J'ai un souci avec la résolution, mais globalement c'est une réussite, bien meilleure que Saint Maud. Katy O'Brian est vraiment, pour moi, une révélation.El Dadal a écrit : ↑19 avr. 24, 16:04 En tout cas, c'est un joli coup de pub pour le film, dont je n'avais pas encore entendu parler.
J'ai fini par regarder la bande-annonce, et tout ce que je peux en dire, en bon mâle blanc hétéro, c'est qu'elle m'a sérieusement donné envie de voir le film. Et ce, pour des raisons qui n'ont pas à voir avec des histoires de représentation ou de catégorisation (photo, Ed Harris qui a l'air dingo, alchimie entre les deux comédiennes principales... et montage sur fond de Bronski Beat - qui devrait me hérisser le poil tant l'utilisation de chansons pop a été dévoyée dans ce genre d'exercice - mais ça passe ici très très bien).
BIFFF 2024
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Re: BIFFF 2024
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Re: BIFFF 2024
J'ai toujours pas vu ce Saint Maud dont j'ai beaucoup entendu parlé. Ca vaut quoi ?
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Re: BIFFF 2024
Un peu de patience, dans 20 ou 30 ans tous ces réacs un peu beauf auront disparu, et ces minorités fragiles auront enfin leur société idéale.
Sauf qu'à ce moment-là elles risquent de se heurter à une culture/religion qui aura pris le dessus, et dont elles auront bien plus à craindre que quelques réflexions sexistes ou grivoises.
https://www.lefigaro.fr/international/o ... e-20240226
Sauf qu'à ce moment-là elles risquent de se heurter à une culture/religion qui aura pris le dessus, et dont elles auront bien plus à craindre que quelques réflexions sexistes ou grivoises.
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Dernière modification par Boba Fett 69 le 20 avr. 24, 13:53, modifié 2 fois.
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Re: BIFFF 2024
Puisqu'on discute beaucoup de l'essence même du BIFFF et de ses séances commentées, je me permets de partager un texte d'il y a quelques années qui s'intéresse à la question.
https://www.rayonvertcinema.org/sociologie-du-cinema/
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You said it, man. Nobody fucks with the Jesus.
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Re: BIFFF 2024
J’ai même envie de dire « surcôté » mais je sais que ce terme ne plaît pas à tout le monde.
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Re: BIFFF 2024
Je suis assez surpris de lire que les fans de fantastique et de Bis qui fréquentent les grands festivals du genre sont ici dépeints uniquement comme d'affables gauchistes et autres soixante-huitards attardés.
Une part de cela vient peut-être de la presse de cinéma fantastique francophone telle qu'elle était dans les années soixante à quatre-vingts : surréalistes (Midi Minuit Fantastique), post-soixante-huitards (L'écran fantastique et surtout le Mad Movies période Putters)...
Mais en 2024, je pense que c'est à côté de la plaque. en tout cas, vu de ce côté français des Ardennes.
Ayant la malchance de modérer depuis longtemps un forum plutôt renommé et autrefois très fréquenté du genre (celui de devildead), j'ai constaté au contraire qu'il y a une part de cette population partageant, et parfois véhiculant, des idées bien réacs, avec en particulier un pic dans les années 2020-2022, en pleine libération de la parole raciste et homophobe, l'âge d'or de la "pensée" Trumpo-Zemmourrienne. Evidemment souvent déguisée en lutte contre l'affreux "wokisme" post-Weinstein qui nous impose dans les films trop de couples mixtes, trop de personnages gays, trop de femmes Marie Sue et j'en passe et des meilleurs. Mais déjà bien avant, il avait fallu (ponctuellement, heureusement) sévir contre quelques débordements de ce genre : insulte homophobe directe, complotisme antisémite, négationisme même, entrisme FN...
Le message de Boba Fett 69, au pseudonyme fantasticophile, ci-dessus synthétise d'ailleurs en quelques mots une "belle" tranche de philosophie (ha, les fameux "fragiles"/snowflakes, qui sont toujours les autres, bien entendu !, racisme anti-Islam en creux, plus un peu de victimisation à l'envers et de théorie du remplacement pour emballer le tout).
Ces errements idéologiques extrême-droitiers se retrouvent d'ailleurs de façon répétée dans du fanzinat plutôt renommé et depuis longtemps (le Bissophile, Vidéotopsie par exemple).
La vérité est que le public du cinéma fantastique reflète en fait son époque dans son ensemble, la société dans laquelle nous vivons, la diversité de ses idées et de ses points de vue, qui doivent cohabiter ensemble, qu'on les apprécie ou pas.
