Bernadette Lafont (1938-2013)
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Bernadette Lafont (1938-2013)
J'espère ne pas créer un doublon (après recherche, il semble que non).
Je suis très triste après la disparition d'une de mes actrices (et femmes) préférées.
Dans l' "urgence", je crée ce topic pour signaler dans un premier qu'on peut entendre et réentendre la voix gourmande si unique de Bernadette ici :
Tête-à-tête avec Frédéric Taddei (janvier 2013).
Je déballe ma bibliothèque (décembre 2011).
Hors champs (Laure Adler, décembre 2010).
Pour Je déballe ma bibliothèque et Hors champs, je donne uniquement les liens des premières émissions (qui en comptent chacune cinq, en fait).
Pour voir tous les liens sur tous les volets, rendez-vous au bas de cette page.
En attendant de revoir La Maman et la putain lundi soir, sur Arte, je viens de refaire un tour par La Fiancée du pirate (toujours aussi réjouissant) et Noroît, film de Jacques Rivette dans lequel elle est plus monolithique qu'à l'accoutumée (Rivette aimait bien la "voir" comme ça, il faut dire : déjà, dans le fabuleux Out 1, Bernadette n'était pas franchement une délurée... mais elle y était un personnage quand même central, à la fois autoritaire et infiniment mystérieux).
Le coffret de ses films avec Diourka (papa de ses trois enfants, et cinéaste éphémère autant que célébré à l'époque de la nouvelle vague) m'attend aussi sur l'étagère...
Et j'ai ressorti mon vieil exemplaire de son excellente (et très recommandable) autobiographie : La Fiancée du cinéma... Bernadette, même quand on la lit, on l'entend !
La page Wikipedia de Bernadette Lafont rend compte d'une filmographie impressionnante et gargantuesque, dans laquelle il y a bien sûr à boire et à manger, mais qui me paraît dessiner, in fine, non pas une "carrière" au sens traditionnel du terme (je ne peux pas associer le nom de Bernadette Lafont à un concept aussi sérieux que "carrière"), mais plutôt un butinage, une promenade qui emprunte plus volontiers les petits sentiers, les chemins de traverse que les autoroutes... C'est aussi ça que j'aime chez Bernadette.
Et vous, Bernadette Lafont, elle vous évoque qui ou quoi, spontanément ?
Je suis très triste après la disparition d'une de mes actrices (et femmes) préférées.
Dans l' "urgence", je crée ce topic pour signaler dans un premier qu'on peut entendre et réentendre la voix gourmande si unique de Bernadette ici :
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En attendant de revoir La Maman et la putain lundi soir, sur Arte, je viens de refaire un tour par La Fiancée du pirate (toujours aussi réjouissant) et Noroît, film de Jacques Rivette dans lequel elle est plus monolithique qu'à l'accoutumée (Rivette aimait bien la "voir" comme ça, il faut dire : déjà, dans le fabuleux Out 1, Bernadette n'était pas franchement une délurée... mais elle y était un personnage quand même central, à la fois autoritaire et infiniment mystérieux).
Le coffret de ses films avec Diourka (papa de ses trois enfants, et cinéaste éphémère autant que célébré à l'époque de la nouvelle vague) m'attend aussi sur l'étagère...
Et j'ai ressorti mon vieil exemplaire de son excellente (et très recommandable) autobiographie : La Fiancée du cinéma... Bernadette, même quand on la lit, on l'entend !
La page Wikipedia de Bernadette Lafont rend compte d'une filmographie impressionnante et gargantuesque, dans laquelle il y a bien sûr à boire et à manger, mais qui me paraît dessiner, in fine, non pas une "carrière" au sens traditionnel du terme (je ne peux pas associer le nom de Bernadette Lafont à un concept aussi sérieux que "carrière"), mais plutôt un butinage, une promenade qui emprunte plus volontiers les petits sentiers, les chemins de traverse que les autoroutes... C'est aussi ça que j'aime chez Bernadette.
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Re: Bernadette Lafont (1938-2013)
monfilm a écrit :L'indépendance, la liberté.
Qu'on retrouve dans un de ses films les plus marquants 'La Fiancée du pirate"
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Re: Bernadette Lafont (1938-2013)
Elle évoque une grande actrice, gouailleuse et émouvante. Une femme qui pouvait être sacrément craquante, drôle, cynique, touchante. Une représentante populaire de l'image féminine de la Nouvelle Vague.
Je ne l'oublierais jamais dans ce que je considère comme le chef-d'oeuvre de Chabrol Les Bonnes Femmes.
