Journaliste sportif assez bruyant, à ses heures écrivain de policiers, notamment Bandits à Marseille qui donnera Borsalino à l'écran.Pomponazzo a écrit :C'est un nom que je découvre aujourd'hui pour ma part. Je suis pourtant un vieux kon, mais jamais entendu parler de lui. Je rate un truc ?John Holden a écrit :Personne pour évoquer la disparition d'Eugène Saccomano ?
L'Obituaire - Hommage aux disparus
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Re: RE: Re: L'Obituaire - Hommage aux disparus
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Re: L'Obituaire - Hommage aux disparus
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Marie-Josée Benhalassa alias Marie-José Nat (22 avril 1940 - 10 octobre 2019).
La Vérité (Henri-Georges Clouzot, 1960), Journal d'une femme en blanc (Claude Autant-Lara, 1965), Elise ou la vraie vie (Michel Drach - 1969), Litan (Jean-Pierre Mocky, 1987)...
La Vérité (Henri-Georges Clouzot, 1960), Journal d'une femme en blanc (Claude Autant-Lara, 1965), Elise ou la vraie vie (Michel Drach - 1969), Litan (Jean-Pierre Mocky, 1987)...
Dernière modification par Major Tom le 10 oct. 19, 18:57, modifié 1 fois.
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Re: L'Obituaire - Hommage aux disparus
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Re: L'Obituaire - Hommage aux disparus
Émotion toute particulière pour une actrice très présente dans mon imagerie ciné française (je la vois dans les BA des Michel Drach) et pourtant si méconnue de moi. Toujours connue, jamais connue...
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: L'Obituaire - Hommage aux disparus
L'hécatombe des figures des années 60-70 s'accélère. Et souvent le même discours "c'était mieux avant" dans les derniers interviews. Comment leur donner tort sur pas mal de plans...
Lire Schnock, acheter des films, nourrir une nostalgie d'une époque vécue ou fantasmée, ça reste une tendance forte. La dernière insouciance collective avant l'effondrement, le catastrophisme ambiant. Il y a donc comme une envie de partir plus ou moins avouée, chez ces gens privilégiés, génération du baby boom qui se sera certainement plus amusé globalement que les suivantes. Marie-Josée Nat c'est, pour moi, une de ces féminités, de ces physiques modelés par ces trente glorieuses. Un certain âge d'or aussi pour le cinéma français, international, qui perd les incarnations de ces décennies joyeuses, désinvoltes, vivantes. J'ai le même ressenti la même tristesse que pour la mort récente d'Eliane Gauthier (L'île aux enfants). Oui rapprochement improbable peut-être. Autre femme dans la télé d'une enfance heureuse et insouciante donc.
Lire Schnock, acheter des films, nourrir une nostalgie d'une époque vécue ou fantasmée, ça reste une tendance forte. La dernière insouciance collective avant l'effondrement, le catastrophisme ambiant. Il y a donc comme une envie de partir plus ou moins avouée, chez ces gens privilégiés, génération du baby boom qui se sera certainement plus amusé globalement que les suivantes. Marie-Josée Nat c'est, pour moi, une de ces féminités, de ces physiques modelés par ces trente glorieuses. Un certain âge d'or aussi pour le cinéma français, international, qui perd les incarnations de ces décennies joyeuses, désinvoltes, vivantes. J'ai le même ressenti la même tristesse que pour la mort récente d'Eliane Gauthier (L'île aux enfants). Oui rapprochement improbable peut-être. Autre femme dans la télé d'une enfance heureuse et insouciante donc.
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Re: L'Obituaire - Hommage aux disparus
Le festival LUMIÈRE 2019 rend hommage à André Cayatte. Peut-être est-il bon de se souvenir que Marie-José Nat fut son interprète dans "La vie conjugale" deux films sur le même sujet, une séparation, en deux points de vue; celui de Jean-Marc ou la vie conjugale et celui de Françoise ou la vie conjugale. Ce ne sont certes pas les meilleurs films de son auteur, mais le parti pris d'étudier un fait de société de deux points de vue différents était plutôt novateur et dans l'esprit de Cayatte, ancien juriste de batir son film comme un dossier de justice, à charge et à décharge....
