Pascal Thomas
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Re: Pascal Thomas
Mon classement d'un cinéaste français que j'affectionne beaucoup, par ordre chronologique :
1971 : Le Poème de l'élève Mikovsky (court métrage) Non noté
Une sorte de brouillon ou d'esquisse du film qui suivra, Les Zozos : même lieu, mêmes acteurs quasiment, mais sur une durée très courte (20 min).
1972 : Les Zozos 7/10
C'est un peu l'ancêtre des Beaux gosses, mais estampillé Seventies. Un film d'adolescent dont le charme opère toujours : insouciance, liberté, désinvolture. Tout le cinéma de Pascal Thomas est déjà là, en germes.
1973 : Pleure pas la bouche pleine 7,5/10
J'adore. Première apparition de Bernard Menez chez le réalisateur, mais l'actrice qui a le rôle titre est excellente aussi : elle me rappelle la Sandrine Bonnaire de À nos amours, avant l'heure. Et Carmet est toujours aussi savoureux, à chacune de ses apparitions. On est toujours dans le registre de la comédie, mais où pointe également une certaine mélancolie/nostalgie, voire même gravité, à l'image de cette scène où le personnage campé par Daniel Ceccaldi tente d'abuser de sa nièce.
1974 : Le Chaud Lapin 7/10
Un des films les plus connus du réalisateur, et peut-être le plus drôle. Je lui préfère toutefois Pleure pas la bouche pleine, car on est davantage ici dans un esprit de gaudriole pure. Toujours ce style naturaliste et cet esprit libertaire qui font la marque du cinéaste. On ne dira jamais assez combien Bernard Menez, parfois mésestimé voire moqué, est un très bon acteur quand il tourne avec Pascal Thomas ou Jacques Rozier.
1979 : Confidences pour confidences 8,5/10
Le chef-d'œuvre du réalisateur, à mon sens. Une chronique familiale très touchante, coécrite par Jacques Lourcelles, et touchée par la grâce. Le film de Pascal Thomas où le dosage entre l'humour et la gravité, la comédie et l'émotion, atteint la perfection, tout en pudeur et délicatesse. Et les quelques scènes où intervient Michel Galabru sont mémorables de drôlerie.
1981 : Celles qu'on n'a pas eues 5/10
Les films à sketchs, c'est toujours casse-gueule. Celui-ci ne déroge pas à la règle : les différentes histoires racontées par les personnages occupant le wagon-compartiment sont très inégales, la meilleure restant pour moi la dernière, contée par Daniel Ceccaldi. A noter un Jean-Pierre Darroussin tout jeune dans le rôle d'un thanatopracteur.
1999 : La Dilettante 6/10
Il faudrait que je le revois, mais j'en garde un souvenir plaisant à sa sortie ciné. Le film repose principalement sur les épaules de Catherine Frot qui trouve là un rôle taillé sur mesure.
2001 : Mercredi, folle journée ! 6/10
Un film choral foutraque, qui part dans tous les sens. Le scénario s'avère donc décousu et l'ensemble manque de cohésion. N'empêche, il réserve quelques beaux moments de tendresse et d'euphorie, et j'ai parfois pensé à L'argent de poche de Truffaut dans cette façon de "laisser les clés du camion" aux enfants. Le tout a un certain charme désuet et on sent que le film appartient déjà à une autre époque que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Vincent Lindon et la jeune Victoria Lafaurie sont très justes.
2005 : Mon petit doigt m'a dit... Non noté
Vu à sa sortie, mais plus aucun souvenir. C'est pas bon signe, non ?
(les critiques Presse sont bonnes en tout cas)
2008 : Le Crime est notre affaire Non noté
Vu à sa sortie, mais plus aucun souvenir. C'est pas bon signe, non ?
(les critiques Presse sont bonnes en tout cas)
2014 : Valentin Valentin 4/10
Le Pascal Thomas qui m'a le moins plu jusqu'à présent, mais bon, les cinéphiles s'accordent généralement à dire que ses meilleurs films ont été tournés dans les années 70 (ce qui confirmerait mon opinion). On est davantage ici dans la comédie de boulevard, avec des sous-intrigues insignifiantes (le whoodunit du meurtre ne présente aucun intérêt), et le film se perd un peu dans le dédale de tous ces appartements. Reste l'interprétation cocasse de Marie Gillain en nymphomane, de Géraldine Chaplin en alcoolique, et le plaisir de retrouver Victoria Lafaurie qui pousse même la chansonnette.
1971 : Le Poème de l'élève Mikovsky (court métrage) Non noté
Une sorte de brouillon ou d'esquisse du film qui suivra, Les Zozos : même lieu, mêmes acteurs quasiment, mais sur une durée très courte (20 min).