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Re: Bernadette Lafont (1938-2013)
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Re: Bernadette Lafont (1938-2013)
son dernier Film : Paulette
sorti en DVD chez Gaumont
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Re: Bernadette Lafont (1938-2013)
Une chose qui peut faire plaisir (enfin, façon de parler...), c'est de constater qu'elle est partie après qq succès : La première étoile, Skylab, Paulette. On peut penser ce qu'on veut de ces films, et regretter que le dernier ait éclipsé d'autres plus importants à l'annonce de son décès, mais au moins cela montre qu'elle n'avait pas été oubliée par le public. D'ailleurs, on sent à travers les commentaires sur les réseaux sociaux qu'elle était sincèrement appréciée.
Sinon il reste à sortir avec elle un film de Sylvain Chaumet, "Attila Marcel", qui apparemment avait été terminé. Elle devait tourner dans la suite du Petit Nicolas. Je crois que le tournage avait commencé (ce qui serait plus que logique vu que ce sont les vacances scolaires et qu'il s'agit de la seule période de tournage possible pour tourner avec pas mal d'enfants). Espérons qu'ils ne seront pas dans l'obligation de la remplacer.
Sinon il reste à sortir avec elle un film de Sylvain Chaumet, "Attila Marcel", qui apparemment avait été terminé. Elle devait tourner dans la suite du Petit Nicolas. Je crois que le tournage avait commencé (ce qui serait plus que logique vu que ce sont les vacances scolaires et qu'il s'agit de la seule période de tournage possible pour tourner avec pas mal d'enfants). Espérons qu'ils ne seront pas dans l'obligation de la remplacer.
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Re: Bernadette Lafont (1938-2013)
"La plus bandante des actrices françaises !"
Ces mots sont signés François Truffaut... Le même Truffaut qu'on peut entendre ici (c'est dans les premières minutes) expliquer que s'il fallait comparer Bernadette Lafont à quelqu'un dans le cinéma, ce ne serait pas à une femme mais un à homme ! Il va même jusqu'à préciser son idée, en disant qu'il pense à... Michel Simon (Truffaut aurait bien vu, dit-il, Lafont dans une sorte de pendant féminin de Boudu sauvé des eaux) ! L'excellent Jean Douchet, présent en studio, modère illico ces propos... Personnellement, je ne trouve pas l'assertion de Truffaut si incongrue que ça (en tout cas, je crois bien voir ce qu'il entend par là)... Et d'ailleurs, il faut entendre Bernadette expliquer, dans les minutes qui suivent, pourquoi Truffaut, sans le savoir, ne croit pas si bien dire, en réalité.
En tout cas, c'est dire si Bernadette est unique !
Ces mots sont signés François Truffaut... Le même Truffaut qu'on peut entendre ici (c'est dans les premières minutes) expliquer que s'il fallait comparer Bernadette Lafont à quelqu'un dans le cinéma, ce ne serait pas à une femme mais un à homme ! Il va même jusqu'à préciser son idée, en disant qu'il pense à... Michel Simon (Truffaut aurait bien vu, dit-il, Lafont dans une sorte de pendant féminin de Boudu sauvé des eaux) ! L'excellent Jean Douchet, présent en studio, modère illico ces propos... Personnellement, je ne trouve pas l'assertion de Truffaut si incongrue que ça (en tout cas, je crois bien voir ce qu'il entend par là)... Et d'ailleurs, il faut entendre Bernadette expliquer, dans les minutes qui suivent, pourquoi Truffaut, sans le savoir, ne croit pas si bien dire, en réalité.
En tout cas, c'est dire si Bernadette est unique !
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Re: Bernadette Lafont (1938-2013)
J'avoue que je suis assez partagé. Certes elle mérite sûrement les louanges classiques que l'on peut lire dès lors qu'une personnalité décède.
Pour ma part, le cinéma dans lequel elle évoluait à ses débuts n'était pas celui qui me parlait le plus. Je l'ai surtout connu à travers certains de ses nanars des années 1980 (On n'est pas sorti de l'auberge, Le Roi des cons, Gwendoline... ) + quelques numéros chez Mocky, et aussi surtout des rôles à la télévision. J'en ai surtout un souvenir de second rôle, dont je ne me rappelle pas forcément les performances, éclipsée par les rôles principaux (Isabelle Huppert dans Violette Nozière, Bulle Ogier dans le curieux Les idoles, Françoise Dorléac dans La Chasse à l'homme, Dany Carrel dans Un idiot à Paris, etc... ).
