Umberto Lenzi (1931-2017)
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Umberto Lenzi (1931-2017)
Un des grands spécialistes du bis qui, je suis sûr, compte quelques admirateurs au sein de ce forum.
Du peu que j'ai vu de lui, j'ai pas mal d'affection pour Lenzi dont la filmo grouille certainement de nanars - voire de sombres navets - mais qui a su se montrer un excellent artisan lorsqu'il s'en donnait la peine. Une œuvre à la remorque de la mode, parfaitement représentative de l'évolution du cinéma d'exploitation transalpin depuis la fin des années 50 jusqu'au début des années 90.
J'aime beaucoup:
La Rançon de la Peur
J'aime bien:
Cannibal Ferox
Je tolère:
Brigade Spéciale
Le Clan des Pourris
S.O.S Jaguar: Opération Casseurs
La Maison du Cauchemar
Je n'aime pas vraiment:
Au Pays de l'Exorcisme
L'Avion de l'Apocalypse
The House of Witchcraft (TV)
The House of Lost Souls (TV)
J'exècre:
La Secte des Cannibales
Hell's Gate
Du peu que j'ai vu de lui, j'ai pas mal d'affection pour Lenzi dont la filmo grouille certainement de nanars - voire de sombres navets - mais qui a su se montrer un excellent artisan lorsqu'il s'en donnait la peine. Une œuvre à la remorque de la mode, parfaitement représentative de l'évolution du cinéma d'exploitation transalpin depuis la fin des années 50 jusqu'au début des années 90.
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Re: Umberto Lenzi
J'aime bien :
1 - La rançon de la peur
2 - Au pays de l'exorcisme
Je n'aime pas :
3 - Cannibal ferox
Je déteste :
4 - L'avion de l'apocalypse
1 - La rançon de la peur
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Re: Umberto Lenzi
J'avais bien aimé L'avion de l'Apocalypse quand je l'avais vu à l'époque.
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Re: Umberto Lenzi
Ce que Lenzi a fait de mieux ce sont ses giallos et ses polars, que peu ont vu, ce qui explique que ça le gonfle de parler toujours de Cannibal Ferox et l'avion de l'apocalypse. Dans les bisseux italiens il me semble un des plus stables, franchement j'ai rarement été déçu avec lui (mais j'ai évité sa fin de carrière peu reluisante)
Excellent
Il coltello di ghiaccio
Très bons
La Rançon de la peur (Milano odia: la polizia non può sparare)
Bons
Kriminal
Une folle envie d'aimer (Orgasmo)
Si douces, si perverses (Così dolce... così perversa)
Paranoia
Spasmo
Gatti rossi in un labirinto di vetro
Brigade spéciale (Roma a mano armata)
Fort plaisant
Maciste contre Zorro (Zorro contro Maciste)
Le Cynique, l'Infâme et le Violent (Il Cinico, l'infame, il violento)
Cannibal Ferox
Sympa
La Malle de San Antonio (Una Pistola per cento bare)
Meurtre par interim (Un Posto ideale per uccidere)
Le Tueur à l'orchidée (Sette orchidee macchiate di rosso)
Au pays de l'exorcisme (Il Paese del sesso selvaggio)
Nightmare Beach
Moyen
La Secte des cannibales (Mangiati vivi!)
Médiocre
L'Avion de l'apocalypse (Incubo sulla città contaminata)
En fin de carrière c'est certain mais il est quand même quasiment l'inventeur du "giallo de machination" post-Les Diaboliques, il a été le premier à faire un "Cannibal movie", les zombies rapides de "L'avion" sont les premiers du genre, Kriminal a été fait 2 ans avant Danger Diabolik...Donc pas toujours suiveur l'ami LenziPat Wheeler a écrit :Une œuvre à la remorque de la mode, parfaitement représentative de l'évolution du cinéma d'exploitation transalpin depuis la fin des années 50 jusqu'au début des années 90.
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Re: Umberto Lenzi
Grandeur et décadence du cinéma populaire italien...
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Eminemment sympathiques :
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Echec au gang
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Pistolets pour un massacre
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La Guerre des gangs
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Bracelet de sang
SOS Jaguar : opération casseurs
Le Cynique, l’infâme et le violent
Corleone à Brooklyn
Sans doute mauvais mais toujours amusants :
Si douce… si perverse
L’uomo della strada fa giustizia
La Grande bataille
De l’enfer à la victoire
Loupé mais intéressant :
Spasmo
Plan-plan :
Meurtre par intérim
Bis en carton-pâte :
Hercule contre les mercenaires
Ca commence à craindre (très) sérieusement :
L’avion de l’apocalypse
Nightmare beach
Hitcher in the dark
La Case del sortilegio
Douteux, voire très douteux :
La Secte des cannibales
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Carrément navrant :
Cicciabomba
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Je ne l’ai même pas fini…
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Souvenirs troubles / A revoir :
Les Pirates de Malaisie
La Guerre du fer
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Re: Umberto Lenzi
Moi aussi : de la belle ouvrage nanaresque, avec notamment une scène qui me fait beaucoup rire :Rockatansky a écrit :J'avais bien aimé L'avion de l'Apocalypse quand je l'avais vu à l'époque.