Après, je tique quand même sur un point. Je ne sais pas comment cela se passe au BIFFF où je n'ai jamais eu la chance d'aller, mais, alors que le public des films d'horreur en salles aujourd'hui est plutôt largement féminin, quand je vais dans des évènements plutôt sages comme le PIFFF, Gérardmer ou le très inclusif étrange Festival, 80 pour cent du public (voire encore plus) y est systématiquement masculin. Cela change un peu, mais tout doucement. Il y a quand même quelque chose qui cloche, je pense.
Evidemement, quand on en discute, ce n'est jamais la faute de personne, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, personne ne se remet en question.
Je pense qu'il y a pourtant quelque chose à creuser pour que notre cinéphilie et nos festivals soient encore mieux, encore plus accueillants, et nous permettent de faire connaître et aimer "nos" films à un encore plus large public.
Une part de cela vient peut-être de la presse de cinéma fantastique francophone telle qu'elle était dans les années soixante à quatre-vingts : surréalistes (Midi Minuit Fantastique), post-soixante-huitards (L'écran fantastique et surtout le Mad Movies période Putters)...
Mais en 2024, je pense que c'est à côté de la plaque. en tout cas, vu de ce côté français des Ardennes.
Ayant la malchance de modérer depuis longtemps un forum plutôt renommé et autrefois très fréquenté du genre (celui de devildead), j'ai constaté au contraire qu'il y a une part de cette population partageant, et parfois véhiculant, des idées bien réacs, avec en particulier un pic dans les années 2020-2022, en pleine libération de la parole raciste et homophobe, l'âge d'or de la "pensée" Trumpo-Zemmourrienne. Evidemment souvent déguisée en lutte contre l'affreux "wokisme" post-Weinstein qui nous impose dans les films trop de couples mixtes, trop de personnages gays, trop de femmes Marie Sue et j'en passe et des meilleurs. Mais déjà bien avant, il avait fallu (ponctuellement, heureusement) sévir contre quelques débordements de ce genre : insulte homophobe directe, complotisme antisémite, négationisme même, entrisme FN...
Le message de Boba Fett 69, au pseudonyme fantasticophile, ci-dessus synthétise d'ailleurs en quelques mots une "belle" tranche de philosophie (ha, les fameux "fragiles"/snowflakes, qui sont toujours les autres, bien entendu !, racisme anti-Islam en creux, plus un peu de victimisation à l'envers et de théorie du remplacement pour emballer le tout).
Ces errements idéologiques extrême-droitiers se retrouvent d'ailleurs de façon répétée dans du fanzinat plutôt renommé et depuis longtemps (le Bissophile, Vidéotopsie par exemple).
La vérité est que le public du cinéma fantastique reflète en fait son époque dans son ensemble, la société dans laquelle nous vivons, la diversité de ses idées et de ses points de vue, qui doivent cohabiter ensemble, qu'on les apprécie ou pas.
Après, je tique quand même sur un point. Je ne sais pas comment cela se passe au BIFFF où je n'ai jamais eu la chance d'aller, mais, alors que le public des films d'horreur en salles aujourd'hui est plutôt largement féminin, quand je vais dans des évènements plutôt sages comme le PIFFF, Gérardmer ou le très inclusif étrange Festival, 80 pour cent du public (voire encore plus) y est systématiquement masculin. Cela change un peu, mais tout doucement. Il y a quand même quelque chose qui cloche, je pense.
Evidemement, quand on en discute, ce n'est jamais la faute de personne, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, personne ne se remet en question.
Je pense qu'il y a pourtant quelque chose à creuser pour que notre cinéphilie et nos festivals soient encore mieux, encore plus accueillants, et nous permettent de faire connaître et aimer "nos" films à un encore plus large public.
Dernière modification par Manolito le 20 avr. 24, 08:08, modifié 2 fois.
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Re: BIFFF 2024
Message très intéressant. Mais je tique quand même sur un truc :
Ah ?
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- Machino
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Re: BIFFF 2024
J'avais lu ça dans un article de Variety qui expliquaient que pour les gros succès commerciaux des films d'horreur post Covid (par exemple Scream 6, Smile, Megan), le public est surtout jeune et féminin aux USA.
Et honnêtement, de ce que je constate aussi dans les grands complexes de banlieue ouest parisienne où j'ai mes habitudes : UGC Vélizy, mais surtout l'UGC la Défense : public globalement très jeune, à 90 pour cent moins de 30 ans à vue d'oeil, et effectivement aux deux tiers féminins : des femmes seules, ou qui sortent entre copines.
Je pense que ça ne date d'aileurs pas d'hier, mais on ne trouve pas ou peu cette diversité dans la presse ou les sites de cinéma fantastique/horreur. Je le regrette, et je ne me l'explique pas...
