Votre film du mois d'Octobre 2012
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Re: Votre film du mois d'Octobre 2012
OCTOBRE 2012
CINÉMA-DVD-BLURAY-TV/VOD-LD
FILM DU MOIS NOUVEAUTE
DESPUÉS DE LUCÍA
FILM DU MOIS HORS NOUVEAUTE
TÉMOIN A CHARGE
FILMS DECOUVERTS NOUVEAUTES
-ELLE S'APPELLE RUBY: 7/10
-DESPUÉS DE LUCÍA: 8,5/10
-COMPLIANCE: 7/10
-TED: 5/10
-ASTERIX & OBELIX AU SERVICE DE SA MAJESTÉ: 3/10
-LE JOUR DES CORNEILLES: 6/10
-SKYFALL: 4/10
-NUIT #1: 5/10
-ARGO: 8/10
FILMS DECOUVERTS HORS NOUVEAUTES
-LE PLAISIR: 7/10
-ALPHAVILLE: /10
-THE HOLE: 7/10
-NUIT BLANCHE: 5/10
-TÉMOIN A CHARGE: 7,5/10
-LA CABANE DANS LES BOIS: 7/10
-L'HIVER DERNIER: 3/10
-RED STATE: 6,5/10
FILMS REDECOUVERTS (hors compétition)
-RANGO: 8,5/10
-LE FILS A JO: 7/10
-LES AUTRES: 9/10
SERIE TV
-DEXTER SAISON 7 EPISODE 1: 7/10
-DEXTER SAISON 7 EPISODE 2: 7/10
-DEXTER SAISON 7 EPISODE 3: 7,5/10
-DEXTER SAISON 7 EPISODE 4: 7,5/10
-DEXTER SAISON 7 EPISODE 5: 6,5/10
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-DESPUÉS DE LUCÍA: 8,5/10
-COMPLIANCE: 7/10
-TED: 5/10
-ASTERIX & OBELIX AU SERVICE DE SA MAJESTÉ: 3/10
-LE JOUR DES CORNEILLES: 6/10
-SKYFALL: 4/10
-NUIT #1: 5/10
-ARGO: 8/10
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-LE PLAISIR: 7/10
-ALPHAVILLE: /10
-THE HOLE: 7/10
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-LA CABANE DANS LES BOIS: 7/10
-L'HIVER DERNIER: 3/10
-RED STATE: 6,5/10
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- Demi-Lune
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Re: Votre film du mois d'Octobre 2012
FILM DU MOIS D'OCTOBRE 2012
FILMS DÉCOUVERTS OU REDÉCOUVERTS
- • La Belle et la Bête (Jean Cocteau, 1946)
• L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot (Serge Bromberg & Ruxandra Medrea, 2009)
• Rocco et ses frères (Luchino Visconti, 1960)
• Jeremiah Johnson (Sydney Pollack, 1972)
• Tess (Roman Polanski, 1979)
• Faust, une légende allemande (Friedrich Wilhelm Murnau, 1926)
• Conte d'été (Éric Rohmer, 1996)
• Monsieur Hire (Patrice Leconte, 1989)
• Le Corbeau (Henri-Georges Clouzot, 1943)
• Orphée (Jean Cocteau, 1950)
• Loulou, ou la boîte de Pandore (Georg Wilhelm Pabst, 1929)
• Deux jours à tuer (Jean Becker, 2008)
• Quai des Orfèvres (Henri-Georges Clouzot, 1947)
• Le temps d'aimer et le temps de mourir (Douglas Sirk, 1958)
• Red Riding 1980 (James Marsh, 2009)
• Red Riding 1974 (Julian Jarrold, 2009)
• Still Walking (Hirokazu Kore-Eda, 2008)
• Buffalo Bill et les Indiens (Robert Altman, 1976)
• Destination finale 2 (David R. Ellis, 2002)
• Runaway train (Andrei Konchalovsky, 1985)
• Le Vent (Victor Sjöström, 1928)
• Le genou de Claire (Éric Rohmer, 1970)
• Le Treizième Guerrier (John McTiernan, 1999)
• Vivre sa vie (Jean-Luc Godard, 1962)
• Skyfall (Sam Mendes, 2012)
• Les amours d'une blonde (Miloš Forman, 1965)
• La solitude des nombres premiers (Saverio Costanzo, 2010)
• Red Riding 1983 (Anand Tucker, 2009)
• Grease 2 (Patricia Birch, 1982)
• L'Interprète (Sydney Pollack, 2006)
• Ne le dis à personne (Guillaume Canet, 2006)
- • Coup de Cœur (Francis Ford Coppola, 1982)
• Cotton Club (Francis Ford Coppola, 1984)
• Les Hommes du Président (Alan J. Pakula, 1976)
• Mishima, une vie en quatre chapitres (Paul Schrader, 1985)
• Klute (Alan J. Pakula, 1971)
• Dick Tracy (Warren Beatty, 1990)
• Babe, le cochon devenu berger (Chris Noonan, 1995)
• James Bond 007 contre Dr No (Terence Young, 1962)
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Dernière modification par Demi-Lune le 31 oct. 12, 12:55, modifié 54 fois.
- -Kaonashi-
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Octobre 2012
Film du mois
BARAKA
Films découverts
Les Misérables - Une tempête sous un crâne (Raymond Bernard) ****
Les Misérables - Les Thénardier (Raymond Bernard) ***
La Maîtresse du lieutenant français (Karel Reisz) ***
Umberto D. (Vittorio de Sica) ***
Baraka (Ron Fricke) ****
Les Misérables - Liberté, liberté chérie (Raymond Bernard) ***
Yojimbo (Akira Kurosawa) ****
Les Plus belles années de notre vie (William Wyler) ****
Le Bannissement (Andrei Zviaguintsiev) **
Jane Eyre (Gary Fukanaga) ***
I Love You Phillip Morris (Glenn Ficara & John Requa) ***
Films revus (Hors compétition)
Frankenstein Junior (Mel Brooks) ***
Mes films du mois (depuis mai 2005)
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Re: Votre film du mois d'Octobre 2012
Film du mois
La maman et la putain, de Jean Eustache
Films découverts
La maman et la putain, de Jean Eustache 9/10
In another country, d'Hong Sang-Soo 7,5/10
Noce blanche, de Jean-Claude Brisseau 7,5/10
Le temps retrouvé, de Raoul Ruiz 7/10
Like someone in love, d'Abbas Kiarostami 7/10
Skyfall, de Sam Mendes 6,5/10
Hanezu, l'esprit des montagnes, de Naomi Kawase 6/10
La Discrète, de Christian Vincent 6/10
Pauline détective, de Marc Fitoussi 5,5/10
Savages, d'Oliver Stone 5/10
Dans la maison, de François Ozon 5/10
Paperboy, de Lee Daniels 5/10
Films revus
Films des mois précédents
La maman et la putain, de Jean Eustache
Films découverts
La maman et la putain, de Jean Eustache 9/10
In another country, d'Hong Sang-Soo 7,5/10
Noce blanche, de Jean-Claude Brisseau 7,5/10
Le temps retrouvé, de Raoul Ruiz 7/10
Like someone in love, d'Abbas Kiarostami 7/10
Skyfall, de Sam Mendes 6,5/10
Hanezu, l'esprit des montagnes, de Naomi Kawase 6/10
La Discrète, de Christian Vincent 6/10
Pauline détective, de Marc Fitoussi 5,5/10
Savages, d'Oliver Stone 5/10
Dans la maison, de François Ozon 5/10
Paperboy, de Lee Daniels 5/10
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Re: Votre film du mois d'Octobre 2012
Octobre 2012
Films vus (* : film redécouvert / ** : film revu)
The Patsy - King Vidor (1928) : 7/10
Executive Action - David Miller (1973) : 6,5/10
Les grandes gueules - Robert Enrico (1966) : 5,5/10
Films des mois précédents
Films vus (* : film redécouvert / ** : film revu)
The Patsy - King Vidor (1928) : 7/10
Executive Action - David Miller (1973) : 6,5/10
Les grandes gueules - Robert Enrico (1966) : 5,5/10
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- Cathy
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Re: Votre film du mois d'Octobre 2012
Film du mois
Films découverts, redécouverts, ou revus (hors compétition)
Queen Kelly (Eric Von Stroheim) - 8.5/10
Fascinant ! Voila ce qui résume ce film, le film n'est en réalité quasiment que le prologue, et nous sommes dans une sorte de conte de fées très sage, même si quelques scènes sont fort osées, comme la rencontre entre Patricia Kelly et le Prince et le fameux lancer de culotte ou le bain. La deuxième partie dans le bordel africain est extraordinaire, avec ces plans sur le visage de Jan. Gloria Swanson semble quelque peu trop âgée pour le rôle, mais il y a des fulgurances de mise en scène comme ce "mariage". On se demande à la fin ce qu'aurait été le véritable Queen Kelly. Mais tel quel le film est déjà particulièrement impressionnant. Et la musique parfaite. Bref un grand film.
Jane Eyre (Cary Fukunaga) - 8.5/10
Jane Eyre a été de nombreuses fois adaptée pour la télé et le cinéma. La dernière adaptation pour le cinéma date de l'an passé, et elle est plutôt réussie. Pour une fois, l'histoire n'est pas centrée sur l'héroïne et sa rencontre avec Rochester, mais montre toute cette fameuse partie où elle manque d'épouser un futur missionnaire avant de retourner vers son amour. Visuellement, le film est plutôt très agréable avec cette reconstitution de cette vie du 19ème siècle, ces magnifiques photos de la fameuse lande, Mia Wasikowska est une Jane Eyre très crédible bien plus que Charlotte Gainsbourg dans la version Zeffirelli où la jeune femme se montre trop contemporaine dans son attitude, Michael Fassbender est peut-être trop "beau" et pas assez inquiétant pour Rochester, mais il a ce côté romantique nécessaire au rôle. Bref ce Jane Eyre qui est passé assez inaperçu à sa sortie est plutôt une réussite.
Maurice (James Ivory) - 8.5/10
Adaptation du roman de E.M Forster, et plongée dans la quête de l'amour homosexuel. Subtile, magnifiquement interprété. beau film sur un sujet délicat, l'homosexualité platonique ou non, la naissance des sentiments, le qu'en dira-t'on surtout dans cette Angleterre prude du début du 20ème siècle. Une très belle reconstitution à la fois pudique et forte. Film qui ne tombe jamais dans le graveleux ou l'obscène et montre la quête d'amour absolu de Maurice qui veut vivre son amour "interdit" contrairement à Clive qui préfère les conventions. Hugh Grant et Rupert Graves crèvent littéralement l'écran, James Wilby est plus effacé bien que héros du film.
Le Prénom (Alexandre de La Patellière, Mathieu Delporte) - 8.5/10
Ce n'est pas du cinéma, certes, c'est plus du théâtre filmé, mais c''est excellent, drôle, émouvant, et les acteurs Patrick Bruel, Charles Berling et Guillaume de Tonguédec sont excellents, avec une mention spéciale à ce dernier. Bref on passe un très bon moment devant ce diner agité.
Attention une femme peut en cacher une autre (George Lautner) - 8.5/10
Comédie douce amère où la comédie laisse place progressivement au drame final. Drôle, tendre, efficace, Miou-Miou sy' avère excellente tout comme Roger Hanin et Eddy Mitchell. La narration est assez sympathique avec cette comédie mise en place et qui par la voix off de l'héroïne va nous expliquer le pourquoi du comment et surtout faire basculer le film.
La Petite princesse, A Little Princess (Alfonso Cuarón)- 8/10
Qui ne connaît pas l'histoire de Princesse Sara, cette jeune fille orpheline de mère, et que son père met en pension car il part pour la guerre de 14-18. Naturellement il "meurt" et la jeune fille est alors employée par la directrice de ce pensionnat comme servante. Il y a naturellement cette histoire qui a passionné de nombreuses jeunes quand elle a été diffusée en manga, Shirley Temple avait aussi été l'incarnation de l'héroine de Frances Hodgson Burnett. Ici le ton est assez sympathique et original avec l'intégration du conte de Rama qui illustre les histoires racontées par la petite fille. Nous sommes dans le classique, on connaît par coeur, c'est plein de bons sentiments. A noter que Becky est une petite servante noire et non une simple orpheline. Bref c'est frais, cela se laisse voir comme cela et c'est très agréable.