ATTENTION ! SPOILERS !!
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Re: Umberto Lenzi
En même temps c'est un peu logique pour Cannibal Ferox qui reste au détour de quelques scènes (la castration, la pendaison par les seins et la scalpation principalement) un film étonnamment trash aujourd'hui, donc enclin à être la réalisation la plus célèbre de Lenzi. Après, on ne va bien sûr pas nier que d'autres de ses œuvres demeurent objectivement plus intéressantes.hellrick a écrit :Ce que Lenzi a fait de mieux ce sont ses giallos et ses polars, que peu ont vu, ce qui explique que ça le gonfle de parler toujours de Cannibal Ferox et l'avion de l'apocalypse.
J'avoue mal - voire pas du tout - connaître ses films des années 60 et début 70 mais il me tarde d'en découvrir quelques uns ! Sa fin de carrière est effectivement peu reluisante mais c'est le cas de presque tous les cinéastes de son "école" on va dire. Je pense que la télévision n'est pas étrangère au déclin progressif du bis italien à partir du milieu des 80's.hellrick a écrit :Ce que Lenzi a fait de mieux ce sont ses giallos et ses polars, que peu ont vu, ce qui explique que ça le gonfle de parler toujours de Cannibal Ferox et l'avion de l'apocalypse. Dans les bisseux italiens il me semble un des plus stables, franchement j'ai rarement été déçu avec lui (mais j'ai évité sa fin de carrière peu reluisante)
En fin de carrière c'est certain mais il est quand même quasiment l'inventeur du "giallo de machination" post-Les Diaboliques, il a été le premier à faire un "Cannibal movie", les zombies rapides de "L'avion" sont les premiers du genre, Kriminal a été fait 2 ans avant Danger Diabolik...Donc pas toujours suiveur l'ami LenziPat Wheeler a écrit :Une œuvre à la remorque de la mode, parfaitement représentative de l'évolution du cinéma d'exploitation transalpin depuis la fin des années 50 jusqu'au début des années 90.
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Re: Umberto Lenzi
Le tueur à l'orchidée :
Giallo d'une complexité scénaristique inouie (je défie quiconque de tout comprendre dés la première écoute), "Le tueur à l'orchidée" en laissera sur le carreau certainement plus d'un.
Ici, pas question de louper une minute de métrage sous peine de ne plus rien y comprendre : entre les remontées de pistes à n'en plus finir, les rebondissements réguliers, l'histoire du registre hôtelier à la page déchirée, le nombre important de personnages-clés de l'intrigue, les séquences parfois abracadabrantes (le héros se retrouvant presque au hasard des choses dans le milieu hippies ; le portrait-robot sommaire qui sert le plus naturellement du monde de "photographie" pour l'identification ; les soeurs jumelles, etc...), et quelques raccourcis et facilités scénaristiques, Lenzi semble avoir tout misé sur la densité de l'histoire (il est d'ailleurs l'auteur du scénario) au détriment de la cohérence et du rythme.
Le spectateur s'en retrouvé ainsi souvent largué, éreinté...obligé de suivre une intrigue certes plus fouillée qu'à l'accoutumée pour le genre, mais aussi trop "copieuse" pour être racontée sur un temps minimum syndical d' 1h30 !
C'est qu'il aurait fallut aérer tout cela !
Les meurtres - peu nombreux - néanmoins bien filmés (la 2ème victime entâchée de peinture par exemple), et quelques belles scènes nocturnes sont représentatives de l'esprit giallo...sans toutefois que tout cela n'atteigne la maestria visuelle des Argento de la grande époque.
Et puis il y a la belle Uschi Glas, qui mérite à elle seule le détour (malgré un jeu assez monolithique, tout comme son Antonio Sabato de mari dans le film).
Avis trés mitigé donc.
Giallo d'une complexité scénaristique inouie (je défie quiconque de tout comprendre dés la première écoute), "Le tueur à l'orchidée" en laissera sur le carreau certainement plus d'un.
Ici, pas question de louper une minute de métrage sous peine de ne plus rien y comprendre : entre les remontées de pistes à n'en plus finir, les rebondissements réguliers, l'histoire du registre hôtelier à la page déchirée, le nombre important de personnages-clés de l'intrigue, les séquences parfois abracadabrantes (le héros se retrouvant presque au hasard des choses dans le milieu hippies ; le portrait-robot sommaire qui sert le plus naturellement du monde de "photographie" pour l'identification ; les soeurs jumelles, etc...), et quelques raccourcis et facilités scénaristiques, Lenzi semble avoir tout misé sur la densité de l'histoire (il est d'ailleurs l'auteur du scénario) au détriment de la cohérence et du rythme.