1972 : Les Zozos 7/10
C'est un peu l'ancêtre des Beaux gosses, mais estampillé Seventies. Un film d'adolescent dont le charme opère toujours : insouciance, liberté, désinvolture. Tout le cinéma de Pascal Thomas est déjà là, en germes.
1973 : Pleure pas la bouche pleine 7,5/10
J'adore. Première apparition de Bernard Menez chez le réalisateur, mais l'actrice qui a le rôle titre est excellente aussi : elle me rappelle la Sandrine Bonnaire de À nos amours, avant l'heure. Et Carmet est toujours aussi savoureux, à chacune de ses apparitions. On est toujours dans le registre de la comédie, mais où pointe également une certaine mélancolie/nostalgie, voire même gravité, à l'image de cette scène où le personnage campé par Daniel Ceccaldi tente d'abuser de sa nièce.
1974 : Le Chaud Lapin 7/10
Un des films les plus connus du réalisateur, et peut-être le plus drôle. Je lui préfère toutefois Pleure pas la bouche pleine, car on est davantage ici dans un esprit de gaudriole pure. Toujours ce style naturaliste et cet esprit libertaire qui font la marque du cinéaste. On ne dira jamais assez combien Bernard Menez, parfois mésestimé voire moqué, est un très bon acteur quand il tourne avec Pascal Thomas ou Jacques Rozier.
1979 : Confidences pour confidences 8,5/10
Le chef-d'œuvre du réalisateur, à mon sens. Une chronique familiale très touchante, coécrite par Jacques Lourcelles, et touchée par la grâce. Le film de Pascal Thomas où le dosage entre l'humour et la gravité, la comédie et l'émotion, atteint la perfection, tout en pudeur et délicatesse. Et les quelques scènes où intervient Michel Galabru sont mémorables de drôlerie.
1981 : Celles qu'on n'a pas eues 5/10
Les films à sketchs, c'est toujours casse-gueule. Celui-ci ne déroge pas à la règle : les différentes histoires racontées par les personnages occupant le wagon-compartiment sont très inégales, la meilleure restant pour moi la dernière, contée par Daniel Ceccaldi. A noter un Jean-Pierre Darroussin tout jeune dans le rôle d'un thanatopracteur.
1999 : La Dilettante 6/10
Il faudrait que je le revois, mais j'en garde un souvenir plaisant à sa sortie ciné. Le film repose principalement sur les épaules de Catherine Frot qui trouve là un rôle taillé sur mesure.
2001 : Mercredi, folle journée ! 6/10
Un film choral foutraque, qui part dans tous les sens. Le scénario s'avère donc décousu et l'ensemble manque de cohésion. N'empêche, il réserve quelques beaux moments de tendresse et d'euphorie, et j'ai parfois pensé à L'argent de poche de Truffaut dans cette façon de "laisser les clés du camion" aux enfants. Le tout a un certain charme désuet et on sent que le film appartient déjà à une autre époque que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Vincent Lindon et la jeune Victoria Lafaurie sont très justes.
2005 : Mon petit doigt m'a dit... Non noté
Vu à sa sortie, mais plus aucun souvenir. C'est pas bon signe, non ?
(les critiques Presse sont bonnes en tout cas)
2008 : Le Crime est notre affaire Non noté
Vu à sa sortie, mais plus aucun souvenir. C'est pas bon signe, non ?
(les critiques Presse sont bonnes en tout cas)
2014 : Valentin Valentin 4/10
Le Pascal Thomas qui m'a le moins plu jusqu'à présent, mais bon, les cinéphiles s'accordent généralement à dire que ses meilleurs films ont été tournés dans les années 70 (ce qui confirmerait mon opinion). On est davantage ici dans la comédie de boulevard, avec des sous-intrigues insignifiantes (le whoodunit du meurtre ne présente aucun intérêt), et le film se perd un peu dans le dédale de tous ces appartements. Reste l'interprétation cocasse de Marie Gillain en nymphomane, de Géraldine Chaplin en alcoolique, et le plaisir de retrouver Victoria Lafaurie qui pousse même la chansonnette.
Dernière modification par Zelda Zonk le 15 juil. 23, 09:23, modifié 3 fois.
- Jack Carter
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Re: Pascal Thomas
(dans mon top 100)Zelda Zonk a écrit : ↑14 juil. 23, 19:19
1979 : Confidences pour confidences 8,5/10
Le chef-d'œuvre du réalisateur, à mon sens. Une chronique familiale très touchante, coécrite par Jacques Lourcelles, et touchée par la grâce. Le film de Pascal Thomas où le dosage entre l'humour et la gravité, la comédie et l'émotion, est juste parfait, tout en pudeur et délicatesse. Et les quelques scènes où intervient Michel Galabru sont mémorables de drôlerie.