Cloclo (Florent Emilio Siri) - 7.5/10
Les biopics ont toujours fait les choux gras du cinéma, mais cette spécialité hollywoodienne a trouvé depuis quelques années son écho en France, Après une Piaf en demi-teintes, un Gainsbourg héroïque plus réussi, Cloclo est sans doute le film le plus abouti, même si sans doute le moins original sous la forme car linéaire. Il dépeint le chanteur sans concession, et en dresse un portrait plutôt peu flateur. Jeremy Rénier est Claude François. Bref un excellent film avec quelques jolies scènes comme celle de la création de "My Way".
Pages galantes de Boccace, Decameron Nights (Hugo Fregonese) - 7.5/10
Film sympathique à défaut d'être inoubliable. Quatre sketches joués par les mêmes acteurs à savoir Joan Fontaine et Louis Jourdan, ainsi que Joan Collins. Quatre histoires d'amour plus ou moins morales. La perruque courte ne sied pas du tout à Louis Jourdan, mais Joan Fontaine est très belle, même si on a parfois l'impression qu'elle s'ennuie. Les histoires sont inégales, mais sont quatre visions de l'amour et de la fidèlité. Agréable, avec un très beau technicolor.
Les Schtroumpfs, The Smurfs (Raja Gosnell) - 7/10
Régression sympathique avec ce petit film plutôt bien fait techniquement, l'incrustation personnages humains et personnages animés fonctionne pas mal du tout. L'histoire est certes basique, Gargamel grotesque comme tout vilain de ces comédies de cinéma. Maintenant pourquoi faut-il toujours que les vilains soient aussi grotesques. Moment agréable qui m'a fait retomber l'espace de deux heures en enfance dans le monde merveilleux des Schtroumpfs.
Le fantôme de l'Opéra, Phantom of the Opera (Arthur Lubin) - 7/10
Jolie version qui tire sur la comédie avec les deux amoureux de la belle chanteuse, mais sans doute pas assez inquiétante. Jamais on ne tressaute, jamais on ne vibre. La reconstitution de l'Opéra bien que fausse est quand même belle, Nelson Eddy ne chante pas trop mal, mais nous sommes plus dans un film musical sur fond d'horreur que dans un film d'horreur sur fond de musique. Claude Rains est convaincant en amoureux maudit. Version sympathique néanmoins.
That wonderful Urge (Robert B. Sinclair) - 7/10
Remake de Love is News, le héros reste le même à savoir Tyrone Power, mais la jeune femme change de Loretta Young on passe à Gene Tierney et ce qui était une screwball comedy dans le premier film devient une comédie dans le deuxième. Le traitement est différent, la charge est moins lourde, le personnage de Tierney moins peste, et surtout il n'y a plus Don Ameche qui en fait des tonnes dans le premier, la scène du fou rire du premier épisode sonne tellement faux. On garde quelques scènes identiques, mais les personnages sont différents, notamment le fiancé qui n'est plus l'escroc du premier opus. Une comédie sympathique plus accomplie sans doute, tout en étant moins drôle.
Ames rebelles, This Above All (Anatole Litvak) - 7/10
Pur film de propagande anti-nazi et pro-Angleterre, le film est un peu indigeste maintenant par ses longs passages plaidoyer pour le patriotisme, vu à travers les yeux d'une femme amoureuse d'un déserteur. Anatole Litvak signe ceci étant un joli mélodrame avec cette histoire d'amour entre cette jeune femme qui s'engage par conviction dans l'armée et cet homme qui déserte l'armée. Joan Fontaine est très bien comme d'habitude est-on tenté de dire, quant à Tyrone Power il est attachant en rebelle convaincu mais qui naturellement changera d'avis par amour.
L'amour en première page, Love is news (Tay Garnett) - 6.5/10
Petite screwball comedy qui réunit Tyrone Power et Loretta Young secondés par Don Ameche et George Sanders. Il manque quelque chose à cette comédie pour qu'elle atteigne totalement son but, est-ce du au prologue présentant le journaliste et son chef. Bref si quelques scènes dont celle de la prison sont drôles, la comédie est poussive, Don Ameche en fait des tonnes comme souvent, George Sanders est dans un rôle assez inhabituel. Loretta Young est peut-être charmante, mais la sauce ne prend pas. Dommage avec d'autres acteurs sans doute aurait-on eu un autre film.
Madagascar 3 : bons baisers d'Europe , Madagascar 3 : Europe's Most Wanted - 5/10
Dernier et ultime ? opus de la franchise Madagascar, on prend les mêmes et on recommence. Décidément Madagascar n'arrivera jamais à convaincre totalement, certes au niveau animation, on atteint sans doute le top dans cet épisode, avec une belle course poursuite et des animations de cirque fort bien menées, mais pourquoi tant de vulgarité, tant de facilités. Il y a bien quelques idées, comme le personnage de Chantel Dubois ce policier de la brigade des animaux, mais la sauce ne prend pas. Les pingouins ne sont pas drôles tout comme le roi lémurien, Marty le zèbre est quelque peu sacrifié et Melman la girafe aussi pourtant son personnage est sans doute le plus original. Bref une fois encore déçue par cette série, je ne dois pas être faite pour !
Films du mois précédents
Films découverts, redécouverts, ou revus (hors compétition)
Queen Kelly (Eric Von Stroheim) - 8.5/10
Fascinant ! Voila ce qui résume ce film, le film n'est en réalité quasiment que le prologue, et nous sommes dans une sorte de conte de fées très sage, même si quelques scènes sont fort osées, comme la rencontre entre Patricia Kelly et le Prince et le fameux lancer de culotte ou le bain. La deuxième partie dans le bordel africain est extraordinaire, avec ces plans sur le visage de Jan. Gloria Swanson semble quelque peu trop âgée pour le rôle, mais il y a des fulgurances de mise en scène comme ce "mariage". On se demande à la fin ce qu'aurait été le véritable Queen Kelly. Mais tel quel le film est déjà particulièrement impressionnant. Et la musique parfaite. Bref un grand film.
Jane Eyre (Cary Fukunaga) - 8.5/10
Jane Eyre a été de nombreuses fois adaptée pour la télé et le cinéma. La dernière adaptation pour le cinéma date de l'an passé, et elle est plutôt réussie. Pour une fois, l'histoire n'est pas centrée sur l'héroïne et sa rencontre avec Rochester, mais montre toute cette fameuse partie où elle manque d'épouser un futur missionnaire avant de retourner vers son amour. Visuellement, le film est plutôt très agréable avec cette reconstitution de cette vie du 19ème siècle, ces magnifiques photos de la fameuse lande, Mia Wasikowska est une Jane Eyre très crédible bien plus que Charlotte Gainsbourg dans la version Zeffirelli où la jeune femme se montre trop contemporaine dans son attitude, Michael Fassbender est peut-être trop "beau" et pas assez inquiétant pour Rochester, mais il a ce côté romantique nécessaire au rôle. Bref ce Jane Eyre qui est passé assez inaperçu à sa sortie est plutôt une réussite.
Maurice (James Ivory) - 8.5/10
Adaptation du roman de E.M Forster, et plongée dans la quête de l'amour homosexuel. Subtile, magnifiquement interprété. beau film sur un sujet délicat, l'homosexualité platonique ou non, la naissance des sentiments, le qu'en dira-t'on surtout dans cette Angleterre prude du début du 20ème siècle. Une très belle reconstitution à la fois pudique et forte. Film qui ne tombe jamais dans le graveleux ou l'obscène et montre la quête d'amour absolu de Maurice qui veut vivre son amour "interdit" contrairement à Clive qui préfère les conventions. Hugh Grant et Rupert Graves crèvent littéralement l'écran, James Wilby est plus effacé bien que héros du film.
Le Prénom (Alexandre de La Patellière, Mathieu Delporte) - 8.5/10
Ce n'est pas du cinéma, certes, c'est plus du théâtre filmé, mais c''est excellent, drôle, émouvant, et les acteurs Patrick Bruel, Charles Berling et Guillaume de Tonguédec sont excellents, avec une mention spéciale à ce dernier. Bref on passe un très bon moment devant ce diner agité.
Attention une femme peut en cacher une autre (George Lautner) - 8.5/10
Comédie douce amère où la comédie laisse place progressivement au drame final. Drôle, tendre, efficace, Miou-Miou sy' avère excellente tout comme Roger Hanin et Eddy Mitchell. La narration est assez sympathique avec cette comédie mise en place et qui par la voix off de l'héroïne va nous expliquer le pourquoi du comment et surtout faire basculer le film.
La Petite princesse, A Little Princess (Alfonso Cuarón)- 8/10
Qui ne connaît pas l'histoire de Princesse Sara, cette jeune fille orpheline de mère, et que son père met en pension car il part pour la guerre de 14-18. Naturellement il "meurt" et la jeune fille est alors employée par la directrice de ce pensionnat comme servante. Il y a naturellement cette histoire qui a passionné de nombreuses jeunes quand elle a été diffusée en manga, Shirley Temple avait aussi été l'incarnation de l'héroine de Frances Hodgson Burnett. Ici le ton est assez sympathique et original avec l'intégration du conte de Rama qui illustre les histoires racontées par la petite fille. Nous sommes dans le classique, on connaît par coeur, c'est plein de bons sentiments. A noter que Becky est une petite servante noire et non une simple orpheline. Bref c'est frais, cela se laisse voir comme cela et c'est très agréable.
Cloclo (Florent Emilio Siri) - 7.5/10
Les biopics ont toujours fait les choux gras du cinéma, mais cette spécialité hollywoodienne a trouvé depuis quelques années son écho en France, Après une Piaf en demi-teintes, un Gainsbourg héroïque plus réussi, Cloclo est sans doute le film le plus abouti, même si sans doute le moins original sous la forme car linéaire. Il dépeint le chanteur sans concession, et en dresse un portrait plutôt peu flateur. Jeremy Rénier est Claude François. Bref un excellent film avec quelques jolies scènes comme celle de la création de "My Way".
Pages galantes de Boccace, Decameron Nights (Hugo Fregonese) - 7.5/10
Film sympathique à défaut d'être inoubliable. Quatre sketches joués par les mêmes acteurs à savoir Joan Fontaine et Louis Jourdan, ainsi que Joan Collins. Quatre histoires d'amour plus ou moins morales. La perruque courte ne sied pas du tout à Louis Jourdan, mais Joan Fontaine est très belle, même si on a parfois l'impression qu'elle s'ennuie. Les histoires sont inégales, mais sont quatre visions de l'amour et de la fidèlité. Agréable, avec un très beau technicolor.
Les Schtroumpfs, The Smurfs (Raja Gosnell) - 7/10
Régression sympathique avec ce petit film plutôt bien fait techniquement, l'incrustation personnages humains et personnages animés fonctionne pas mal du tout. L'histoire est certes basique, Gargamel grotesque comme tout vilain de ces comédies de cinéma. Maintenant pourquoi faut-il toujours que les vilains soient aussi grotesques. Moment agréable qui m'a fait retomber l'espace de deux heures en enfance dans le monde merveilleux des Schtroumpfs.
Le fantôme de l'Opéra, Phantom of the Opera (Arthur Lubin) - 7/10
Jolie version qui tire sur la comédie avec les deux amoureux de la belle chanteuse, mais sans doute pas assez inquiétante. Jamais on ne tressaute, jamais on ne vibre. La reconstitution de l'Opéra bien que fausse est quand même belle, Nelson Eddy ne chante pas trop mal, mais nous sommes plus dans un film musical sur fond d'horreur que dans un film d'horreur sur fond de musique. Claude Rains est convaincant en amoureux maudit. Version sympathique néanmoins.
