Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Sinon pour parler d'un peu autre chose, depuis quelques semaines on lit enfin des textes remettant en question le bouquin d'Iris Brey : après sa tournée des médias sans la moindre contradiction, je trouve ça assez salutaire.
http://www.chaosreign.fr/regard-feminin ... qDL29GhVGg
Jean-Philippe Tessé des Cahiers (parce qu'ils sont misogynes en plus !?) y était lui aussi allé d'une réponse cinglante dans leur dernier numéro (d'autant plus qu'Iris Brey les attaque nommément dans son bouquin), et là aussi c'est assez jouissif à lire.
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Jean-Philippe Tessé des Cahiers (parce qu'ils sont misogynes en plus !?) y était lui aussi allé d'une réponse cinglante dans leur dernier numéro (d'autant plus qu'Iris Brey les attaque nommément dans son bouquin), et là aussi c'est assez jouissif à lire.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
J’ai l’impression d’avoir déjà lu le même article il y a quelques semaines..
Le voyeurisme c’est comme les chasseurs, il y a le bon et le mauvais..
Si c’est Tarantino qui filme Brad Pitt torse nu, c’est du mauvais voyeurisme, si c’est Jane Campion qui filme les fesses d’Harvey Keitel, c’est du tout bon.
Ce qui est en jeu en réalité, c’est uniquement d’accéder aux postes de pouvoir (que ce soit dans la production, la réalisation, la critique, l’écriture, la direction et la gestion budgétaire).
Avec la même mauvaise fois que les « Jeunes Turcs » qui avaient tout fait pour déboulonner les tenants de la qualité française afin de prendre leur place.
Le voyeurisme c’est comme les chasseurs, il y a le bon et le mauvais..
Si c’est Tarantino qui filme Brad Pitt torse nu, c’est du mauvais voyeurisme, si c’est Jane Campion qui filme les fesses d’Harvey Keitel, c’est du tout bon.
Ce qui est en jeu en réalité, c’est uniquement d’accéder aux postes de pouvoir (que ce soit dans la production, la réalisation, la critique, l’écriture, la direction et la gestion budgétaire).
Avec la même mauvaise fois que les « Jeunes Turcs » qui avaient tout fait pour déboulonner les tenants de la qualité française afin de prendre leur place.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
ENFIN !!!Flol a écrit :Sinon pour parler d'un peu autre chose, depuis quelques semaines on lit enfin des textes remettant en question le bouquin d'Iris Brey : après sa tournée des médias sans la moindre contradiction, je trouve ça assez salutaire.
http://www.chaosreign.fr/regard-feminin ... qDL29GhVGg
Jean-Philippe Tessé des Cahiers (parce qu'ils sont misogynes en plus !?) y était lui aussi allé d'une réponse cinglante dans leur dernier numéro (d'autant plus qu'Iris Brey les attaque nommément dans son bouquin), et là aussi c'est assez jouissif à lire.
Je vais lire ça.
Bien vu !Jack Griffin a écrit :Supfiction ou le coronavirus du topic
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
De la part d’un mec qui argumente avec du « ok boomer », il n’est guère étonnant que ce genre d’attaque dégueulasse, sinon minable, te réjouisse.-Kaonashi Yupa- a écrit :Bien vu !Jack Griffin a écrit :Supfiction ou le coronavirus du topic
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Quel tragédien...Mes ennemis me font beaucoup d'honneur : ils s’attaquent à moi en meute comme si j'avais de l'avenir.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Mais par exemple si je dis : Jack Griffin et Kaonashi Yupa = deux têtes de noeud, ça marche aussi du coup ?
LU SUR FORUM A MONTRES : "(...) maintenant c'est clair que Festina c'est plus ce que c'était(...)"
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Autre point de vue par la romancière et critique littéraire Marie EtienneFlol a écrit :Sinon pour parler d'un peu autre chose, depuis quelques semaines on lit enfin des textes remettant en question le bouquin d'Iris Brey : après sa tournée des médias sans la moindre contradiction, je trouve ça assez salutaire.