Les deux films, dans le catalogue Pathé, n'ont pas été vus depuis plusieurs années ont été diffusés (Chaine Histoire) dans des copies exécrables..........
En espérant une sortie DVD minimum......
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Re: L'Obituaire - Hommage aux disparus
En n'oubliant quand même pas que les années 60, c'était aussi la guerre d'Algérie jusqu'en 62, les attentats terroristes de l'OAS et l'étouffoir petit-bourgeois pré-1968 ("la France s'ennuie", écrivait Pierre Viansson-Ponté dans Le Monde en avril 1968). Et entre conformisme pompidolien et crises à répétition, les années 70 n'ont pas toujours été roses non plus. Même si je suis d'accord pour dire que la génération des baby-boomers a vécu un tournant assez unique dans l'histoire du 20ème siècle et qu'elle en a bien profité, je me méfie toujours un peu des âges d'or décrétés de manière rétroactive.primus a écrit :L'hécatombe des figures des années 60-70 s'accélère. Et souvent le même discours "c'était mieux avant" dans les derniers interviews. Comment leur donner tort sur pas mal de plans...
Lire Schnock, acheter des films, nourrir une nostalgie d'une époque vécue ou fantasmée, ça reste une tendance forte. La dernière insouciance collective avant l'effondrement, le catastrophisme ambiant. Il y a donc comme une envie de partir plus ou moins avouée, chez ces gens privilégiés, génération du baby boom qui se sera certainement plus amusé globalement que les suivantes. Marie-Josée Nat c'est, pour moi, une de ces féminités, de ces physiques modelés par ces trente glorieuses. Un certain âge d'or aussi pour le cinéma français, international, qui perd les incarnations de ces décennies joyeuses, désinvoltes, vivantes. J'ai le même ressenti la même tristesse que pour la mort récente d'Eliane Gauthier (L'île aux enfants). Oui rapprochement improbable peut-être. Autre femme dans la télé d'une enfance heureuse et insouciante donc.
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Re: L'Obituaire - Hommage aux disparus
Mari-Josée Nat je la trouvais terrifiante.
Lorsqu'elle dit dans La Vérité que le personnage de Gilbert était trop pur et droit pour être amoureux de Dominique (impériale Brigitte Bardot), je trouvais ça horrible et plus compréhensible quand quelqu'un disait que Clouzot ne comprenait rien aux jeunes mais respectait leur haine des conventions sociales.
L.R
Lorsqu'elle dit dans La Vérité que le personnage de Gilbert était trop pur et droit pour être amoureux de Dominique (impériale Brigitte Bardot), je trouvais ça horrible et plus compréhensible quand quelqu'un disait que Clouzot ne comprenait rien aux jeunes mais respectait leur haine des conventions sociales.
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Re: L'Obituaire - Hommage aux disparus
J'étais gamin, mais j'ai souvenir d'un téléfilm qui m'avait fortement marqué sur l'affaire Rosenberg
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Re: L'Obituaire - Hommage aux disparus
Absolument: je l'avais vu aussi et l'avais oublié! Il participe pour moi de la mythologie Marie-José...Sgt Hartman a écrit :J'étais gamin, mais j'ai souvenir d'un téléfilm qui m'avait fortement marqué sur l'affaire Rosenberg
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Re: Marie-José Nat (1940 - 2019)
Si on devrait faire son biopic, Audrey Tautou en serait un excellent sosie.Major Tom a écrit :Marie-Josée Benhalassa alias Marie-José Nat (22 avril 1940 - 10 octobre 2019).
