Burt Reynolds (1936-2018)
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Burt Reynolds (1936-2018)
Le Palm Beach Post publie des clichés de Burt datant des années 60 à 80 : http://clikhear.palmbeachpost.com/2014/ ... -reynolds/
Burt Reynolds habitait dans le coin (à Jupiter pour être précis). Le canard l'a suivi.
Avec Stallone en 82
J'ai trouvé le lien via le blog de la femme de Guy Maddin.
J'ai revu Gator (1976) il y a peu. Dans la veine de Georgia Peaches / Smokey bites the dust / ou shérif fait moi peur si vous voyez
Je pense qu'il y a mieux dans sa filmo tout de même.
Burt Reynolds habitait dans le coin (à Jupiter pour être précis). Le canard l'a suivi.
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Je pense qu'il y a mieux dans sa filmo tout de même.
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- « Il y aura toujours de la souffrance humaine… mais pour moi, il est impossible de continuer avec cette richesse et cette pauvreté ». - Louis ‘Studs’ Terkel (1912-2008) -
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Re: Burt Reynolds
Mieux ? Oui.
Ne serait-ce que Délivrance ou les deux films qu'il a fait avec Aldrich.
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Re: Burt Reynolds
The End (Burt Reynolds - 1978)
Après s'être fait la main avec Gator (la suite des Bootleggers), Burt Reynolds passe à la vitesse supérieure avec un film bien plus ambitieux, une comédie macabre au tour d'un homme condamné par la médecine qui décide d'en finir avec la vie. On est ici pas très loin de ce que Blake Edwards développera dans la décennie suivante (de Elle à SOB en passant par L'Homme qui Aimait les Femmes - où Reynolds reprendra un rôle assez proche). La mise en scène de Reynolds est d'ailleurs très élégante et si on devait chercher des poux au film, ce serait sur le comédien lui-même qui fait de son mieux mais qui a toujours été limité ou le numéro too much de Dom deLuise qui déséquilibre la 2ème moitié du film.
Heureusement il y a ce très beau final sur "My Way" chanté par Sinatra.
Après s'être fait la main avec Gator (la suite des Bootleggers), Burt Reynolds passe à la vitesse supérieure avec un film bien plus ambitieux, une comédie macabre au tour d'un homme condamné par la médecine qui décide d'en finir avec la vie. On est ici pas très loin de ce que Blake Edwards développera dans la décennie suivante (de Elle à SOB en passant par L'Homme qui Aimait les Femmes - où Reynolds reprendra un rôle assez proche). La mise en scène de Reynolds est d'ailleurs très élégante et si on devait chercher des poux au film, ce serait sur le comédien lui-même qui fait de son mieux mais qui a toujours été limité ou le numéro too much de Dom deLuise qui déséquilibre la 2ème moitié du film.
Heureusement il y a ce très beau final sur "My Way" chanté par Sinatra.
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Re: Burt Reynolds
Orson Welles en dit beaucoup de bien d'ailleurs !
(le pilote de The Orson Welles Show, où Burt est invité, date justement de cette période)
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Dernière modification par bruce randylan le 1 juil. 15, 12:39, modifié 1 fois.
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Re: Burt Reynolds
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Re: Burt Reynolds
tu voulais dire "pas" j'imagine.bruce randylan a écrit :Orson Welles en dit cas beaucoup de bien d'ailleurs !
(le pilote de The Orson Welles Show, où Burt est invité, date justement de cette période)
il parlait du film? de Burt?
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Re: Burt Reynolds
Des deux ! Et oui, il en dit du bien ! Il a même presque l'air sincère Orson.
Burt occupe la première moitié
Cette émission était un pilote donc tourné sans argent avec une seule caméra (ça explique des raccords bizarres sur le public ou les réactions de Welles).
Burt occupe la première moitié
Cette émission était un pilote donc tourné sans argent avec une seule caméra (ça explique des raccords bizarres sur le public ou les réactions de Welles).