That wonderful Urge (Robert B. Sinclair) - 7/10
Remake de Love is News, le héros reste le même à savoir Tyrone Power, mais la jeune femme change de Loretta Young on passe à Gene Tierney et ce qui était une screwball comedy dans le premier film devient une comédie dans le deuxième. Le traitement est différent, la charge est moins lourde, le personnage de Tierney moins peste, et surtout il n'y a plus Don Ameche qui en fait des tonnes dans le premier, la scène du fou rire du premier épisode sonne tellement faux. On garde quelques scènes identiques, mais les personnages sont différents, notamment le fiancé qui n'est plus l'escroc du premier opus. Une comédie sympathique plus accomplie sans doute, tout en étant moins drôle.
Ames rebelles, This Above All (Anatole Litvak) - 7/10
Pur film de propagande anti-nazi et pro-Angleterre, le film est un peu indigeste maintenant par ses longs passages plaidoyer pour le patriotisme, vu à travers les yeux d'une femme amoureuse d'un déserteur. Anatole Litvak signe ceci étant un joli mélodrame avec cette histoire d'amour entre cette jeune femme qui s'engage par conviction dans l'armée et cet homme qui déserte l'armée. Joan Fontaine est très bien comme d'habitude est-on tenté de dire, quant à Tyrone Power il est attachant en rebelle convaincu mais qui naturellement changera d'avis par amour.
L'amour en première page, Love is news (Tay Garnett) - 6.5/10
Petite screwball comedy qui réunit Tyrone Power et Loretta Young secondés par Don Ameche et George Sanders. Il manque quelque chose à cette comédie pour qu'elle atteigne totalement son but, est-ce du au prologue présentant le journaliste et son chef. Bref si quelques scènes dont celle de la prison sont drôles, la comédie est poussive, Don Ameche en fait des tonnes comme souvent, George Sanders est dans un rôle assez inhabituel. Loretta Young est peut-être charmante, mais la sauce ne prend pas. Dommage avec d'autres acteurs sans doute aurait-on eu un autre film.
Madagascar 3 : bons baisers d'Europe , Madagascar 3 : Europe's Most Wanted - 5/10
Dernier et ultime ? opus de la franchise Madagascar, on prend les mêmes et on recommence. Décidément Madagascar n'arrivera jamais à convaincre totalement, certes au niveau animation, on atteint sans doute le top dans cet épisode, avec une belle course poursuite et des animations de cirque fort bien menées, mais pourquoi tant de vulgarité, tant de facilités. Il y a bien quelques idées, comme le personnage de Chantel Dubois ce policier de la brigade des animaux, mais la sauce ne prend pas. Les pingouins ne sont pas drôles tout comme le roi lémurien, Marty le zèbre est quelque peu sacrifié et Melman la girafe aussi pourtant son personnage est sans doute le plus original. Bref une fois encore déçue par cette série, je ne dois pas être faite pour !
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Dernière modification par Cathy le 31 oct. 12, 19:45, modifié 20 fois.
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Re: Votre film du mois d'Octobre 2012
Octobre 2012
Film du mois :
Films découverts et revus :
- Thérèse Raquin (Marcel Carné, 1953) :
Adaptation sage d'un livre dur d’Émile Zola, le film de Carné ne rends pas justice au récit fiévreux de l'auteur de Germinal. Le réalisateur réutilise ses recettes d'antan (dialogues très écrits, dramatisation de la lumière) mais ça ne prends plus, sa mise en scène y est mollassonne et terriblement datée (malgré deux trois scènes inspirées). Heureusement, la présence du personnage du maitre chanteur (absent du livre) et les comédiens viennent dynamiser le film. A la vue de Thérèse Raquin, on se dit qu'il est grand temps que la Nouvelle Vague déboule.
- Killer Joe (William Friedkin, 2011) :
Révision toujours aussi jouissive, le dernier opus de Friedkin demeure une œuvre malsaine et dérangeante et ce sans jamais sombrer dans une provoque putassière. Comme toujours chez le cinéaste, le diable n'est pas seulement là où on le croit et le Mal qu'il génère est aussi répugnant que fascinant. Je laisse le temps faire son affaire mais je mets mes billes sur le fait que Killer Joe est un grand film des années 2010.
- Obsession (Brian De Palma, 1976) :
J'ai bien peur d'être passé à coté de ce De Palma à la réputation élogieuse. La mise en scène est maitrisée, le final est à tomber mais je n'arrive pas à m'émouvoir devant ce récit distant et très théorique. Tout semble à l'image du score de Bernard Herrmann, très beau mais froid et terriblement pesant, trop sérieux. Je crois que je préfère le De Palma des années 80, plus fou, plus audacieux et à la frontière du bon gout. Rendez vous (quasi) manqué donc, mais j'ai bon espoir de revoir Obsession à la hausse dans les années à venir (tant il vieillit finalement bien dans mon esprit).
- Village of the Damned (John Carpenter, 1995) :
Le film vaut bien mieux que sa réputation. Carpenter se démarque de Village of the Damned (Wolf Rilla, 1960) en inscrivant l'intrigue dans un décor et autours de personnages typiquement américains (là où le film précédent mettait en scène des britanniques). Alors certes avec cette relecture, on perd en étrangeté ce que l'on gagne en spectaculaire (le film de 1995 est plus gore) mais certaines thématiques propres au cinéaste (l'état ripoux, la communauté qui se délite ou le Mal symbolique) font du film, d'une part une réussite et de l'autre une œuvre pas si impersonnelle qu'elle n'y parait. Au final, la version de Carpenter se rapproche plus de Invasion of the Body Snatchers de Don Siegel (1956) que du film homonyme.
- Shaolin Wooden Men (Chi-Hwa Chen, 1976) :
D'un coté il y a les 50 premières minutes du film, laborieuses, bavardes et (un comble) sans rythme mettant en scène le personnage principal en train de se former (seule la scène dite des "hommes en bois" est réussite). Puis il y a le reste, c'est à dire quand le récit revient à son intrigue principale (la vengeance) et offre (enfin) l'action et les échanges martiaux qui manquaient tant jusqu'ici. Finalement Shaolin Wooden Men est un film d'art martiaux classique, trimballant son cortège de clichés vu 100 fois ailleurs mais non désagréables. L’intérêt majeur (pour ne pas dire unique) du film est dans l’observation d'un corps (celui de Jacky Chan) en train de se développer et d'un acteur en train de ce former. La star qui n'en est pas encore une, semble intimidée par un rôle (trop) sérieux et marche sur des œufs via un physique qui ne demande qu'à s'exprimer mais qui en 1976, parait encore un peu trop raide vis à vis du Jacky Chan des années suivantes. Au fond, Shaolin Wooden Men est à Jacky Chan ce que fut The Big Boss (Wei Lo, 1971) pour Bruce Lee, une sorte de brouillon intriguant où l'éclat de comédien est en demi-mesure, attendant sans doutes un film plus propice.
- Le Rouge est mis (Gilles Grangier, 1957) :
Souvent qualifié de "pépère", le cinéma de Gilles Grangier ne l'est pourtant pas toujours. Il n'y a qu'à voir Le Rouge est mis, film noir étrangement sec et nerveux dans lequel Gabin interprète un personnage moins sympathie qu'à l’accoutumée. A ses cotés, on note un Paul Frankeur lâche (comme un film sur deux), un Marcel Bozzuffi soumis (c'est rare), une Annie Girardot en salope arriviste et enfin un Lino Ventura assez méconnaissable en gangster incontrôlable et violent (l'acteur n'applique pas encore sa célèbre ligne de conduite). Un polar carré, sombre et élégamment filmé par un Grangier en forme, Le Rouge est mis se pose comme un des meilleurs films de son auteur.
- The Black Cat (Lucio Fulci, 1981) :
Jugé mineur dans la filmographie de Lucio Fulci, The Black Cat à défaut d'être une grande réussite et un film assez agréable, porté par un visuel soigné et une ambiance intrigante. Si Fulci ne sait comment se défaire de l'ombre de Poe (l'hésitation entre gore d'exploitation et une esthétique maniérée nuis à la cohérence totale du film), celui ci sait parfaitement retranscrire l'angoisse émanent des terres anglaises, partagées entre un vert bucolique en journée et un brouillard nocturne. Certaines scènes sont assez marquantes comme l'attaque d'une armée de chats sur David Warbeck, la "tentative" d’homicide sur le chat au cœur du récit ou le final empruntant des éléments à un autre film de Fulci, L'Emmurée vivante (1977). Dommage que The Black Cat aligne des temps morts et des séquences à vide ou que le casting soit aussi mauvais (la palme allant au cabotin David Warbeck et à la fausse célébrité Patrick Magee). Heureusement que la belle Mimsy Farmer relève le niveau (même avec une coupe Playmobile).
- Superman Returns (Bryan Singer, 2006) :
Mis à la corbeille par à peu près tout le monde, du public à la critique en passant par le cœur de cible c'est à dire les friands des aventures du héros en slip rouge, Superman Returns est devenu petit à petit un exemple d'un come back foireux made in Hollywood. Or en salles en 2006 comme aujourd'hui en DVD, je ne comprend pas pourquoi le film de Singer est victime de cette acharnement. Certes, son Superman n'est pas exempt de défauts (loin de là), certes Singer est loin d'être à grand cinéaste mais à l'heure où l'on se prosterne devant les Batman hautains de Christopher Nolan, un film de super-héros imparfait mais mis en scène avec un tel enthousiasme de môme, une telle sincérité et une telle énergie ne peut être bêtement relégué au rang de navet comme la pléthore des ratages Marvel. Voulant trop bien faire, le réalisateur multiplie les naïvetés et/ou les lourdeurs mais son hommage au film de Richard Donner (1978) est touchant voir par moment émouvant. Dommage que Brandon Routh soit un si mauvais comédien et que l'idée du personnage de l'enfant soit si mal traitée, car on aurait pu tenir là une noble suite à l'image de Superman II (Richard Lester, 1980).
- Death Rides a Horse (Giulio Petroni, 1967) :
Petite perle du western italien, Death Rides a Horse est un film bien plus complexe qu'il n'y parait où le thème éternel du genre (la vengeance) est traité avec intelligence et un sens de la dramaturgie. Pour le reste, il y a là les éléments indispensables aux grands westerns spaghettis à savoir une bonne réalisation sans trop d'effets vieillots, une bande son terrible (Ennio Morricone), des comédiens charismatiques (la divinité Lee Van Cleef et le palot mais attachant John Phillip Law) et un final qui envoie du bois. A noter que la piste anglaise du film est assez foireuse (expliquant peut être la note "faible" accordée au film qui pourtant est chère à mon cœur), il est donc préférable de le voir en VF pour qui souhaite le découvrir.
- Ace Ventura : When Nature Calls (Steve Oedekerk, 1995) :
Madeleine d'une époque où je considérais Jim Carrey comme un génie indiscutable (il l'est encore sans doute mais peu de films actuels viennent étayer cette thèse), cette suite du déjà excellent Ace Ventura : Pet Detective (Tom Shadyac, 1994) ne s’embête plus d'une quelconque intrigue ni même de personnages secondaires destinées à étoffer l'univers filmé mais laisse son comédien principal en roue libre dans un scénario prétexte au plus grand n'importe quoi. C'est très con, mais la première heure est un cocktail explosif de grimaces, délires et clins d’œil d'un Carrey en très grande forme. Si une fois passée cette partie sur les chapeaux de roue, le film s'éssouffle un peu (très légèrement car il ne dure que 1h20), Ace Ventura : When Nature Calls est une vraie réussite (j'assume) à consommer sans modération (enfin ne pas trop en abuser quand même).
- Boomerang (Reginald Hudlin, 1992) :
Comédie romantique portée par et pour Eddie Murphy qui en 1992 commençait doucement mais surement à décliner. Bien sur le temps à embellit la chose mais Boomerang est clairement à inscrire parmi les réussites de la star, laquelle évite (de justesse) le projet mégalo en offrant une vraie présence aux personnages secondaires et en mettant en danger son statut d'"homme fort". En effet le film narre les tribulations d'un Dom Juan qui va connaitre un retournement de situation lorsque sa supérieur (qu'il drague) va le mener par le bout du nez. Pas orignal vous me direz, certes, mais c'est fait avec un réel talent et Murphy est encore suffisamment cool pour rendre le film attachant.