Mais j'ai découvert il y a peu La Fiancée du pirate, et là elle m'a impressionné, me donnant envie de revenir vers ses films passés.
Parler d'elle me remémore l'émotion ressentie lors de la disparition de sa fille, Pauline, en 1988, qui m'était cinématographiquement plus proche (inoubliable dans L'Été en pente douce).
Pour ma part, le cinéma dans lequel elle évoluait à ses débuts n'était pas celui qui me parlait le plus. Je l'ai surtout connu à travers certains de ses nanars des années 1980 (On n'est pas sorti de l'auberge, Le Roi des cons, Gwendoline... ) + quelques numéros chez Mocky, et aussi surtout des rôles à la télévision. J'en ai surtout un souvenir de second rôle, dont je ne me rappelle pas forcément les performances, éclipsée par les rôles principaux (Isabelle Huppert dans Violette Nozière, Bulle Ogier dans le curieux Les idoles, Françoise Dorléac dans La Chasse à l'homme, Dany Carrel dans Un idiot à Paris, etc... ).
Mais j'ai découvert il y a peu La Fiancée du pirate, et là elle m'a impressionné, me donnant envie de revenir vers ses films passés.
Parler d'elle me remémore l'émotion ressentie lors de la disparition de sa fille, Pauline, en 1988, qui m'était cinématographiquement plus proche (inoubliable dans L'Été en pente douce).
Le cinéma : "Il est probable que cette marotte disparaîtra dans les prochaines années."
Extrait d'un article paru dans The Independent (1910)
http://www.notrecinema.com/
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Re: Bernadette Lafont (1938-2013)
Très jolie émission chez Bernadette Lafont qui vient d'être rediffusée sur F5. Elle y parle de sa carrière, du théâtre, de sa vie, de sa fille (passage particulièrement émouvant en retenue) avec des extraits de films rares comme "Vincent mis l'âne dans un pré" ou "la tortue sur le dos". On y voit aussi des images du tournage de son dernier film, Attila Marcel. Replay conseillé.
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Re: Bernadette Lafont (1938-2013)
Dans le genre rare, les images (déjantées) extraites des Idoles (de Marc'o) valent aussi leur pesant de cacahuètes ! Film introuvable, on dirait...odelay a écrit :Très jolie émission chez Bernadette Lafont qui vient d'être rediffusée sur F5. Elle y parle de sa carrière, du théâtre, de sa vie, de sa fille (passage particulièrement émouvant en retenue) avec des extraits de films rares comme "Vincent mis l'âne dans un pré" ou "la tortue sur le dos". On y voit aussi des images du tournage de son dernier film, Attila Marcel. Replay conseillé.
Sinon, le passage sur Pauline, c'est d'une classe et d'une élégance rares, malgré la grande émotion (bien réelle) qui en émane.
Très jolie émission en effet...
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Re: Bernadette Lafont (1938-2013)
Il y a effectivement quelques belles découvertes à faire, en dehors de ses "couillonnades" des années 80 (années 80 où se distinguent tout de même les films de Mocky et, surtout, l'excellent Cap Canaille de Juliet Berto) : au-delà des incontournables Chabrol (Les Bonnes femmes, surtout, que Bernadette Lafont elle-même place très haut dans sa filmographie), j'aime particulièrement Bernadette chez Rivette (Out 1, Noroît).pak a écrit :J'avoue que je suis assez partagé. (...) Mais j'ai découvert il y a peu La Fiancée du pirate, et là elle m'a impressionné, me donnant envie de revenir vers ses films passés.
Personnellement, je citerai aussi Vincent mis l'âne dans un pré (et s'en vint dans l'autre) (de Pierre Zucca), La Tortue sur le dos (de Luc Béraud), L'Amour c'est gai, l'amour c'est triste (de Jean-Daniel Pollet), Une belle fille comme moi (de Truffaut), Personne ne m'aime (de Marion Vernoux), Valparaiso, Valparaiso et Le Fils de Gascogne (deux films de Pascal Aubier), les films de son mari Diourka Medveczky (Paul et Marie et le curé)... Pour l'anecdote, La Ville bidon et Piège (deux films de Jacques Baratier) ou l'improbable What a Flash ! (de Jean-Michel Barjol) sont aussi à voir... Et, ne fût-ce que pour son casting (c'est la seule fois où Bernadette joue avec l'autre grande figure féminine de la Nouvelle Vague, Anna Karina), on peut peut-être citer aussi Chaussette surprise (de Jean-François Davy).