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Re: Burt Reynolds
L'antigang (Sharky's Machine) de Burt Reynolds 1981
Troisième film de Reynolds en tant que réalisateur, un polar très violent se déroulant au sein de la brigade mondaine d'Atlanta. Grâce à un scénario intéressant et à des personnages assez attachants, ça aurait pu être excellent mais Burt Reynolds gâche en partie son film faute à ses nombreuses idées de mise en scène dont la moitié tombent à l'eau (des longueurs peu justifiées, une direction d'acteur parfois maladroite...) et à cause de la multiplicité des points de vue qui nous empêche de nous immerger plus avant dans le film. Tout ce qui tourne autour des 4 membres de la brigade est vraiment bien vue (drôle, émouvant...) ; tout le reste est assez moyen voire parfois aujourd'hui assez ridicule (les séquences entre Rachel Ward et Vittorio Gassman par exemple). Dommage car il y avait du potentiel. Ce n'en est pas mauvais pour autant ; juste que l'originalité de la mise en scène dessert plus le film qu'il ne le réhausse.
Troisième film de Reynolds en tant que réalisateur, un polar très violent se déroulant au sein de la brigade mondaine d'Atlanta. Grâce à un scénario intéressant et à des personnages assez attachants, ça aurait pu être excellent mais Burt Reynolds gâche en partie son film faute à ses nombreuses idées de mise en scène dont la moitié tombent à l'eau (des longueurs peu justifiées, une direction d'acteur parfois maladroite...) et à cause de la multiplicité des points de vue qui nous empêche de nous immerger plus avant dans le film. Tout ce qui tourne autour des 4 membres de la brigade est vraiment bien vue (drôle, émouvant...) ; tout le reste est assez moyen voire parfois aujourd'hui assez ridicule (les séquences entre Rachel Ward et Vittorio Gassman par exemple). Dommage car il y avait du potentiel. Ce n'en est pas mauvais pour autant ; juste que l'originalité de la mise en scène dessert plus le film qu'il ne le réhausse.
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Re: Burt Reynolds
Eh bien....entièrement d'accord. De plus, le scénario lorgne grossièrement sur celui de LAURA pour faire film noir habité. Et dans les séquences ridicules, certaines avec Henry Silva qu'il ne faudrait pas (ou alors si justement) regarder avec des potes en ayant un coup dans le nez. Une fois qu'on a dit tout cela, c'est un film extrêmement sympathique, très madeleine, qui m'avait fait une impression réjouissante lorsque je l'avais vu à sa sortie (Août 1982, à une semaine près, MAD MAX 2 sortait), presque jubilatoire : sensation (partiellement éventée maintenant) de densité, de climat prenant et de violence qui fait encore de l'effet dans la séquence des doigts, fort sadique.Jeremy Fox a écrit :Troisième film de Reynolds en tant que réalisateur, un polar très violent se déroulant au sein de la brigade mondaine d'Atlanta. Grâce à un scénario intéressant et à des personnages assez attachants, ça aurait pu être excellent mais Burt Reynolds gâche en partie son film faute à ses nombreuses idées de mise en scène dont la moitié tombent à l'eau (des longueurs peu justifiées, une direction d'acteur parfois maladroite...) et à cause de la multiplicité des points de vue qui nous empêche de nous immerger plus avant dans le film. Tout ce qui tourne autour des 4 membres de la brigade est vraiment bien vue (drôle, émouvant...) ; tout le reste est assez moyen voire parfois aujourd'hui assez ridicule (les séquences entre Rachel Ward et Vittorio Gassman par exemple). Dommage car il y avait du potentiel. Ce n'en est pas mauvais pour autant ; juste que l'originalité de la mise en scène dessert plus le film qu'il ne le réhausse.
Et il y a la chanson du générique, "Street Life", utilisée par Quentin Tarantino dans JACKIE BROWN.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Re: Burt Reynolds
Je vais revoir La cité des dangers d'Aldrich. Me demandant ce que devient Burt Reynolds direction google. Bien mal en point Burt. Gros problèmes de santé et financiers. Même pas envie de poster sa pauvre mine
Tant que j'y suis je conseille la charmante comédie Merci d'avoir été ma femme (Starting over) d'Alan J. Pakula avec Jill Clayburgh et Candice Bergen.
Tant que j'y suis je conseille la charmante comédie Merci d'avoir été ma femme (Starting over) d'Alan J. Pakula avec Jill Clayburgh et Candice Bergen.
N'avoir rien accompli et mourir en surmené.
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Re: Burt Reynolds
Je mettrais encore au-dessus le fantastique Boogie nights d'Anderson où il était parfait en Roger Corman du porno.Père Jules a écrit :Mieux ? Oui.