Et honnêtement, de ce que je constate aussi dans les grands complexes de banlieue ouest parisienne où j'ai mes habitudes : UGC Vélizy, mais surtout l'UGC la Défense : public globalement très jeune, à 90 pour cent moins de 30 ans à vue d'oeil, et effectivement aux deux tiers féminins : des femmes seules, ou qui sortent entre copines.
Je pense que ça ne date d'aileurs pas d'hier, mais on ne trouve pas ou peu cette diversité dans la presse ou les sites de cinéma fantastique/horreur. Je le regrette, et je ne me l'explique pas...
Dernière modification par Manolito le 20 avr. 24, 08:27, modifié 1 fois.
- Coxwell
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Re: BIFFF 2024
Faut-il remettre en question les expériences de ceux qui fréquentent régulièrement ce festival dont il est question, et notamment quant à leur analyse du public BIFFF ? Tout a déjà été dit et répété sur ce festival, sa culture particulière, le cru local, belge et son identité très signifiée.Manolito a écrit : ↑20 avr. 24, 07:35 Je suis assez surpris de lire que les fans de fantastique et de Bis qui fréquentent les grands festivals du genre sont ici dépeints uniquement comme d'affables gauchistes et autres soixante-huitards attardés.
Une part de cela vient peut-être de la presse de cinéma fantastique francophone telle qu'elle était dans les années soixante à quatre-vingts : surréalistes (Midi Minuit Fantastique), post-soixante-huitards (L'écran fantastique et surtout le Mad Movies période Putters)...
Mais en 2024, je pense que c'est à côté de la plaque. en tout cas, vu de ce côté français des Ardennes.
Ayant la malchance de modérer depuis longtemps un forum plutôt renommé et autrefois très fréquenté du genre (celui de devildead), j'ai constaté au contraire qu'il y a une part de cette population partageant, et parfois véhiculant, des idées bien réacs, avec en particulier un pic dans les années 2020-2022, en pleine libération de la parole raciste et homophobe, l'âge d'or de la "pensée" Trumpo-Zemmourrienne. Evidemment souvent déguisée en lutte contre l'affreux "wokisme" post-Weinstein qui nous impose dans les films trop de couples mixtes, trop de personnages gays, trop de femmes Marie Sue et j'en passe et des meilleurs. Mais déjà bien avant, il avait fallu (ponctuellement, heureusement) sévir contre quelques débordements de ce genre : insulte homophobe directe, complotisme antisémite, négationisme même, entrisme FN...
Le message de Boba Fett 69, au pseudo fantasticophile, ci-dessus synthétise d'ailleurs en quelques mots une "belle" tranche de philosophie (ha, les fameux "fragiles"/snowflakes, qui sont toujours les autres, bien entendu !, racisme anti-Islam en creux, plus un peu de victimisation à l'envers et de théorie du remplacement pour emballer le tout).
Ces errements idéologiques extrême-droitiers se retrouvent d'ailleurs de façon répétée dans du fanzinat plutôt renommé et depuis longtemps (le Bissophile, Vidéotopsie par exemple).
La vérité est que le public du cinéma fantastique reflète en fait son époque dans son ensemble, la société dans laquelle nous vivons, la diversité de ses idées et de ses points de vue, qui doivent cohabiter ensemble, qu'on les apprécie ou pas.
Après, je tique quand même sur un point. Je ne sais pas comment cela se passe au BIFFF où je n'ai jamais eu la chance d'aller, mais, alors que le public des films d'horreur en salles aujourd'hui est plutôt largement féminin, quand je vais dans des évènements plutôt sages comme le PIFFF, Gérardmer ou le très inclusif étrange Festival, 80 pour cent du public (voire encore plus) y est systématiquement masculin. Cela change un peu, mais tout doucement. Il y a quand même quelque chose qui cloche, je pense.
Evidemement, quand on en discute, ce n'est jamais la faute de personne, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, personne ne se remet en question.
Je pense qu'il y a pourtant quelque chose à creuser pour que notre cinéphilie et nos festivals soient encore mieux, encore plus accueillants, et nous permettent de faire connaître et aimer "nos" films à un encore plus large public.
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Re: BIFFF 2024
Tu remarqueras que dans le passage que tu mets en gras, je parle de mes expériences sur des festivals français, plus largement sur la sphère fantasticophile françophone (presse, internet, fanzine) et de mes observations sur le sujet. Je me le permets car cela fait quand même 20 ans que je baigne dedans de manière assez privilégiée (presse, éditeurs, festivals, site, etc...) !
Je me garde donc bien d'émettre un avis sur le BIFFF et encore plus sur des évènements auxquels je n'ai pas assisté.
Mais par curiosité, à quelle proportion estimez-vous à la louche la part de public féminin/masculin au BIFFF ?