- To Live and Die in L.A. (William Friedkin, 1985) :
Pièce maitresse du polar des 80's, To Live and Die in L.A. est une succession de fausses pistes, un doigt d'honneur de Friedkin aux productions télévisuelles policières calibrées et surtout un film symbolique d'une décennie toc, d'une décennie vouée au chaos où la course vers l'avant ne peut qu'aller dans le mur. Une merveille.
- L'Union Sacrée (Alexandre Arcady, 1989) :
On est loin du Friedkin précédemment cité (en tout cas au niveau du résultat final), L'Union Sacrée est un bon gros nanar par un spécialiste du genre, le bien nommé Alexandre Arcady. Mais si la filmo du monsieur est assez pénible, ce film-ci comme Le Grand Pardon (1982) se regarde avec un plaisir malsain. Un scénario à la symbolique lourdingue, une mise en scène "à l'américaine" (avec les deux mamelles du cinéma d'Arcady à savoir de la violence racoleuse et des plans nichons) et deux acteurs prenant la pause tous les deux plans vous sont proposés. Et rien que pour vous, bande de veinards, le score est dû à Jean-Jacques Goldman... ça fait envie hein ?!?!
- Bright Lights, Big City (James Bridges, 1988) :
Adaptation fidèle voir trop fidèle du livre sympathique de Jay McInerney (qui pour le coup ne s'est pas trop foulé), le film de James Bridges à donc les défauts mais aussi les qualités du bouquin dont il est une transcription. Saluons ainsi l'énergie du récit, des personnages attachants, une vision critique mais pertinente du New York de la fin des 80's et enfin (là c'est au crédit du film) des comédiens tous excellents, en particulier Michael J. Fox dans une sorte de relecture de son personnage d'arriviste dans The Secret of My Succe$s (Herbert Ross, 1987). Je dois dans un même temps souligner les mêmes réserves que j'ai avec le livre de McInerney autours d'un même point, c'est à dire le pathos ressentit pour tout ce qui concerne la mère. Dans un discours aussi acide sur le monde urbain américain, je reste gêné que la famille soit vue avec autant de candeur et Bridges, trop frileux pour s'approprier l’œuvre, tombe dans le même piège que l'écrivain. Mais ce n'est que très peu de chose dans l'ensemble du livre/film car au final Bright Lights, Big City est une réussite certaine.
- The Stepford Wives (Bryan Forbes, 1975) :
Bryan Forbes n'est pas Roman Polanski et Katharine Ross n'est pas Mia Farrow et ça se sent. The Stepford Wives et son récit fascinant, ne parvient pas à dépasser le simple stade du film intéressant tant le mise en scène simpliste (très proche de la grammaire télévisuelle) et le casting terne, ne sont pas à la hauteur. Ross qui en fait des caisses dans le genre "femme épeurée mais forte car libérée du joug machiste" et la photo proche de celle d'une pub pour lessive appauvrissent le discours véhiculé. Reste une intrigue passionnante, sorte de mélange entre Rosemary's Baby et un épisode de Twilight Zone qui par sa vue pessimiste de la condition des femmes et de la place qu'elles occupent dans le ménage américain tranche avec leurs relative absence voir régression (du point de vue de leurs statut social) dans une partie de la politique et du cinéma sous l'ère Reagan.
- Sorcerer (William Friedkin, 1977) :
Épique, tendu, émouvant, la relecture de Friedkin du chef d’œuvre de Clouzot Le Salaire de la peur, c'est tout cela à la fois. Là où le réalisateur français est dans l'action pure et dans un point de vue radicalement hautain et cynique sur ses personnages, le réalisateur américain privilégie la psychologie de ses personnages (via une heure de métrage accordée aux passés des acteurs du drame en cours, élément absent du Salaire de la peur) tout en distillant son film de scènes chargées en tension et instantanément cultes (le passage sous la pluie, la folie de Scheider etc...). Un film incroyable générant chez moi une grande frustration à l'idée qu'il soit invisible en DVD (surtout dans un format adéquate). Pour dire la chose, j'en parle partout autours de moi donc messieurs les éditeurs, merci de ne pas laissez longtemps ces gens dans l'ignorance.
- La Strada (Federico Fellini, 1954) :
Film archi connu, La Strada est une œuvre lacrymale comme peuvent l'être certains films de Chaplin (avec lequel Fellini entretien une filiation). Impossible pour moi de retenir mes larmes et de ne pas fondre devant ce personnage fragile qu'est Gelsomina. Une légère (mais très légère) réticence devant le trop plein dramatique frôlant le misérabilisme de Federico Fellini (pour ce film-ci), mais pas de quoi s'appesantir là-dessus puisque La Strada est superbe.
Film du mois :
Films découverts et revus :
- Thérèse Raquin (Marcel Carné, 1953) :
Adaptation sage d'un livre dur d’Émile Zola, le film de Carné ne rends pas justice au récit fiévreux de l'auteur de Germinal. Le réalisateur réutilise ses recettes d'antan (dialogues très écrits, dramatisation de la lumière) mais ça ne prends plus, sa mise en scène y est mollassonne et terriblement datée (malgré deux trois scènes inspirées). Heureusement, la présence du personnage du maitre chanteur (absent du livre) et les comédiens viennent dynamiser le film. A la vue de Thérèse Raquin, on se dit qu'il est grand temps que la Nouvelle Vague déboule.
- Killer Joe (William Friedkin, 2011) :
Révision toujours aussi jouissive, le dernier opus de Friedkin demeure une œuvre malsaine et dérangeante et ce sans jamais sombrer dans une provoque putassière. Comme toujours chez le cinéaste, le diable n'est pas seulement là où on le croit et le Mal qu'il génère est aussi répugnant que fascinant. Je laisse le temps faire son affaire mais je mets mes billes sur le fait que Killer Joe est un grand film des années 2010.
- Obsession (Brian De Palma, 1976) :
J'ai bien peur d'être passé à coté de ce De Palma à la réputation élogieuse. La mise en scène est maitrisée, le final est à tomber mais je n'arrive pas à m'émouvoir devant ce récit distant et très théorique. Tout semble à l'image du score de Bernard Herrmann, très beau mais froid et terriblement pesant, trop sérieux. Je crois que je préfère le De Palma des années 80, plus fou, plus audacieux et à la frontière du bon gout. Rendez vous (quasi) manqué donc, mais j'ai bon espoir de revoir Obsession à la hausse dans les années à venir (tant il vieillit finalement bien dans mon esprit).
- Village of the Damned (John Carpenter, 1995) :
Le film vaut bien mieux que sa réputation. Carpenter se démarque de Village of the Damned (Wolf Rilla, 1960) en inscrivant l'intrigue dans un décor et autours de personnages typiquement américains (là où le film précédent mettait en scène des britanniques). Alors certes avec cette relecture, on perd en étrangeté ce que l'on gagne en spectaculaire (le film de 1995 est plus gore) mais certaines thématiques propres au cinéaste (l'état ripoux, la communauté qui se délite ou le Mal symbolique) font du film, d'une part une réussite et de l'autre une œuvre pas si impersonnelle qu'elle n'y parait. Au final, la version de Carpenter se rapproche plus de Invasion of the Body Snatchers de Don Siegel (1956) que du film homonyme.
- Shaolin Wooden Men (Chi-Hwa Chen, 1976) :
D'un coté il y a les 50 premières minutes du film, laborieuses, bavardes et (un comble) sans rythme mettant en scène le personnage principal en train de se former (seule la scène dite des "hommes en bois" est réussite). Puis il y a le reste, c'est à dire quand le récit revient à son intrigue principale (la vengeance) et offre (enfin) l'action et les échanges martiaux qui manquaient tant jusqu'ici. Finalement Shaolin Wooden Men est un film d'art martiaux classique, trimballant son cortège de clichés vu 100 fois ailleurs mais non désagréables. L’intérêt majeur (pour ne pas dire unique) du film est dans l’observation d'un corps (celui de Jacky Chan) en train de se développer et d'un acteur en train de ce former. La star qui n'en est pas encore une, semble intimidée par un rôle (trop) sérieux et marche sur des œufs via un physique qui ne demande qu'à s'exprimer mais qui en 1976, parait encore un peu trop raide vis à vis du Jacky Chan des années suivantes. Au fond, Shaolin Wooden Men est à Jacky Chan ce que fut The Big Boss (Wei Lo, 1971) pour Bruce Lee, une sorte de brouillon intriguant où l'éclat de comédien est en demi-mesure, attendant sans doutes un film plus propice.
- Le Rouge est mis (Gilles Grangier, 1957) :
Souvent qualifié de "pépère", le cinéma de Gilles Grangier ne l'est pourtant pas toujours. Il n'y a qu'à voir Le Rouge est mis, film noir étrangement sec et nerveux dans lequel Gabin interprète un personnage moins sympathie qu'à l’accoutumée. A ses cotés, on note un Paul Frankeur lâche (comme un film sur deux), un Marcel Bozzuffi soumis (c'est rare), une Annie Girardot en salope arriviste et enfin un Lino Ventura assez méconnaissable en gangster incontrôlable et violent (l'acteur n'applique pas encore sa célèbre ligne de conduite). Un polar carré, sombre et élégamment filmé par un Grangier en forme, Le Rouge est mis se pose comme un des meilleurs films de son auteur.
- The Black Cat (Lucio Fulci, 1981) :
Jugé mineur dans la filmographie de Lucio Fulci, The Black Cat à défaut d'être une grande réussite et un film assez agréable, porté par un visuel soigné et une ambiance intrigante. Si Fulci ne sait comment se défaire de l'ombre de Poe (l'hésitation entre gore d'exploitation et une esthétique maniérée nuis à la cohérence totale du film), celui ci sait parfaitement retranscrire l'angoisse émanent des terres anglaises, partagées entre un vert bucolique en journée et un brouillard nocturne. Certaines scènes sont assez marquantes comme l'attaque d'une armée de chats sur David Warbeck, la "tentative" d’homicide sur le chat au cœur du récit ou le final empruntant des éléments à un autre film de Fulci, L'Emmurée vivante (1977). Dommage que The Black Cat aligne des temps morts et des séquences à vide ou que le casting soit aussi mauvais (la palme allant au cabotin David Warbeck et à la fausse célébrité Patrick Magee). Heureusement que la belle Mimsy Farmer relève le niveau (même avec une coupe Playmobile).
- Superman Returns (Bryan Singer, 2006) :
Mis à la corbeille par à peu près tout le monde, du public à la critique en passant par le cœur de cible c'est à dire les friands des aventures du héros en slip rouge, Superman Returns est devenu petit à petit un exemple d'un come back foireux made in Hollywood. Or en salles en 2006 comme aujourd'hui en DVD, je ne comprend pas pourquoi le film de Singer est victime de cette acharnement. Certes, son Superman n'est pas exempt de défauts (loin de là), certes Singer est loin d'être à grand cinéaste mais à l'heure où l'on se prosterne devant les Batman hautains de Christopher Nolan, un film de super-héros imparfait mais mis en scène avec un tel enthousiasme de môme, une telle sincérité et une telle énergie ne peut être bêtement relégué au rang de navet comme la pléthore des ratages Marvel. Voulant trop bien faire, le réalisateur multiplie les naïvetés et/ou les lourdeurs mais son hommage au film de Richard Donner (1978) est touchant voir par moment émouvant. Dommage que Brandon Routh soit un si mauvais comédien et que l'idée du personnage de l'enfant soit si mal traitée, car on aurait pu tenir là une noble suite à l'image de Superman II (Richard Lester, 1980).