Le spectateur s'en retrouvé ainsi souvent largué, éreinté...obligé de suivre une intrigue certes plus fouillée qu'à l'accoutumée pour le genre, mais aussi trop "copieuse" pour être racontée sur un temps minimum syndical d' 1h30 !
C'est qu'il aurait fallut aérer tout cela !
Les meurtres - peu nombreux - néanmoins bien filmés (la 2ème victime entâchée de peinture par exemple), et quelques belles scènes nocturnes sont représentatives de l'esprit giallo...sans toutefois que tout cela n'atteigne la maestria visuelle des Argento de la grande époque.
Et puis il y a la belle Uschi Glas, qui mérite à elle seule le détour (malgré un jeu assez monolithique, tout comme son Antonio Sabato de mari dans le film).
Avis trés mitigé donc.
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Re: Umberto Lenzi
Le moins convaincant de ses giallos amha (enfin quand même meilleur que Nightmare Beach si on le considère comme tel).Outerlimits a écrit :Le tueur à l'orchidée :
Giallo d'une complexité scénaristique inouie (je défie quiconque de tout comprendre dés la première écoute), "Le tueur à l'orchidée" en laissera sur le carreau certainement plus d'un.
A noter qu'il s'agit d'un des 4 hybrides entre le giallo et le krimi donc une coproduction italo-allemande qui essayait de remettre aux goût du jour les intrigues d'Edgar Wallace qui avaient triomphé en Allemagne durant les 60's. D'où un film hybride pas pleinement convaincant mais l'intrigue reste plaisante pour ceux qui aiment les whodunit
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Re: Umberto Lenzi
Giallo et Krimi ne sont semble-t-il pas les seules sources d’inspiration de l'oeuvre, puisque selon IMDB, Roberto Gianviti, scénariste de ces Sette orchidee macchiate di rosso, aurait également puisé une partie de son inspiration dans le roman de Cornell Woolrich, "Rendez-vous in black". Chose curieuse : de mon côté, l’intrigue m’a par moment plutôt rappelé, dans sa structure, La Mariée était en noir de Truffaut, film adapté d’un roman de … Cornell Woolrich, "The Bride wore black".hellrick a écrit :Le moins convaincant de ses giallos amha (enfin quand même meilleur que Nightmare Beach si on le considère comme tel).Outerlimits a écrit :Le tueur à l'orchidée :
Giallo d'une complexité scénaristique inouie (je défie quiconque de tout comprendre dés la première écoute), "Le tueur à l'orchidée" en laissera sur le carreau certainement plus d'un.
A noter qu'il s'agit d'un des 4 hybrides entre le giallo et le krimi donc une coproduction italo-allemande qui essayait de remettre aux goût du jour les intrigues d'Edgar Wallace qui avaient triomphé en Allemagne durant les 60's. D'où un film hybride pas pleinement convaincant mais l'intrigue reste plaisante pour ceux qui aiment les whodunit
Bref, qu’aient été ses influences, Sette orchidee macchiate di rosso reste mon giallo préféré de Lenzi. Un giallo sortant vraiment de l’ordinaire du côté de l’écriture, très feuilletonnesque dans sa façon d’enquiller les rebondissements à un rythme endiablé parfois juste … pour le plaisir, de multiplier gratuitement les personnages secondaires n’apportant parfois pas grand-chose à l’histoire. On devine chez Gianviti un malin plaisir à compliquer ce qui aurait pu rester simple pour nous livrer au final un pur et très stimulant exercice de style.
Par ailleurs, l’un des gros avantages d’un scénario aussi sinueux que celui de ces Sette orchidee macchiate di rosso est qu’à la troisième vision du film on demeure encore constamment surpris par la progression aléatoire du récit. Je m'y amuse en tout cas à chaque révision...
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Re: Umberto Lenzi
Tu le préfères à Knife of Ice? Ca a été une de mes meilleures découvertes giallo de ces dernières annéesmanuma a écrit : Bref, qu’aient été ses influences, Sette orchidee macchiate di rosso reste mon giallo préféré de Lenzi.
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Re: Umberto Lenzi
J'ai effectivement cru comprendre que tu le tenais en haute estime, celui-là.hellrick a écrit :Tu le préfères à Knife of Ice? Ca a été une de mes meilleures découvertes giallo de ces dernières années
Faudrait sans doute que je le revois. Je l'avais trouvé formellement très soigné, pour du Lenzi, doté d'une belle atmosphère - je me rappelle notamment d'une séquence assez réussie dans le brouillard - et d'un scénario plutôt solide. Un très efficace dernier quart d'heure, également. Mais Lenzi, moi, je crois que je l'aime surtout pour ses excès, le "laisser-aller" de ses mises en scène. Et là, du coup, ça m'avait semblé un peu trop sage, un peu trop classique.