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2020 ... ille-brey/
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
J'avais écouté Iris Brey dans le podcast Les couilles sur la table et je l'avais trouvée plutôt nuancée. Je n'étais certes pas d'accord avec elle tout du long, mais elle précisait bien qu'elle ne portait pas de jugement moral et artistique sur le male gaze, mais voulait montrer que ce n'était pas un regard neutre et que d'autres regards étaient possibles. Bref, loin de la twittos excitée obsédée par les phénotypes et partisane de la cancel culture. Je n'ai néanmoins pas lu son livre.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Mais bien sûr. Elle le qualifie néanmoins de "mortifère", le définit comme profondément "inégalitaire", considère qu'il "objectifie le corps féminin" et en fait un vecteur de domination et de perpétuation de l'oppression patriarcale. Mis à part cela, elle ne porte évidemment aucun jugement moral et artistique sur le male gaze. Au moins a-t-elle l'honnêteté de ne pas affirmer qu'elle ne porte aucun jugement moral et artistique sur le female gaze, qui consiste en un "regard vivant produisant des images inédites", qui s'affranchit de tout rapport de domination, qui envisage les rapports humains dans un idéal de partage, d'équité et d'enrichissement mutuel.Mama Grande! a écrit :elle précisait bien qu'elle ne portait pas de jugement moral et artistique sur le male gaze
Iris Brey dit et écrit ce qu'elle veut, on peut être d'accord ou non avec elle. Mais qu'elle assume au moins sa pensée. Et cette pensée est profondément manichéenne, structurée par l'idéologie et la morale.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Alba a raison l'ensemble du fil de Delphine Chedaleux vaut la peine d'être lu. Moi aussi elle m'agace souvent (comme Rafik Djoumi) mais là c'est vraiment intéressant et ça soulevé des questions concrètes qui au delà du problème de la représentation touche vraiment a ce qu'est la cinéphilie. Essayons d'être un plus intelligent que la moyenne de twitter (parfaitement exemplifié par le post débile et agressif cité par Chedaleux) et ne restons pas dans la réaction épidermique. Pour le coup ça pose vraiment des questions intéressantes.Alba a écrit :Delphine Chedaleux m'énerve souvent (et Rafik Djoumi aussi d'ailleurs dans leur émission sur Arrêt sur Image), mais pour le coup c'est important de dérouler le thread. Si le gros GIF con de la twitosse à qui elle répond est aussi con que n'importe quel connerie de deux mots contenant le mot "boomer"*, ce que raconte Chedaleux derrière est intéressant et argumenté.7swans a écrit :[tweet][/tweet]
C'est juste pour que Flol continue d'avoir sous les yeux le meilleur de ce Twitter peut proposer.
Elle remet en cause l'hégémonie de la cinéphilie héritée des jeunes turcs des Cahiers du Cinéma (Truffaut, Rohmer, Rivette, etc), devenue LA cinéphilie pour beaucoup de chercheurs et historiens du cinéma. Antoine de Baecque notamment, malgré la très grande qualité de ses ouvrages sur ce thème, a largement participé à occulter de nombreux autres modèles de cinéphilies, antérieurs ou contemporains à celle des Cahiers. Pour le coup, n'importe quel travail sérieux sur l'histoire de la cinéphilie est obligé de l'admettre, de même que de reconnaitre que cette cinéphilie a été formulée par de jeunes hommes, plutôt bourgeois et plutôt de droite, voire très à droite, au début des années 1950.
On peut aller voir à ce sujet le site du programme de recherche "cinépop50", dont a fait partie Chedaleux, qui a participé à mettre en valeur les cinéphilies alternatives et populaires dont elle parle dans le thread : http://cinepop50.u-bordeaux-montaigne.fr/
Ce souci de la forme, et la reconnaissance que le cinéma c'est aussi une question d'esthétique (et qu'on peut tout a fait privilégié sensuel de l'image et du son par rapport au sens, autant que comme artiste que comme spectateur sans être forcément un méchant réactionnaire) est effectivement parfois (pas toujours) oublié dans certaines formulation des "Gender Studies". Souvent les plus radicale et les plus grand publique cependant, dés qu'on rentre dans un discours vraiment pensée c'est moins évident et l'attention forme tout en étant secondaire (mais c'est une posture critique défendable) n'est pas absente.Alba a écrit :Ce que je reproche néanmoins à certains tenants de ce renouveau critique de l'histoire des cinéphilies, c'est de parfois dénigrer totalement la cinéphilie modèle Cahiers, sans reconnaitre ses apports gigantesques en matière d'analyse formelle notamment. Apports qui pourraient d'ailleurs être mobilisés aujourd'hui, tout en adoptant un regard critique sur certains excès et errances idéologiques des jeunes turcs, pour nourrir de nouvelles façons de voir et critiquer les films. Gender Studies et female gaze en tête.
