Alfred Hitchcock (1899-1980)
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)
Hitchcock parle de La Corde dans les colonnes de l'Ecran français en 1949:
http://www.la-belle-equipe.fr/2017/07/0 ... cais-1949/
Les réactions d'époque de Jean Delannoy et René Clément et de Maurice Tourneur et Henri Decoin.
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)
Nouveau bouquin paru chez MAREST, qui a pour titre WARHOL/HITCHCOCK. Intéressant parce que l'auteur de la préface, Pierre Guglielmina,est également le traducteur de ces entretiens de 1974 entre Le Maître et Andy Warhol parus à l'origine dans Interview Magazine. Je le recommande.
Bonnes vacances.
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)
Dommage que ce forum soit devenu si peu actif!
Sinon, à ne pas manquer (même si ce n'est pas vraiment le top des docs), ce dimanche 22 octobre à 22h55 sur ARTE, 78/52 par Alexandre O. Philippe, à propos de PSYCHO :
http://www.imdb.com/title/tt4372240/combined
Même s'il parvient à ne pas citer le livre de Philip Skerry, référence sur le sujet depuis des années...
(https://www.amazon.fr/Psycho-Shower-His ... lip+skerry)
Sinon, à ne pas manquer (même si ce n'est pas vraiment le top des docs), ce dimanche 22 octobre à 22h55 sur ARTE, 78/52 par Alexandre O. Philippe, à propos de PSYCHO :
http://www.imdb.com/title/tt4372240/combined
Même s'il parvient à ne pas citer le livre de Philip Skerry, référence sur le sujet depuis des années...
(https://www.amazon.fr/Psycho-Shower-His ... lip+skerry)
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)
HitchcockScholar a écrit :Dommage que ce forum soit devenu si peu actif!
Ce topic tu veux dire ?
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)
Of course!
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)
60 pages quand même...
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)
OK
Si ce ne sont là que les seuls commentaires à mes posts concernant Alfred Hitchcock, je préfère vous faire mes adieux (définitifs).
Je vais me recentrer sur les sites anglophones.
Dommage.
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)
Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de commentaires que tu ne soies pas lu pour autant. Si on développait cette susceptibilité au sein de ce forum ou ailleurs, il y en a pleins qui feraient leurs "adieux définitifs".HitchcockScholar a écrit :OK
Si ce ne sont là que les seuls commentaires à mes posts concernant Alfred Hitchcock, je préfère vous faire mes adieux (définitifs).
Je vais me recentrer sur les sites anglophones.
Dommage.
Quant au cinéma de Hitchcock, je pense qu'il y aura toujours quelque chose à écrire ou à discuter. Il y a aura toujours des périodes pour en parler. Ici ou ailleurs, on y revient fréquemment, pas forcément sur ce topic, mais sur les innombrables autres concernés aux films du Maître.
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)
attendons quelques semaines et la sortie du coffret Carlotta et ça devrait repartir
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)
C'est clair.Watkinssien a écrit : Si on développait cette susceptibilité au sein de ce forum ou ailleurs, il y en a pleins qui feraient leurs "adieux définitifs".
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)
Grosse déception à la découverte de ce Hitchcock que je n’avais pas encore vu, sorte d’ébauche ratée des Enchaînés, de La cinquième colonne et de La mort aux trousses auxquels on pense successivement selon les scènes. Et oui, l’histoire d’amour est totalement ratée au point que lorsque Mccrea dit à Laraine Day « je vous aime » et qu’elle lui répond « moi aussi », j’ai cru l’espace d’un instant qu’elle se moquait de lui. Certes Laraine Day n’est pas Bergman mais le scénario est le principal fautif, compliqué alors que l’intrigue est simple, trop explicatif, dialogué sans talent. Le casting est pourtant réussi et prend à contre pied : je pense notamment au choix de l’ancien héros de guerre Herbert Marshall en espion nazi et de George Sanders en good guy!Demi-Lune a écrit :Correspondant 17 (Foreign Correspondant, 1940)
Globalement, je suis quand même déçu. Pourtant, l'histoire était pleine de promesses : un journaliste américain intronisé correspondant à l'étranger est envoyé pour couvrir les évènements qui font monter la tension dans une Europe au bord de la guerre. Contemporain des évènements, cette oeuvre d'Hitchcock n'en est que plus fascinante : c'est une sorte d'instantané du contexte explosif dans lequel baigne le continent européen volé par un cinéaste britannique écartelé entre sa patrie (qui occupe une place considérable dans l'intrigue), et son attachement pour les Etats-Unis où il tourne alors. Cet écartèlement est perceptible : je rejoins complètement Nestor Almendros dans l'autre topic lorsqu'il dit que "c'est un film US dans lequel Hitchcock adopte le style de ses films anglais, avec un gros mélange de suspense et de comédie". Bien que le