Je me garde donc bien d'émettre un avis sur le BIFFF et encore plus sur des évènements auxquels je n'ai pas assisté.
Mais par curiosité, à quelle proportion estimez-vous à la louche la part de public féminin/masculin au BIFFF ?
Dernière modification par Manolito le 20 avr. 24, 08:37, modifié 1 fois.
- innaperfekt_
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Re: BIFFF 2024
C'est justement là tout le paradoxe sociétal actuel dans lequel la gauche se situe. Ceux qui se sont battus pour mai 68 ne sont plus capables de comprendre les nouvelles mouvances de la gauche radicale, contenant toutes ces nouvelles luttes pour les minorités. Dès lors, les gauchistes de plus de 50 piges deviennent réacs, mais s'offrent la limite de ne pas passer la barrière de l'extrême droite. Mais la moindre remise en question des nouvelles luttes les fait automatiquement passer pour des fascistes par les nouvelles générations. Eux se sentant insultés, et surtout, sentant leurs libertés bafouées, vont réagir et ça crée l'incident du BIFFF.Manolito a écrit : ↑20 avr. 24, 07:35 Ayant la malchance de modérer depuis longtemps un forum plutôt renommé et autrefois très fréquenté du genre (celui de devildead), j'ai constaté au contraire qu'il y a une part de cette population partageant, et parfois véhiculant, des idées bien réacs, avec en particulier un pic dans les années 2020-2022, en pleine libération de la parole raciste et homophobe, l'âge d'or de la "pensée" Trumpo-Zemmourrienne. Evidemment souvent déguisée en lutte contre l'affreux "wokisme" post-Weinstein qui nous impose dans les films trop de couples mixtes, trop de personnages gays, trop de femmes Marie Sue et j'en passe et des meilleurs. Mais déjà bien avant, il avait fallu (ponctuellement, heureusement) sévir contre quelques débordements de ce genre : insulte homophobe directe, complotisme antisémite, négationisme même, entrisme FN...
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Re: BIFFF 2024
Je ne partage pas cette analyse trop globalisante.
Pas totalement en tout cas. Il y a effectivement des gens qui ne vieillissent pas très bien. Mais je pense que ce n'est qu'une partie du problème.
Il y a aussi la question des gens qui sont et ont toujours été d'extrême-droite.
La cinéphilie Bis et populaire est avant tout partagée par un public populaire, et on y retrouve donc des idées diffusées dans les catégories populaires. Certaines de gauche, certaines de droite, certaines très à droite.
Pas totalement en tout cas. Il y a effectivement des gens qui ne vieillissent pas très bien. Mais je pense que ce n'est qu'une partie du problème.
Il y a aussi la question des gens qui sont et ont toujours été d'extrême-droite.
La cinéphilie Bis et populaire est avant tout partagée par un public populaire, et on y retrouve donc des idées diffusées dans les catégories populaires. Certaines de gauche, certaines de droite, certaines très à droite.
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Re: BIFFF 2024
C'est sur que si tout le problème du monde d'aujourd'hui c'est la gauche on est bien barréinnaperfekt_ a écrit : ↑20 avr. 24, 08:34C'est justement là tout le paradoxe sociétal actuel dans lequel la gauche se situe. Ceux qui se sont battus pour mai 68 ne sont plus capables de comprendre les nouvelles mouvances de la gauche radicale, contenant toutes ces nouvelles luttes pour les minorités. Dès lors, les gauchistes de plus de 50 piges deviennent réacs, mais s'offrent la limite de ne pas passer la barrière de l'extrême droite. Mais la moindre remise en question des nouvelles luttes les fait automatiquement passer pour des fascistes par les nouvelles générations. Eux se sentant insultés, et surtout, sentant leurs libertés bafouées, vont réagir et ça crée l'incident du BIFFF.Manolito a écrit : ↑20 avr. 24, 07:35 Ayant la malchance de modérer depuis longtemps un forum plutôt renommé et autrefois très fréquenté du genre (celui de devildead), j'ai constaté au contraire qu'il y a une part de cette population partageant, et parfois véhiculant, des idées bien réacs, avec en particulier un pic dans les années 2020-2022, en pleine libération de la parole raciste et homophobe, l'âge d'or de la "pensée" Trumpo-Zemmourrienne. Evidemment souvent déguisée en lutte contre l'affreux "wokisme" post-Weinstein qui nous impose dans les films trop de couples mixtes, trop de personnages gays, trop de femmes Marie Sue et j'en passe et des meilleurs. Mais déjà bien avant, il avait fallu (ponctuellement, heureusement) sévir contre quelques débordements de ce genre : insulte homophobe directe, complotisme antisémite, négationisme même, entrisme FN...
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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