Devant The Irishman et même New York, deux heures du matin ?
Le sublime Noureev est pas mauvais comédien, même s'il était déjà un poil vieux pour le rôle, Michelle Phillips (oui, des Mamas and the Papas) est... aheum magnifique (et je suis persuadé qu'elle y est pour beaucoup dans ton jugement)...
...mais il est quand même un peu long et chiant ce film.
Devant The Irishman et même New York, deux heures du matin ?
Le sublime Noureev est pas mauvais comédien, même s'il était déjà un poil vieux pour le rôle, Michelle Phillips (oui, des Mamas and the Papas) est... aheum magnifique (et je suis persuadé qu'elle y est pour beaucoup dans ton jugement)...
...mais il est quand même un peu long et chiant ce film.
Je sais que c'est un Russell mal-aimé (y compris par lui-même) mais j'adore le mélange de respect du mythe et de dérapage incontrôlé à la Russell, ça a du style et agréablement surpris par Noureev très convaincant dans le rôle-titre.
Une comédie irrésistible, qui sait aussi se faire grave pour démontrer que le rire est plus fort que tout. Et alors Veronica Lake (18 ans seulement à l'époque) est absolument renversante de beauté.
El Dadal a écrit :
Peter Ibbetson a raison (Henry Levin - 1947)
Ah mais qu'est ce que c'est que ça???? (ce titre!! )
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Premier candidat avec Angoisse de Bigas Luna. Ca démarre comme une sorte de Psychose matiné de giallo en Espagne avant de partir en vrille dans une mise en abyme sanglante, tordue et bien vertigineuse lorgnant sur Body Double. Ca donne envie de se pencher plus en profondeur sur la filmo de Bigas Luna.
Angoisse et Jambon Jambon sont de loin les plus connus de Bigas Luna. Et donc les plus faciles à se procurer... Pour les non-hispanophones, et hors des éventuel(le)s retrospectives et/ou festivals sur le territoire français, mieux vaut aller chercher vers le zone 1 avec au pire du STA.
Dernière modification par cinéfile le 6 janv. 20, 16:00, modifié 1 fois.
Découverte d'Angustia lors du dernier cycle autour du fantastique espagnol au Forum des images. Jeu de poupée russe amusant et hypnotique (surtout lorsqu'il est diffusé dans une salle de cinéma). Un autre Bigas Luna fut montré mais là, attention les enfants, c'est du lourd qui arrache la gueule. Caniche, c'est le titre, vision vénère et acide du capitalisme post Franco à travers un frère et une sœur un tantinet flippants. Pas facile à voir mais le film colle à la mémoire comme une cicatrice tenace. Glaçant.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
El Dadal a écrit :
Peter Ibbetson a raison (Henry Levin - 1947)
Ah mais qu'est ce que c'est que ça???? (ce titre!! )
Hahaha, oui! Il s'agit de The Guilt of Janet Ames, avec Rosalynd Russell et Melvyn Douglas, et je trouve que si l'euphonie du titre original est belle et fluide, on trouve beaucoup d'humour dans cette version française (il semble qu'il existe également sous le titre alternatif de Coupable ou non coupable)... sans compter qu'il se rapporte à un élément crucial de l'intrigue.
Enfin, bon, c'est pas La blonde framboise quoi!
Alexandre Angel a écrit :
Ah mais qu'est ce que c'est que ça???? (ce titre!! )
Hahaha, oui! Il s'agit de The Guilt of Janet Ames, avec Rosalynd Russell et Melvyn Douglas, et je trouve que si l'euphonie du titre original est belle et fluide, on trouve beaucoup d'humour dans cette version française (il semble qu'il existe également sous le titre alternatif de Coupable ou non coupable)... sans compter qu'il se rapporte à un élément crucial de l'intrigue.
Enfin, bon, c'est pas La blonde framboise quoi!
Ce titre français est surréel : c'est comme si je lisais Stella Dallas en rit encore ou Ninotchka voit rouge
Et encore, mes exemples sont moins saugrenus.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain