémorable: merci Mr Jeanson (sans oublier Jouvet qui est ici très bon).
Une assez jolie découverte pour un film pas complètement réussi mais aux très nombreuses qualités. Je pense avoir été destabilisé par un scénario inégal qui démarre sur les chapeaux de roue avec une première séquence absolument formidable (autour du troquet et de la noce). Il y a notamment une scène délicieuse où Jouvet semble flirter avec une inconnue mais où l'on finit par apprendre qu'il sont en fait mariés depuis 18 ans (j'ai récemment revu le même procédé dans CONVERSATION AVEC UNE FEMME d'Hans Canosa). Dans cette même scène le texte de Jouvet fait à un moment une judicieuse et ludique mise en abyme entre ce spectacle de cinéma et celui des spectateurs en train de regarder le film. J'ai du mal à l'expliquer succintement mais le résultat est fort amusant. Toute cette première séquence est très inspirée, respire la bonne humeur, le jeu, développe une énergie certaine (le personnage de Renée Devillers).
Dès ces premières minutes, j'ai été happé par ce charme évident à la fois nostalgique (car c'est un cinéma qu'on en refait plus) et de grande qualité: on ne peut qu'être admiratrif devant de tels dialogues qui manient l'humour et l'esprit avec une telle désinvolture et une telle efficacité. Quand on me le permet (notamment chez Audiard) je peux être très sensible aux textes des acteurs. Et j'ai retrouvé ici ce plaisir rare, ce talent perdu d'une époque où l'on savait alors écrire des dialogues qui pouvaient enrichir une histoire. Car, si le film se révèle finalement assez inégal avec un scénario qui se cherche parfois (malgré une thématique très intéressante: l'amour ignoré, notamment), les dialogues sont toujours au diapason, souvent très inspirés, à tel point qu'on aimerait en citer quelques extraits.
Pour ce plaisir furtif mais mémorable: merci Mr Jeanson (sans oublier Jouvet qui est ici très bon).
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
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Re: Michel Simon & Louis Jouvet
Pas de topic dédié spécifiquement à Jouvet me semble-t-il alors je poste ici quelques mots pour dire ma délectation d'avoir revu hier soir le Knock de Guy Lefranc (et Louis Jouvet pour la direction artistique). Festival de dialogues savoureux (merci Jules Romains, également crédité au générique du film) et faisant désormais partie du patrimoine français ("ça vous chatouille ou ça vous gratouille ?", "les gens bien portant sont des malades qui s'ignorent") et un immense Jouvet dans un rôle qu'il connaissait par cœur (combien de fois a-t-il joué le docteur Knock au théâtre ? des milliers ?). Les seconds rôles sont excellents bien entendu (Pierre Renoir, Brochard, Carmet encore bien jeune et une furtive apparition de de Funès) et concourent grandement à la réussite globale du film. Nul génie en revanche du point de vue artistique. Hormis le plaisir (tout personnel j'en conviens) de quelques prises de vues en extérieur de la France d'autrefois, Knock se cantonne à du théâtre filmé, platement mis en boîte.
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Re: Michel Simon & Louis Jouvet
C'est bien vrai, visuellement, il n'y a rien. Mais Jouvet est tellement formidable, que ça rend tout de même le film très réjouissant.Père Jules a écrit : Knock se cantonne à du théâtre filmé, platement mis en boîte.
C'est un film qui permet au moins de transmettre à d'autres générations l’interprétation de Jouvet dans le rôle, alors que sans cela, nous ne l'aurions jamais vu.
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Re: Michel Simon & Louis Jouvet
J'ai quand même le souvenir, quand Knock fait son grand discours final sur la médecine devant Parpalet, d'une succession de plans qui s'enchainent montrant les malades dans leur chambre pendant que Knock parle. Des plans figés, certes, mais des plans quand mêmes. C'est une idée purement cinématographique, loin du théâtre, et c'est assez efficace.Père Jules a écrit :Hormis le plaisir (tout personnel j'en conviens) de quelques prises de vues en extérieur de la France d'autrefois, Knock se cantonne à du théâtre filmé, platement mis en boîte.
Pas un grand film, mais une très bonne adaptation, et le meilleur rôle de Jouvet avec celui de l'inspecteur de Quai des Orfèvres.
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Re: Michel Simon & Louis Jouvet
Vu hier, et pourtant, je ne me souviens pas des plans dont tu parles.
C'est possible qu'il y ait une ou deux fulgurances, mais rien de bien génial.
Le film n'est d'ailleurs pas là pour ça, et ma critique se borne plus à un constat qu'à une véritable déception. D'autant qu'il s'agissait de mon troisième visionnage sur dix ans environ. Je savais à quoi m'attendre
C'est possible qu'il y ait une ou deux fulgurances, mais rien de bien génial.
