Disons que dans le morne monde du polar français, je ne trouve pas.Addis-Abeba a écrit :Moi j'ai trouvé ca tellement fade, tellement commun, que je comprends vraiment qu'il soit passé inapercuRockatansky a écrit :
Ni pour, ni contre (bien au contraire) : C'est la 2e fois ce mois ci aprés Les poupées russes que je trouve un film de Cédric Klapisch vraiment bon. J'ai d"ailleurs du mal à comprendre comment ce film a pu passer aussi inaperçu, alors qu'il s'agit d'un vrai polar, un vrai film de gangster. Remarquablement interprété et filmé, on peut dire qu'il s'agit là d'une réussite. 7,5/10
Cédric Klapisch
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Ni pour ni contre (bien au contraire) : Sur le terrain hyper balisé du polar, Cédric Klapisch réalise ici son film le plus abouti. Il faut dire que l'histoire nous entraîne dans sa course folle dès le début et un très beau générique. La suite est à l'avenant : comédiens qui se surpassent, en particulier Vincent Elbaz qui se mesure ici à Romain Duris dans la catégorie métamorphose du midinet au mec qui a de l'assurance et la joue tête haute, Marie Gillain qui fait un peu penser à une poupée rock'n'roll balotée entre l'innocence pure et la prise de conscience, un Zinedine Soualem que j'aimais déjà bien et qui ici joue à nouveau dans le tempo mi-lent mi nerveux. Le cadre, la photo, la musique, le montage font le reste, de même qu'un suspens au cordeau parfaitement maîtrisé.
Même si on pense aux standards du genre comme Les Affranchis, c'est surtout à J'irai au paradis car l'enfer qu'il fait penser, car on y retrouve la même verve dans le dialogue, la même touche française, la même préoccupation pour les personnages, ni des héros sanctifiés ni des sous hommes. On est pile au milieu, bien que ce soit la gangstérisme qui soit décrit pas l'amour d'un couple ordinaire.
Que dire de plus sinon que c'est très vivant, à certains moments drôles, dur tout en étant émouvant. Aucune gloire n'est tirée des méfaits, aucune culpabilisation mal placée non plus.
Un poil en deça de J'irai au paradis.... un film quasi parfait, mais ça tient la dragée haute et ça n'a pas à rougir. Premier coup de coeur du mois.
Bravo Klapisch ( le réalisateur croisé une fois m'était déjà très sympathique).
8/10
Même si on pense aux standards du genre comme Les Affranchis, c'est surtout à J'irai au paradis car l'enfer qu'il fait penser, car on y retrouve la même verve dans le dialogue, la même touche française, la même préoccupation pour les personnages, ni des héros sanctifiés ni des sous hommes. On est pile au milieu, bien que ce soit la gangstérisme qui soit décrit pas l'amour d'un couple ordinaire.
Que dire de plus sinon que c'est très vivant, à certains moments drôles, dur tout en étant émouvant. Aucune gloire n'est tirée des méfaits, aucune culpabilisation mal placée non plus.
Un poil en deça de J'irai au paradis.... un film quasi parfait, mais ça tient la dragée haute et ça n'a pas à rougir. Premier coup de coeur du mois.
Bravo Klapisch ( le réalisateur croisé une fois m'était déjà très sympathique).
8/10
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L'auberge espagnole/Les poupées Russes
J'ai enchainé les deux films cet après-midi.
L'interet de les voir à la suite est surtout de constater à quel point les deux films sont cohérents entre eux. Les deux films se répondent l'un à l'autre. Des choses que l'on croyait résolues à l'issue de l'auberge redeviennent des problèmes dans les poupées.
Les personnages principaux subissent une vraie évolution.
C'est vraiment très bien filmé, ambitieux, je suis content que Klapisch puisse faire les films qu'il veut avec cette aussi grande liberté.
Je suis à chaque fois ému par les fins des deux films tellement j'arrive à m'identifier au personnage de Xavier.
Je suis fan.
J'ai enchainé les deux films cet après-midi.
L'interet de les voir à la suite est surtout de constater à quel point les deux films sont cohérents entre eux. Les deux films se répondent l'un à l'autre. Des choses que l'on croyait résolues à l'issue de l'auberge redeviennent des problèmes dans les poupées.
Les personnages principaux subissent une vraie évolution.
C'est vraiment très bien filmé, ambitieux, je suis content que Klapisch puisse faire les films qu'il veut avec cette aussi grande liberté.
Je suis à chaque fois ému par les fins des deux films tellement j'arrive à m'identifier au personnage de Xavier.
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Re: Notez les films d'août 2008
LE PERIL JEUNE de Cédric Klapisch
Je ne sais vraiment pas comment appréhender le cinéma de Klapisch. Je reconnais bien que j’ai passé un bon moment devant comme ce fut déjà le cas pour l'auberge espagnole et les poupées russes. Il y a de l’énergie, c’est drôle, teinté d’une nostalgie touchante, réalisé avec soin, joliment interprété... Je ne peux vraiment pas dire que je déteste. Mais je n’adhère pas à la vision de Klapisch avec sa tendance à constamment prendre parti pour les jeunes (alors qu’ils parfois terriblement insupportables) et de traiter uniformément comme des cons tout ce qui est prof ou parent. C’est assez chiant à la longue...
Je ne sais vraiment pas comment appréhender le cinéma de Klapisch. Je reconnais bien que j’ai passé un bon moment devant comme ce fut déjà le cas pour l'auberge espagnole et les poupées russes. Il y a de l’énergie, c’est drôle, teinté d’une nostalgie touchante, réalisé avec soin, joliment interprété... Je ne peux vraiment pas dire que je déteste. Mais je n’adhère pas à la vision de Klapisch avec sa tendance à constamment prendre parti pour les jeunes (alors qu’ils parfois terriblement insupportables) et de traiter uniformément comme des cons tout ce qui est prof ou parent. C’est assez chiant à la longue...
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Re: Notez les films d'août 2008
Bien d'accord. Dans l'Auberge Espagnole, je les trouve niais, tout juste bons à se faire éventrer par Jason le mort-vivant.nobody smith a écrit : Mais je n’adhère pas à la vision de Klapisch avec sa tendance à constamment prendre parti pour les jeunes (alors qu’ils parfois terriblement insupportables) et de traiter uniformément comme des cons tout ce qui est prof ou parent. C’est assez chiant à la longue...
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Re: Notez les films d'août 2008
Le Péril Jeune (Cédric Klapisch, 1994)
Disons le tout de suite, Klapisch est un réalisateur qui m'en a toujours touché une sans bouger l'autre, aussi bien dans ses fresques tout publics que dans ses trips d'auteur. Mais la découverte de son (culte) Péril Jeune fut une très agréable surprise.
Si quelques tics m'énervent toujours, je suis tombé sous le charme de cette bande de loosers auquel on ne peut que s'identifier (voir y voir un certain portrait de nos années Lycées) et chacun représentant un faciès de notre propre personnalité. J'avoue avoir un penchant pour le "timide" qui dans certains cas, ne fit qu'imiter des situations personellement vécues.
Dommage que le film soit marqué un peu trop 70's pour être vraiment identitaire.
En fait, le VRAI film traitant de l'adolescence scolaire et dont je me suis totalement identifié... c'est Les Sous-doués !
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Notez les films d'août 2008
Pareil, c'est son seul film que j'aime. Par contre, je ne regrette pas l'absence de ce côté identitaire (dirais plutôt: empathique) et rien ne dépasse Les Sous-Doués!Kevin95 a écrit :
Le Péril Jeune (Cédric Klapisch, 1994)
Disons le tout de suite, Klapisch est un réalisateur qui m'en a toujours touché une sans bouger l'autre, aussi bien dans ses fresques tout publics que dans ses trips d'auteur. Mais la découverte de son (culte) Péril Jeune fut une très agréable surprise.
Si quelques tics m'énervent toujours, je suis tombé sous le charme de cette bande de loosers auquel on ne peut que s'identifier (voir y voir un certain portrait de nos années Lycées) et chacun représentant un faciès de notre propre personnalité. J'avoue avoir un penchant pour le "timide" qui dans certains cas, ne fit qu'imiter des situations personellement vécues.
Dommage que le film soit marqué un peu trop 70's pour être vraiment identitaire.
