- FILM DU MOIS DE JUILLET 2011 :
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(LA PASSION DU CHRIST)
● CHINATOWN (1974) Roman Polanski
Juste un des plus grands films de tous les temps.
● À BOUT DE COURSE RUNNING ON EMTY (1988) Sidney Lumet
L'un des meilleurs Lumet que j'ai découvert tardivement (il y a quelques mois) et sa re-vision récente n'y change rien. Je ne baisse même pas la note. Ce film vieillissait bien et il s'est facilement laissé revoir, en me donnant toujours la larme à l'œil. L'interprétation, le scénario et surtout la mise en scène (maîtrisée et d'une sobriété désarmante) sont sidérants. Très, très beau film.
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MUSIC BOX (1989) Costa-Gavras
J'aime beaucoup Costa-Gavras et en voir certains crier au chef-d'œuvre, ça ne pouvait que me donner envie... à juste titre. Quand je pense que c'est le type qui a écrit Flashdance, Basic Instinct, F.I.S.T., Sliver, Show girls, Jade qui a écrit ce petit chef-d'œuvre...
● UNE SÉPARATION
JODAEIYE NADER AZ SIMIN (2011) Asghar Farhadi:
Très beau film iranien qui n'a pas volé sa réputation ni ses récompenses. Superbement interprété, bien écrit, bien réalisé, très réaliste, parfois cru, souvent triste, bref ce sera probablement mon film du mois de juillet. Magnifique.
(L'Évènement le plus important depuis que l'Homme a marché sur la lune)
● LA GRANDE ÉVASION THE GREAT ESCAPE (1963) John Sturges
Le premier grand rôle pour Steve McQueen dont on dit que Charles Bronson jalousait la place. Un divertissement de qualité, même si la musique de Bernstein est parfois trop envahissante. Belle distribution pour un beau suspense.
● SUPERMAN (1978) Richard Donner
Première et sûrement meilleure adaptation cinématographique du comic ayant pour héros ce super-homme au slip rouge au-dessus des collants bleus. Le 2 est quand même aussi bon (presque meilleur selon certains -sa note sur IMDB dépasse celle du 1). Un des films dont j'ai usé la VHS quand j'étais gosse. La fanfare emphatique de John Williams est franchement envahissante au bout d'un moment, mais bon, pour ce genre de film (et j'avoue que gamin je la fredonnais tout le temps). allez, un bon gros 9/10.
(La Mélodie du bonheur)
● LA DAME SANS CAMELIA LA SIGNORA SENZA CAMELIE (1953) Michelangelo Antonioni
Je l'avais beaucoup aimé lors de sa découverte, mais là je lui descend sa note. Malgré quelques séquences, il est vrai que je n'y reconnais pas beaucoup le Antonioni que j'aime, celui des années soixante. Et puis, pour du Antonioni c'est quand même excessivement bavard. Je pense que je n'aurais pas dû le revoir.
(Mariage royal)
● FLIC OU VOYOU (1979) Georges Lautner
Une comédie policière qui ne se prend pas au sérieux, film d'enfance avec un excellent Bébel cabotin où se prend à rêver d'être à sa place: d'être une sorte de flic marginal conduisant une Lotus Seven (je sais enfin la marque de cette bagnole!), dormant à la belle étoile sur la Côte d'Azur, et d'être aussi beau et sportif que lui évidemment. Superbe partition de Philippe Sarde avec Chet Baker à la trompette.
(L'Homme tranquille)
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LA MACHINE A EXPLORER LE TEMPS THE TIME MACHINE (1960) George Pal
Un autre de mes films d'enfance, que je trouvais déjà vieilli à l'époque (alors que gamin je n'étais pas très sévère), mais qui reste un incontournable de la science-fiction, ne serait-ce que pour les scènes du temps qui défile à toute vitesse autour du personnage principal (excellent Rod Taylor). Et je préfère revoir ça que de me taper du Michael Bay au cinéma (je dois être un peu trop cinéphile sur les bords)...
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L'ÉTÉ MEURTRIER (1983) Jean Becker
Le fils Becker a sacrément changé de style durant les années vides qui séparent Tendre voyou du célèbre Été meurtrier. Ce dernier vaut surtout pour sa distribution, d'Isabelle Adjani en allumeuse très sensuelle à la vieillissante Suzanne Flon, d'Alain Souchon au jeune François Cluzet, tous livrent une excellente interprétation. Le film en lui-même est une sorte de revenge movie à la française intéressant, assez glauque par moments, mais un peu trop facile parfois.
(LA LIGNE ROUGE)
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(Déjà vu)
● UN HOMME DANS LA FOULE
A FACE IN THE CROWD (1957) Elia Kazan
Gros ennui devant ce film. Rares sont les films où j'ai trouvé le personnage principal autant insupportable (au point qu'on peine à croire une seconde à son succès, même immérité). Certes, mon point de vue est celui d'un contemporain qui a déjà vu d'autres (et de meilleurs) films sur le sujet, à savoir le pouvoir des médias avec la réussite puis la chute d'une star grande gueule et influente, et je ne peux que lui accorder le mérite d'être un des premiers...
(L'ennui)
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(Le Grand sommeil)
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(Piège mortel)
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(L'ENFER EST À LUI)
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LE FACTEUR DE ST TROPEZ (1985) Richard Balducci
Pas besoin de voir les films, il suffit de regarder les titres (éloquents) de la filmographie de Balducci pour s'apercevoir que c'est un réalisateur absolument nul. Sans surprise, Le Facteur de Saint-Tropez, avec l'inénarrable Paul Preboist, est donc mauvais. Pire, il déprime et gâche la soirée. Les gags, en plus d'être débilitants, durent des plombes. Heureusement j'ai fais comme tout le monde, j'ai zappé sur d'autres trucs débilitants. Crève, télévision!
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