Mais bon, c'est un titre auquel je redonnerai très probablement une seconde chance un de ces 4.
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Re: Umberto Lenzi
Je m'en vais de ce pas le réclamer sur le mur d'Exctasy of Films tiensmanuma a écrit : Mais bon, c'est un titre auquel je redonnerai très probablement une seconde chance un de ces 4.
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Re: Umberto Lenzi
LA GUERRA DEL FERRO : IRONMASTER / IRONMASTER, LA GUERRE DU FER de Umberto Lenzi (1983) découverte
Si le bis italien était né aux origines du cinéma, pour sûr qu'il aurait trouvé une solution au face à face Lumière/Méliès. Preuve en est, ce La guerra del ferro - Ironmaster, qui pour l'amour de l'art(gent) entend réconcilier La Guerre du feu de Jean-Jacques Annaud et Conan the Barbarian de John Milius. Zinzin, tourné dans un terrain vague avec des cagoules de fourrure, La guerra del ferro est une magnifique relique d'un cinéma de genre italien qui ne sait plus où il va. Umberto Lenzi ne cherche plus, il tente. Les hommes des cavernes parlent comme tout le monde (les grognements ça va trois secondes), le héros du film a des pecs d'acier (car c'est bien connu, les clubs de gym étaient légion en ce temps-là), George Eastman fait comme d'hab soit n'importe quoi et les gonzesses ne demandent qu'à montrer leur anatomie. Ridicule +1 mais un charme frappe à la porte d’entrée, deux trois plans sont véritablement bien foutus (la découverte du fer, les vues du ciel orange), la musique des frères de Angelis est pas mal et mêmes les hommes-singes ringards finissent par foutre les miquettes. Gloire au bis italien !
Si le bis italien était né aux origines du cinéma, pour sûr qu'il aurait trouvé une solution au face à face Lumière/Méliès. Preuve en est, ce La guerra del ferro - Ironmaster, qui pour l'amour de l'art(gent) entend réconcilier La Guerre du feu de Jean-Jacques Annaud et Conan the Barbarian de John Milius. Zinzin, tourné dans un terrain vague avec des cagoules de fourrure, La guerra del ferro est une magnifique relique d'un cinéma de genre italien qui ne sait plus où il va. Umberto Lenzi ne cherche plus, il tente. Les hommes des cavernes parlent comme tout le monde (les grognements ça va trois secondes), le héros du film a des pecs d'acier (car c'est bien connu, les clubs de gym étaient légion en ce temps-là), George Eastman fait comme d'hab soit n'importe quoi et les gonzesses ne demandent qu'à montrer leur anatomie. Ridicule +1 mais un charme frappe à la porte d’entrée, deux trois plans sont véritablement bien foutus (la découverte du fer, les vues du ciel orange), la musique des frères de Angelis est pas mal et mêmes les hommes-singes ringards finissent par foutre les miquettes. Gloire au bis italien !
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
- gnome
- Iiiiiiil est des nôôôôtres
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Re: Umberto Lenzi
Pas vu celui-la, tu me tentes bien ! Tu l'as vu comment ?Kevin95 a écrit :LA GUERRA DEL FERRO : IRONMASTER / IRONMASTER, LA GUERRE DU FER de Umberto Lenzi (1983) découverte
Si le bis italien était né aux origines du cinéma, pour sûr qu'il aurait trouvé une solution au face à face Lumière/Méliès. Preuve en est, ce La guerra del ferro - Ironmaster, qui pour l'amour de l'art(gent) entend réconcilier La Guerre du feu de Jean-Jacques Annaud et Conan the Barbarian de John Milius. Zinzin, tourné dans un terrain vague avec des cagoules de fourrure, La guerra del ferro est une magnifique relique d'un cinéma de genre italien qui ne sait plus où il va. Umberto Lenzi ne cherche plus, il tente. Les hommes des cavernes parlent comme tout le monde (les grognements ça va trois secondes), le héros du film a des pecs d'acier (car c'est bien connu, les clubs de gym étaient légion en ce temps-là), George Eastman fait comme d'hab soit n'importe quoi et les gonzesses ne demandent qu'à montrer leur anatomie. Ridicule +1 mais un charme frappe à la porte d’entrée, deux trois plans sont véritablement bien foutus (la découverte du fer, les vues du ciel orange), la musique des frères de Angelis est pas mal et mêmes les hommes-singes ringards finissent par foutre les miquettes. Gloire au bis italien !