- Death Rides a Horse (Giulio Petroni, 1967) :
Petite perle du western italien, Death Rides a Horse est un film bien plus complexe qu'il n'y parait où le thème éternel du genre (la vengeance) est traité avec intelligence et un sens de la dramaturgie. Pour le reste, il y a là les éléments indispensables aux grands westerns spaghettis à savoir une bonne réalisation sans trop d'effets vieillots, une bande son terrible (Ennio Morricone), des comédiens charismatiques (la divinité Lee Van Cleef et le palot mais attachant John Phillip Law) et un final qui envoie du bois. A noter que la piste anglaise du film est assez foireuse (expliquant peut être la note "faible" accordée au film qui pourtant est chère à mon cœur), il est donc préférable de le voir en VF pour qui souhaite le découvrir.
- Ace Ventura : When Nature Calls (Steve Oedekerk, 1995) :
Madeleine d'une époque où je considérais Jim Carrey comme un génie indiscutable (il l'est encore sans doute mais peu de films actuels viennent étayer cette thèse), cette suite du déjà excellent Ace Ventura : Pet Detective (Tom Shadyac, 1994) ne s’embête plus d'une quelconque intrigue ni même de personnages secondaires destinées à étoffer l'univers filmé mais laisse son comédien principal en roue libre dans un scénario prétexte au plus grand n'importe quoi. C'est très con, mais la première heure est un cocktail explosif de grimaces, délires et clins d’œil d'un Carrey en très grande forme. Si une fois passée cette partie sur les chapeaux de roue, le film s'éssouffle un peu (très légèrement car il ne dure que 1h20), Ace Ventura : When Nature Calls est une vraie réussite (j'assume) à consommer sans modération (enfin ne pas trop en abuser quand même).
- Boomerang (Reginald Hudlin, 1992) :
Comédie romantique portée par et pour Eddie Murphy qui en 1992 commençait doucement mais surement à décliner. Bien sur le temps à embellit la chose mais Boomerang est clairement à inscrire parmi les réussites de la star, laquelle évite (de justesse) le projet mégalo en offrant une vraie présence aux personnages secondaires et en mettant en danger son statut d'"homme fort". En effet le film narre les tribulations d'un Dom Juan qui va connaitre un retournement de situation lorsque sa supérieur (qu'il drague) va le mener par le bout du nez. Pas orignal vous me direz, certes, mais c'est fait avec un réel talent et Murphy est encore suffisamment cool pour rendre le film attachant.
- To Live and Die in L.A. (William Friedkin, 1985) :
Pièce maitresse du polar des 80's, To Live and Die in L.A. est une succession de fausses pistes, un doigt d'honneur de Friedkin aux productions télévisuelles policières calibrées et surtout un film symbolique d'une décennie toc, d'une décennie vouée au chaos où la course vers l'avant ne peut qu'aller dans le mur. Une merveille.
- L'Union Sacrée (Alexandre Arcady, 1989) :
On est loin du Friedkin précédemment cité (en tout cas au niveau du résultat final), L'Union Sacrée est un bon gros nanar par un spécialiste du genre, le bien nommé Alexandre Arcady. Mais si la filmo du monsieur est assez pénible, ce film-ci comme Le Grand Pardon (1982) se regarde avec un plaisir malsain. Un scénario à la symbolique lourdingue, une mise en scène "à l'américaine" (avec les deux mamelles du cinéma d'Arcady à savoir de la violence racoleuse et des plans nichons) et deux acteurs prenant la pause tous les deux plans vous sont proposés. Et rien que pour vous, bande de veinards, le score est dû à Jean-Jacques Goldman... ça fait envie hein ?!?!
- Bright Lights, Big City (James Bridges, 1988) :
Adaptation fidèle voir trop fidèle du livre sympathique de Jay McInerney (qui pour le coup ne s'est pas trop foulé), le film de James Bridges à donc les défauts mais aussi les qualités du bouquin dont il est une transcription. Saluons ainsi l'énergie du récit, des personnages attachants, une vision critique mais pertinente du New York de la fin des 80's et enfin (là c'est au crédit du film) des comédiens tous excellents, en particulier Michael J. Fox dans une sorte de relecture de son personnage d'arriviste dans The Secret of My Succe$s (Herbert Ross, 1987). Je dois dans un même temps souligner les mêmes réserves que j'ai avec le livre de McInerney autours d'un même point, c'est à dire le pathos ressentit pour tout ce qui concerne la mère. Dans un discours aussi acide sur le monde urbain américain, je reste gêné que la famille soit vue avec autant de candeur et Bridges, trop frileux pour s'approprier l’œuvre, tombe dans le même piège que l'écrivain. Mais ce n'est que très peu de chose dans l'ensemble du livre/film car au final Bright Lights, Big City est une réussite certaine.
- The Stepford Wives (Bryan Forbes, 1975) :
Bryan Forbes n'est pas Roman Polanski et Katharine Ross n'est pas Mia Farrow et ça se sent. The Stepford Wives et son récit fascinant, ne parvient pas à dépasser le simple stade du film intéressant tant le mise en scène simpliste (très proche de la grammaire télévisuelle) et le casting terne, ne sont pas à la hauteur. Ross qui en fait des caisses dans le genre "femme épeurée mais forte car libérée du joug machiste" et la photo proche de celle d'une pub pour lessive appauvrissent le discours véhiculé. Reste une intrigue passionnante, sorte de mélange entre Rosemary's Baby et un épisode de Twilight Zone qui par sa vue pessimiste de la condition des femmes et de la place qu'elles occupent dans le ménage américain tranche avec leurs relative absence voir régression (du point de vue de leurs statut social) dans une partie de la politique et du cinéma sous l'ère Reagan.
- Sorcerer (William Friedkin, 1977) :
Épique, tendu, émouvant, la relecture de Friedkin du chef d’œuvre de Clouzot Le Salaire de la peur, c'est tout cela à la fois. Là où le réalisateur français est dans l'action pure et dans un point de vue radicalement hautain et cynique sur ses personnages, le réalisateur américain privilégie la psychologie de ses personnages (via une heure de métrage accordée aux passés des acteurs du drame en cours, élément absent du Salaire de la peur) tout en distillant son film de scènes chargées en tension et instantanément cultes (le passage sous la pluie, la folie de Scheider etc...). Un film incroyable générant chez moi une grande frustration à l'idée qu'il soit invisible en DVD (surtout dans un format adéquate). Pour dire la chose, j'en parle partout autours de moi donc messieurs les éditeurs, merci de ne pas laissez longtemps ces gens dans l'ignorance.
- La Strada (Federico Fellini, 1954) :
Film archi connu, La Strada est une œuvre lacrymale comme peuvent l'être certains films de Chaplin (avec lequel Fellini entretien une filiation). Impossible pour moi de retenir mes larmes et de ne pas fondre devant ce personnage fragile qu'est Gelsomina. Une légère (mais très légère) réticence devant le trop plein dramatique frôlant le misérabilisme de Federico Fellini (pour ce film-ci), mais pas de quoi s'appesantir là-dessus puisque La Strada est superbe.
Dernière modification par Kevin95 le 1 nov. 12, 23:10, modifié 17 fois.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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- Euphémiste
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Re: Votre film du mois d'Octobre 2012
Films du mois de octobre 2012
Film du mois
Films découverts
Here Comes the Boom (2012) 7.5 / 10
Tangled (2010) 8 / 10
Frankenweenie (2012) 8.5 / 10
Films redécouverts
The Man from Laramie (1955) 8 / 10
Dr. No (1962) 8 / 10
From Russia with Love (1963) 8.5 / 10
Goldfinger (1964) 8.5 / 10
Thunderball (1965) 8 / 10
You Only Live Twice (1967) 8 / 10
On Her Majesty's Secret Service (1969) 9 / 10
Diamonds Are Forever (1971) 7 / 10
Live and Let Die (1973) 7 / 10
The Man with the Golden Gun (1974) 7.5 / 10
The Spy Who Loved Me (1977) 8 / 10
Moonraker (1979) 7 / 10
Films des mois précédents de JUIN 2008 à SEPTEMBRE 2012
Année 2008
(Pas de film du mois en février, aucune découverte)
Film du mois
Films découverts
Here Comes the Boom (2012) 7.5 / 10
Tangled (2010) 8 / 10
Frankenweenie (2012) 8.5 / 10
Films redécouverts
The Man from Laramie (1955) 8 / 10
Dr. No (1962) 8 / 10
From Russia with Love (1963) 8.5 / 10
Goldfinger (1964) 8.5 / 10
Thunderball (1965) 8 / 10
You Only Live Twice (1967) 8 / 10
On Her Majesty's Secret Service (1969) 9 / 10
Diamonds Are Forever (1971) 7 / 10
Live and Let Die (1973) 7 / 10
The Man with the Golden Gun (1974) 7.5 / 10
The Spy Who Loved Me (1977) 8 / 10
Moonraker (1979) 7 / 10
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Année 2008
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Top 20 actuel
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Mes dvd
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Re: Votre film du mois d'Octobre 2012
octobre 2012
- Kes (Ken Loach, 1969) : 9/10 dvd
- Tess (Roman Polanski, 1979) : 8.5/10 ciné (Festival Lumière)
- Night moves (Arthur Penn, 1975) : 8/10 dvd
- Sciuscia (Vittorio De Sica, 1946) : 8/10 ciné (Festival Lumière)
- Documenteur (Agnes Varda, 1981) : 8/10 ciné (Festival Lumière)
- Madame de... (Max Ophuls, 1953) : 8/10 dvd
- Una breve vacanza (Vittorio De Sica, 1973) : 7.5/10 ciné (Festival Lumière)
- Luther S1 (Neil Cross, 2010) : 7.5/10 dvd
- La Vittima designata (Maurizio Lucidi, 1971) : 7/10 vhs (tv)
- Indiscretion of an American wife Selznick version (Vittorio De Sica, 1953) : 7/10 dvd
- L'Assassin habite au 21 (Henri-Georges Clouzot, 1942) : 7/10 ciné (Festival Lumière)
- The Beast of the city (Charles Brabin, 1932) : 7/10 ciné (Festival Lumière)
- Despues de Lucia (Michel Franco, 2012) : 7/10 ciné
- Luther S2 (Neil Cross, 2011) : 6.5/10 dvd
- La Ronde (Max Ophuls, 1950) : 6.5/10 dvd
- Cathy come home (Ken Loach, 1966) : 6.5/10 ciné (Festival Lumière)
- Valley of the giants (Charles Brabin, 1927) : 6.5/10 ciné (Festival Lumière)
- Le Roman de Werther (Max Ophuls, 1938) : 6.5/10 ciné (Festival Lumière)