J'ai laché Pascal Thomas depuis des lustres (le dernier que j'ai vu, ça doit etre Mercredi, folle journée), mais rien que pour ses films des 70s, il restera un realisateur qui a compté dans ma cinephilie.
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Re: Pascal Thomas
Yes !Jack Carter a écrit : ↑14 juil. 23, 19:23(dans mon top 100)Zelda Zonk a écrit : ↑14 juil. 23, 19:19
1979 : Confidences pour confidences 8,5/10
Le chef-d'œuvre du réalisateur, à mon sens. Une chronique familiale très touchante, coécrite par Jacques Lourcelles, et touchée par la grâce. Le film de Pascal Thomas où le dosage entre l'humour et la gravité, la comédie et l'émotion, est juste parfait, tout en pudeur et délicatesse. Et les quelques scènes où intervient Michel Galabru sont mémorables de drôlerie.
J'ai laché Pascal Thomas depuis des lustres (le dernier que j'ai vu, ça doit etre Mercredi, folle journée), mais rien que pour ses films des 70s, il restera un realisateur qui a compté dans ma cinephilie.
(très possible qu'il intègre mon Top 100 Cinéma français également, en cours de révision)
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Re: Pascal Thomas
top 100 tout court dans mon cas, donc très haut dans un top film français.
Dernière modification par Jack Carter le 14 juil. 23, 19:56, modifié 1 fois.
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Re: Pascal Thomas
À noter que Pascal Thomas est très mal représenté sur les plateformes VOD, voire pas du tout présent.
J'ai fait un test en lançant une recherche sur Canal VOD et sur La Cinetheque (plateforme cinéphile qui promeut pourtant le cinéma de patrimoine), et résultat : rien, nada, niente. Pas un seul film.
C'est désolant. Ses films des années 70 pourraient quand même être proposés. Au minimum.
J'ai fait un test en lançant une recherche sur Canal VOD et sur La Cinetheque (plateforme cinéphile qui promeut pourtant le cinéma de patrimoine), et résultat : rien, nada, niente. Pas un seul film.
C'est désolant. Ses films des années 70 pourraient quand même être proposés. Au minimum.
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Re: Pascal Thomas
Les Zozos et Pleure pas la bouche pleine sont dispos sur mycanal
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Re: Pascal Thomas
J'en vois pourtant pas mal sur Canal VOD :Zelda Zonk a écrit : ↑14 juil. 23, 19:52 À noter que Pascal Thomas est très mal représenté sur les plateformes VOD, voire pas du tout présent.
J'ai fait un test en lançant une recherche sur Canal VOD et sur La Cinetheque (plateforme cinéphile qui promeut pourtant le cinéma de patrimoine), et résultat : rien, nada, niente. Pas un seul film.
C'est désolant. Ses films des années 70 pourraient quand même être proposés. Au minimum.
https://vod.canalplus.com/personne/pascal-thomas/18436
Confidences pour confidences est aussi sur la Cinetek :
https://www.lacinetek.com/fr/film/confi ... thomas-vod
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Re: Pascal Thomas
Ok, merci. Bizarre, j'ai fait une recherche par nom de réalisateur depuis ma Freebox. L'option n'est peut-être pas fonctionnelle.cinéfile a écrit : ↑14 juil. 23, 21:29J'en vois pourtant pas mal sur Canal VOD :Zelda Zonk a écrit : ↑14 juil. 23, 19:52 À noter que Pascal Thomas est très mal représenté sur les plateformes VOD, voire pas du tout présent.
J'ai fait un test en lançant une recherche sur Canal VOD et sur La Cinetheque (plateforme cinéphile qui promeut pourtant le cinéma de patrimoine), et résultat : rien, nada, niente. Pas un seul film.
C'est désolant. Ses films des années 70 pourraient quand même être proposés. Au minimum.
https://vod.canalplus.com/personne/pascal-thomas/18436
Confidences pour confidences est aussi sur la Cinetek :
https://www.lacinetek.com/fr/film/confi ... thomas-vod
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Re: Pascal Thomas
Profitant de sa dispo sur Mycanal, je me suis laissé tenter par ce Confidences pour confidences loué en ces lieux. Cela confirme que ce type de cinéma de cette période n'est vraiment pas ma tasse de thé, difficile d'éveiller un réel intérêt devant cette succession de saynètes, je ne dirais même pas que c'est pas bien fait ou joué, juste que cela ne m'a intéressé en rien.
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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