Le film n'est d'ailleurs pas là pour ça, et ma critique se borne plus à un constat qu'à une véritable déception. D'autant qu'il s'agissait de mon troisième visionnage sur dix ans environ. Je savais à quoi m'attendre
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Re: Michel Simon & Louis Jouvet
Rediff cette nuit à 3h26 sur France Culture des... obsèques de Louis Jouvet le 18/08/1951
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
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Re: Michel Simon & Louis Jouvet
Le discours de funérailles lu par Jean-Louis Barrault est à la fois très émouvant et - sans surprise - terriblement emphatique et daté (la "Frâââânce", la "gloiiiiiiiiire" et tout le toutim).Federico a écrit :Rediff cette nuit à 3h26 sur France Culture des... obsèques de Louis Jouvet le 18/08/1951
Barrault évoque uniquement l'acteur et le "Patron" de théâtre. Pas un mot sur l'acteur de cinéma, c'est sale. Or si Jouvet fut bien d'abord un immense homme de théâtre (Barrault le qualifie même d'"ingénieur") qui comme son maître Molière mourut quasiment sur scène, se souviendrait-on aussi bien de son art et de son talent aujourd'hui si il n'avait aussi incarné autant de personnages à l'écran ?
A comparer avec ce que déclara vingt ans plus tard l'un des plus grands élèves de Jouvet, Bernard Blier à propos de l'art dramatique (et avec un certain sens de la provocation mais il n'avait pas la langue en bois) : "Le théâtre et le cinéma, c'est la même chose".
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Re: Michel Simon & Louis Jouvet
Dans la série d'entretiens qu'il avait accordé l'été dernier sur France Inter, Marcel Ophuls raconte l'époque où Jouvet avait aidé sa famille à passer en Suisse pendant l'Occupation. Son père Max avait même commencé à filmer L'école des femmes avec la troupe de Jouvet, film interrompu brutalement et perdu. Marcel Opuls révèle avec malice ce qui fut sans doute la véritable raison de cet arrêt : son père avait une liaison avec Madeleine Ozeray, compagne de Jouvet/Arnolphe...
Le monde, chère Agnès, est une étrange chose.
Voyez la médisance, et comme chacun cause.
Quelques voisins m’ont dit qu’un jeune homme inconnu
Était en mon absence à la maison venu...
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Re: Michel Simon (1895-1975) & Louis Jouvet (1887-1951)
Sacré Jouvet ! Il avait beau clamer son mépris du cinéma, en le revoyant dans La kermesse héroïque de Feyder, on sent qu'il s'est malgré tout bien amusé avec son personnage de chapelain et ex-moine inquisiteur. C'est même carrément dommage qu'on le voit trop peu parce qu'il est à hurler de rire lors du repas où ces dames toutes émoustillées lui demandent, que dis-je ? l'implorent de décrire un supplice :
- Vous me rappelez, ma fille, une vierge blonde toute dérompue. On l'avait déjà battue cinq fois de verges...
- Ahhhhhh... Elle était nue ?
- Comme Eve avant le péché. On frotta son corps de miel que l'on fit lécher par la langue fort scabreuse et âpre... d'un bouc !
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Re: Michel Simon (1895-1975) & Louis Jouvet (1887-1951)
Ré-écoute de la conférence De Molière à Giraudoux donnée par Jouvet à Boston le 3 mars 1951.
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Dérapages 2020 Arte
J'ai rarement vu une série TV Française aussi cynique dans ses personnages....
Je ne peux pas en dire trop si vous n'avez pas vu la série, c'est ce qu'Arte a produit de mieux.
On a droit a un twist Final a la Game of Thrones, on ne voulait pas croire ce qu'on avait vu , après en se rend compte qu'on était aveuglé.
Cantona n'a jamais aussi bon en personnage plaignard qui se croit tout permis car il se prend pour une victime.
La séries a embauché certains acteurs comiques (Vincent Desagnat, Alex Lutz ,Gustave Kervern.... ) dans des rôles qui ne le sont pas, c'est déjà de l'audace.
Je ne peux pas en dire trop si vous n'avez pas vu la série, c'est ce qu'Arte a produit de mieux.
On a droit a un twist Final a la Game of Thrones, on ne voulait pas croire ce qu'on avait vu , après en se rend compte qu'on était aveuglé.
Cantona n'a jamais aussi bon en personnage plaignard qui se croit tout permis car il se prend pour une victime.
La séries a embauché certains acteurs comiques (Vincent Desagnat, Alex Lutz ,Gustave Kervern.... ) dans des rôles qui ne le sont pas, c'est déjà de l'audace.
- Alphonse Tram
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Re: Dérapages 2020 Arte
Le scénario taille à la hache dans la crédibilité mais cette façon d’emprunter des raccourcis type blockbuster donne carrément la gaule pour dévorer les six épisodes d’un coup. Il y a aussi quelques blagues :
J’en ai vu deux, le reste ce soir j’espère.
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J’en ai vu deux, le reste ce soir j’espère.
Souhaits : Alphabétiques - Par éditeurs
- « Il y aura toujours de la souffrance humaine… mais pour moi, il est impossible de continuer avec cette richesse et cette pauvreté ». - Louis ‘Studs’ Terkel (1912-2008) -
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