Ne serait-ce que Délivrance ou les deux films qu'il a fait avec Aldrich.
On peut aussi citer Le fantôme de Cat Dancing de Sarafian, western parfois dérangeant mais très original.
Très loin de tout ça, je viens de voir qu'il avait fait une apparition dans... Flipper le dauphin !
Et un détail idiot que je ne remarque que maintenant : sur certaines photos sans moustaches il peut ressembler pas mal à Brando...
Merci d'avoir été ma femme (Starting over) 1979, Alan J. Pakula
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
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Re: Burt Reynolds
Une ressemblance qui m'avait frappée lorsque j'avais découvert étant ado Deliverance.
D'ailleurs pour l’anecdote, Dino De Laurentiis voulait le grand Marlon pour star dans Navajo Joe de Sergio Corbucci. Vu le prix que le monsieur demandait (dans sa période Mutiny on the Bounty) qui revenait à la somme des budgets de tous les westerns italiens tournés dans l'année, ils ont préféré se tourner vers le jeunot (et alors peu gourmand) Burt Reynolds.
D'ailleurs pour l’anecdote, Dino De Laurentiis voulait le grand Marlon pour star dans Navajo Joe de Sergio Corbucci. Vu le prix que le monsieur demandait (dans sa période Mutiny on the Bounty) qui revenait à la somme des budgets de tous les westerns italiens tournés dans l'année, ils ont préféré se tourner vers le jeunot (et alors peu gourmand) Burt Reynolds.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Burt Reynolds
Les Bootleggers (White Lightning) de Joseph Sargent 1974
En Arkansas, Gator, un prisonnier, est libéré par les fédéraux à condition qu'il infiltre un gang de trafiquants d'alcools afin de faire tomber l'homme qui est à sa tête, pas moins que le shérif responsable de la mort du frère de Gator.
Le film débute avec une scène qui fait froid dans le dos puis se poursuit avec une tentative d'évasion rehaussée par un thème musical syncopé assez puissant. On s'attend donc à un film très noir sauf que le scénario s'embourbe assez vite et qu'il ne possède plus vraiment de densité passé la première demi-heure. Il annonce même vers la fin les futurs films de l'assistant sur ce film, Hal Needham, des comédies du style Cours après moi shérif. Bref, le mélange n'est pas très réussi à l'image du final grotesque là où on attendait une extrême tension. Burt Reynolds joue le macho de service et l'ensemble se suit néanmoins sans ennui grâce surtout aux poursuites en voiture très bien menées et à Jennifer Billingsley qui apporte un peu de sensualité. Petit détail ; le film a du être tourné dans des conditions de chaleur assez pénibles car absolument tous les personnages transpirent à grosses gouttes tout le long du film ; ce qui donne finalement une note assez réaliste à cet Arkansas caniculaire. Décevant quand même au final. 4/10
En Arkansas, Gator, un prisonnier, est libéré par les fédéraux à condition qu'il infiltre un gang de trafiquants d'alcools afin de faire tomber l'homme qui est à sa tête, pas moins que le shérif responsable de la mort du frère de Gator.