- The Killer that stalked New-York (Earl McEvoy, 1950) : 6.5/10
- Boardwalk Empire S2 (Terence Winter, 2011) : 6/10 tv
- Justified S1 (Graham Yost, 2010) : 6/10 dvd
- Only the valiant (Gordon Douglas, 1951) : 6/10 dvd
- Sporting blood (Charles Brabin, 1931) : 6/10 ciné (Festival Lumière)
- Maddalena… zero in condotta (Vittorio De Sica, 1940) : 6/10 tv
- Viaggio in Italia (Roberto Rossellini, 1954) : 5.5/10 ciné (Festival Lumière)
- Les Chiens (Alain Jessua, 1979) : 5.5/10 dvd
- Gambit (Ronald Neame, 1966) : 5/10 dvd
- Runaway train (Andrei Konchalovsky, 1985) : 5/10 ciné (Festival Lumière)
- The Mechanic (Michael Winner, 1972) : 5/10 tv
- Blind wives (Charles Brabin, 1920) : 5/10 ciné (Festival Lumière)
- Komedie om geld (Max Ophuls, 1936) : 5/10 ciné (Festival Lumière)
- The Eiger Sanction (Clint Eastwood, 1975) : 4/10 tv
- Die verkaufte Baraut (Max Ophuls, 1932) : 4/10 ciné (Festival Lumière)
- Vapors (Andy Milligan, 1965) : 4/10 ciné (Festival Lumière)
- The Pleasure garden (Alfred Hitchcock, 1925) : 3.5/10 ciné (Festival Lumière)
- La Mort en direct (Bertrand Tavernier, 1980) : 3/10 ciné (Festival Lumière)
- Sleeping beauty (Julia Leigh, 2011) : 3/10 tv
- The Mask of Fu Manchu (Charles Brabin, 1932) : 3/10 dvd
- Nightbirds (Andy Milligan, 1970) : 2.5/10 ciné (Festival Lumière)
rouge : revus
vert : redecouverts
marron : series
- Kes (Ken Loach, 1969) : 9/10 dvd
- Tess (Roman Polanski, 1979) : 8.5/10 ciné (Festival Lumière)
- Night moves (Arthur Penn, 1975) : 8/10 dvd
- Sciuscia (Vittorio De Sica, 1946) : 8/10 ciné (Festival Lumière)
- Documenteur (Agnes Varda, 1981) : 8/10 ciné (Festival Lumière)
- Madame de... (Max Ophuls, 1953) : 8/10 dvd
- Una breve vacanza (Vittorio De Sica, 1973) : 7.5/10 ciné (Festival Lumière)
- Luther S1 (Neil Cross, 2010) : 7.5/10 dvd
- La Vittima designata (Maurizio Lucidi, 1971) : 7/10 vhs (tv)
- Indiscretion of an American wife Selznick version (Vittorio De Sica, 1953) : 7/10 dvd
- L'Assassin habite au 21 (Henri-Georges Clouzot, 1942) : 7/10 ciné (Festival Lumière)
- The Beast of the city (Charles Brabin, 1932) : 7/10 ciné (Festival Lumière)
- Despues de Lucia (Michel Franco, 2012) : 7/10 ciné
- Luther S2 (Neil Cross, 2011) : 6.5/10 dvd
- La Ronde (Max Ophuls, 1950) : 6.5/10 dvd
- Cathy come home (Ken Loach, 1966) : 6.5/10 ciné (Festival Lumière)
- Valley of the giants (Charles Brabin, 1927) : 6.5/10 ciné (Festival Lumière)
- Le Roman de Werther (Max Ophuls, 1938) : 6.5/10 ciné (Festival Lumière)
- The Killer that stalked New-York (Earl McEvoy, 1950) : 6.5/10
- Boardwalk Empire S2 (Terence Winter, 2011) : 6/10 tv
- Justified S1 (Graham Yost, 2010) : 6/10 dvd
- Only the valiant (Gordon Douglas, 1951) : 6/10 dvd
- Sporting blood (Charles Brabin, 1931) : 6/10 ciné (Festival Lumière)
- Maddalena… zero in condotta (Vittorio De Sica, 1940) : 6/10 tv
- Viaggio in Italia (Roberto Rossellini, 1954) : 5.5/10 ciné (Festival Lumière)
- Les Chiens (Alain Jessua, 1979) : 5.5/10 dvd
- Gambit (Ronald Neame, 1966) : 5/10 dvd
- Runaway train (Andrei Konchalovsky, 1985) : 5/10 ciné (Festival Lumière)
- The Mechanic (Michael Winner, 1972) : 5/10 tv
- Blind wives (Charles Brabin, 1920) : 5/10 ciné (Festival Lumière)
- Komedie om geld (Max Ophuls, 1936) : 5/10 ciné (Festival Lumière)
- The Eiger Sanction (Clint Eastwood, 1975) : 4/10 tv
- Die verkaufte Baraut (Max Ophuls, 1932) : 4/10 ciné (Festival Lumière)
- Vapors (Andy Milligan, 1965) : 4/10 ciné (Festival Lumière)
- The Pleasure garden (Alfred Hitchcock, 1925) : 3.5/10 ciné (Festival Lumière)
- La Mort en direct (Bertrand Tavernier, 1980) : 3/10 ciné (Festival Lumière)
- Sleeping beauty (Julia Leigh, 2011) : 3/10 tv
- The Mask of Fu Manchu (Charles Brabin, 1932) : 3/10 dvd
- Nightbirds (Andy Milligan, 1970) : 2.5/10 ciné (Festival Lumière)
rouge : revus
vert : redecouverts
marron : series
Dernière modification par Jack Carter le 30 oct. 12, 19:42, modifié 21 fois.
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Re: Votre film du mois d'Octobre 2012
Film du Mois d'Octobre 2012 :
Films découverts :
- Ivanovo detstvo (L'Enfance d'Ivan) de Andrei Tarkosky : 9.5/10
- Fantastic Mr. Fox de Wes Anderson : 9.5/10
- The Yards de James Gray : 9/10
- Alice de Jan Svankmajer : 8/10
- L'Eau Froide de Olivier Assayas : 8/10
- Day of the Outlaw (La Chevauchée des Bannis) de André De Toth : 7.5/10
- The Boxer de Jim Sheridan : 6.5/10
- Jules et Jim de François Truffaut : 6/10
- Hanyo (La Servante) de Kim Ki-Young : 5/10
- Chinmoku (Silence) de Masahiro Shinoda : 5/10
- Thank You for Smoking de Jason Reitman : 4/10
- Désordre de Olivier Assayas : 4/10
- L'Enfant de l'Hiver de Olivier Assayas : 3/10
Festival Lumière :
- Die Büchse der Pandora (Loulou) de Georg Wilhelm Pabst : 10/10 (Ciné-Concert)
- Once Upon a Time in America (Il Etait une Fois en Amérique) de Sergio Leone : 10/10 (Version Longue) Film revu
- Heaven's Gate (La Porte du Paradis) de Michael Cimino : 9.5/10
- La Ronde de Max Ophüls : 9.5/10
- La Ciociara de Vittorio De Sica : 9.5/10
- Little Odessa de James Gray : 8.5/10
- Scarecrow (L’Épouvantail) de Jerry Schatzberg : 8/10
- Letter from an Unknown Woman (Lettre d'une Inconnue) de Max Ophüls : 8/10
- Le Plaisir de Max Ophüls : 8/10
- La decima vittima La Dixième Victime de Elio Petri : 7/10
- Tess de Roman Polanski : 7/10
- Madame De ... de Max Ophüls : 6.5/10
- Viaggio in Italia (Voyage en Italie) de Roberto Rossellini : 6/10
- Lola Montes de Max Ophüls : 5/10
- The Pleasure Garden de Alfred Hitchcock : 4/10 (Ciné-Concert)
- NightBirds de Andy Milligan : 4.5/10
- Cléo de 5 à 7 de Agnès Varda : 4/10
- Komedie om geld (La Comédie de l'Argent) de Max Ophüls : 4/10
- La Compagnia Dei Matti de Mario Almirante : 0/10 (Ciné-Concert)
Films revus :
- King of New-York de Abel Ferrara : 9/10
Films des mois précédents :[spoiler]
Octobre : Die Büchse der Pandora (Loulou) de Georg Wilhelm Pabst
Septembre :Waterloo Bridge de Mervyn Leroy
Aout : Suna no Onna (La Femme des Sables) de Hiroshi Teshigahara
Avril : Cure de Kiyoshi Kurosawa
Mars : Shotgun Stories de Jeff Nichols
Février : Blood Simple des Frères Coen
Janvier : The Artist de Michel Hazanavicius
Décembre : Shame de Steve McQueen
Novembre : Paths of Glory de Stanley Kubrick
Octobre : Yellow Sky de William A. Wellman
Septembre : Take Shelter de Jeff Nichols
Aout : Insomnia de Erik Skjoldbjærg
Juillet : Collapse de Chris Smith
Juin : Essential Killing de Jerzy Skolimowski
Mai : The Tree of Life de Terrence Malick
Avril : Heat de Michael Mann
Mars : Shunpu Den (Histoire d'une Prostituée) de Seijun Suzuki
Février : Incendies de Denis Villeneuve
Janvier 2011 :
Décembre : La Princesse de Montpensier de Bertrand Tavernier
Novembre : Electra Glide in Blue de James William Guercio
Octobre : Sandra de Luchino Visconti
Septembre : Keoma de Enzo G. Castellari
Aout : The Red Shoes de Michael Powell et Emeric Pressburger
Juillet : Boogie Nights de Paul Thomas Anderson
Juin 2010 : Munich de Steven Spielberg[/spoiler]
Films découverts :
- Ivanovo detstvo (L'Enfance d'Ivan) de Andrei Tarkosky : 9.5/10
- Fantastic Mr. Fox de Wes Anderson : 9.5/10
- The Yards de James Gray : 9/10
- Alice de Jan Svankmajer : 8/10
- L'Eau Froide de Olivier Assayas : 8/10
- Day of the Outlaw (La Chevauchée des Bannis) de André De Toth : 7.5/10
- The Boxer de Jim Sheridan : 6.5/10
- Jules et Jim de François Truffaut : 6/10
- Hanyo (La Servante) de Kim Ki-Young : 5/10
- Chinmoku (Silence) de Masahiro Shinoda : 5/10
- Thank You for Smoking de Jason Reitman : 4/10
- Désordre de Olivier Assayas : 4/10
- L'Enfant de l'Hiver de Olivier Assayas : 3/10
Festival Lumière :
- Die Büchse der Pandora (Loulou) de Georg Wilhelm Pabst : 10/10 (Ciné-Concert)
- Once Upon a Time in America (Il Etait une Fois en Amérique) de Sergio Leone : 10/10 (Version Longue) Film revu
- Heaven's Gate (La Porte du Paradis) de Michael Cimino : 9.5/10
- La Ronde de Max Ophüls : 9.5/10
- La Ciociara de Vittorio De Sica : 9.5/10
- Little Odessa de James Gray : 8.5/10
- Scarecrow (L’Épouvantail) de Jerry Schatzberg : 8/10
- Letter from an Unknown Woman (Lettre d'une Inconnue) de Max Ophüls : 8/10
- Le Plaisir de Max Ophüls : 8/10
- La decima vittima La Dixième Victime de Elio Petri : 7/10
- Tess de Roman Polanski : 7/10
- Madame De ... de Max Ophüls : 6.5/10
- Viaggio in Italia (Voyage en Italie) de Roberto Rossellini : 6/10
- Lola Montes de Max Ophüls : 5/10
- The Pleasure Garden de Alfred Hitchcock : 4/10 (Ciné-Concert)
- NightBirds de Andy Milligan : 4.5/10
- Cléo de 5 à 7 de Agnès Varda : 4/10
- Komedie om geld (La Comédie de l'Argent) de Max Ophüls : 4/10
- La Compagnia Dei Matti de Mario Almirante : 0/10 (Ciné-Concert)
Films revus :
- King of New-York de Abel Ferrara : 9/10
Films des mois précédents :[spoiler]
Octobre : Die Büchse der Pandora (Loulou) de Georg Wilhelm Pabst
Septembre :Waterloo Bridge de Mervyn Leroy
Aout : Suna no Onna (La Femme des Sables) de Hiroshi Teshigahara
Avril : Cure de Kiyoshi Kurosawa
Mars : Shotgun Stories de Jeff Nichols
Février : Blood Simple des Frères Coen
Janvier : The Artist de Michel Hazanavicius
Décembre : Shame de Steve McQueen
Novembre : Paths of Glory de Stanley Kubrick
Octobre : Yellow Sky de William A. Wellman
Septembre : Take Shelter de Jeff Nichols
Aout : Insomnia de Erik Skjoldbjærg
Juillet : Collapse de Chris Smith
Juin : Essential Killing de Jerzy Skolimowski
Mai : The Tree of Life de Terrence Malick
Avril : Heat de Michael Mann
Mars : Shunpu Den (Histoire d'une Prostituée) de Seijun Suzuki
Février : Incendies de Denis Villeneuve
Janvier 2011 :
Décembre : La Princesse de Montpensier de Bertrand Tavernier
Novembre : Electra Glide in Blue de James William Guercio
Octobre : Sandra de Luchino Visconti
Septembre : Keoma de Enzo G. Castellari
Aout : The Red Shoes de Michael Powell et Emeric Pressburger
Juillet : Boogie Nights de Paul Thomas Anderson
Juin 2010 : Munich de Steven Spielberg[/spoiler]
Dernière modification par Akrocine le 29 oct. 12, 21:39, modifié 9 fois.
