Midsommar (Ari Aster - 2019)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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tchi-tcha
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Re: Midsommar (Ari Aster - 2019)

Message par tchi-tcha »

Jack Griffin a écrit : 8 déc. 20, 15:44 Euh...
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Flol a écrit : 14 avr. 22, 16:42 Image

Ils pourraient au moins penser à fermer la fenêtre en sautant... Il faut réduire sa consommation d'énergie, bon sang :x
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shubby
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Re: Midsommar (Ari Aster - 2019)

Message par shubby »

Barry Egan a écrit : 7 déc. 20, 22:39
harry a écrit : 7 déc. 20, 22:38 Non mais sérieusement vous avez vu quoi dans cette croute prétentieuse?
Simplement une catharsis pour se défaire d'une relation prise de tête. Ce film fait un bien fou.
Enfin vu. Les 2h30 me freinaient. A raison, c'est trop long pour ce que ça raconte - et qui a déjà été raconté - mais formellement c'est bien fichu et ce prisme de la rupture est chouettement fait, toutes les scènes y afférent sont géniales. Mais 2h30 pour un film d'horreur, bon... Existe un DC avec 20mn de plus. Je signe volontiers pour une version courte.
Prétentieux je ne dirais pas. Ambitieux, c'est bien, mais cette volonté de pondre du beau plan m'a régulièrement sorti du film. Joliment, certes, mais on est plus proche d'une symétrie IKEA que Kubrickienne, non ?
Meilleure scène : le mec qui pisse contre l'arbre sacré. Respect.
Pour de vrai : le cocufiage et ses répercussions, c'est du très très chouette délire et ce que je retiendrai certainement longtemps du film.

Reste que je l'ai vu de loin, Midsommar, j'ai trop vu de films de ce genre, comme vous - Rosemary's baby, Wicker Man, Hanging Rock, la secte de soavi + 15000 autres films et épisodes de série usant de ce canevas désormais rigolo - mais pour la nouvelle génération peut-être qu'il sera la nouvelle référence ds ce sous-genre de film de secte, allez savoir (il l'est : https://www.senscritique.com/top/result ... te/2507294).
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G.T.O
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Re: Midsommar (Ari Aster - 2019)

Message par G.T.O »

shubby a écrit : 27 avr. 24, 22:07
Barry Egan a écrit : 7 déc. 20, 22:39

Simplement une catharsis pour se défaire d'une relation prise de tête. Ce film fait un bien fou.
Enfin vu. Les 2h30 me freinaient. A raison, c'est trop long pour ce que ça raconte - et qui a déjà été raconté - mais formellement c'est bien fichu et ce prisme de la rupture est chouettement fait, toutes les scènes y afférent sont géniales. Mais 2h30 pour un film d'horreur, bon... Existe un DC avec 20mn de plus. Je signe volontiers pour une version courte.
Prétentieux je ne dirais pas. Ambitieux, c'est bien, mais cette volonté de pondre du beau plan m'a régulièrement sorti du film. Joliment, certes, mais on est plus proche d'une symétrie IKEA que Kubrickienne, non ?
Meilleure scène : le mec qui pisse contre l'arbre sacré. Respect.
Pour de vrai : le cocufiage et ses répercussions, c'est du très très chouette délire et ce que je retiendrai certainement longtemps du film.

Reste que je l'ai vu de loin, Midsommar, j'ai trop vu de films de ce genre, comme vous - Rosemary's baby, Wicker Man, Hanging Rock, la secte de soavi + 15000 autres films et épisodes de série usant de ce canevas désormais rigolo - mais pour la nouvelle génération peut-être qu'il sera la nouvelle référence ds ce sous-genre de film de secte, allez savoir (il l'est : https://www.senscritique.com/top/result ... te/2507294).
Salut Shubby,
on peut connaitre les classiques dont tu parles, et trouver Midsommar totalement impressionnant et singulier, même en admettant qu'il s'appuie sur ce genre balisé d''horreur folklorique à la Wicker Man. Quant aux remarques de cette esthétique digne d'IKEA, on peut quand même s'étonner que cette symétrie, et surtout cette durée, puisse faire penser à l'usine de meubles. Doit-on rappeler que Kubrick, ce n'est pas qu'une esthétique (l'emprunt dans Ready Player One a réglé l'affaire) mais un temps particulier durant lequel une esthétique se déploie. Midsommar appartient précisément à cette famille: il y a un durée inhabituelle qui étire les scènes, suscite l'engourdissement qui, associée à cette esthétique géométrique et solaire, se trouve renforcée au point de basculement où ce qui est vu oscille entre réalité et délire. Midsommar, pour moi, une hallucination sur fond de rupture de couple mais surtout de deuil familial; un vrai bad trip.
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Re: Midsommar (Ari Aster - 2019)