Le film débute avec une scène qui fait froid dans le dos puis se poursuit avec une tentative d'évasion rehaussée par un thème musical syncopé assez puissant. On s'attend donc à un film très noir sauf que le scénario s'embourbe assez vite et qu'il ne possède plus vraiment de densité passé la première demi-heure. Il annonce même vers la fin les futurs films de l'assistant sur ce film, Hal Needham, des comédies du style Cours après moi shérif. Bref, le mélange n'est pas très réussi à l'image du final grotesque là où on attendait une extrême tension. Burt Reynolds joue le macho de service et l'ensemble se suit néanmoins sans ennui grâce surtout aux poursuites en voiture très bien menées et à Jennifer Billingsley qui apporte un peu de sensualité. Petit détail ; le film a du être tourné dans des conditions de chaleur assez pénibles car absolument tous les personnages transpirent à grosses gouttes tout le long du film ; ce qui donne finalement une note assez réaliste à cet Arkansas caniculaire. Décevant quand même au final. 4/10
- Alphonse Tram
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Re: Burt Reynolds
A noter que 3 ans plus tard il reprendra son rôle de Gator dans le film éponyme, avec un résultat assez calamiteux (je n'ai pas vu Les Bootleggers)
Souhaits : Alphabétiques - Par éditeurs
- « Il y aura toujours de la souffrance humaine… mais pour moi, il est impossible de continuer avec cette richesse et cette pauvreté ». - Louis ‘Studs’ Terkel (1912-2008) -
- « Il y aura toujours de la souffrance humaine… mais pour moi, il est impossible de continuer avec cette richesse et cette pauvreté ». - Louis ‘Studs’ Terkel (1912-2008) -
- manuma
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Re: Burt Reynolds
THE LAST PRODUCER (2000)
Cinquième et, à ce jour, dernière réalisation cinématographique de Burt Reynolds, jamais sortie en salles nulle part et tombée illico dans l’oubli. Il faut dire aussi que The Last producer tient du titre au potentiel commercial indiscutablement proche du zéro pointé. Dans le fond, ça part un peu dans tous les sens, et on demeure assez loin de la comédie vitriolée attendue sur les coulisses de La Mecque du cinéma. Certes, il y a bien ici et là quelques touches d’humour, pas forcement très inspirées d’ailleurs, mais, pour l’essentiel, les pérégrinations de ce producteur sur la touche penchent essentiellement du côté de la chronique dramatique saupoudrée d'une pointe de mélancolie, portant un regard un peu las et désabusé sur l'Hollywood d’aujourd’hui. Dans le rôle principal, Burt Reynolds est pas mal du tout, parfaite figure virile défaillante - un registre dans lequel l'acteur excelle. Mais tout cela manque trop de profondeur et d’inventivité dans l’écriture pour convaincre.
Ensuite, pour un film nous dépeignant les coulisses d'Hollywood, l'ensemble manque de faste, de clinquant, d'authenticité (cf. le bureau étriqué du jeune requin de la production incarné par Benjamin Bratt… on a du mal à y croire, étant donné l’importance supposée du personnage). Puis la photographie terne de Nick McLean, l’omniprésente et par moment fatigante partition jazz-big bang de Peter Manning Robinson ainsi que la réalisation guère travaillée de Reynolds n’aident pas non plus. Au final, un film honnête, intéressant dans sa volonté d’imprimer une musique différente et personnelle sur un sujet rabattu, mais qui se disperse beaucoup trop dans l’écriture et manque clairement de finition dans la forme. Bref, en cela raccord avec la plupart des précédentes réalisations cinématographique de Burt Reynolds, mais pour un résultat (encore) moins satisfaisant.
Cinquième et, à ce jour, dernière réalisation cinématographique de Burt Reynolds, jamais sortie en salles nulle part et tombée illico dans l’oubli. Il faut dire aussi que The Last producer tient du titre au potentiel commercial indiscutablement proche du zéro pointé. Dans le fond, ça part un peu dans tous les sens, et on demeure assez loin de la comédie vitriolée attendue sur les coulisses de La Mecque du cinéma. Certes, il y a bien ici et là quelques touches d’humour, pas forcement très inspirées d’ailleurs, mais, pour l’essentiel, les pérégrinations de ce producteur sur la touche penchent essentiellement du côté de la chronique dramatique saupoudrée d'une pointe de mélancolie, portant un regard un peu las et désabusé sur l'Hollywood d’aujourd’hui. Dans le rôle principal, Burt Reynolds est pas mal du tout, parfaite figure virile défaillante - un registre dans lequel l'acteur excelle. Mais tout cela manque trop de profondeur et d’inventivité dans l’écriture pour convaincre.
Ensuite, pour un film nous dépeignant les coulisses d'Hollywood, l'ensemble manque de faste, de clinquant, d'authenticité (cf. le bureau étriqué du jeune requin de la production incarné par Benjamin Bratt… on a du mal à y croire, étant donné l’importance supposée du personnage). Puis la photographie terne de Nick McLean, l’omniprésente et par moment fatigante partition jazz-big bang de Peter Manning Robinson ainsi que la réalisation guère travaillée de Reynolds n’aident pas non plus. Au final, un film honnête, intéressant dans sa volonté d’imprimer une musique différente et personnelle sur un sujet rabattu, mais qui se disperse beaucoup trop dans l’écriture et manque clairement de finition dans la forme. Bref, en cela raccord avec la plupart des précédentes réalisations cinématographique de Burt Reynolds, mais pour un résultat (encore) moins satisfaisant.