"Mad Max II c'est presque du Bela Tarr à l'aune des blockbusters actuels" Atclosetherange
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Re: Votre film du mois d'Octobre 2012
Film(s) du Mois
Films découverts:
Skyfall (Sam Mendes) : 8,5/10
Usual Suspects (Bryan Singer) : 7/10
Geronimo (Walter Hill) : 7/10
Sunchaser (Michael Cimino) : 7/10
Commando (Marc Lester) : 6,5/10
A Woman Of Paris (Charles Chaplin) : 6,5/10
The Five-Years Engagement (Nicholas Stoller) : 6/10
Attack The Block (Joe Cornish) : 4/10
Get The Gringo (Adrian Grunberg) : 3/10
Séries
Downton Abbey saison 1 : 8,5/10
Downton Abbey saison 2 : en cours
The Walking Dead) saison 3 : en cours
Batman, : The Animated Series, saison 3 : en cours
Films revus
Ferris Bueller's Day Off (John Hughes) : 9/10
Dead Man Walking (Tim Robbins) : 7,5/10
Orca (Michal Anderson) : 7/10
What Lies Beneath (Robert Zemeckis) : 6,5/10
Films des mois précédents
Films découverts:
Skyfall (Sam Mendes) : 8,5/10
Usual Suspects (Bryan Singer) : 7/10
Geronimo (Walter Hill) : 7/10
Sunchaser (Michael Cimino) : 7/10
Commando (Marc Lester) : 6,5/10
A Woman Of Paris (Charles Chaplin) : 6,5/10
The Five-Years Engagement (Nicholas Stoller) : 6/10
Attack The Block (Joe Cornish) : 4/10
Get The Gringo (Adrian Grunberg) : 3/10
Séries
Downton Abbey saison 1 : 8,5/10
Downton Abbey saison 2 : en cours
The Walking Dead) saison 3 : en cours
Batman, : The Animated Series, saison 3 : en cours
Films revus
Ferris Bueller's Day Off (John Hughes) : 9/10
Dead Man Walking (Tim Robbins) : 7,5/10
Orca (Michal Anderson) : 7/10
What Lies Beneath (Robert Zemeckis) : 6,5/10
Films des mois précédents
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Dernière modification par Cortez The Killer le 31 oct. 12, 09:07, modifié 9 fois.
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Re: Votre film du mois d'Octobre 2012
Killer Joe (William Friedkin, 2012) ++++
Savages (Oliver Stone, 2012) +
Lifeline (Johnnie To, 1997) +
Stagecoach (John Ford, 1939) ++++
Rio Grande (John Ford, 1950) ++
Invincible (Werner Herzog, 2001) +++
The Mist (Frank Darabont, 2077) +++
JFK (Oliver Stone, 1991) +++
Nightfall (Chow Hin Yeung, 2012) 0
The Dragon Missile (Ho Meng Hua, 1976) ++
The Ninth Configuration (William Peter Blatty, 1980) +
Gun Crazy (Joseph H Lewis, 1950) +++
Clair de femme (Costa-Gavras, 1979) +++
Chasing Amy (Kevin Smith, 1997) ++++
Machete (Robert Rodriguez & Ethan Maniquis, 2010) +++
Le Grand Silence (Sergio Corbucci, 1968) ++++
Koroshi (Masahiro Kobayashi, 2000) ++
A Fish called Wanda (Charles Crichton, 1988) +++
Swordman and Enchantress (Chu Yuan, 1978) ++
Roadie (Michael Cuesta, 2010) +++
Temple of the Red Lotus (Sui Jang Hung, 1965) +++
The Twin Swords (Sui Jang Hung, 1965) +++
The Sword and the Lute (Sui Jang Hung, 1967) +++
Shaolin Mantis (Liu Chia-liang, 1978) ++++
A propos d'Elly (Asghar Farhadi, 2009) ++
La mort a pondu un oeuf (Giulo Questi, 1968) +++
Duel of Blood & Sand (Sadatsugu Matsuda, 1963) +++
Little Big Soldier (Ding Sheng, 2010) ++
In another country (Hong Sang-soo, 2012) ++
Heroes shed no tears (Chu Yuan, 1980) +
Musa (Kim Seong-soo, 2001) +++
L'aventure c'est l'aventure (Claude Lelouch, 1972) +
Memento (Christopher Nolan, 2000) +++
Demons (Lamberto Bava, 1985) 0
Demons 2 (Lamberto Bava, 1986) +
Slither (James Gunn, 2006) ++
Amour (Michael Haneke, 2012) ++++
Into the abyss (Werner Herzog, 2011) ++++
Kung Fu Panda (John Stevenson & Mark Osborne, 2008) +++
Kung Fu Panda 2 (Jennifer Yuh Nelson, 2011) 0
L'Amour braque (Andrzej Żuławski, 1985) +++
The Knight of Knights (Hsieh Chun, 1966) +
Where the wild things are (Spike Jonze, 2009) +++
Q (Laurent Bouhnik, 2011) ++
Dungeons & Dragons: Wrath of the Dragon God (Gerry Lively, 2005) 0
Dungeons & Dragons: The Book of Vile Darkness (Gerry Lively, 2012) +
Dernière modification par vic le 1 nov. 12, 11:20, modifié 12 fois.
Unité Ogami Ittô
Withdrawing in disgust is not the same thing as apathy.
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Re: Votre film du mois d'Octobre 2012
OCTOBRE 2012
Film du mois :
Films découverts :
Amour, de Michael Haneke : 4/10
Animal Factory, de Steve Buscemi : 6/10
Au mépris des lois, de George Sherman : 7/10
Dans la maison, de François Ozon : 6/10
Le grand passage, de King Vidor : 4/10
Joe Dakota, de Richard Bartlett : 6,5/10
Le raid, d'Hugo Fregonese : 7/10
Sonny, de Nicolas Cage : 5/10
La porte du diable, d'Anthony Mann : 6,5/10
Tomahawk, de George Sherman : 6/10
Un singe en hiver, d'Henri Verneuil : 8/10
Films revus ou redécouverts :
Film du mois, le récapitulatif :
Film du mois :
Films découverts :
Amour, de Michael Haneke : 4/10
Animal Factory, de Steve Buscemi : 6/10
Au mépris des lois, de George Sherman : 7/10
Dans la maison, de François Ozon : 6/10
Le grand passage, de King Vidor : 4/10
Joe Dakota, de Richard Bartlett : 6,5/10
Le raid, d'Hugo Fregonese : 7/10
Sonny, de Nicolas Cage : 5/10
La porte du diable, d'Anthony Mann : 6,5/10
Tomahawk, de George Sherman : 6/10
Un singe en hiver, d'Henri Verneuil : 8/10
Films revus ou redécouverts :
Film du mois, le récapitulatif :
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Dernière modification par joe-ernst le 31 oct. 12, 08:53, modifié 7 fois.
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
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Re: Votre film du mois d'Octobre 2012
Octobre 2012
Film du mois
La Dernière caravane
Sorties 2012
Possessions (6/10) : Un polar chabrolien qui colle peut être trop au fait divers de l'affaire Flactif mais le couple Rénier/Depardieu est convainquant dans sa représentation de l'avidité et de la jalousie.
Jason Bourne : l'héritage ( 5/10 ) : Malgré une excellente Rachel Weisz, le film s'avère rarement prenant, n'arrivant pas à retrouver le souffle de la trilogie originale.
Savages (5/10) : Un film globalement trop long, au scénario qui manque d'ambition, tout juste sauvé par ses seconds rôles dont un excellent Del Toro.
Resident Evil : Retribution (3,5/10) : Enchainement de scènes d'actions plus ou moins chorégraphiées sans l'ombre d'un scénario : on s'ennuie.
Exam (5,5/10) : Un huis clos ludique (à la Cube) qui maintient son intrigue jusqu'au bout mais qui déçoit un peu dans sa conclusion.
Damsels in distress (4,5/10) : Comédie décalée qu'on pourrait rapprocher de celles d'Emmanuel Mouret, mais ou la naïveté est remplacée par une sorte de préciosité et de niaiserie assez horripilante, le tout accompagné par de la musique d'interlude. Quelques dialogues font mouche mais c'est globalement trop bavard. Bref, j'ai pas accroché.
Arrête de pleurer Pénélope (2/10) : Personnages stéréotypés et situations convenus, adaptation ratée.
Bye, bye, Blondie (4/10) : Si l'évocation des années punk et la bande son d'époque donne une certaine énergie au film, les séquences mamours entre les 2 plus grosses paires de lèvres du cinéma français finissent par exaspérer.
La désintégration (6/10) : Sociologiquement bien vu, interprété avec justesse, on pourra cependant lui reprocher une tendance à trop de didactisme dans ses dialogues.
L'hiver dernier (4/10) : Austère et contemplatif, le film génère peu d'émotions sur la fin du monde paysan. Mieux vaut voir un Depardon.
Cosmopolis (3,5/10) : Entre dialogues abscons et superficiels, on reste dubitatif sur la finalité du film, même si Pattinson livre une composition assez intéressante.
La cerise sur le gâteau (2,5/10) : Un quiproquo de départ étiré jusqu'à la rupture pour aboutir à un film bavard et ennuyeux.
Le Paradis des bêtes (6/10) : Des personnages forts et une tension soutenue même si le trait est parfois un peu forcé.
Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare (5,5/10) : Plutôt attachant malgré un scénario un peu bordélique.
Abraham Lincoln : Chasseur de Vampires (2,5/10) : Et pourquoi pas Alien vs JFK ?. Le concept est foireux et le film aussi. On s'ennuie vite dans cette enchainement de scènes d'action filmées au ralenti ou le héros dégomme du vampire en manipulant sa hache comme un bâton de majorette.
Le grand soir (4,5/10) : Quelques sourires, mais cette dénonciation du système capitaliste par un punk à chien est finalement assez convenue et laborieuse dans son épilogue.
Sur la route (4/10) : Images léchées et acteurs bien propres désamorcent toute émotion : on finit par s'endormir au volant.
Taken 2 (3,5/10) : Quelques plans interessants sur la ville d'Istambul, sinon c'est plutôt le vide sidéral au niveau originalité du scénario.
Ted (5/10) : Comédie adulescente pour public adulescent. Si on s'amuse des références aux 80's, on finit par se lasser de l'humour régressif et lourdingue de l'ourson mal léché.
Bachelorette (4/10) : Vendu comme un Very Bad Trip féminin, le film enchaine des situations plutôt convenues jouant la carte du dialogue trash au cynisme souvent affligeant.
In another country (4,5/10) : J'avais déjà été un peu déçu par le côté répétitif de Matins calme à Séoul mais le charme des actrices fonctionnait pour faire émerger une certaine émotion. Ici, la pauvreté des dialogues en anglais, le brouillon de scénario, et la relative froideur du jeu de Huppert ont inhibé toute étincelle d’intérêt pour ces trois histoires assez anecdotiques.
Magic Mike (6/10) : La mise en scène est plaisante, le traitement du sujet superficiel.
Les vacances de Ducobu (4,5/10) : La chasse au trésor développe positivement un côté aventure au film mais l'humour premier degré le réserve à un très jeune public.
Barbara (7/10) : L'interprétation remarquable de Nina Hoss et le soin particulier mis dans la reconstitution de la RDA d'avant la chute du mur sont les principales qualités d'un film malgré tout assez exigeant par son minimalisme.
Un bonheur n'arrive jamais seul (3/10) : On arrive pas vraiment à croire à ce couple improbable dont le fil rouge de l'histoire est l'enchainement de "gamelles" assez grotesques, Elmaleh confondant souvent interprétation et one-man-show, Marceau semblant se contenter d'un rôle de MILF flamboyante.
L'oiseau (5/10) : Sandrine Kiberlain excelle dans ce rôle de mère enfermée dans son deuil mais le mutisme continuel de son personnage rend le film rarement émouvant et un peu ennuyeux.
Skyfall (7,5/10) : Si le scénario peut se révéler d'une relative déception et les James Bond Girl un peu rare en présence (M prenant tous les draps), on se délecte de la mise en scène ( épisode dans un immeuble à Shanghai, paysages écossais revisitant le western ... ) et d'un Javier Bardem aussi magistral que chez les frères Coen.