Message par Papus »

G.T.O a écrit : 28 avr. 24, 11:00 Doit-on rappeler que Kubrick, ce n'est pas qu'une esthétique (l'emprunt dans Ready Player One a réglé l'affaire)
De quoi ? Je vois pas du tout le lien Kubrick-Ready player one.
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tchi-tcha
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Re: Midsommar (Ari Aster - 2019)

Message par tchi-tcha »

Papus a écrit : 28 avr. 24, 14:57
De quoi ? Je vois pas du tout le lien Kubrick-Ready player one.
Moi non plus...

Ah si, peut-être :
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(mais c'est vraiment très discret :mrgreen: )
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Re: Midsommar (Ari Aster - 2019)

Message par shubby »

G.T.O a écrit : 28 avr. 24, 11:00 mais un temps particulier durant lequel une esthétique se déploie. Midsommar appartient précisément à cette famille: il y a un durée inhabituelle qui étire les scènes, suscite l'engourdissement qui, associée à cette esthétique géométrique et solaire, se trouve renforcée au point de basculement où ce qui est vu oscille entre réalité et délire.
J'y ai un temps pensé, puis me suis rappelé des films comme le Candyman de Rose qui parviennent à ça en 100mn. Là ça se disperse un peu sur les persos + qq plans à la con (la route au début, façon Evil Dead mais en plus froid, pas mal de séquences trop longues - utile cette confrontation sur la thèse ? - une utilisation excessive du gore, et aussi cet humour un peu absurde en vogue avec des réactions étirées). Y'a du gras. Du beau gras, mais du gras sur un bon film que, du coup, je ne reverrai pas tous les 4 matins. Je ne jette plus grand chose une fois la folle danse autour du totem entamée. Ca mériterait un fanmade pour rigoler.
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Re: Midsommar (Ari Aster - 2019)

Message par Papus »

tchi-tcha a écrit : 28 avr. 24, 15:07
Papus a écrit : 28 avr. 24, 14:57
De quoi ? Je vois pas du tout le lien Kubrick-Ready player one.
Moi non plus...

Ah si, peut-être :
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(mais c'est vraiment très discret :mrgreen: )
:roll:

C'est bon je suis mûr pour me le refaire.
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Re: Midsommar (Ari Aster - 2019)

Message par tchi-tcha »

Papus a écrit : 28 avr. 24, 16:23
C'est bon je suis mûr pour me le refaire.
Donc en gros, de Ready Player One tu as retenu la course de bagnoles au début et c'est à peu près tout. Assurément la marque d'un grand film :mrgreen:

Je précise que j'aime bien Ready Player One dans sa première heure, que la visite de l'hôtel de Shining avait fait son petit effet sur moi la première fois en 3D mais que j'en suis revenu une fois la surprise passée, et qu'un film dans lequel tout le monde est fan de New Order ne peut pas être complètement mauvais.

Sinon, toujours pas vu la version longue de Midsommar, que je ne verrai sans doute pas de sitôt à moins de tomber sur une édition blu-ray à pas cher dans le Wonder Cash de murphy (on ne sait jamais, il a l'air d'y dénicher plein de trucs).
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Re: Midsommar (Ari Aster - 2019)

Message par G.T.O »

Papus a écrit : 28 avr. 24, 14:57
G.T.O a écrit : 28 avr. 24, 11:00 Doit-on rappeler que Kubrick, ce n'est pas qu'une esthétique (l'emprunt dans Ready Player One a réglé l'affaire)
De quoi ? Je vois pas du tout le lien Kubrick-Ready player one.
Je pensais à cette reprise techniquement parfaite de Shining pour mieux comprendre en quoi l’esthétique de Kubrick, ses images, repose sur ce traitement spécifique de la durée, et qui comme le dit Scorsese sur Barry Lyndon, reproduit une sorte de pulsation cardiaque, conférant aux scènes une lenteur cérémoniale. Kubrick, ce n’est pas qu’un imagier impressionnant.
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