La voix rocailleuse d'Iggy fait son petit effet.MJ a écrit :un final qui m'a (ça je ne m'y attendais pas) fait pleurer.
EDIT : d'ailleurs le titre du morceau "The Pure and the Damned" aurait fait un très bon titre pour le film.
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
La voix rocailleuse d'Iggy fait son petit effet.MJ a écrit :un final qui m'a (ça je ne m'y attendais pas) fait pleurer.
Il y a également un contre-champ à cette galère : la chance obscène du personnage, convaincu (jusqu'à cette nuit, à raison) que la prison n'est pas pour lui, que les lois répressives ont été faites pour d'autres (Crystal et le vigile du parc, qui finissent embarqués quand lui s'en tire au bagout / la petite frappe qu'il va jusqu'à accuser de profiter du système pour s'être retrouvé en taule). C'est aussi un film sur un bullshit-artist sûr de son droit, abusant de son influence et de son charme. Une sorte d'aristo parmi les prolétaires, à des motifs passablement laids. (En cela, d'avoir placé une star parmi un casting naturaliste est un choix justifié, non exploiteur.) Le retour à l'ordre final où, comme s'en réjouit le psychiatre de Nick, chacun est "remis à sa place", en est d'autant plus cinglant.Demi-Lune a écrit :Dans ses coutures, Good time s'envisage effectivement comme une résurrection du film de grosse galère des années 80, où l'antihéros subit une loi de Murphy qui va mettre à rude épreuve sa ténacité et sa raison.
Je l'ai lu avant de le voir : ça a été ma perteDavid Locke a écrit :Je vous invite à lire le dossier des Cahiers du Cinéma sur ce film, avec notamment une interview très bien menée des frères Safdie.
Je ne lis jamais les dossiers/interviews avant de voir les films concernés. Tu devrais faire comme moi.Alexandre Angel a écrit :Je l'ai lu avant de le voir : ça a été ma perteDavid Locke a écrit :Je vous invite à lire le dossier des Cahiers du Cinéma sur ce film, avec notamment une interview très bien menée des frères Safdie.
Oui, j'ai oublié de préciser. C'est à lire après avoir vu le film !Flol a écrit :Je ne lis jamais les dossiers/interviews avant de voir les films concernés. Tu devrais faire comme moi.Alexandre Angel a écrit : Je l'ai lu avant de le voir : ça a été ma perte
Le problème, c'est que j'ai pris ce pli depuis que je lis la presse de cinéma. Un jour , je ferais l'effort surhumain d'inverser la donne et je suis sûr que je prendrais mon pied.Flol a écrit :Je ne lis jamais les dossiers/interviews avant de voir les films concernés. Tu devrais faire comme moi.
Je suis autant éberlué que toi par le rejet ressenti par certains.Alexandre Angel a écrit :Je suis éberlué par l'enthousiasme que suscite ce film.
Non, non, c'était mon premier!Flol a écrit :Parce que je ne sais pas si tu as vu leur précédent Heaven Knows What, mais à te lire, je me dis que tu risques de le rejeter encore plus que Good Time !
Gounou a écrit :J'aurais bien mis un billet sur ce retour.
j'ai pas vu le film mais on dirait qu'ils font du cinéma à la Aronofsky non?G.T.O a écrit :C'est un cinéma où il faut être endurant. C'est très physique. Et ne pas trop tenir à son audition. Tout ce qu'ils ont à dire, ils le martèlent. Rude [/justify]
Tout le monde disait que c'etait dans la droite lignée d'Heaven Knows What (et ça l'est), donc pas de surprise. Je ne vois pas à quoi tu t'attendais.G.T.O a écrit :Deuxième découverte, après l'éprouvant Heaven Knows what, et deuxième déconvenue. .