Bienvenue parmi nous (4/10) : Un téléfilm convenu malgré un Patrick Chesnais plutôt bon en bougon de service.
Quand je serais petit (6/10) : Malgré un manque de rythme et une fin trop appuyée, le film reste attachant par la nostalgie qu'il dégage et le choix de certains second rôle.
La clinique de l'amour (3,5/10) : Un long sketch étiré ne fait pas un film. Une parodie assez fade avec quelques trouvailles loufoques (les ours).
Elle s'appelle Ruby (5,5/10) : Une idée originale au départ auquel il manque un peu d’impertinence, le scénario s'écartant rarement du chemin de la "rom com" conventionnelle. Le couple (à la ville comme à l'écran) Dano/Kazan fonctionne presque trop bien, la pétillante petite fille d'Elia Kazan offrant cependant la dose de naïveté qui était l'un des atouts de Little Miss Sunshine.
Into the Abyss (8/10) : Au delà de la capacité d'Herzog à générer des moments bouleversants par la simplicité de ses questionnements, ce sont les parcours de certains protagonistes, que même la fiction n'ose imaginer, qui étonnent.
Dans la maison (7,5/10) : Ozon réussit une comédie-thriller à l'écriture ludique et savoureuse qui n'est pas sans rappeler le meilleur de Chabrol.
Looper (6,5/10) : Avec des moyens plutôt limités, un film de SF qui intrigue sans pour autant étonner.
Films découverts
La reine des rebelles(5,5/10)
Les 100 fusils (5/10)
Cat Ballou (6/10)
La Dernière caravane (8,5/10)
La Chevauchée de la vengeance (6,5/10)
Farhenheit 451 (6/10)
La rue rouge (6,5/10)
Films revus
Série TV
Engrenages - Saison 4 (7/10)
Downton Abbey - Saison 1 (7,5/10)
Film du mois
La Dernière caravane
Sorties 2012
Possessions (6/10) : Un polar chabrolien qui colle peut être trop au fait divers de l'affaire Flactif mais le couple Rénier/Depardieu est convainquant dans sa représentation de l'avidité et de la jalousie.
Jason Bourne : l'héritage ( 5/10 ) : Malgré une excellente Rachel Weisz, le film s'avère rarement prenant, n'arrivant pas à retrouver le souffle de la trilogie originale.
Savages (5/10) : Un film globalement trop long, au scénario qui manque d'ambition, tout juste sauvé par ses seconds rôles dont un excellent Del Toro.
Resident Evil : Retribution (3,5/10) : Enchainement de scènes d'actions plus ou moins chorégraphiées sans l'ombre d'un scénario : on s'ennuie.
Exam (5,5/10) : Un huis clos ludique (à la Cube) qui maintient son intrigue jusqu'au bout mais qui déçoit un peu dans sa conclusion.
Damsels in distress (4,5/10) : Comédie décalée qu'on pourrait rapprocher de celles d'Emmanuel Mouret, mais ou la naïveté est remplacée par une sorte de préciosité et de niaiserie assez horripilante, le tout accompagné par de la musique d'interlude. Quelques dialogues font mouche mais c'est globalement trop bavard. Bref, j'ai pas accroché.
Arrête de pleurer Pénélope (2/10) : Personnages stéréotypés et situations convenus, adaptation ratée.
Bye, bye, Blondie (4/10) : Si l'évocation des années punk et la bande son d'époque donne une certaine énergie au film, les séquences mamours entre les 2 plus grosses paires de lèvres du cinéma français finissent par exaspérer.
La désintégration (6/10) : Sociologiquement bien vu, interprété avec justesse, on pourra cependant lui reprocher une tendance à trop de didactisme dans ses dialogues.
L'hiver dernier (4/10) : Austère et contemplatif, le film génère peu d'émotions sur la fin du monde paysan. Mieux vaut voir un Depardon.
Cosmopolis (3,5/10) : Entre dialogues abscons et superficiels, on reste dubitatif sur la finalité du film, même si Pattinson livre une composition assez intéressante.
La cerise sur le gâteau (2,5/10) : Un quiproquo de départ étiré jusqu'à la rupture pour aboutir à un film bavard et ennuyeux.
Le Paradis des bêtes (6/10) : Des personnages forts et une tension soutenue même si le trait est parfois un peu forcé.
Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare (5,5/10) : Plutôt attachant malgré un scénario un peu bordélique.
Abraham Lincoln : Chasseur de Vampires (2,5/10) : Et pourquoi pas Alien vs JFK ?. Le concept est foireux et le film aussi. On s'ennuie vite dans cette enchainement de scènes d'action filmées au ralenti ou le héros dégomme du vampire en manipulant sa hache comme un bâton de majorette.
Le grand soir (4,5/10) : Quelques sourires, mais cette dénonciation du système capitaliste par un punk à chien est finalement assez convenue et laborieuse dans son épilogue.
Sur la route (4/10) : Images léchées et acteurs bien propres désamorcent toute émotion : on finit par s'endormir au volant.
Taken 2 (3,5/10) : Quelques plans interessants sur la ville d'Istambul, sinon c'est plutôt le vide sidéral au niveau originalité du scénario.
Ted (5/10) : Comédie adulescente pour public adulescent. Si on s'amuse des références aux 80's, on finit par se lasser de l'humour régressif et lourdingue de l'ourson mal léché.
Bachelorette (4/10) : Vendu comme un Very Bad Trip féminin, le film enchaine des situations plutôt convenues jouant la carte du dialogue trash au cynisme souvent affligeant.
In another country (4,5/10) : J'avais déjà été un peu déçu par le côté répétitif de Matins calme à Séoul mais le charme des actrices fonctionnait pour faire émerger une certaine émotion. Ici, la pauvreté des dialogues en anglais, le brouillon de scénario, et la relative froideur du jeu de Huppert ont inhibé toute étincelle d’intérêt pour ces trois histoires assez anecdotiques.
Magic Mike (6/10) : La mise en scène est plaisante, le traitement du sujet superficiel.
Les vacances de Ducobu (4,5/10) : La chasse au trésor développe positivement un côté aventure au film mais l'humour premier degré le réserve à un très jeune public.
Barbara (7/10) : L'interprétation remarquable de Nina Hoss et le soin particulier mis dans la reconstitution de la RDA d'avant la chute du mur sont les principales qualités d'un film malgré tout assez exigeant par son minimalisme.
Un bonheur n'arrive jamais seul (3/10) : On arrive pas vraiment à croire à ce couple improbable dont le fil rouge de l'histoire est l'enchainement de "gamelles" assez grotesques, Elmaleh confondant souvent interprétation et one-man-show, Marceau semblant se contenter d'un rôle de MILF flamboyante.
L'oiseau (5/10) : Sandrine Kiberlain excelle dans ce rôle de mère enfermée dans son deuil mais le mutisme continuel de son personnage rend le film rarement émouvant et un peu ennuyeux.
Skyfall (7,5/10) : Si le scénario peut se révéler d'une relative déception et les James Bond Girl un peu rare en présence (M prenant tous les draps), on se délecte de la mise en scène ( épisode dans un immeuble à Shanghai, paysages écossais revisitant le western ... ) et d'un Javier Bardem aussi magistral que chez les frères Coen.
Bienvenue parmi nous (4/10) : Un téléfilm convenu malgré un Patrick Chesnais plutôt bon en bougon de service.
Quand je serais petit (6/10) : Malgré un manque de rythme et une fin trop appuyée, le film reste attachant par la nostalgie qu'il dégage et le choix de certains second rôle.
La clinique de l'amour (3,5/10) : Un long sketch étiré ne fait pas un film. Une parodie assez fade avec quelques trouvailles loufoques (les ours).
Elle s'appelle Ruby (5,5/10) : Une idée originale au départ auquel il manque un peu d’impertinence, le scénario s'écartant rarement du chemin de la "rom com" conventionnelle. Le couple (à la ville comme à l'écran) Dano/Kazan fonctionne presque trop bien, la pétillante petite fille d'Elia Kazan offrant cependant la dose de naïveté qui était l'un des atouts de Little Miss Sunshine.
Into the Abyss (8/10) : Au delà de la capacité d'Herzog à générer des moments bouleversants par la simplicité de ses questionnements, ce sont les parcours de certains protagonistes, que même la fiction n'ose imaginer, qui étonnent.
Dans la maison (7,5/10) : Ozon réussit une comédie-thriller à l'écriture ludique et savoureuse qui n'est pas sans rappeler le meilleur de Chabrol.
Looper (6,5/10) : Avec des moyens plutôt limités, un film de SF qui intrigue sans pour autant étonner.
Films découverts
La reine des rebelles(5,5/10)
Les 100 fusils (5/10)
Cat Ballou (6/10)
La Dernière caravane (8,5/10)
La Chevauchée de la vengeance (6,5/10)
Farhenheit 451 (6/10)
La rue rouge (6,5/10)
Films revus
Série TV
Engrenages - Saison 4 (7/10)
Downton Abbey - Saison 1 (7,5/10)
Dernière modification par Karras le 31 oct. 12, 21:14, modifié 5 fois.
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Re: Votre film du mois d'Octobre 2012
AMER.
● Critters 2 - 4,5/6.
● Critters 3 - 4,5/6.
● Critters 4 - 1/6.
● Deep End - 5/6.
● Un Conte de Noël - 5/6.
● Passion play - 3/6.
● Le secret de Brokeback Mountain - 4,5/6.
● Amer - 5/6 voire 6/6. Malgré quelques petites erreurs, le plus bel hommage au giallo qu'on pouvait espérer. Maîtrise sidérante de la mise en scène pour un propos qu'on pourra adorer ou détester au choix, pour ma part je me range du côté des conquis.
● Vic le viking 2 - 4,5/6. Un film pour les gosses, sans prétentions mais drôle, mignon et attachant.
● Vinyan - 1/6. On peut y voir un film sensitif ou immersif, moi j'appelle ça prendre le spectateur pour un con, désolé. Cela faisait longtemps que je n'avais été aussi furieux avec un film, c'est chose faite.
● Humains - ???/6. Tellement mauvais que là par contre ça en devient drôle. Et le making-of du film semble aussi provenir d'une autre planète, filmé sous lsd, c'est pas possible autrement. Grand nanar avec un Lorànt Deutsch et une Sara Forestier visiblement heureux de démolir leurs carrières dans un non-jeu incroyable. A ce stade, c'est du grand art.
● Age of consent - 4/6. Dernier film d'un Powell vieillissant et en solo mais l'exercice s'avère, en dépit de quelques passages pénibles, attachant. Helen Mirren, 24 ans, souvent nue, forcément ça fait passer la pilule. Et l'Australie c'est joli.
● Highlander - the search for vengeance - 4/6. Enième Highlander qui va terrasser un autre immortel, bla bla bla, on connait l'histoire *baille*. L'intérêt ? Une relecture du mythe et d'une saga qui, comme beaucoup, s'est pris les pieds dans le plat dès le second épisode, ici sous l'égide du grand Kawajiri. Scénario pourtant basique mais par l'animation et ses thèmes de prédilection, on retrouve tout ce qui fait le charme fou de notre japonais furieux (et que je te colle un travelling de malade, des personnages qui semblent repris d'autres films du cinéaste, une histoire d'amour chère au bonhomme...). Et finalement ça passe bien même s'il y a encore beaucoup de travail pour remonter la pente. En fait Highlander devrait continuer en films d'animations et là, on aurait quelque chose de largement plus consistant où les excès en tous genres (voire guignolesques) seraient largement plus tolérés.
● Roman Polanski, wanted and desired - 5/6.
● Critters - 4/6.
● L'histoire sans fin - 6/6. En blu-ray la redécouverte est totale.
● The Tree of life - 5/6.
● L'antre de la folie - 6/6.
● Soleil vert - 5/6.
● Vampire Hunter D Bloodlust - 6/6.
● La mort aux trousses - 5/6.
● Cowboy bebop (série) - épisodes 1 à 10 - 6/6.
Dernière modification par Anorya le 1 nov. 12, 11:41, modifié 11 fois.