Le problème du "female gaze" c'est encore autre chose, autant le "male gaze" est une notion intéressante pour sa dimension polémique et en tant que révélateur d'une tendance du cinéma hollywoodien (puisque c'est essentiellement cette production que commentait Laura Mulvey quand elle a créé le concept, mais il peut évidemment s'appliquer ailleurs) tendance ou la femme est regardé, transformé en objet de désir, en objet de conquête par un point de vue essentiellement masculin. Il pose des questions idéologiques mais aussi esthétiques. Le problème du "female gaze" c'est quel concept est a mon avis mal défini dés le départ (en tout cas chez Iris Brey), on nous dit que ce n'est pas l'opposé du "male gaze" (un point de vue féminin objectifiant les hommes) que c'est seulement ce qui "disrupte" (pour parler comme Jupiter) la hiérarchie implicite du male gaze. Mais si une réalisatrice fait un film ou les hommes sont traité visuellement et thématiquement comme les femmes dans les films hollywoodien des années 50 cela ne serais donc pas du "female gaze"? qu'est-ce que c'est alors, c'est toujours un "male gaze" malgré le renversement dans la positions des genres? donc le regard masculin serait forcément dominateur et objectifiant, et le féminin forcément libérateur parce qu'il était dans une position d’oppression? Pourquoi ce regard "disruptif" serait-il spécifiquement féminin? pourquoi reproduit la dichotomie genré entre masculin et féminin implicitement hétérosexuel le but étant de mettre justement a jour d'autres regards d'autres approche alternative. Pourquoi pas un queer-gaze? qui après tout remet tout en question un modèle dominant. Ce sont de vrais problèmes théoriques qui ne sont absolument pas abordé actuellement par les avocats du "female gaze". Pour le moment le "female gaze" j'ai l'impression que c'est un peu tout ce que veut la personne qui revendique le concept dans son discours critique, d'autant plus que souvent on cherche ou sont les critères formels permettant de qualifier les modes de manifestation d'un point de vue masculin ou féminin.
"Il ne faut pas être timide avec la caméra. Il faut lui faire violence, la pousser jusque dans ses derniers retranchements, parce qu'elle est une vile mécanique. Ce qui compte, c'est la poésie."
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Elle doit changer d'avis d'un interview à l'autre alorsThaddeus a écrit :Mais bien sûr. Elle le qualifie néanmoins de "mortifère", le définit comme profondément "inégalitaire", considère qu'il "objectifie le corps féminin" et en fait un vecteur de domination et de perpétuation de l'oppression patriarcale. Mis à part cela, elle ne porte évidemment aucun jugement moral et artistique sur le male gaze. Au moins a-t-elle l'honnêteté de ne pas affirmer qu'elle ne porte aucun jugement moral et artistique sur le female gaze, qui consiste en un "regard vivant produisant des images inédites", qui s'affranchit de tout rapport de domination, qui envisage les rapports humains dans un idéal de partage, d'équité et d'enrichissement mutuel.Mama Grande! a écrit :elle précisait bien qu'elle ne portait pas de jugement moral et artistique sur le male gaze
Iris Brey dit et écrit ce qu'elle veut, on peut être d'accord ou non avec elle. Mais qu'elle assume au moins sa pensée. Et cette pensée est profondément manichéenne, structurée par l'idéologie et la morale.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