héros et que le film soient américains, c'est une oeuvre à la sensibilité très européenne, engagée, comme en témoigne la célèbre et magnifique scène finale, très poignante, où Jones lance un vibrant appel en direction des Etats-Unis alors que Londres est bombardé. L'incertitude qui marque la fin de cette scène, qui s'achève dans un fondu noir, confère à Correspondant 17 un intérêt historique considérable (5 jours après le tournage de cette scène, Londres commençait effectivement à essuyer les premiers bombardements allemands). Le film, en outre, compile un certain nombre d'éléments hitchcockiens qui annoncent des chefs-d'oeuvre futurs : l'avion de La Mort aux trousses, le clocher de Vertigo, le père traître des Enchaînés, les oiseaux... et renferme deux ou trois grandes séquences marquantes, dont la plus réussie est à mon avis celle du moulin. Mais, malgré toutes ces qualités, Hitchcock passe selon moi à côté de sa cible. Sa mise en scène n'est pas à mettre en cause : la patte Hitchcock est bien là. Mais le rythme est très lent, la mise en place interminable, les dialogues parfois bavards, l'intrigue d'espionnage - finalement très simple - constamment alourdie par la love-story qui ne compte pas parmi les plus inspirées du cinéaste. Le montage manque de pêche, et le suspense, bien que présent (là encore, le moulin !), est assez indolent. Vingt bonnes minutes de coupées auraient peut-être rendu le film plus palpitant qu'il ne l'est sur le papier (assassinat public, poursuites, évasion par le toit, trahisons, enlèvements, séquence de crash maritime bien réalisée avec les moyens de l'époque). En définitive, je trouve Correspondant 17 plus passionnant pour ce qu'il représente historiquement que pour ce qu'il raconte.
La dernière est effectivement saisissante et glaçante à posteriori et justifie à elle seule le film en tant que medium. « Au secours America, le monde a les yeux fixés sur toi »..
Quelle belle chose la jeunesse. Quel crime de la laisser gâcher par les jeunes.
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)
Le Grand Alibi (1950)
Jonathan Cooper, épris d'une comédienne et chanteuse, Charlotte Inwood, est soupçonné d'être l'assassin de son mari. Il réussit à convaincre son amie Eve de son innocence. Elle décide de l'aider.
Stage Fright est un Hitchcock mineur mais passionnant dans sa manière de traiter la figure récurrente de l'artifice dans son cinéma. Chez Hitchcock les images mentent constamment au spectateur comme aux personnages, happés par l'illusion de ce qu'on leur donne à voir à travers une normalité qui bascule dans Une Femme disparait (1938) ou le fantasme dans Vertigo (1959). Le monde du théâtre de Stage Fright offre donc un terrain fertile au réalisateur notamment par ces deux héroïnes Charlotte Inwood (Marlene Dietrich) et Eve (Jane Wyman) actrice établie et aspirante. Le postulat habituel du faux coupable met ainsi en parallèle les deux personnages féminins dans cette question de l'artifice. Charlotte à travers la présence glamour de Marlene Dietrich et la sophistication que confère Hitchcock à ses apparitions véhicule ainsi d'emblée noirceur et duplicité. Le jeu sournois et séducteur de Dietrich se conjugue à la photo diaphane de Wilkie Cooper dans des moments clés tel la joyeuse scène d'habillage qui précède l'enterrement de son époux. A l'inverse l'artifice ne peut fonctionner par la seule imagerie pour la novice Eve obligée de changer gauchement d'apparence, d'attitude et de nom pour mener l'enquête, le scénario tournant à la comédie (la mère qui la démasque sans difficulté sous son attirail) ou au pur suspense cette double identité fragile.
Cet aspect gagne tous les seconds rôles, que ce soit les truculents et so british parents d'Eve (Alastair Sim et Sybil Thorndike) ou la calculatrice Nellie (Kay Walsh), tous amené à mener double-jeu plus ou moins habilement tout au long du film - et pas étonnant que le personnage le moins intéressant soit le flic unidimensionnel joué par Michael Wilding. Le générique de début avec sa fresque théâtrale nous invitant dans un monde d'illusion mais Hitchcock va plus loin. La dramaturgie qu'il prend tant de temps en développer pour tisser les pièges où tombent ses faux-coupables, Hitchcock l'escamote en partie en l'illustrant dans un flashback qui va s'avérer être un mensonge. Quelques motifs formels (l'incrustation curieuse de Marlène Dietrich se changeant, l'insert sur la robe ensanglantée) peuvent éventuellement laisser anticiper le mensonge mais Hitchcock par sa maestria nous embarque d'emblée dans ce monde de faux-semblants, bien aidé par le jeu imprévisible de Richard Todd, entre malaise et pitié. On regrettera juste un script un peu boiteux qui ne mène pas tous ces chausse-trappes vers une conclusion en apothéose et haletante. Il y aura bien cette entrevue entre Jane Wyman et Richard Todd mais la manière d'y arriver est assez laborieuse. Passionnant malgré ces défauts néanmoins.