Dans les dernières années, je l'ai beaucoup aimée dans Prête-moi ta main et, surtout, dans le formidable, l'épatant, l'hilarant, l'irrésistible, le génial film de Luc Moullet : Le Prestige de la mort (pour moi, clairement le dernier grand film de Bernadette Lafont, en 2006).
A titre personnel (mais je sais que ce n'est pas forcément partagé par tous), j'aime beaucoup le film d'Anne-Marie Miéville : Nous sommes tous encore ici (où Bernadette donne la réplique à une autre très grande actrice : Aurore Clément).
Sinon il y a, bien sûr, La Fiancée du pirate (de Nelly Kaplan), qu'il faut voir et revoir sans modération.
Et aussi, et surtout, surtout, surtout La Maman et la putain (de Jean Eustache), peut-être pour moi le plus grand film français de tous les temps.
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Re: Bernadette Lafont (1938-2013)
Que des films régulièrement diffusés...
J'ai vu What a Flash !, mais, heu... No comment...
Les Bonnes femmes, je croit qu'elle l'a qualifié comme un de ses meilleurs films, si ce n'est le meilleur. J'ai un enregistrement quelque part, faut que je le retrouve.
Pas vu La Maman et la putain, bien que tout le temps cité. Je me méfie des étiquettes "meilleur film" de tous les temps. On m'a déjà fait le coup avec La Règle du jeu de Renoir (très bien au demeurant, c'est pas le problème).
J'ai vu What a Flash !, mais, heu... No comment...
Les Bonnes femmes, je croit qu'elle l'a qualifié comme un de ses meilleurs films, si ce n'est le meilleur. J'ai un enregistrement quelque part, faut que je le retrouve.
Pas vu La Maman et la putain, bien que tout le temps cité. Je me méfie des étiquettes "meilleur film" de tous les temps. On m'a déjà fait le coup avec La Règle du jeu de Renoir (très bien au demeurant, c'est pas le problème).
Le cinéma : "Il est probable que cette marotte disparaîtra dans les prochaines années."
Extrait d'un article paru dans The Independent (1910)
http://www.notrecinema.com/
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Re: Bernadette Lafont (1938-2013)
Qu'ils soient régulièrement diffusés ou pas n'entre en rien dans leur qualité intrinsèque, non ? OK, ça les rend juste plus difficiles à voir, mais, pour la plupart, ça reste possible, d'une manière ou d'une autre.pak a écrit :Que des films régulièrement diffusés...
En effet, d'où mon "improbable" accolé juste devant le titre !pak a écrit :J'ai vu What a Flash !, mais, heu... No comment...
Je pense qu'elle dit ça dans l'émission qui a été rediffusée hier soir sur France 5.pak a écrit :Les Bonnes femmes, je croit qu'elle l'a qualifié comme un de ses meilleurs films, si ce n'est le meilleur. J'ai un enregistrement quelque part, faut que je le retrouve.
Ah mais attention ! Je ne fais là que donner mon avis personnel, qui vaut ce qu'il vaut, c'est-à-dire pas grand chose, mais c'est le mien, alors j'y tiens ! (et accessoirement, La Maman et la putain, c'est quand même un film important, objectivement).pak a écrit :Pas vu La Maman et la putain, bien que tout le temps cité. Je me méfie des étiquettes "meilleur film" de tous les temps. On m'a déjà fait le coup avec La Règle du jeu de Renoir (très bien au demeurant, c'est pas le problème).
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Re: Bernadette Lafont (1938-2013)
Oui, je disais ça pour leur accessibilité, par pour leurs qualités éventuelles (je ne connais pas la plupart des films que tu cites, mais je note). A y regarder de près, on ne peut pas dire que ses films soient les plus diffusés à la TV ou édités en DVD (je ne compte pas Les ripoux 3, hein... ), ou alors ce sont toujours les mêmes (Violette Nozière, L'Effrontée, Inspecteur Lavardin, les Mocky).Amarcord a écrit :Qu'ils soient régulièrement diffusés ou pas n'entre en rien dans leur qualité intrinsèque, non ? OK, ça les rend juste plus difficiles à voir, mais, pour la plupart, ça reste possible, d'une manière ou d'une autre.pak a écrit :Que des films régulièrement diffusés...
Le cinéma : "Il est probable que cette marotte disparaîtra dans les prochaines années."
Extrait d'un article paru dans The Independent (1910)
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