C'est mon principal souci avec pas forcément tant le concept en tant que tel que les analyses filées auquel il donne lieu, et qui n'arrive que très rarement à s'arrêter à la démonstration qu'on peut "sortir" de la case du male gaze... sans créer une autre case dans laquelle les oeuvres et les auteurs doivent alors rentrer. Et entre ? Le vide ?A serious man a écrit :Le problème du "female gaze" c'est quel concept est a mon avis mal défini dés le départ (en tout cas chez Iris Brey), on nous dit que ce n'est pas l'opposé du "male gaze" (un point de vue féminin objectifiant les hommes) que c'est seulement ce qui "disrupte" (pour parler comme Jupiter) la hiérarchie implicite du male gaze. Mais si une réalisatrice fait un film ou les hommes sont traité visuellement et thématiquement comme les femmes dans les films hollywoodien des années 50 cela ne serais donc pas du "female gaze"? qu'est-ce que c'est alors, c'est toujours un "male gaze" malgré le renversement dans la positions des genres? donc le regard masculin serait forcément dominateur et objectifiant, et le féminin forcément libérateur parce qu'il était dans une position d’oppression? Pourquoi ce regard "disruptif" serait-il spécifiquement féminin? pourquoi reproduit la dichotomie genré entre masculin et féminin implicitement hétérosexuel le but étant de mettre justement a jour d'autres regards d'autres approche alternative. Pourquoi pas un queer-gaze? qui après tout remet tout en question un modèle dominant. Ce sont de vrais problèmes théoriques qui ne sont absolument pas abordé actuellement par les avocats du "female gaze".
On en revient ainsi souvent à une dichotomie binaire opposant 2 groupes qui seraient proprement distincts, alors qu'en pratique, il semble assez rapide de tomber sur des contre-exemples démontrant au contraire une grande porosité dans l'art.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
C'est exactement ça. Il y a comme une volonté de fuir la complexité de ce qui est analysé pour se réfugier dans un manichéisme assez confortabletenia a écrit : C'est mon principal souci avec pas forcément tant le concept en tant que tel que les analyses filées auquel il donne lieu, et qui n'arrive que très rarement à s'arrêter à la démonstration qu'on peut "sortir" de la case du male gaze... sans créer une autre case dans laquelle les oeuvres et les auteurs doivent alors rentrer. Et entre ? Le vide ?
On en revient ainsi souvent à une dichotomie binaire opposant 2 groupes qui seraient proprement distincts, alors qu'en pratique, il semble assez rapide de tomber sur des contre-exemples démontrant au contraire une grande porosité dans l'art.
Non le male gaze mortifére c'est ce qu'elle écrit dans son bouquin, aprés avoir affirmé qu'elle ne voulait pas rentrer dans un manichéisme simpliste. Elle juste hyper-contradictoire parce que sa pensée est en réalité assez vide. C'est domage la question du regard est interessantesMama Grande! a écrit : Elle doit changer d'avis d'un interview à l'autre alors
"Il ne faut pas être timide avec la caméra. Il faut lui faire violence, la pousser jusque dans ses derniers retranchements, parce qu'elle est une vile mécanique. Ce qui compte, c'est la poésie."
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Ce n'est pas juste cela, pour moi, que l'incapacité à s'arrêter à "on peut sortir du male gaze". Non, cela implique forcément d'entrer dans autre chose. On ne peut pas "juste" ne pas tenir du male gaze. Impossible. On est alors forcément autre chose, évidemment impérativement à définir, encadrer, borner, normaliser.A serious man a écrit :C'est exactement ça. Il y a comme une volonté de fuir la complexité de ce qui est analysé pour se réfugier dans un manichéisme assez confortable
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Et c'est bien qu'il y ait des voix de femmes pour s'exprimer clairement et donner un point de vue critique sur cet essai mal fichu, mal pensé et mal écrit, parce que sinon, ça ne rate jamais, la contradiction ou la critique est renvoyée directement d'un revers de la main parce que c'est un mâle (blanc quadra hétéro cis tout ce que vous voulez) qui l'exprime. La discussion en est tout de suite arrêtée, aucune contra-argumentation n'est possible ou audible.Karras a écrit :Autre point de vue par la romancière et critique littéraire Marie EtienneFlol a écrit :Sinon pour parler d'un peu autre chose, depuis quelques semaines on lit enfin des textes remettant en question le bouquin d'Iris Brey : après sa tournée des médias sans la moindre contradiction, je trouve ça assez salutaire.
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