4,5/6
Jonathan Cooper, épris d'une comédienne et chanteuse, Charlotte Inwood, est soupçonné d'être l'assassin de son mari. Il réussit à convaincre son amie Eve de son innocence. Elle décide de l'aider.
Stage Fright est un Hitchcock mineur mais passionnant dans sa manière de traiter la figure récurrente de l'artifice dans son cinéma. Chez Hitchcock les images mentent constamment au spectateur comme aux personnages, happés par l'illusion de ce qu'on leur donne à voir à travers une normalité qui bascule dans Une Femme disparait (1938) ou le fantasme dans Vertigo (1959). Le monde du théâtre de Stage Fright offre donc un terrain fertile au réalisateur notamment par ces deux héroïnes Charlotte Inwood (Marlene Dietrich) et Eve (Jane Wyman) actrice établie et aspirante. Le postulat habituel du faux coupable met ainsi en parallèle les deux personnages féminins dans cette question de l'artifice. Charlotte à travers la présence glamour de Marlene Dietrich et la sophistication que confère Hitchcock à ses apparitions véhicule ainsi d'emblée noirceur et duplicité. Le jeu sournois et séducteur de Dietrich se conjugue à la photo diaphane de Wilkie Cooper dans des moments clés tel la joyeuse scène d'habillage qui précède l'enterrement de son époux. A l'inverse l'artifice ne peut fonctionner par la seule imagerie pour la novice Eve obligée de changer gauchement d'apparence, d'attitude et de nom pour mener l'enquête, le scénario tournant à la comédie (la mère qui la démasque sans difficulté sous son attirail) ou au pur suspense cette double identité fragile.
Cet aspect gagne tous les seconds rôles, que ce soit les truculents et so british parents d'Eve (Alastair Sim et Sybil Thorndike) ou la calculatrice Nellie (Kay Walsh), tous amené à mener double-jeu plus ou moins habilement tout au long du film - et pas étonnant que le personnage le moins intéressant soit le flic unidimensionnel joué par Michael Wilding. Le générique de début avec sa fresque théâtrale nous invitant dans un monde d'illusion mais Hitchcock va plus loin. La dramaturgie qu'il prend tant de temps en développer pour tisser les pièges où tombent ses faux-coupables, Hitchcock l'escamote en partie en l'illustrant dans un flashback qui va s'avérer être un mensonge. Quelques motifs formels (l'incrustation curieuse de Marlène Dietrich se changeant, l'insert sur la robe ensanglantée) peuvent éventuellement laisser anticiper le mensonge mais Hitchcock par sa maestria nous embarque d'emblée dans ce monde de faux-semblants, bien aidé par le jeu imprévisible de Richard Todd, entre malaise et pitié. On regrettera juste un script un peu boiteux qui ne mène pas tous ces chausse-trappes vers une conclusion en apothéose et haletante. Il y aura bien cette entrevue entre Jane Wyman et Richard Todd mais la manière d'y arriver est assez laborieuse. Passionnant malgré ces défauts néanmoins.
4,5/6
Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)
Tous les enregistrements audios qui ont abouti au monument livresque "Hitchcock par Hitchcock" de Truffaut ont été mis en ligne en 25 épisodes d'une trentaine de minutes chacun!
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Absolument génial de retrouver la voix des deux cinéastes dans ce qui est peut-être le meilleur entretien d'un cinéaste sur son oeuvre.
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Absolument génial de retrouver la voix des deux cinéastes dans ce qui est peut-être le meilleur entretien d'un cinéaste sur son oeuvre.
- Supfiction
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)
Tu as raison pour Vertigo mais uniquement si l'on prend l'une des définition de romantique, à savoir "où l’imagination l’emporte sur le sens des réalités".Alexandre Angel a écrit :Pas vraiment, Notorious est romanesque.Supfiction a écrit :
Est-ce que le plus romantique n’est pas Notorious en fait ? Vertigo rajoutant une couche de vice supplémentaire.
Vertigo, c'est Les Hauts de Hurlevent dans les rues de San Francisco
Ça va finir en topic Hitchcock cette histoire!
Quant au terme "romanesque", c'est valable en tant que synonyme de relevant de la passion amoureuse, malheureusement l’adjectif est devenu péjoratif et plus proche d'un mélange de nunuche et d'invraisemblable.
Notorious est plus proche de Casablanca oui, ce qui n'est pas lui faire injure au contraire.
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)
Ah mais pour moi l'adjectif n'a rien de péjoratif!
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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