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Re: Notez les films d'août 2008
Claude Zidi a dépeint la jeunesse avec bien plus de justesse et de pertinence que Truffaut, Pialat et consort !
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Re: Notez les films d'août 2008
Heuuu... là je veux bien être d'accord parceque c'est férié
- Kevin95
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Re: Notez les films d'août 2008
Sympa !
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Re: Notez les films d'août 2008
Disons que Zidi dépeint une certaine insouciance dont nous éprouvons la nostalgie, quand bien même nous étions loin de cette insouciance durant nos années lycéennes. C'était mieux avant, quoi.
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Re: Notez les films d'août 2008
Pour le coup je suis tout disposé à croire que c'était effectivement mieux avant...bronski a écrit :Disons que Zidi dépeint une certaine insouciance dont nous éprouvons la nostalgie, quand bien même nous étions loin de cette insouciance durant nos années lycéennes. C'était mieux avant, quoi.
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Re: Notez les films d'avril 2009
Ni pour, ni contre (bien au contraire) (Cédric Klapisch)
Vu que le cinéma de Cédric Klapisch m'en touche une, je n'espérai pas grand chose de son Ni pour, ni contre (bien au contraire). J'y ai jeté tout de même un œil, par une curiosité perverse de voir se qu'il donne quand il tourne un polar et sans m'impressionner, le monsieur s'en sort mais certainement pas avec les honneurs.
Pour faire bref, le monsieur aime deux polars Goodfellas de Martin Scorsese et L'Appât de Bertrand Tavernier et en gros, il va pomper les deux films pour construire sa première et dernière partie. Ok, je suis méchant mais les citations sont tellement énormes que je m'étonne d'entendre encore des gens (parmi mon entourage) me clamer haut et fort que ce film est du pur Klapisch. Ce qui appartient au réalisateur c'est bien sa bande d'acteurs, d'ailleurs c'est la grande qualité du film, tous sont excellents en particulier Vincent Elbaz, comédien sacrement talentueux mais qui malheureusement à eu peu de rôle au cinéma de qualités pour le prouver.
C'est parce que j'ai aimé voir ces acteurs jouer du pistolet que Ni pour, ni contre (bien au contraire) trouve un minimum de grâce à mes yeux, mais pour l'originalité on repassera...
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Re: Cédric Klapisch
Cinéaste français que je suis depuis le début ; j'avais été voir Riens du tout le jour de sa sortie et il m'avait semblé être une bonne bouffée d'air frais. J'ai vu tout ses films hormis Peut-être (tiens, je vais vite combler cette lacune) ; je les ai quasiment tous beaucoup apprécié avec en tête le délicieux Chacun cherche son chat et désopilant Le Péril Jeune.
- Cathy
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Re: Cédric Klapisch
A noter aussi rediffusion cette nuit du portrait d'Aurélie Dupont, étoile de l'Opéra de Paris que Cedric Klapisch a suivi pendant 3 ans, à partir de 3h05 sur France 3
Le film est rediffusé de 4h45 à 5h45 dans la nuit de samedi à dimanche, et il sort en DVD, le 11 mars prochain, avec deux pas de deux en bonus (pour les amateurs de danse : La dame aux camélias et le Parc avec Manuel Legris).aurelie dupont danse l'espace d'un instant...
Auteur : Cédric Klapisch Production Les Films d'Ici - Agathe Berman, Ce qui me meut, Opéra national de Paris, avec la participation de France Télévisions
Avec et sans fard, Cédric Klapisch peint pas à pas l'engagement total d'Aurélie Dupont dans son art à travers quatre grands rôles d'amoureuses : Marguerite de "La Dame aux camélias" chorégraphié par John Neumeier, Odette/Odile du "Lac des cygnes", Raymonda du ballet éponyme chorégraphié par Rudolf Noureev, et enfin Constance du "Parc" chorégraphié par Angelin Preljocaj.
Cédric Klapisch crée un portrait personnel et intime de la danseuse étoile Aurélie Dupont. Une artiste dans la plénitude de son art, une vedette en pleine splendeur, une femme au centre de sa propre vie.
Mon blog : http://leblogdecathy.over-blog.fr/