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Re: L'Obituaire - Hommage aux disparus
Oui en grattant un peu tu peux trouver de la crasse partout, tout le temps. Surtout dans la "vie" politique professionnelle qui est une constante pour nous parasiter. Je ne parlais pas de ça. D'ailleurs je boycotte de la même façon aujourd'hui les "informations", les partis, qui ne cherchent qu'à nous pourrir le moral et nous diviser. Pas du déni, juste le constat sur des décennies que ça ne nous apporte rien. Le pouvoir et ses errements, la fiction ne peut pas en dire grand chose de plus, même avec de bons sentiments comme dans Borgen. Donc hors des affaires politiques et des intellectuels qui en vivent à grand renfort de sinistrose, pas de quoi se méfier, je confirme que ces années étaient plus faciles, simples, conviviales, heureuses... pour beaucoup de gens en France. Pas d'idéalisation, une comparaison de quelqu'un qui est loin d'être dans ses illusions. La nostalgie je la vis la plupart de temps d'une façon joyeuse et qui permet à mon présent de s'en inspirer.Michel2 a écrit :En n'oubliant quand même pas que les années 60, c'était aussi la guerre d'Algérie jusqu'en 62, les attentats terroristes de l'OAS et l'étouffoir petit-bourgeois pré-1968 ("la France s'ennuie", écrivait Pierre Viansson-Ponté dans Le Monde en avril 1968). Et entre conformisme pompidolien et crises à répétition, les années 70 n'ont pas toujours été roses non plus. Même si je suis d'accord pour dire que la génération des baby-boomers a vécu un tournant assez unique dans l'histoire du 20ème siècle et qu'elle en a bien profité, je me méfie toujours un peu des âges d'or décrétés de manière rétroactive.primus a écrit :L'hécatombe des figures des années 60-70 s'accélère. Et souvent le même discours "c'était mieux avant" dans les derniers interviews. Comment leur donner tort sur pas mal de plans...
Lire Schnock, acheter des films, nourrir une nostalgie d'une époque vécue ou fantasmée, ça reste une tendance forte. La dernière insouciance collective avant l'effondrement, le catastrophisme ambiant. Il y a donc comme une envie de partir plus ou moins avouée, chez ces gens privilégiés, génération du baby boom qui se sera certainement plus amusé globalement que les suivantes. Marie-Josée Nat c'est, pour moi, une de ces féminités, de ces physiques modelés par ces trente glorieuses. Un certain âge d'or aussi pour le cinéma français, international, qui perd les incarnations de ces décennies joyeuses, désinvoltes, vivantes. J'ai le même ressenti la même tristesse que pour la mort récente d'Eliane Gauthier (L'île aux enfants). Oui rapprochement improbable peut-être. Autre femme dans la télé d'une enfance heureuse et insouciante donc.
Un autre exemple concret: comparer la vie à Paris en 1972, par exemple, et en 2019. Le cinéma n'est pas qu'idéalisation et fiction. Il raconte et mémorise très bien les évolutions, les régressions. Les combats écologiques, les luttes des classes, et autres dadas politiques étaient déjà là, mais les gens n'étaient pas aussi dépendants de ces histoires. Moins de matraquage, dans tous les sens du terme, moins de profusion, de saturation, d'immédiateté et surtout d'instrumentalisation de toutes les peurs.
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Re: L'Obituaire - Hommage aux disparus
Quand j'entends / je lis son nom, la première image qui me vient c'est un passage de Rue des prairies (1959). Jean Gabin, furieux d'apprendre qu'elle est devenue la maîtresse d'un homme marié, lui colle une tarte magistrale et finit par dire que s'ils ont un enfant il faudra le mettre sous verre (ou "sous cloche", je ne sais plus). Et d'ajouter :Marie-José Nat (22 avril 1940 - 10 octobre 2019).
Je veux que les Martiens voient ça !
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Re: L'Obituaire - Hommage aux disparus
Mon premier souvenir : Le mariage de Figaro à la télé avec Jp Cassel , Jean Rochefort où elle faisait un délicieux Chérubin....
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