Je pense qu'une fois qu'il y a prise de conscience, il y a moyen de faire évoluer les choses. Il y a quelques années, ça criait parfois "à poil" (souvenir ému de Julie Gayet se déshabillant devant l'animateur, Stéphane, qui devenait de plus en plus rouge), ce cri a pour ainsi dire disparu, après qu'on ait reproché son coté sexiste (même si lorsqu'on a un type musclé, il se trouvait aussi une femme pour crier "a poil"). Cela s'est fait sans crise, par la discussion. Les moeurs évoluent, il suffit d'y travailler un peu. Ce qui est arrivé récemmentau BIFFF va sans doute entrainer des changements un peu partout, au pas de course.MJ a écrit : ↑19 avr. 24, 13:19Pour participer au NIFFF, sa variante neuchâteloise, je peux dire que le même genre de propos et attitudes sont à attendre dans la salle durant les projections... et je pourrais tt à fait imaginer la situation que tu as décrite se dérouler de la même manière si les deux publics en question s'y rencontraient.cinephage a écrit : ↑19 avr. 24, 12:04Le BIFFF est le plus grand rassemblement d'amateurs de cinéma de genre en Europe, au point d'être désormais repris par d'autres (Neuchatel, Paris), et si certains films font l'objet de réactions du public, on n'est ni dans un stade de foot, ni dans un asile, mais au contraire devant un parterre d'amateurs qui partagent leur enthousiasme.
Mais clairement, ces jeunes activistes n'avaient pas l'intention de discuter ou de travailler avec le festival pour arranger les choses. Se considérant comme menacées, elles visent la tête. Pour poster un article à Variety dans les 24 heures et faire venir la télé locale, il faut un sacré réseau quand même (sans parler des quelques claques distribuées aux "mascus lesbophobes").